LE PROCESSUS TUMORAL. IFSI Sainte Marie Marie-Claude-DIVERCHY Février 2010
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- Carole Coralie Damours
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1 LE PROCESSUS TUMORAL IFSI Sainte Marie Marie-Claude-DIVERCHY Février 2010
2 Module Hémopathies et cancers Promotion 2008/2011 3èmes années.
3 PLAN La cellule normale : rappels La cellule cancéreuse La cancérogénèse Les facteurs cancérigènes La tumeur cancéreuse Le processus métastatique Anatomopathologie et pronostic
4 1) La cellule normale anatomie de la cellule
5 La mitose C est la division cellulaire assurant la multiplication des cellules: Développement d un organisme multicellulaire à partir d un œuf Production des cellules nécessaires à la croissance des tissus durant l enfance et l adolescence Production des cellules nécessaires à la réparation des tissus toute la vie
6 La mitose Processus continu menant à la répartition de l ADN répliqué de la cellule mère entre les 2 cellules filles Durée variable selon les cellules, chez l homme elle est d 1 heure au moins au total
7 Étapes de la mitose Prophase (début) ou interphase : l ADN des chromosomes se réplique : dédoublement des... chromosomes Prophase(fin) : formation du fuseau mitotique Métaphase: positionnement des chromosomes dédoublés entre les 2 pôles du fuseau Anaphase : à chaque pôle :1 lot de 46 chromosomes soit 23 paires à 1 chromatide : 2 lots de 46 chromosomes identiques Télophase :disparition du fuseau mitotique,scission de la cellule mère en 2 cellules filles identiques,chaque chromosome sera constitué d 1 seule chromatide
8 Etapes de la mitose
9 1) La cellule cancéreuse Le développement d anomalies est rare à l échelle cellulaire: normalement elle meurt Progressivement au cours des divisions cellulaires, une cellule va modifier son génome. L accumulation des mutations successives aboutit à une cellule dite cancéreuse
10 a) Caractéristiques anatomiques La cellule cancéreuse possède : Un noyau plus gros avec des anomalies de forme (irrégulière, souvent polynucléé avec atteintes chromosomiques,des brins d ADN cassés et des mitoses nombreuses) Des anomalies du nombre de nucléoles
11 a) Caractéristiques anatomiques Un cytoplasme plus basophile et vacuolisé avec hyperactivité des enzymes, apparition de protéines nouvelles et augmentation du rapport noyau/cytoplasme Modification de la membrane cellulaire avec apparition d antigènes tumoraux, modification du pouvoir d agrégation des cellules entre elles, augmentation de la motilité des cellules et vocation à métastaser
12 a) Caractéristiques physiologiques L immortalité: prolifération indéfinie L autonomisation: les cellules sont en interaction permanente, elles reçoivent des signaux des autres cellules pour se diviser, la cellule cancéreuse n écoute plus les signaux des autres cellules
13 a) Caractéristiques physiologiques L infiltration-migration :en culture les cellules normales possèdent une inhibition de contact ou arrêt de croissance cellulaire lorsque les cellules ont atteint l épaisseur d une couche. Il n en est rien pour la cellule cancéreuse qui continue de se diviser au lieu d arrêter leur multiplication lorsqu elles sont au contact des autres
14 La cancérogenèse
15 Elle se réalise en 3 étapes: L initiation:1ère phase, elle ne concerne qu une seule cellule, n est due qu à 1 seul facteur (physique, chimique ou génétique) ne survient qu une seule fois,elle rend la cellule immortelle La promotion : 2ème phase où la cellule acquiert par mutations successives les caractéristiques lui permettant de créer un cancer; ces étapes peuvent être réversibles et sont modulées par de nombreux facteurs immunitaires et/ou hormonaux (oncogènes/anti oncogènes)
16 3ème étape: la progression les cellules filles de la cellule transformée sont sélectionnées pour donner des clones plus malins et pour acquérir des propriétés permettant de métastaser «métastaser» : cf. le petit Larousse Produire des métastases, foyer pathologique secondaire infectieux ou surtout cancéreux, dû à la propagation à distance d un foyer primitif (par voie sanguine, lymphatique etc. )
17 La cancérogenèse
18 Principales métastases
