La brigade des sapeurs-pompiers de Paris ( )

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "La brigade des sapeurs-pompiers de Paris (1811-2011)"

Transcription

1 La brigade des sapeurs-pompiers de Paris ( ) «Sauver ou périr» 1. Le Bataillon des sapeurs-pompiers de Paris est créé par le décret impérial du 18 septembre Napoléon 1 er entend par là réorganiser la lutte contre le feu dans la capitale, suite à l incendie meurtrier qui a lieu quelques mois plus tôt 2, à l occasion d un bal donné en l honneur du couple impérial à l ambassade d Autriche à Paris. L histoire de cette unité militaire, d abord Bataillon, devenu Régiment en 1867, puis Brigade le 1 er mars 1967, est intimement liée à l évolution historique de la ville de Paris et de son agglomération. Le rôle et le cadre d intervention de la BSPP (Brigade des sapeurs-pompiers de Paris) sont aujourd hui définis dans le Code de la Défense 3. Ainsi, la BSPP est une unité militaire. Issue de l armée de terre, elle appartient à l arme du génie et est commandée par un officier général. Elle assure plusieurs missions, notamment dans le cadre de la sécurité civile, à l intérieur, comme à l extérieur du territoire national : - la lutte contre le feu ; - les secours à victimes et les accidents de la circulation ; - la lutte contre le risque technologique urbain ; - la lutte contre le risque nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique (NRBC), qu il soit d origine industrielle ou terroriste. Au cours de ses deux siècles d histoire, l évolution des risques et des périmètres d interventions de la BSPP s est accompagnée de mutations techniques profondes. Pour mémoire, lorsqu une alerte est donnée, les hommes du feu doivent, jusqu en 1872, réquisitionner les chevaux et les attelages auprès de la population civile afin de se rendre sur les lieux du sinistre. Cette problématique du temps d intervention se fait plus précise dans le dernier quart du XIXe siècle. Dans cette optique, les moyens visant à lier rapidité d action et efficacité de résultats n ont eu de cesse de d affirmer la position des sapeurs-pompiers de Paris comme unité militaire particulière et de référence sur le plan international. Entité militaire, la BSPP trouve naturellement sa place dans les fonds iconographiques de l Ecpad. Les photographies permettent tout d abord d illustrer l histoire de la BSPP au cours de la Grande Guerre et de la Seconde Guerre mondiale, lors desquelles les pompiers sont particulièrement sollicités (1 re partie). Elles illustrent également l histoire plus contemporaine de la brigade en mettant en évidence les nécessités d adaptations constantes des pompiers de Paris face aux nouvelles formes de menace (2 e partie). 1 Devise de la BSPP (Brigade des sapeurs-pompiers de Paris) depuis er juillet Code de la Défense, Les sapeurs pompiers de Paris, Articles R à R et Articles D à D

2 Sommaire I. Servir en temps de guerre : la problématique des bombardements - la Première Guerre mondiale : servir sur tous les fronts - la Seconde Guerre mondiale II. Un corps placé sous le signe de l adaptation à des missions émergentes - de nouvelles structures administratives - des unités adaptées à des missions spécifiques - l émergence de nouvelles missions - le déploiement sur des théâtres extérieurs 1 / Référence : SPA 1 X 2 L incendie de l annexe des magasins Bon Marché à Paris. 22/11/1915 Photographe : Jacques Agié / ECPAD 2

3 I. Servir en temps de guerre : la problématique des bombardements > La Première Guerre mondiale : servir sur tous les fronts Lorsque commence la Première Guerre mondiale, les sapeurs-pompiers de Paris jouissent déjà d une expérience conséquente en matière de protection, de secours et d assistance aux personnes. En outre, ils bénéficient de l ensemble des avancées techniques mises au point tout au long du XIXe siècle qui permettent de moderniser les différents moyens de lutte contre l incendie (citons, entre autres, la pompe à vapeur, les grandes échelles ou encore l installation des bouches d incendie). Ainsi, «en 1891, tous les rapports concordent : aucune capitale européenne ne dispose d un meilleur matériel et d hommes mieux entraînés à la lutte contre l incendie que Paris» 4. - Paris sous les bombes allemandes Dans le même temps une modernisation du plan d implantation des unités est décidée et «le 28 février 1899 Paris est divisée en 24 périmètres au centre desquels doivent se dresser des casernes permettant une intervention «au plus tard dans les 10 mn», sur la base d une vitesse de déplacement de 400 m à la minute 5». À la même époque, les premiers véhicules à moteur font leur apparition à la brigade. Ces derniers permettent de révolutionner les temps d intervention dans la capitale. Les photographies des opérateurs de la SPCA (Section photographique et cinématographique de l armée) témoignent de l action des pompiers de Paris suite aux bombardements allemands qui sévissent dans la capitale en En 1913, le Régiment possède 83 véhicules automobiles. À cette époque, il n existe pas encore de sirène fixe. Les sapeurs-pompiers doivent donc faire sonner des sirènes individuelles afin de donner l alerte, comme c est le cas sur cette photographie. 2 / Référence : SPA 269 M 4966 Paris, bombardement par canon. Place de la République, pompiers sonnant la "breloque". 23/03/1918 Photographe : Albert Moreau / ECPAD 4.J.M. Haedrich et B. Dufeutrel, Sauver ou périr. La fabuleuse histoire des sapeurs-pompiers de Paris, Collection ECPArmées, 1983, p Ibidem, p. 24 3

4 3 / Référence : SPA 139 B 6979 Sapeur-pompier dans les ruines à Paris suite aux bombardements de la capitale par l artillerie. Mars 1918 Photographe : Paul Queste / ECPAD Bombardement par avions à Paris dans la nuit du 26 au 27 juin Un garage détruit. «En 1917, on dénombre soixante-dix alertes aériennes. Une comptabilité qu on abandonna en 1918 : pour le seul mois de juin, on compte 13 alertes en 11 nuits consécutives»6. 4 / Référence : SPA 308 M 5304 Les sapeurs-pompiers de Paris sécurisent les décombres d'un garage automobile incendié lors du bombardement. 27/06/1918 Photographe : Albert Moreau / ECPAD 6 Ibidem, p. 26 4

5 - Sur le front Une grande partie des effectifs de la brigade s est portée volontaire pour se rendre sur le front. Ils se battent, meurent et remplissent également des missions de sauvetage et de lutte contre les incendies et les destructions provoqués par les bombardements aériens et terrestres. 5 et 6 / Référence : SPA 21 LO 1484 et 1485 Photographie de groupe des sapeurs-pompiers de Paris détachés à Abbeville (Somme). 01/08/1918 Photographe : Marcel Lorée / ECPAD L inscription «Sapeurs-pompiers d Abbeville» portée sur l échelle du véhicule à moteur montre que ces sapeurs parisiens utilisent le matériel roulant local. Celui-ci n a rien à envier aux véhicules utilisés à Paris, preuve que les moyens modernes de lutte contre les incendies semblent bénéficier, en France, d une diffusion rapide. Paradoxe du temps de guerre, certains détachements de sapeurs participent même directement aux combats en utilisant les armes contre lesquelles ils combattent : «Une partie des pompiers combattants se voit confier, à partir de 1915, la charge d utiliser une arme nouvelle : le lance-flammes! Les autres se distinguent dans les «Compagnies Z» (qui manipulent les gaz)»7. Une cinquantaine de pompiers de Paris sont incorporés dans le 1er régiment de génie et composent la compagnie «Engins spéciaux». À l occasion d un assaut en juin 1915 sur la butte Vauquois, les lance-flammes sont testés en première ligne. Malheureusement, une succession d erreurs provoque l explosion d un dépôt de munitions allemand. Le retour de flamme qui en résulte cause la mort d une vingtaine de sapeurs. Notons que le drapeau des sapeurs-pompiers de Paris porte depuis la mention «Vauquois». 7 / Référence : SPA 23 N 911 Démonstration d'attaque de tranchée effectuée par une équipe de lance-flammes et de mitrailleurs (Bouy, Marne). Le lance flamme est vraisemblablement manié par un pompier. 22/02/1917 Photographe : Pierre Pansier / ECPAD 7 J.M. Haedrich et B. Dufeutrel, Op. cit., p. 26 5

6 L apparition de nouvelles armes et de nouvelles façons de concevoir et de faire la guerre impose aux sapeurs-pompiers une adaptation constante et des interventions au plus près des zones sinistrées par les combats. Il existe plusieurs types de véhicules utilisés par les sapeurs-pompiers. Ci-contre, une voiture dite «premiers secours». Elle permet de transporter plusieurs pompiers en même temps et d assurer un départ en intervention rapide sur les lieux d un sinistre. 8 / Référence : SPA 4 N 38 Verdun (Meuse), pompiers de Paris, arrivée de la voiture dite «premiers secours». 10/07/1916 Photographe : Pierre Pansier / ECPAD Elle est en outre équipée d un matériel permettant aux pompiers d accéder à des étages élevés ou encore de commencer à lutter contre un départ de feu ou un incendie déclaré. Au sortir de la Première Guerre mondiale, on estime que 275 sapeurs-pompiers ont été tués au front. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, les sapeurs-pompiers de Paris jouissent d une aura importante auprès des pouvoirs publics et de la population parisienne. Au début des années 1930, le numéro 18 leur est attribué et permet de les joindre au téléphone en cas d urgence. La professionnalisation du corps est une préoccupation centrale et plusieurs réformes sont votées et mises en place à partir de 1938 : «augmentation des effectifs, amélioration des soldes, réorganisation de l étatmajor, création d une école de perfectionnement pour les sous-officiers de réserve et accélération de la construction de nouveaux locaux et casernes 8». > La Seconde Guerre mondiale Les mobilisations successives du Régiment des sapeurs-pompiers de Paris au cours du mois de septembre 1938 et de mars à septembre 1939 permettent de se rendre compte des enjeux que représente la protection de Paris et de sa banlieue à la veille d un nouveau conflit. Le périmètre géographique d intervention des sapeurs-pompiers de Paris est étendu à l ensemble du département de la Seine. Lorsque la guerre est déclarée, la région parisienne est prête à faire face aux bombardements allemands. 8 J.M. Haedrich et B. Dufeutrel, Op. cit., pp. 27 et 28 6

