DECOCTION DE QUASSIA AMARA ET LUTTE CONTRE L HOPLOCAMPE DU POMMIER (HOPLOCAMPA TESTUDINEA KLUG)

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "DECOCTION DE QUASSIA AMARA ET LUTTE CONTRE L HOPLOCAMPE DU POMMIER (HOPLOCAMPA TESTUDINEA KLUG)"

Transcription

1 DECOCTION DE QUASSIA AMARA ET LUTTE CONTRE L HOPLOCAMPE DU (HOPLOCAMPA TESTUDINEA KLUG) Journées Techniques Nationales Fruits et Légumes Biologiques Paris 8 et 9 décembre 2009 Karine Wateau FREDON Nord Pas-de-Calais

2 PROBLEMATIQUE En production biologique, recrudescence de ravageurs dits secondaires HOPLOCAMPE DU - Petit hyménoptère insère ses œufs dans le calice des fleurs - Dégâts sur et/ou dans Cicatrices Galeries les fruits

3 Bilan en région Nord Pas de Calais : début des années 2000 Jusqu à 98% d arbres infestés 40% de dégâts sur fruits DECOCTION DE QUASSIA AMARA ET LUTTE CONTRE L HOPLOCAMPE DU

4 Programme d études mis en place par la FREDON Nord Pas-de-Calais, à partir de : dans le cadre du projet Transorganic2 inclus au programme interregional III Nord Pas-de-Calais/Kent, financé par l Europe et la Région Nord Pas-de-Calais. Depuis 2008 : dans le cadre du projet TransBioFruit inclus au programme Interregional IV France-Wallonie-Vlaanderen. Réalisé avec le soutien du FEDER, du Conseil Régional Nord Pas-de- Calais, de la Région Wallonne et des Conseils Généraux du Pas-de- Calais et du Nord. TransBioFruit

5 Objectifs Acquérir de solides références sur l hoplocampe quant à son cycle de développement en zone septentrionale et les moyens de lutte envisageables parmi ces derniers, la possibilité d utilisation d une décoction de Quassia amara L. : - évaluation d efficacité insecticide de la préparation (pouvoir neurotoxique par contact ou ingestion lié aux quassinoïdes); - modalités d utilisation de la technique (positionnement de l intervention, seuil de déclenchement, dose) et ses éventuelles limites. L extrait de copeaux de Quassia du Surinam est inscrit au cahier des charges européen de l agriculture biologique (règlement CEE N 2092/91), mais aucune spécialité commerciale n est homologuée en France.

6 Evaluation de l efficacité de la décoction Observation des populations de ravageurs et dégâts occasionnés sur 3 variétés au sein de 3 parcelles (A, B, C) protégées ou non avec une préparation à base de Quassia amara (bois macéré dans l eau durant 24 h (1 kg/10 l) - eau portée à ébullition pendant 1 heure - renouvellement de l infusion 2 ou 3 fois pour bien extraire la «quassine»). - Suivi de population par piégeage durant la floraison, à l aide de pièges de type plaques entrecroisées (pièges Rebell ), à raison de 3 pièges pour chacune des variétés suivies. - Notations effectuées début juin sur 1000 fruits par variété.

7 Résultats DECOCTION DE QUASSIA AMARA ET LUTTE CONTRE L HOPLOCAMPE DU Verger A Verger C - Populations d hoplocampes en augmentation jusqu en 2006 mais proportions de fruits endommagés diminuées ou contenues en vergers traités. - Baisse des populations de ravageurs sur les parcelles protégées consécutivement les deux années précédentes (1,75 à 23 fois moins). Verger B

8 Tests de réduction de dose Passage de 20 à 15 kg/ha au sein du verger B et de 30 à 25 kg/ha dans le verger C. Verger B Verger C -Verger C : dosage permettant un maintien des proportions de dégâts à un niveau faible en 2008 (0,7%) et 2009 (0,2%). - Verger B : dosage plus discutable (pression du ravageur moyenne mais niveaux de dégâts équivalents voire supérieurs à ceux obtenus en années de fortes infestations). Conclusion : intérêt manifeste d une application de la décoction deux années consécutives. Possibilité de réduire à 25 ou 20 kg/ha la quantité de Quassia amara utilisée.