19 1) Les facteurs cancérigènes Les facteurs génétiques : facteurs familiaux prédisposant à certains cancers (rétinoblastome, cancers du sein et du colon) l étude du génome et de ses altérations rend plus compréhensibles ces observations
20 Les facteurs génétiques Oncogènes: tout gène codant la multiplication, la différenciation ou la mort de la cellule peut être transformé en oncogène :50 oncogènes st liés à des cancers Anti-oncogènes:certains gènes de la cellule normale sont capables d inactiver des gènes pathologiques, s ils sont altérés ou manquants ils peuvent laisser se développer des tumeurs
21 1) Les facteurs viraux Les virus agissent en s intégrant en partie à l ADN de la cellule infectée.ils aboutissent en oncogènes. 6 virus sont clairement responsables de tumeurs mais dans chacun des cas il y a des facteurs génétiques associés: (herpès virus :sarcome de Kaposi Epstein-Barr: cancer nasopharyngien papilloma virus: cancer du col de l utérus )
22 Les facteurs viraux
23 1) Les facteurs chimiques Agissent au niveau de l ADN transformant les gènes en oncogènes Tabac Alcool Amiante, bois, hydrocarbures aromatiques, arsenic, nickel, chlorure de vinyle Œstrogènes,(endomètre) antimitotiques(cancers secondaires et leucémies), immunosuppresseurs(lymphome)
24 1) Les facteurs radioactifs Radiations ionisantes peuvent entrainer un cancer dans n importe quel organe Fortes doses dans un temps court: (cancers de la thyroïde /enfants habitant près de Tchernobyl) cancers du sein chez patients tuberculeux ayant eu de très nombreuses radiographies et tomographies)
25 La tumeur cancéreuse Avec la progression les cellules deviennent plus malignes et croissent plus vite grâce à un phénomène appelé l angiogénèse:c est la capacité de la tumeur à susciter une réaction de la part de l hôte lui permettant d obtenir les nutriments dont elle a besoin
26 1) Le processus métastatique Alors qu une tumeur bénigne croit lentement, n envahit jamais les tissus voisins, ne donne jamais de métastases à distance, une tumeur maligne possède les caractères opposés et conduit à la mort. L extension tumorale entraine le plus de conséquences sur la thérapeutique
27 Le processus métastatique a) b) c) d) Extension locale Migration lymphatique Migration sanguine Autres migrations
28 Progression tumorale anatomique
29 1) Pronostic Fonction de l état général du malade De la phase de la maladie du type histologique De la chimio sensibilité ou de l hormono sensibilité
30 anatomopathologie C est l étude des fragments de tissus Permet le diagnostic, l identification de l origine et le pronostic Les prélèvements sont réalisés par voies peu invasives ou chirurgicales Étude microscopique et marquage histochimique La classification des tumeurs s effectue à partir du tissus primitif dont est issue la cellule cancéreuse
31 anatomopathologie
32 Bilan d extension Dépend de l origine du cancer Si métastases disséminées: CI à la chirurgie ou ttt local Etude par tomodensitométrie Confirmation per opératoire/curage ganglionnaire
33 Bilan d extension Métastases hépatiques/échographie hépatiques/radiographie Pulmonaires/radiographie ou tomodensitométrie Cérébrales/tomodensitométrie +IRM Osseuses/scintigraphie osseuse
34 Classification TNM A l issue du bilan le degré d extension de la tumeur est précisé selon des critères internationaux qui déterminent les caractéristiques de chaque type de cancer Regroupement des cancers en différents stades Ex: un cancer du sein T1 N2 M0 signifie que la tumeur est de petite taille +ganglions à distance de la tumeur et pas de métastase
35 Classification TNM
36 Marqueurs tumoraux Sécrétion de molécules spécifiques par les cellules cancéreuses Dosage permet la surveillance de la maladie de l efficacité du ttt et le pronostic PSA prostatic spécific antigen (prostate) Alpha foetoprotéine (foie) Béta HCG (ovaires utérus) ACE (antigène carcino-embryonnaire) (cancers digestifs)
37
38 Mythe du cancer La maladie cancéreuse est souvent comparée à un crabe qui se déplace de travers ou dont les pinces s accrochent et serrent, entrainant des douleurs intenses et extrêmes et renvoyant à l idée de la mort associée à «une longue et douloureuse maladie»
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