7 Au moment de la débâcle de mai 1940, le Régiment reçoit l ordre de rester sur Paris afin d assurer, entre autres, une mission de sécurité publique. Au début du mois de juin, les bombardements allemands sur Paris font plusieurs dizaines de victimes et un nombre important de blessés parmi la population civile. 9 / Référence : DG Des pompiers éteignent l'incendie d'un hangar détruit par le bombardement allemand sur Paris. 03/06/1940 Photographe SCA inconnu / ECPAD Le 15 juin 1940, un «service régimentaire des travaux» est mis sur pied en liaison avec les services publics et les organisations d assistance sociale afin de faire face aux situations d urgence provoquées, notamment, par l exode massif des populations françaises de la région parisienne. Les photographies relatives à cette période de l histoire de la BSPP sont rares dans les collections iconographiques conservées à l ECPAD. Cependant, le «fonds allemand» 9 permet de fournir quelques vues sur le quotidien des sapeurs-pompiers parisiens dans les premières années de l occupation allemande. Paris est occupée. Dans le cadre du service régimentaire des travaux, certains sapeurspompiers sont chargés, dans leur périmètre géographique, d ôter les protections (sacs de sable) destinées à protéger certains monuments parisiens en cas de bombardements, qui avaient été installées au début de la guerre. 10 et 11 / Référence : DAA 590 L21 et L33 Sur la place de la Concorde, des pompiers de Paris retirent les sacs de sable et les caissons en bois qui protégeaient les statues "Chevaux de Marly". Date : inconnue Photographe : inconnu / ECPAD 9 L ECPAD conserve la partie française d une prise de guerre réalisée en 1945 par l armée américaine. Elle comprend des images animées et des photographies réalisées par les compagnies de propagande allemandes couvrant l ensemble de la guerre. 7

8 «Le 10 juillet 1940, le commandant militaire en France (Militärbefehlshaber in Frankreich), Alfred Streccius, ordonne provisoirement de suspendre la démobilisation des cinq mille trois cent trente-sept sapeurs-pompiers réservistes du corps. Les autorités allemandes sont conscientes que la démobilisation de cette unité, en ramenant les effectifs à celui du temps de paix, peut entraîner de graves dysfonctionnements dans la lutte contre l incendie, et la mission de défense passive»10. Ainsi, même si les sapeurs-pompiers sont placés sous diverses autorités tout au long de l occupation allemande de Paris, leurs missions principales demeurent les mêmes et les effectifs restent conséquents. Cependant, entre 1942 et 1944, les bombardements stratégiques alliés au-dessus de Paris et de sa proche banlieue s intensifient. Ces derniers provoquent des dégâts importants et n épargnent pas les populations vivant à proximité des sites de production visés. Pour faire face à l urgence, un «Détachement rapide» spécialisé dans le secours aux ensevelis est créé dès Pas moins de 38 vagues de bombardements alliés au-dessus de Paris et de sa proche banlieue sont recensés entre 1942 et et 13/ Référence : LFT3 F2906 L12 et LFT3 F2905 L21 Le 9 septembre 1943, un bombardement allié détruit le quartier ouvrier d'argenteuil. La défense passive, les sapeurs-pompiers et la population fouillent les décombres à la recherche des victimes du bombardement. On reconnaît les brassards de la Croix-Rouge française. 9/09/1943 Photographe : Jacobsen / ECPAD 10 Emmanuel Ranvoisy, Le Régiment de sapeurs-pompiers de Paris , T1, 2009, p. 28 8

9 Les bombardiers alliés sont régulièrement pris en chasse par l aviation allemande au cours de leurs missions de bombardement ou de reconnaissance aérienne. Lorsque ceux-ci sont touchés et gravement endommagés, les équipages ont pour consigne de tout tenter pour préserver les populations en cas d atterrissage forcé. Ainsi, «Le 3 octobre 1943 Un Douglas Boston III, du Groupe Lorraine, revenant d une mission de bombardement de la station de Chevilly-Larue, est touché par le flanc. Suivant le briefing (évitant les habitations), il s oriente dans l axe de la Seine et touchera l eau, quai de Bercy, entraînant la mort de l équipage. Une plaque commémorative a d ailleurs été apposée sur le pont de Tolbiac»11. Malgré ces consignes, il est arrivé que des bombardiers finissent par s écraser sur les habitations parisiennes. Ci-contre, la carcasse calcinée d un bombardier allié abattu au-dessus de Paris par l aviation et la DCA allemandes, au retour d une mission. Le pilote n a pas eu le temps de dévier son appareil sur la Seine. Il s est donc crashé en plein Paris. En arrière-plan, on distingue les sapeurs-pompiers venus sécuriser les lieux et récupérer les corps sans vie de l équipage. 14 / Référence : LFT3 F2928 L35 Crash du bombardier AvroLancaster du 57th Bomber Group sur les grands magasins et la rue Saint-Honoré. 24/09/1943 Photographe : Boger / ECPAD À l occasion des combats qui conduisent à la libération de Paris au mois d août 1944, les pompiers de Paris sont les premiers à hisser le drapeau français au sommet de la Tour Eiffel. Cette action symbolique a été commémorée à l occasion du soixantième anniversaire de la libération de Paris. 15 / Référence : N V Soixantième anniversaire de la libération de Paris. Mise en place du drapeau au 3e étage de la tour Eiffel par les pompiers de Paris. 25/08/2004 Photographe : Ludovic Fronteau / ECPAD 11 Emmanuel Ranvoisy, op. cit., p. 33 9

10 «Au cours des quatre années d occupation que connut la France, la destinée du Régiment de sapeurspompiers de Paris fut particulière. Placée sous la surveillance étroite et totale de la police allemande de prévention incendie, cette unité assurait depuis le décret du 22 février et la loi du 5 avril 1940, la défense contre l incendie à tout le département de la Seine. Grâce à un matériel moderne et varié, le Régiment offrait en cas de sinistre, toutes les garanties de rapidité et d efficacité d intervention. C est pourquoi, les autorités allemandes conservèrent intacte son organisation. La fermeté, la discipline mais aussi les qualités morales des sapeurs-pompiers parisiens au cours du conflit furent indéniables. Dans une période particulièrement troublée, ils surent se sacrifier au prix parfois d une abnégation qui coûta à certains la vie. Soumis à cet étrange destin de continuer leur mission, les «soldats du feu» assurèrent avec acharnement et vigilance leur œuvre de protection des vies et des biens tout en résistant pour plusieurs d entre eux à l occupant. Ayant refusé aux jours les plus sombres de la défaite de désespérer des destinées de la France, beaucoup firent ainsi honneur à leur fière devise : «Sauver ou périr»» 12. II / Un corps placé sous le signe de l adaptation à des missions émergentes De nouvelles structures administratives Après la Libération, la reconstruction est une nécessité impérative et les pompiers s attellent avec ardeur à la tâche. Dès 1945, une série de mesures administratives est prise pour redonner au corps toute son efficacité. L acquisition de nouveaux matériels (ensembles de grande puissance, premiers secours, camions-grues, appareils respiratoires) et la refonte du réseau d avertisseurs témoignent de cette volonté. Les fourgons sont équipés de lances à mousse et les véhicules de radio en / Référence : N N Lors du défilé du 14 juillet 2006 sur les Champs-Elysées à Paris, le drapeau de la BSPP (Brigade de sapeurs-pompiers de Paris) avec sa devise : Sauver ou Périr. 14 juillet 2006, photographe Richard Nicolas-Nelson, ECPAD Le 1 er janvier 1954, le régiment est rattaché au ministère de la Défense nationale. Cette même année, le régiment prouve à nouveau sa valeur à l étranger. Une première mission part pour l Indochine afin d y organiser la lutte contre les incendies, notamment dans les dépôts d essence et de munitions. Une seconde s envole pour Orléanville (Algérie) le 10 septembre et participe aux opérations de sauvetage des populations victimes du tremblement de terre qui a secoué la région dans la nuit du 8 au 9 septembre. En 1958, le corps des pompiers de Paris a retrouvé tout son éclat. Seule formation militaire de lutte contre le feu (avec les marins-pompiers de Marseille), le régiment de Paris se hisse au troisième rang international (derrière les pompiers de New York et ceux de Tokyo) tant pour ses effectifs que par l importance de la population qu il protège. Outre la lutte contre les incendies, le régiment a répertorié établissements classés, procède à l instruction des réservistes et de stagiaires issus de toutes les professions, participe à la formation du personnel spécialisé dans le cadre de la protection civile ; toutes tâches qui, désormais, ne cesseront de s accroitre. Le 1 er juillet 1965, le régiment de sapeurs-pompiers de Paris est intégré dans l arme du génie. 12 Emmanuel Ranvoisy, op. Cit., p

11 Les hommes qui le constituent veillent sur la sécurité de personnes. Mais la croissance de l agglomération parisienne modifie la carte des risques potentiels et impose une nouvelle définition des limites des compétences territoriales pour les interventions et de nouvelles structures pour le corps. C est chose faite le 1 er janvier 1968 avec la réorganisation administrative de la région parisienne, après la création de la brigade des sapeurs-pompiers le 1 er mars Elle est commandée par un officier général assisté d un état-major. La brigade compte désormais plus de hommes qui occupent 78 centres de secours répartis entre les quatre départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint- Denis et du Val-de-Marne, représentant une population de 7 millions d habitants. En 1967 également, les premiers personnels du corps de Défense sont mis en place au sein de la brigade. Leurs effectifs atteindront 462 hommes dont 62 cadres d active et 400 militaires du contingent. Avec les matériels mis à leur disposition par les soins de la protection civile (devenue sécurité civile), la brigade est en mesure de constituer des colonnes mobiles de secours et chaque été, un détachement de lutte contre les feux de forêt dans le sud-est de la France. Enfin, l UISC 1 (unité d instruction de Sécurité civile) est créée administrativement le 15 mars Elle est regroupée au quartier Sully de Nogent-le- Rotrou (Eure-et-Loir) en Il s agit d un corps de troupe créé au sein de la brigade, qui l administre et gère ses personnels, mis pour emploi auprès du ministre de l Intérieur (direction de la sécurité civile) et procurant, chaque année, le détachement de lutte contre les feux de forêts. Les pompiers sont mis à l honneur à chaque défilé du 14 Juillet sur les Champs-Elysées à Paris. 17 / Référence : Défilé à pied des sapeurs de la BSPP sur les Champs-Elysées à Paris. 14 juillet 1997, photographe Pool ECPA, ECPAD 18 / Référence : Vue en plongée sur le défilé routier des camions de la BSPP sur les Champs-Elysées à Paris. 14 juillet 1998, photographe Pool ECPA, ECPAD 19 / Référence : 2011ECPA282P002_953 Démonstration pour le bicentenaire de la BSPP (Brigade des sapeurs pompiers de Paris) sur les Champs-Elysées à Paris le 14 juillet juillet 2011, photographe Johann Peschel, ECPAD 11

12 Aujourd hui, l organisation de la brigade repose sur cinq grands ensembles : les trois groupements d incendie, le groupement formation-instruction - école des sapeurs-pompiers de Paris qui a pour mission la formation initiale des jeunes recrues et celle spécifique des cadres tout au long de leur carrière, et le groupement des services qui assure l essentiel du soutien de la brigade. N étant pas intégrée dans les structures opérationnelles de l armée de terre, la brigade ne bénéficie pas des prestations des différents services de cette armée comme le matériel, le génie ou le commissariat. Les jeunes recrues sont incorporées au groupement d instruction à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) où elles suivent une instruction de quatre mois. Le corps des sapeurs pompiers est, comme les autres unités, concerné par la féminisation des armées. Les premières jeunes filles ont été recrutées en janvier / Référence : N V Un sapeur féminin réalise un petit exercice avec une fillette habillée en pompier sur le stand de la BSPP (Brigade des sapeurspompiers de Paris) à l occasion des journées Armée-Nation. 6 au 9 mai 2003, photographe Ludovic Fronteau, ECPAD Le nombre des interventions connaît une croissance exponentielle : en 1918, en 1939, en 1945, en 2001, en 2009, soit une moyenne de plus de par jour. Stabilisé dans l entre-deux-guerres à hommes environ, l effectif des pompiers parisiens augmente régulièrement jusqu à atteindre militaires aujourd hui. La croissance continuelle des activités opérationnelles de la BSPP conduit à une sollicitation toujours plus importante de son personnel et de ses moyens techniques. Aujourd hui, un pompier de Paris est de service environ 90 heures par semaine et effectue 36 minutes d intervention pour 1 heure de garde. 21 / Référence : Un pompier de la 5e compagnie de la BSPP (Brigade des sapeurspompiers de Paris), stationnée dans la caserne Champerret (17 e arrondissement), intervient sur un feu de poubelle. 1er février 1992, photographe Fabienne Seynat, ECPAD 12

13 Des unités adaptées à des missions spécifiques Les autorités gouvernementales ont désigné la BSPP pour assurer des missions sensibles en dehors de sa zone territoriale normale de protection. Elle a donc été amenée à constituer des UES (Unité élémentaire spécialisée) pour répondre à ces besoins opérationnels très particuliers. Au nombre de trois, ces compagnies atypiques interviennent avec du matériel spécifique armé par du personnel formé à des missions particulières. Les personnels participant à ces détachements (573 personnes en 2000) sont autant d ambassadeurs de la brigade et de représentants de l efficacité et de la technicité des militaires de l'arme du génie. Il s agit de l unité pour la sécurité des installations opérationnelles du centre spatial guyanais de Kourou depuis 1969, de l unité de Lacq - Artix pour la sécurité des populations au voisinage des zones d extraction de gaz naturels, à partir de 1961, et de l unité de Biscarosse formée dès 1966 pour assurer la protection des installations du centre d essai des Landes et de la forêt landaise. 22 / Référence : La sécurité incendie et les contrôles chimiques autour de la zone du pas de tir de la fusée Ariane au CSG (centre spatial guyanais) à Kourou sont assurés par l USEK (unité élémentaire spécialisée de Kourou), détachement spécialisé en risques NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique) de la BSPP (brigade des sapeurspompiers de Paris). 9 au 13 octobre 1990, photographe Pierre Bideault, ECPAD D autre part, certaines missions effectuées par la brigade ont pour cadre un milieu particulièrement dangereux (carrières ou galeries souterraines, grands chantiers de construction, puits naturels ou artificiels, immeubles de grande hauteur, monuments et édifices, etc.) ou impliquent l utilisation de techniques ou de moyens spéciaux. Ces actions délicates nécessitent l intervention d un personnel hautement qualifié et entraîné à la mise en œuvre de matériels adaptés. La brigade a donc mis sur pied, en 1977, le GREP (groupe de recherche et d exploration profonde) dont les personnels sont formés selon les directives du général commandant la brigade et du directeur de la défense et de la sécurité civiles. Comprenant une quarantaine de personnels, le GREP est partie intégrante de la 6e compagnie et basé au CS (centre de secours) d Issy-les-Moulineaux, à proximité stratégique de l héliport de Paris. Le recrutement se fait chaque année dans toutes les unités de la brigade de façon à maintenir un pool de personnel de réserve à la 6e compagnie, formé et sensibilisé aux IMP (intervention en milieu périlleux). Les personnels du GREP effectuent des interventions dans trois domaines : opérations concernant le feu, opérations en milieux hostiles avec le GRIMP (groupe de recherche et d intervention en milieux périlleux), lors de sauvetages, mises en sécurité et interventions particulières (spéléologie, galeries souterraines, silos, trémies, égouts, escalade lors de sauvetage) et opérations de désincarcération suite à accident, effondrement ou menace d effondrement de structures métalliques. 13

14 23 / Référence : Les pompiers de la 5e compagnie de la BSPP (Brigade des sapeurs-pompiers de Paris), stationnée dans la caserne Champerret (17 e arrondissement), et le SAMU (Service d'aide médicale d'urgence) interviennent, lors d'un accident de la route dans le tunnel de Saint-Cloud, pour les soins et le dégagement des blessés du véhicule. 1er février 1992, photographe Fabienne Seynat, ECPAD L émergence de nouvelles missions Au fur et à mesure que la densité de population augmentait avec la taille des bâtiments, les sapeurs-pompiers de Paris ont appris à évoluer et à manœuvrer dans la verticalité, ce qui explique et justifie l'importance de l'entrainement sportif fondé sur la gymnastique. 24 / Référence : AIR Pompiers de Paris aux barres parallèles à l'occasion du baptême des pilotes de la promotion "Tulasne" sur la base aérienne de Châteauroux-La Martinerie (Indre). 22 avril 1945, photographe André Branlard, ECPAD 25 / Référence : N K Entraînement sportif de gymnastique saisi lors d un reportage d'une semaine en "immersion" au sein de la 11 e compagnie de la BSPP (brigade des sapeurs pompiers de Paris), comprenant la caserne de Sévigné (4 e arrondissement de Paris) et celle de Parmentier (11 e arrondissement). Du 11 au 17 octobre 2010, photographe Sébastien Lafargue, ECPAD 14

15 Au-delà de la grande diversité des bâtiments parisiens, la sophistication des infrastructures urbaines oblige les sapeurs-pompiers de Paris à s'adapter sans cesse à un univers technologique toujours plus compliqué et dangereux. Le cadre d'intervention s'élève aujourd'hui du sommet de la tour Eiffel à 310 mètres de hauteur et descend à moins 35 mètres avec le réseau RER. 26 / Référence : F R09 Passage de la planche lors de l entraînement au centre d'instruction des sapeurs pompiers de Paris implanté dans le fort de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne). 9 et 10 décembre 1975, photographes Pierre Bideault, René Lévêque, ECPAD 27 / Référence : F L358 Sapeurs-pompiers en intervention en hauteur pour la recherche d'une personne dans un immeuble à Paris. Décembre 1982 à janvier 1983, photographe Benoît Dufeutrelle, ECPAD Le terrain des sapeurs-pompiers de Paris s'étend aussi à quelque km d'égouts, 300 km de tunnels de métro, RER ou autoroutes, et surtout à des milliers de kilomètres de gaines et niveaux techniques, où circulent eau, gaz, électricité, vapeur sous pression, toutes sortes de fluides à risque lorsque survient l'usure ou l'avarie. 28 / Référence : N E Plongeurs et vedette de la BSPP (Brigade des sapeurs pompiers de Paris) devant Notre-Dame de Paris. 21 avril 2005, photographe Alban Battestini, ECPAD 15

16 La décision prise en 1982 de dessaisir la police parisienne du ramassage des personnes accidentées sur la voie publique (ex-«police-secours») pour confier ce rôle à la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, accentue la polyvalence de ces derniers. Par ailleurs, la flambée terroriste des années 1980 et 1990 entraîne la mise au point de dispositifs plus sophistiqués d intervention comme le plan Rouge, permettant un déploiement considérable de moyens afin de trier les blessés et de les orienter vers les hôpitaux en fonction de leur état : c est le cas lors de l attentat rue Copernic en 1980, rue des Rosiers en 1982, à la station RER Saint-Michel en Petit à petit, le feu n occupe plus qu une place minoritaire dans les secours. À l instar des autres partenaires de la sécurité intérieure, la sécurité civile doit imaginer et se préparer en permanence aux menaces nouvelles susceptibles de frapper le pays. La prise en compte des accidents thermiques qui caractérisent le risque technologique a été accélérée depuis le tragique accident du 14 septembre 2002 à Neuilly où cinq sapeurs-pompiers de Paris sont morts au feu à la suite d un flash over ou embrasement éclair provoqué par l accumulation de la chaleur dans le lieu exigu de l intervention. Les risques mouvants et multiformes sont les plus difficiles à appréhender, depuis les grands rassemblements humains lors de manifestations, jusqu aux agitations dans les banlieues ou aux attentats. Celui du terrorisme est le plus prégnant. Depuis les attentats tragiques des années 1986 et 1995, et afin de mieux comprendre les menaces et tirer parti des expériences étrangères, la brigade coopère avec les services de secours de nombreux pays : Japon, Etats-Unis ou Royaume-Uni. Par ailleurs, après avoir conclu, en 1998, un accord de jumelage avec la brigade de Pékin en République populaire de Chine, elle a développé un accord d échange d officiers avec la brigade de sapeurs-pompiers de Belfast, en Irlande du Nord, et a accru ses relations avec les pompiers des grandes capitales européennes. La première utilisation d une arme chimique, dans un milieu non militaire et à des fins terroristes contre la population date de mars 1995 dans le métro de Tokyo. Une telle menace ne devant pas être écartée sur la région parisienne, la brigade s est efforcée de faire face à ce risque. 29 / Référence : N V Médecin féminin des sapeurs-pompiers de Paris tenant en main une seringue auto-injectante pendant un exercice NBC (risque nucléaire, bactériologique et chimique) au CRSSA (Centre de recherche du service de santé des armées) à Grenoble. 29 juin 2006, photographe Ludovic Fronteau, ECPAD À l'issue de la guerre du Golfe, en 1991, un premier dispositif à base de chaînes de décontamination avait été mis en place dans les centres de secours. Depuis, les évènements japonais de 1995 ont incité la brigade, avec l aide du secrétariat général de la Défense nationale, à organiser un dispositif encore plus efficace, tout en l intégrant dans le plan national Piratox. Plus récemment, suite aux attentats terroristes du 11 septembre 2001 sur le sol américain, Paris et les départements de la petite couronne ont été les victimes d une menace d un nouveau type, celle d enveloppes susceptibles de contenir des agents biologiques, plus particulièrement celui de l Anthrax. Un concept opérationnel pour répondre rapidement à cette nouvelle menace a été défini conjointement par le service de santé de la Brigade, le bureau opérations et les spécialistes du risque NRBC (Nucléaire, radiologique, biologique et chimique). Dernièrement, la mise en place d un dispositif opérationnel destiné à faire face à une maladie infectieuse respiratoire grave venue du sud-est de l'asie, le 16

17 Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), a démontré la capacité de la Brigade à s adapter rapidement et efficacement à une situation nouvelle, mouvante et évolutive. Face à l évolution des menaces qui s étendent désormais sur un large spectre, du risque domestique au risque technologique à celui du terrorisme, la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris adapte en permanence sa capacité opérationnelle et fait évoluer aussi bien les concepts d intervention que les matériels, avec le souci permanent de la sécurité de ses personnels. Le déploiement sur des théâtres extérieurs Les opérations extérieures dans lesquelles les armées françaises sont engagées ont régulièrement fourni à la BSPP l occasion de projeter une partie de ses personnels. À partir de janvier 2001, la brigade a participé aux missions de l armée de terre, avec un détachement au Kosovo pour la défense incendie des troupes françaises stationnées à Mitrovica mais aussi de secours à la population civile. En effet, l utilisation des infrastructures urbaines du théâtre d opération, de qualité variable selon les pays considérés, place les troupes à la merci de risques différents de ceux strictement liés à des actions de guerre, notamment les sites industriels délabrés et les locaux d habitation potentiellement dangereux sur le plan des incendies. Fin 2000, un incendie non maîtrisable sur un site industriel en ruine, à quelques centaines de mètres du camp militaire «serment de Koufra» à Mitrovica, a décidé de la venue d un détachement mixte de 12 personnels, composé de sapeurs-pompiers de la brigade de Paris et de marins du Bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPP). Les personnels ont reçu des missions classiques de lutte contre les sinistres et de protection des forces, tant dans les camps que sur les itinéraires routiers de la plaine centrale kosovare. L autre volet majeur de leur action a compris des actions de formation et d information des contingents français ou alliés, ainsi que du KPC (Kosovo protection force), afin de favoriser la reconversion d une partie des anciens rebelles de l UCK (armée de libération du Kosovo) dans les nouvelles USC (Unités de sécurité civile) kosovares. 30 / Référence : N G Instruction sur le fonctionnement de la lance incendie au personnel de la sécurité civile kosovare (TMK - Trupat E Mbrojtjes se Kosovo ou KPC - Kosovo protection force) par les sapeurs-pompiers de Paris détachés au sein de la KFOR (Kosovo force). 16 février 2001, photographe Jean-Luc Brunet, ECPAD Par ailleurs, des manœuvres ont été régulièrement effectuées avec les pompiers de Mitrovica, afin de restaurer leur capacité à agir de manière autonome, et ce malgré l absence de réseau incendie au Kosovo. 31 / Référence : N U Instruction sur l'extinction d'un feu sur une bonbonne de gaz par un pompier de la BMN NE (Brigade multinationale nord-est) aux personnels du service des essences de la KFOR (Kosovo force) au quartier SDK (serment de Koufra) de Mitrovica (Kosovo). 13 mars 2003, photographe Pascal Carlier, ECPAD 17

18 L état des infrastructures militaires et civiles du Kosovo s est amélioré, cependant les déplacements sur les axes routiers plus rapides se sont soldés par des accidents de la circulation très graves, nécessitant l emploi de matériels de désincarcération indisponibles pour les pompiers locaux. La BSPP et la BMPM ont effectué des dons de matériels (véhicules et lots de désincarcération) à leur profit. 32 / Référence : N C Sur l'axe routier Mitrovica Klina au Kosovo, un camion TRM (toutes roues motrices) de la KFOR (Kosovo force), transportant une citerne souple, s'est encastré dans le rail de sécurité signalant un virage dangereux. Les blessés sont soignés sur place avant d être évacués à l'aide d'un hélicoptère Puma sanitaire. Le camion accidenté est retourné et conditionné pour un retour vers Mitrovica par camion lourd de dépannage. Les pompiers du BAT-DAN (bataillon danois), des militaires du contingent de la BMN-N (Brigade multinationale nord) et des sapeurspompiers de Paris interviennent sur le site de l'accident. 11 octobre 2001, photographe Janick Marcès, ECPAD Concernant les sites industriels les plus délabrés, le détachement de pompiers a reconnu, par voie terrestre ou aérienne, les sites particuliers à répertorier, puis a rédigé les plans d urgence, en liaison avec les cellules spécialisées de la BMN-N (Brigade multinationale nord) de la KFOR (Kosovo force). Enfin ses personnels ont participé à la sécurisation des chantiers d enlèvement de produits parmi les plus dangereux, tels que le Propergol et les acides particulièrement toxiques. 33 / Référence : N F Visite de pompiers français détachés à la KFOR (Kosovo force) dans la mine de Trepca près de Mitrovica. 15 mars 2002, photographe Guillaume Martel, ECPAD 18

19 Conclusion Forte de près de hommes et femmes, la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris est le fruit de l évolution du bataillon et du régiment qui ont également dû faire preuve d innovation pour s adapter aux mutations de la société et à l évolution du paysage urbain. La sollicitation est intense avec interventions en Par ses mutations techniques, l évolution des concepts opérationnels et une meilleure connaissance des risques professionnels et du milieu urbain, la Brigade tend à coller aux réalités de la situation socio-économique tout en maintenant à un haut niveau le savoir-faire de ses personnels. Si en 1811, la lutte contre l incendie était sa principale mission, le spectre de ses interventions s est largement ouvert pour couvrir maintenant les risques naturels, technologiques ou mouvants. Les sapeurs-pompiers de Paris restent des soldats du feu, mais ils sont également devenus des professionnels des risques que peut receler une ville moderne. 34 / Référence : N K Intervention des pompiers dans le métro parisien suivie lors d un reportage d une semaine en "immersion" au sein de la 11e compagnie de la BSPP (brigade des sapeurs pompiers de Paris). Du 11 au 17 octobre 2010, photographe Sébastien Lafargue, ECPAD 35 / Référence : N J En Haïti, après le séisme, un pompier de la BSPP (brigade des sapeurs pompiers de Paris) rassure un enfant blessé lors d une mission d évacuation sanitaire de nuit. 22 janvier 2010, photographe Jérôme Salles, ECPAD 19

20 Indications bibliographiques - La lettre du Génie n 30, septembre-décembre Objectif Défense n 113, mai Héraclès n spécial, novembre Sapeur n 2, juin Sapeur n 3, juin Didier Sapaut, Paris : la grande armée du feu, L Histoire, n 360, janvier J.-M. Haedrich et B. Dufeutrel, Sauver ou périr. La fabuleuse histoire des sapeurs-pompiers de Paris, Collection ECPArmées, Emmanuel Ranvoisy, Le Régiment de sapeurs-pompiers de Paris , T1, Référence des films figurant dans le montage vidéo joint au dossier Apparaissent successivement des extraits des films suivants : Pompier à Paris, réalisateur René Couderc, 1973, référence La défense de Verdun, réalisation SCA, 1916, référence A 255 La revue du 14 juillet 1918, réalisation SPCA, référence B 327 France libre actualités n 4, 1944, réalisation Comité de libération du cinéma français, référence FLA 4 Cérémonie du 2 avril 1945 à l Hôtel de ville de Paris, 1945, réalisation SCA, référence ACT 495 Le magazine télévisé des armées Horizon n 22, réalisateur Thierry Lecuyer, 1981, référence 81.H.22. Dossier réalisé par Chantal Alexis, Chargée d études documentaires, responsable du «fonds contemporain » et Bastien Chastagner, Chargé d études documentaires, responsable du «fonds Algérie». 20

de Paris La Brigade de Sapeurs-Pompiers Depuis toujours, Ses missions :

de Paris La Brigade de Sapeurs-Pompiers Depuis toujours, Ses missions : REportage La Brigade de Sapeurs-Pompiers Depuis toujours, Au Vieux Campeur collabore avec les acteurs français du secourisme et du sauvetage : Gendarmerie Nationale, Sécurité Civile, CRS de montagne, Sapeurs-pompiers

Plus en détail

- QUESTIONNAIRE HISTORIQUE

- QUESTIONNAIRE HISTORIQUE - QUESTIONNAIRE HISTORIQUE HISTOIRE DES GARDES POMPES ET DU BATAILLON 1) De quel pays, Du Périer a-t-il rapporté la pompe à incendie pour laquelle il a obtenu un privilège royal en 1699? Hollande 2) Quel

Plus en détail

Règlement communal. sur la protection contre l incendie et les éléments naturels du 28 septembre 1981. Avec les modifications du 30 avril 1997

Règlement communal. sur la protection contre l incendie et les éléments naturels du 28 septembre 1981. Avec les modifications du 30 avril 1997 Règlement communal sur la protection contre l incendie et les éléments naturels du 28 septembre 1981 Avec les modifications du 30 avril 1997 Le Conseil municipal de Sion Vu : l article 5 de la loi sur

Plus en détail

BSPP/BCOM/2014-015/SGT GM

BSPP/BCOM/2014-015/SGT GM BSPP/BCOM/2014-015/SGT GM LVV est un site qui va s imposer comme un lieu incontournable de la BSPP. Le complexe, destiné à accueillir de nombreux bâtiments, est situé dans un parc de 13 hectares à la jonction

Plus en détail

Fiche pédagogique 7 : Paris, ville bombardée

Fiche pédagogique 7 : Paris, ville bombardée Fiche pédagogique 7 : Paris, ville bombardée Paris, ville bombardée Paris n a pas été occupée par les Allemands durant la Première Guerre mondiale. Elle est restée une ville de l arrière. Pourtant, les

Plus en détail

Commune de Massongex REGLEMENT D EXECUTION DE LA LOI SUR LA PROTECTION CONTRE L INCENDIE ET LES ELEMENTS NATURELS DU 18.11.1977

Commune de Massongex REGLEMENT D EXECUTION DE LA LOI SUR LA PROTECTION CONTRE L INCENDIE ET LES ELEMENTS NATURELS DU 18.11.1977 Commune de Massongex REGLEMENT D EXECUTION DE LA LOI SUR LA PROTECTION CONTRE L INCENDIE ET LES ELEMENTS NATURELS DU 18.11.19 MARS 2012 Table des matières Réglement d exécution de la loi sur la protection

Plus en détail

Notre enquête chez les pompiers de Dottignies

Notre enquête chez les pompiers de Dottignies Notre enquête chez les pompiers de Dottignies Questions proposées pour notre enquête chez les pompiers Equipe 1 (Emilie, Laura, Arnaud, Myriem) 1. Qu est-ce que vous avez dans les bonbonnes que vous portez

Plus en détail

TNS. BFM LE GRAND JOURNAL Le 14/01/2010 20:17:51 Invité : Thierry VANDEVELDE, fondateur VEOLIA FORCE

TNS. BFM LE GRAND JOURNAL Le 14/01/2010 20:17:51 Invité : Thierry VANDEVELDE, fondateur VEOLIA FORCE 15/01/10-08:01 - Page 1/3 Ref. Doc. : 2500-4318690-8 A : Service de presse / VEOLIA ENVIRONNEMENT Mot-Clé : VEOLIA BFM LE GRAND JOURNAL Le 14/01/2010 20:17:51 Invité : Thierry VANDEVELDE, fondateur VEOLIA

Plus en détail

LES FEUX D HABITATION À PARIS

LES FEUX D HABITATION À PARIS BRIGADE DE SAPEURS-POMPIERS DE PARIS LES FEUX D HABITATION À PARIS I GÉNÉRALITÉS En France, les feux tuent environ 800 personnes chaque année, soit 1 décédé pour 77 500 habitants. Sur le secteur de la

Plus en détail

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Planification d urgence La sécurité s'exprime par plusieurs aspects : maintien de la tranquillité et de l'ordre public, sauvegarde de la sécurité

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE LA VILLE DE SAINT-CLOUD S OPPOSE A LA CONSTRUCTION SUR L HIPPODROME DE SAINT-CLOUD

DOSSIER DE PRESSE LA VILLE DE SAINT-CLOUD S OPPOSE A LA CONSTRUCTION SUR L HIPPODROME DE SAINT-CLOUD DOSSIER DE PRESSE LA VILLE DE SAINT-CLOUD S OPPOSE A LA CONSTRUCTION SUR L HIPPODROME DE SAINT-CLOUD Conférence de presse Samedi 14 mars 2015 Contact presse : Alexia Dana / 01 47 71 54 96 / 06 18 04 02

Plus en détail

été 1914 dans la guerre 15/02-21/09/2014 exposition au Musée Lorrain livret jeune public 8/12 ans

été 1914 dans la guerre 15/02-21/09/2014 exposition au Musée Lorrain livret jeune public 8/12 ans été 1914 Nancy et la Lorraine dans la guerre exposition 15/02-21/09/2014 au Musée Lorrain livret jeune public 8/12 ans 1 3 2 4 5 6 7 9 8 1870-1914 : une guerre attendue? Août 1914 : partis pour un été

Plus en détail

«En avant les p tits gars» Chanté Par Fragson. 1913. Mais que chantait-on en Décembre 1913, à quelques mois du déclenchement de la grande tragédie?

«En avant les p tits gars» Chanté Par Fragson. 1913. Mais que chantait-on en Décembre 1913, à quelques mois du déclenchement de la grande tragédie? «En avant les p tits gars» Chanté Par Fragson. 1913. Mais que chantait-on en Décembre 1913, à quelques mois du déclenchement de la grande tragédie? Paroles : «En avant les p tits gars». Fragson. 1913.

Plus en détail

COMMUNE DE VOLLEGES. Règlement communal de police du feu

COMMUNE DE VOLLEGES. Règlement communal de police du feu COMMUNE DE VOLLEGES Règlement communal de police du feu Commune DE VOLLEGES Règlement communal de police du feu Vu l article 5 de la loi du 18 novembre 1977 sur la protection contre l incendie et les éléments

Plus en détail

Règlement relatif à la convention du service du feu des Communes de Bevaix, Boudry et Cortaillod (SFBBC)

Règlement relatif à la convention du service du feu des Communes de Bevaix, Boudry et Cortaillod (SFBBC) Règlement relatif à la convention du service du feu des Communes de Bevaix, Boudry et Cortaillod (SFBBC) LE CONSEIL GENERAL DE LA VILLE DE BOUDRY vu la loi sur la police du feu (LPF), du 7 février 1996,

Plus en détail

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP 1- Sécurité civile et police administrative L activité opérationnelle des sapeurs pompiers s exercent dans le cadre de la police administrative. La police administrative

Plus en détail

RETOUR D EXPERIENCE. Exercice Départemental DAREGAL 2012 Milly la forêt DESCRIPTION DE L EXERCICE

RETOUR D EXPERIENCE. Exercice Départemental DAREGAL 2012 Milly la forêt DESCRIPTION DE L EXERCICE Exercice Départemental DAREGAL 22 - SAP - RETEX EXER DESCRIPTION DE L EXERCICE HISTORIQUE Date : 20 janvier 22 Heure de début: 14h00 Heure de fin : 16h30 LIEU Adresse : D 948, OBJECTIFS DE L EXERCICE Pour

Plus en détail

Organisation de la gestion de crise à Mayotte. Préfecture de Mayotte- SIDPC Mise à jour août 2011

Organisation de la gestion de crise à Mayotte. Préfecture de Mayotte- SIDPC Mise à jour août 2011 Organisation de la gestion de crise à Mayotte Préfecture de Mayotte- SIDPC Mise à jour août 2011 SOMMAIRE INTRODUCTION AVANT LA CRISE PENDANT LA CRISE APRES LA CRISE 2 Service interministériel de défense

Plus en détail

Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil

Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil Notice de sécurité Etablissement Recevant du Public (ERP) de 5 ème catégorie avec locaux à sommeil Cette notice a été établie à l'attention des exploitants d Etablissements Recevant du Public (ERP), afin

Plus en détail

Chap. 5 : la 2 nd guerre mondiale : une guerre d anéantissement Pourquoi parle-t-on de la 2 nd guerre mondiale comme d une guerre d anéantissement

Chap. 5 : la 2 nd guerre mondiale : une guerre d anéantissement Pourquoi parle-t-on de la 2 nd guerre mondiale comme d une guerre d anéantissement Chap. 5 : la 2 nd guerre mondiale : une guerre d anéantissement Pourquoi parle-t-on de la 2 nd guerre mondiale comme d une guerre d anéantissement Chanson : Nuit et brouillard de Jean Ferrat http://www.youtube.com/watch?v=94yoxycqo6s

Plus en détail

Les textes et règlements

Les textes et règlements Réglementation applicable aux chapiteaux, tentes et Note : cette fiche est extraite pour l essentiel de l ouvrage «Organiser un événement artistique dans l espace public : Guide des bons usages», édité

Plus en détail

LE QUOTIDIEN DANS L ABRI

LE QUOTIDIEN DANS L ABRI LE QUOTIDIEN DANS L ABRI 7AUDIOGUIDE Avant l état de siège, plusieurs centaines de personnes descendent dans l abri le temps d une alerte aérienne. Pas de banc, l éclairage y est installé tardivement :

Plus en détail

Dossier de Presse 5 juin 2008 20. L Oeuvre de Vauban à Besançon

Dossier de Presse 5 juin 2008 20. L Oeuvre de Vauban à Besançon Dossier de Presse 5 juin 2008 20 L Oeuvre de Vauban à Besançon Dossier de Presse 5 juin 2008 21 Besançon : des défenses façonnées par un méandre dominé > 21 27 La citadelle Historique La position stratégique

Plus en détail

CONTRAT DE LOCATION / MISE À DISPOSITION D UN ENDROIT DE CAMP OU DE WEEKEND EN BELGIQUE

CONTRAT DE LOCATION / MISE À DISPOSITION D UN ENDROIT DE CAMP OU DE WEEKEND EN BELGIQUE À photocopier en deux exemplaires À remplir et à signer par le responsable du groupe et le propriétaire Quand? Le plus tôt possible pour garantir la réservation du lieu À conserver : Un exemplaire pour

Plus en détail

C était la guerre des tranchées

C était la guerre des tranchées C était la guerre des tranchées Jacques Tardi Format 23,2 x 30,5 cm 128 pages C et album consacré, comme son titre l indique, à la vie dans les tranchées pendant la Première Guerre mondiale est constitué

Plus en détail

L atelier départemental du SDIS 06

L atelier départemental du SDIS 06 L atelier départemental du SDIS 06 Le Groupement fonctionnel «Technique» Au sein de la sous-direction technique et des systèmes d information, le groupement fonctionnel technique (GFTE), placé sous l autorité

Plus en détail

La réglementation sur les Fermetures Automatiques de bâtiments

La réglementation sur les Fermetures Automatiques de bâtiments La réglementation sur les Fermetures Automatiques de bâtiments Securiparc 11 Bis rue de la Frébardière 35510 Cesson Sévigné Tel: 02 99 631 629 Fax: 02 99 631 673 La nouvelle réglementation sur les Fermetures

Plus en détail

Protocole de sécurité chargement déchargement

Protocole de sécurité chargement déchargement Protocole de sécurité chargement déchargement Note pratique de prévention N.P.P.-01/2007 CRAM Centre Ouest Caisse Régionale d Assurance Maladie Centre Ouest 37 avenue du Président René Coty - 87048 LIMOGES

Plus en détail

Convention d assistance 921.147. FORMULE 2 Véhicule de collection Sans franchise kilométrique

Convention d assistance 921.147. FORMULE 2 Véhicule de collection Sans franchise kilométrique Convention d assistance 921.147 FORMULE 2 Véhicule de collection Sans franchise kilométrique Les prestations de la convention d'assistance souscrite par TEA CEREDE auprès de Fragonard Assurances (Société

Plus en détail

LE CONSEIL GÉNÉRAL DE LA LOIRE présente. 1914, cent ans après. Livret de l enseignant

LE CONSEIL GÉNÉRAL DE LA LOIRE présente. 1914, cent ans après. Livret de l enseignant LE CONSEIL GÉNÉRAL DE LA LOIRE présente 1914, cent ans après Livret de l enseignant Une action des Archives départementales de la Loire Le projet 1914, cent ans après est organisé par le Conseil général

Plus en détail

PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE COMMUNE DE PUNAAUIA PARTIE 2: OPERATIONNELLE

PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE COMMUNE DE PUNAAUIA PARTIE 2: OPERATIONNELLE 2011 PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE COMMUNE DE PUNAAUIA PARTIE 2: OPERATIONNELLE SOMMAIRE SOMMAIRE 2 DECLENCHEMENT DU PCS 3.1 ROLE ET OBJECTIFS DU PLAN 3.2 MODALITES DE DECLENCHEMENT DES DIFFERENTES ALERTES

Plus en détail

Lignes directrices relatives à la réduction des débris spatiaux du Comité des utilisations pacifiques de l espace extra-atmosphérique

Lignes directrices relatives à la réduction des débris spatiaux du Comité des utilisations pacifiques de l espace extra-atmosphérique Lignes directrices relatives à la réduction des débris spatiaux du Comité des utilisations pacifiques de l espace extra-atmosphérique A. Historique 1. Depuis que le Comité des utilisations pacifiques de

Plus en détail

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Noodplanning en crisisbeheer_fr.indd 1 21/01/2013 10:29:57 Noodplanning en crisisbeheer_fr.indd 2 21/01/2013 10:29:57 Planification d urgence La sécurité

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse DOSSIER DE PRESSE Contacts presse : Bureau de la communication interministérielle - 02.48.67.34.36 pref-communication@cher.gouv.fr Préfecture du Cher - Place Marcel Plaisant CS 60022-18020 BOURGES Cedex

Plus en détail

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/C.1/L.320

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/C.1/L.320 Nations Unies A/AC.105/C.1/L.320 Assemblée générale Distr. limitée 30 octobre 2012 Français Original: anglais et russe Comité des utilisations pacifiques de l espace extra-atmosphérique Sous-Comité scientifique

Plus en détail

COMMUNICATION PREPAREE PAR M. BRUNO ROBINE AU NOM DE LA COMMISSION DE L EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

COMMUNICATION PREPAREE PAR M. BRUNO ROBINE AU NOM DE LA COMMISSION DE L EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE COMMUNICATION PREPAREE PAR M. BRUNO ROBINE AU NOM DE LA COMMISSION DE L EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 4 MAI 2004 LA SITUATION DE L EMPLOI ET DE LA CONJONCTURE ECONOMIQUE EN REGION D ILE-DE-FRANCE

Plus en détail

Me Balat, SCP Boré et Salve de Bruneton, SCP Boulloche, SCP Odent et Poulet, SCP Ortscheidt, SCP Rocheteau et Uzan-Sarano, avocat(s)

Me Balat, SCP Boré et Salve de Bruneton, SCP Boulloche, SCP Odent et Poulet, SCP Ortscheidt, SCP Rocheteau et Uzan-Sarano, avocat(s) Cour de cassation chambre civile 2 Audience publique du 22 novembre 2012 N de pourvoi: 11-19523 11-19806 Non publié au bulletin Cassation Mme Flise (président), président Me Balat, SCP Boré et Salve de

Plus en détail

1 ère partie - Avant la libération, le contexte historique

1 ère partie - Avant la libération, le contexte historique A l'est - En janvier 1944, débute l'offensive soviétique qui entraîne la retraite de la Wehrmarcht de ses alliés. En juillet 1944, l'armée rouge, désormais supérieure en effectifs et en armements, pénètre

Plus en détail

Partie I : Un siècle de transformations scientifiques, technologiques et sociales

Partie I : Un siècle de transformations scientifiques, technologiques et sociales Proposition de mise en œuvre des nouveaux programmes de troisième Partie I : Un siècle de transformations scientifiques, technologiques et sociales Thème 2 : L évolution du système de production et ses

Plus en détail

Note Conflagration. Janvier 2010

Note Conflagration. Janvier 2010 Janvier 2010 Note Conflagration De nombreux sinistres de caractère événementiel dans le monde mettent en jeu plusieurs risques en Dommages, sans qu il s agisse d évènements naturels. On parle en général

Plus en détail

HYGECO POST MORTEM ASSISTANCE. au service des professionnels du funéraire. qualité, réactivité et fiabilitéq

HYGECO POST MORTEM ASSISTANCE. au service des professionnels du funéraire. qualité, réactivité et fiabilitéq HYGECO POST MORTEM ASSISTANCE Qualité, réactivité et fiabilité, au service des professionnels du funéraire qualité, réactivité et fiabilitéq au service des professionnels du funéraire INTRODUCTION LA QUALITÉ

Plus en détail

50e anniversaire des indépendances africaines et malgache

50e anniversaire des indépendances africaines et malgache 50e anniversaire des indépendances africaines et malgache 1960-2010 29 Hommage aux anciens combattants africains et malgaches Dans le cadre des célébrations officielles du cinquantième anniversaire des

Plus en détail

Ken Bell s Sommaire des Abréviations

Ken Bell s Sommaire des Abréviations Ken Bell s Sommaire des Abréviations AUG: CSAM: DSA: PUI: RCP: RIA: SCR: Arrêt Urgence Général CERN Safety Alarm Monitoring Défibrillateur Semi-Automatique Plan Urgence D Intervention Réanimation Cardio-Pulmonaire

Plus en détail

DU ROLE D UN BUREAU MILITAIRE AU SEIN D UNE MISSION PERMANENTE

DU ROLE D UN BUREAU MILITAIRE AU SEIN D UNE MISSION PERMANENTE DU ROLE D UN BUREAU MILITAIRE AU SEIN D UNE MISSION PERMANENTE Capitaine de vaisseau Ndome Faye, Conseiller Militaire à la Mission Permanente du Sénégal auprès des Nations unies à New York Dans certains

Plus en détail

Le Code du Travail, les E.R.P., Autres Décrets & Arrêtés S.D.I.

Le Code du Travail, les E.R.P., Autres Décrets & Arrêtés S.D.I. Le Code du Travail, les E.R.P., Autres Décrets & Arrêtés Le Code du Travail R 232-1-13: La signalisation relative à la sécurité et à la santé au travail doit être conforme à des modalités déterminés par

Plus en détail

Consignes de sécurité incendie Éléments de rédaction et de mise en œuvre dans un établissement

Consignes de sécurité incendie Éléments de rédaction et de mise en œuvre dans un établissement Consignes de sécurité incendie Éléments de rédaction et de mise en œuvre dans un établissement Introduction La formation à la sécurité, prévue par la réglementation, doit comprendre les dispositions qui

Plus en détail

BILAN ROUTIER UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE! 7 principales causes de collisions à Montréal. Portrait de la sécurité routière et de la circulation

BILAN ROUTIER UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE! 7 principales causes de collisions à Montréal. Portrait de la sécurité routière et de la circulation BILAN ROUTIER Portrait de la sécurité routière et de la circulation 2010 UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE! Le partage de la route en milieu urbain est l enjeu qui pose le plus grand défi autant aux usagers

Plus en détail

Arrêté royal du 27 mars 1998 relatif à la politique du bien-être des travailleurs lors de l exécution de leur travail (M.B. 31.3.

Arrêté royal du 27 mars 1998 relatif à la politique du bien-être des travailleurs lors de l exécution de leur travail (M.B. 31.3. Arrêté royal du 27 mars 1998 relatif à la politique du bien-être des travailleurs lors de l exécution de leur travail (M.B. 31.3.1998) Modifié par: (1) arrêté royal du 3 mai 1999 relatif aux missions et

Plus en détail

mode d emploi PROTÉGEZ LA VIE DE CEUX QUE VOUS AIMEZ 18 Sapeurs-Pompiers 15 Samu 112 N d urgence européen d urgence gratuits

mode d emploi PROTÉGEZ LA VIE DE CEUX QUE VOUS AIMEZ 18 Sapeurs-Pompiers 15 Samu 112 N d urgence européen d urgence gratuits PROTÉGEZ LA VIE E CEUX QUE VOUS AIMEZ mode d emploi 18 Z Z Z 18 Sapeurs-Pompiers 15 Samu 112 N d urgence européen Les numéros d urgence gratuits Cette brochure peut vous sauver la vie, ne la jetez pas,

Plus en détail

Recours aux entreprises extérieures

Recours aux entreprises extérieures RECOMMANDATION R429 Recommandations adoptées par le Comité technique national de la chimie, du caoutchouc et de la plasturgie le 21 novembre 2006. Cette recommandation annule et remplace la recommandation

Plus en détail

Informations complémentaires au communiqué de presse conducteur-d-elit.ch

Informations complémentaires au communiqué de presse conducteur-d-elit.ch Le 29 janvier 2015 Informations complémentaires au communiqué de presse conducteur-d-elit.ch Campagne conducteur-d-elite.ch: suivre des cours, c est avoir une conduite plus sûre. L objectif de la campagne

Plus en détail

Service Prévention des Risques Professionnels. 26, rue d Aubigny - 69436 Lyon cedex 03 téléphone : 04 72 91 96 96 - télécopie : 04 72 91 97 09

Service Prévention des Risques Professionnels. 26, rue d Aubigny - 69436 Lyon cedex 03 téléphone : 04 72 91 96 96 - télécopie : 04 72 91 97 09 CAISSE RÉGIONALE D ASSURANCE MALADIE RHÔNE -ALPES Service Prévention des Risques Professionnels 26, rue d Aubigny - 69436 Lyon cedex 03 téléphone : 04 72 91 96 96 - télécopie : 04 72 91 97 09 FT 1022 OCTOBRE

Plus en détail

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR :

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : IDENTIFICATION DU POSTE : Titre de la fonction : Conducteur Ambulancier SMUR*. Etablissement : Centre Hospitalier Régional Universitaire de Brest. Service

Plus en détail

BEPECASER EPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES

BEPECASER EPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES MINISTERE CHARGÉ DES TRANSPORTS J. 8 000990 BEPECASER EPREUVE DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES 03 SEPTEMBRE 2008 Question 1 Tout véhicule doit subir un contrôle technique pour être mis en circulation à l

Plus en détail

Commission pour la consolidation de la paix Configuration pays République centrafricaine

Commission pour la consolidation de la paix Configuration pays République centrafricaine Commission pour la consolidation de la paix Configuration pays République centrafricaine La politique nationale et le soutien de la Communauté internationale au développement de la Réforme du Secteur de

Plus en détail

REGISTRE DE LA MÉMOIRE DU MONDE. LE BREVET BENZ DE 1886 (Allemagne)

REGISTRE DE LA MÉMOIRE DU MONDE. LE BREVET BENZ DE 1886 (Allemagne) REGISTRE DE LA MÉMOIRE DU MONDE LE BREVET BENZ DE 1886 (Allemagne) Réf. : n 2010-61 PARTIE A INFORMATIONS ESSENTIELLES 1 RÉSUMÉ La motorisation individuelle, qui a presque 150 ans d histoire, a donné naissance

Plus en détail

COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles

COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles Rappel : Organisation de la collecte des déchets sur le secteur de SAINT-BRIEUC

Plus en détail

L Histoire en photos Ressources: Photos officielles du Première Guerre mondiale

L Histoire en photos Ressources: Photos officielles du Première Guerre mondiale Drainage des tranchées Dans la France du Nord et la Belgique gorgées de pluie, les tranchées, pendant une bonne partie de l année, n étaient plus que des fossés boueux. La vie y devenait encore plus pénible

Plus en détail

guide de rapide démarrage INCLUS! découverte 24h

guide de rapide démarrage INCLUS! découverte 24h guide de démarrage rapide découverte 24h INCLUS! 1 Merci d avoir choisi Coyote à la carte! Coyote à la carte, l avertisseur Coyote sans engagement, est un Assistant d Aide à la Conduite qui vous aide à

Plus en détail

2004 2014 : un risque a chassé l autre

2004 2014 : un risque a chassé l autre 2004 2014 : un risque a chassé l autre En 10 ans, le profil des conducteurs français a évolué, leur rapport à la conduite aussi. Pour autant le poids des bons et mauvais conducteurs est resté stable, de

Plus en détail

D.I.C.R.I.M. DOCUMENT D INFORMATIONS COMMUNAL SUR LES RISQUES MAJEURS LES BONS REFLEXES EN CAS DE RISQUES MAJEURS

D.I.C.R.I.M. DOCUMENT D INFORMATIONS COMMUNAL SUR LES RISQUES MAJEURS LES BONS REFLEXES EN CAS DE RISQUES MAJEURS D.I.C.R.I.M. DOCUMENT D INFORMATIONS COMMUNAL SUR LES RISQUES MAJEURS LES BONS REFLEXES EN CAS DE RISQUES MAJEURS Les incendies de forêts ou les inondations sont les principaux risques majeurs qui peuvent

Plus en détail

Dossier de presse. La non-assurance routière en France en 2013

Dossier de presse. La non-assurance routière en France en 2013 Dossier de presse La non-assurance routière en France en 2013 Dossier de presse Sommaire Le communiqué de presse Page 3 Quelle ampleur et quelle évolution? Page 5 Quel est le profil des non-assurés? Page

Plus en détail

Plan de continuité des activités Nécessité ou utopie?

Plan de continuité des activités Nécessité ou utopie? Plan de continuité des activités Nécessité ou utopie? 1 PCA : nécessité ou utopie? À quoi ça sert Pour qui/pourquoi le faire Comment le faire 2 1 ère croyance : Ça n arrive qu aux autres 3 Espagne La tour

Plus en détail

Sécurité incendie dans les garages

Sécurité incendie dans les garages Sécurité incendie dans les garages Assuré et rassuré. Risques d incendie dans les garages Lorsque le feu prend dans des garages, il provoque souvent des dégâts importants, et dans les cas les plus graves,

Plus en détail

CONSIGNES DE COMPORTEMENT EN CAS D URGENCE : COMMUNES DU HAUT PLATEAU

CONSIGNES DE COMPORTEMENT EN CAS D URGENCE : COMMUNES DU HAUT PLATEAU CONSIGNES DE COMPORTEMENT EN CAS D URGENCE : COMMUNES DU HAUT PLATEAU V.2011 Incendie Classes de feu : CLASSE A CLASSE B CLASSE C CLASSE D CLASSE F Signalétique Dénomination Feux de matériaux solides Feux

Plus en détail

1915-1919 Un camp candien à Saint-Cloud

1915-1919 Un camp candien à Saint-Cloud 1915-1919 Un camp candien à Saint-Cloud Exposition du 16 avril au 12 juillet 2015 Cette exposition est accessible pour des élèves du CE2 au CM1 L exposition p.03 La visite-atelier des scolaires p.06 Renseignements

Plus en détail

La Théorie des Contraintes Appliquée à la Première Guerre Mondiale. Yves REHBY, CFPIM, CIRM

La Théorie des Contraintes Appliquée à la Première Guerre Mondiale. Yves REHBY, CFPIM, CIRM La Théorie des Contraintes Appliquée à la Première Guerre Mondiale Yves REHBY, CFPIM, CIRM Rappel Historique La Bataille de Verdun Phase 1: 21 février 30 Avril Commandant en chef : Pétain un défenseur

Plus en détail

TAURUS SECURITY AGENCY

TAURUS SECURITY AGENCY TAURUS SECURITY AGENCY Notre philosophie LES FONDEMENTS DE NOTRE RELATION CLIENT Nos missions sont d assurer la sécurité des personnes et des biens en mettant à disposition de nos clients, des solutions

Plus en détail

L ASSURANCE TOUS RISQUES CHANTIER

L ASSURANCE TOUS RISQUES CHANTIER L ASSURANCE TOUS RISQUES CHANTIER Une protection optimale pour vos chantiers 30.34.001/00 08/14 L ASSURANCE TOUS RISQUES CHANTIER Une protection optimale pour votre chantier La construction d un bâtiment,

Plus en détail

Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies

Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies Normes de formation au pré-déploiement pour la Police des Nations Unies Introduction et raison d être 1. La Police des Nations Unies fut déployée pour la première fois dans les années 1960 au sein d une

Plus en détail

Officiers de Garde Groupement (O.G.G.) Officiers de Garde Compagnie (O.G.C.)

Officiers de Garde Groupement (O.G.G.) Officiers de Garde Compagnie (O.G.C.) DVP-2.3.1 / 15-01 Note de Opérationnelle N.S.O. 2015-01 Version 1.0 Interventions payantes Bureau Procédures Opérationnelles et Plans de Secours Date de parution : 22 décembre 2014 Date de mise en application

Plus en détail

Retrouver l état signalétique ou le passé militaire d un combattant des armées françaises nés en France

Retrouver l état signalétique ou le passé militaire d un combattant des armées françaises nés en France Retrouver l état signalétique ou le passé militaire d un combattant des armées françaises nés en France Origine, composition des fonds d archives C est la loi Jourdan du 15 septembre 1798 qui substitue

Plus en détail

PLAN ROUGE VILLE DE MARSEILLE. B.M.P.M. - Service Santé SMUR 0

PLAN ROUGE VILLE DE MARSEILLE. B.M.P.M. - Service Santé SMUR 0 PLAN ROUGE VILLE DE MARSEILLE B.M.P.M. - Service Santé SMUR 0 Généralités Le Plan Rouge : art 3 loi 87-565 du 22/07/1987 relative à «l organisation de la sécurité civile» Sous l autorité du Préfet des

Plus en détail

Plans de secours NOMBREUSES VICTIMES

Plans de secours NOMBREUSES VICTIMES Plans de secours NOMBREUSES VICTIMES Dispositions générales ORSEC Dr M.NAHON SAMU75 02/2013 Crises sanitaires, Accidents catastrophiques à effets limités (ACEL), Catastrophes Majeures 2 Crises sanitaires,

Plus en détail

École de Santé des Armées. Édition 2014-2015

École de Santé des Armées. Édition 2014-2015 1 Le service de santé des armées : «Une force au service des hommes» Le service de santé (SSA) assure, en toutes circonstances, le soutien médical des forces armées (Terre, Air, Marine) et de la Gendarmerie.

Plus en détail

Premiers secours. Article 36

Premiers secours. Article 36 Commentaire de l ordonnance 3 relative à la loi sur le travail Art. 36 Article 36 Premiers secours 1 Les moyens nécessaires pour les premiers secours seront disponibles en permanence, compte tenu des dangers

Plus en détail

PPMS. Ce recueil de tableaux vous guidera dans la conception et dans la présentation du PPMS de l établissement. Plan Particulier de Mise en Sureté

PPMS. Ce recueil de tableaux vous guidera dans la conception et dans la présentation du PPMS de l établissement. Plan Particulier de Mise en Sureté PPMS Ce recueil de tableaux vous guidera dans la conception et dans la présentation du PPMS de l établissement Page 1 1 IDENTIFICATION DE L ETABLISSEMENT Année de réalisation du PPMS Nom de l établissement

Plus en détail

Tableau méthodique des mots matières contenus dans l'index alphabétique

Tableau méthodique des mots matières contenus dans l'index alphabétique Tableau méthodique des mots matières contenus dans l'index alphabétique Administration générale - Administration communale - Administration départementale - Administration préfectorale - Bâtiment administratif

Plus en détail

Histoire Leçon 15 La marche vers la guerre ( 1938 / 1939) Dates : 1936 : remilitarisation de la Rhénanie 1938 : Anschluss de l Autriche

Histoire Leçon 15 La marche vers la guerre ( 1938 / 1939) Dates : 1936 : remilitarisation de la Rhénanie 1938 : Anschluss de l Autriche Histoire Leçon 15 La marche vers la guerre ( 1938 / 1939) 1936 : remilitarisation de la Rhénanie 1938 : Anschluss de l Autriche Septembre 1939 : début de la deuxième guerre mondiale Anschluss : annexion

Plus en détail

Guide des expositions temporaires. Service Educatif Édition 2015

Guide des expositions temporaires. Service Educatif Édition 2015 Guide des expositions temporaires Service Educatif Édition 2015 Résistance et Monde rural en Zone interdite 1940-1944 Le Musée de la Résistance de Bondues Le musée a pour vocation de transmettre ce que

Plus en détail

GAREAT. Documents annexes

GAREAT. Documents annexes GAREAT Documents annexes Qu est ce que le GAREAT? Le GAREAT est un Groupement d Intérêt Economique dont l objet est la mise en place d un programme de réassurance au nom et pour le compte de ses adhérents

Plus en détail

DECRET N 2014-288. fixant les attributions du Ministre de la Défense Nationale ainsi que l organisation générale de son Ministère.

DECRET N 2014-288. fixant les attributions du Ministre de la Défense Nationale ainsi que l organisation générale de son Ministère. MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE ------------- DECRET N 2014-288 fixant les attributions du Ministre de la Défense Nationale ainsi que l organisation générale de son Ministère. LE PREMIER MINISTRE, CHEF

Plus en détail

LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES

LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES Tout à l heure, le Président de la République m a demandé, avec le Premier ministre, de vous apporter un certain nombre d éléments sur le contexte dans

Plus en détail

DISPOSITIONS LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES DANS LE SECTEUR DE LA DISTRIBUTION ET DE LA GESTION DES CENTRES COMMERCIAUX

DISPOSITIONS LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES DANS LE SECTEUR DE LA DISTRIBUTION ET DE LA GESTION DES CENTRES COMMERCIAUX DISPOSITIONS LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES DANS LE SECTEUR DE LA DISTRIBUTION ET DE LA GESTION DES CENTRES COMMERCIAUX Monsieur AIT ABDERRAHMANE Abdelaziz Directeur Général de la Régulation et de l Organisation

Plus en détail

La Libération du Nord-Pas de Calais

La Libération du Nord-Pas de Calais La Libération du Nord-Pas de Calais I Une Libération éclair : 1 er au 5 septembre 1944 A La libération de la région et de la Belgique en 5 jours, du 1 er au 5 septembre : une ruée fulgurante des Alliés,

Plus en détail

Présentation générale Underwriting & International Risk Management

Présentation générale Underwriting & International Risk Management Présentation générale Underwriting & International Risk Management Assurances de personne Biens & Responsabilités des Entreprises Production audiovisuelle Schéma général 1 PRESENTATION GENERALE L association

Plus en détail

CONDITIONS GENERALES DE L ASSURANCE MACHINE

CONDITIONS GENERALES DE L ASSURANCE MACHINE CONDITIONS GENERALES DE L ASSURANCE MACHINE Pagina 1 SOMMAIRE I. Conditions de garantie A. Objets assurés B. Garanties de base C. Garanties supplémentaires D. Exclusions II. Conditions communes et administratives

Plus en détail

alarme incendie (feu non maîtrisable)

alarme incendie (feu non maîtrisable) INCIDENT N 1 alarme incendie (feu non maîtrisable) Vérification des matériels et systèmes de à disposition au - système de détection incendie (test lampe, signal sonore) - centrale d alarme intrusion(état

Plus en détail

3F4/2 Modalités de renfort en personnels dans les domaines non sanitaires

3F4/2 Modalités de renfort en personnels dans les domaines non sanitaires FICHE-MESURE Plan pandémie grippale 3F4/2 Modalités de renfort en personnels dans les domaines non sanitaires Validation : 13/10/2011 Ministère-pilote et rédacteur : Ministère chargé de l intérieur Ministères

Plus en détail

Centre d information sur les renseignements et le terrorisme au Centre d études spéciales

Centre d information sur les renseignements et le terrorisme au Centre d études spéciales 5 novembre 2008 Centre d information sur les renseignements et le terrorisme au Centre d études spéciales Escalade dans la bande de Gaza : pour éviter l enlèvement de soldats, Tsahal est engagé dans des

Plus en détail

Diplôme Inter-Universitaire des Services de Santé et de Secours Médical des Services Départementaux d Incendie et de Secours

Diplôme Inter-Universitaire des Services de Santé et de Secours Médical des Services Départementaux d Incendie et de Secours Diplôme Inter-Universitaire des Services de Santé et de Secours Médical des Services Départementaux d Incendie et de Secours Santé Publique Santé Travail Module 5 : SOUSAN Version 1 18 avril 2014 Relecture

Plus en détail

GESTION, ADMINISTRATION

GESTION, ADMINISTRATION GESTION, ADMINISTRATION A vec 73 5 emplois et 9,8 % des actifs, les métiers de la gestion et de l administration des entreprises constituent le troisième domaine professionnel dans la région, un rang identique

Plus en détail

RISQUES MAJEURS. www.vivre-a-niort.com. Notice d information sur la prévention des risques majeurs À NIORT. Toutes les informations sur

RISQUES MAJEURS. www.vivre-a-niort.com. Notice d information sur la prévention des risques majeurs À NIORT. Toutes les informations sur LES RISQUES MAJEURS Notice d information sur la prévention des risques majeurs À NIORT Toutes les informations sur Définition des Risques majeurs Quels risques à Niort? Le territoire de la commune se trouve

Plus en détail

Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1.

Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1. Dossier de demande d autorisation temporaire d exploiter une centrale d enrobage à chaud SRTP le Petit Nazé ARGENTRE (53) Indice : 1 Juin 2015 NOTICE D HYGIENE ET DE SECURITE P. 2 sur 8 SOMMAIRE 1 Hygiène...

Plus en détail

Agence du patrimoine immatériel de l État

Agence du patrimoine immatériel de l État Agence du patrimoine immatériel de l État Les richesses de l immatériel sont les clés de la croissance future Rapport de la commission de l économie de l immatériel 2006 Le mot du directeur général L APIE

Plus en détail

LE FIRE SAFETY ENGINEERING VU PAR LES SRI

LE FIRE SAFETY ENGINEERING VU PAR LES SRI LE FIRE SAFETY ENGINEERING VU PAR LES SRI JOURNEE DU 21.10.2008 Partie 1 : Actions thermiques 1/ 51 REPARTITION DES SRI EN BELGIQUE. SERVICES X SERVICES Y SERVICES Z SERVICES C Bruxelles. Wavre. Braine-Le-

Plus en détail

Pour mieux protéger votre métier nous avons décidé de réinventer le nôtre.

Pour mieux protéger votre métier nous avons décidé de réinventer le nôtre. Transports Terrestres Pour mieux protéger votre métier nous avons décidé de réinventer le nôtre. Pack Transport Métiers du Transport Routier de Marchandises les solutions Entreprises Faits réels Mars 2008

Plus en détail

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM

PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM PROTECTION EN CAS D URGENCE DANS L ENVIRONNEMENT DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE CATTENOM Informations pour la population de Rhénanie-Palatinat Editeur: Aufsichts- und Dienstleistungsdirektion Willy- Brandt-

Plus en détail

Avantages économiques procurés par le secteur des assurances

Avantages économiques procurés par le secteur des assurances 6 Avantages économiques procurés par le secteur des assurances Sans les assurances, rien ne va plus dans notre monde moderne Le secteur des assurances constitue un pilier central de l économie helvétique

Plus en détail

GARANTIES MOTO. Formules de Garanties. Dommages Tous Accidents NON NON

GARANTIES MOTO. Formules de Garanties. Dommages Tous Accidents NON NON Opti ons Garanties incluses GARANTIES MOTO Formules de Garanties FORMULES ECO CONTACT+ SERENITE Responsabilité Civile Protection Juridique (consécutif à un accident) Défense Recours (consécutif à un accident)

Plus en détail