9 Méthod e Validation du positionnement de la protection Prélèvement de 50 bouquets floraux chaque semaine. - Suivi de l avancée du développement des œufs par observation sous loupe binoculaire. - Mise en corrélation de l évolution embryonnaire et de celle des stades phénologiques du pommier. - Essai comparatif sur base des résultats Object if Mettre en évidence la période la plus propice à une intervention

10 Résultats DECOCTION DE QUASSIA AMARA ET LUTTE CONTRE L HOPLOCAMPE DU 19-avr 26-avr 03-mai 10-mai 17-mai 26-mai Pourcentage d'œufs au 1 er stade embryonnaire 0% 0% 0% 3% 0% 0% Pourcentage d'œufs au 2 ème stade embryonnaire 0% 0% 0% 5% 0% 0% Pourcentage d'œufs au 3 ème stade embryonnaire 0% 0% 0% 46% 1% 0% Pourcentage d'œufs au 4 ème stade embryonnaire 0% 0% 0% 17% 0% 0% Pourcentage d'œufs au 5 ème stade embryonnaire 0% 0% 0% 10% 0% 0% Pourcentage d'œufs au dernier stade embryonnaire 0% 0% 0% 19% 36% 0% Pourcentage cumulé de larves 0% 0% 0% 0% 63% 100% Développement embryonnaire des hoplocampes observés de manière hebdomadaire au sein de 50 bouquets floraux de variété Melrose, en 2006 mais avant une éclosion massive des larves, soit lorsque près de 80% des œufs se situent au dernier stade de développement embryonnaire. - Mise en évidence du stade G-H comme favorable au positionnement de la décoction. Nombre d'hoplocampes capturés Nombre cumulé d'hoplocampes capturés par piège Pourcentage cumulé d'œufs ayant dépassé ou étant au dernier stade embryonnaire Pourcentage cumulé de larves Pourcentage cumulé d'œufs ayant dépassé le premier stade embryonnaire - Rapidité d évolution embryonnaire - Positionnement de l intervention possible lorsque toutes les pontes ont été effectuées 100% des pontes effectuées 19-avr. 26-avr. 3-mai 10-mai 17-mai 24-mai St ades phénologiques D3-E E-F F-G H I 100% Evolution, du nombre cumulé moyen d hoplocampes adultes piégés en 2006 sur la microparcelle expérimentale de variété melrose, à l aide de 3 pièges Rebell, du dernier stade de développement embryonnaire et des larves écloses au sein des bouquets floraux prélevés chaque semaine. 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Pourcentage cumulé des différents stades de développement observés

11 Essai comparatif sur base des résultats DECOCTION DE QUASSIA AMARA ET LUTTE CONTRE L HOPLOCAMPE DU Sur une microparcelle de variété Cox s orange M1 : témoin M2 : deux applications de Quassia amara, l une au stade phénologique G et l autre au stade H. M3 : une application de Quassia amara au stade G-H Résultats : - Modalité témoin : 79,71% de dégâts sur fruits - Modalité sur laquelle deux interventions ont été réalisées à 5 jours d intervalle (au stade G puis H) : 3,96% de dégâts - Modalité ayant bénéficié d une intervention au stade G-H : 20% de fruits endommagés Intérêt d une application de la préparation en deux fois, à quelques jours d intervalle en début et fin de défloraison (à adapter selon les variétés).

12 Recherche d un seuil d intervention DECOCTION DE QUASSIA AMARA ET LUTTE CONTRE L HOPLOCAMPE DU Seuil de référence : 30 hoplocampes en moyenne capturés par piège Rebell durant toute la durée de floraison Evaluation expérimentale 2008 Deux microparcelles : - Microparcelle A : jonagold - une modalité traitée au seuil d intervention de 20 hoplocampes/piège et une modalité témoin non traitée - Microparcelle C : boskoop - une modalité traitée au seuil d intervention de 30 hoplocampes/piège et une modalité témoin non traitée.

13 Résultats DECOCTION DE QUASSIA AMARA ET LUTTE CONTRE L HOPLOCAMPE DU Nombre moyen cumulé d hoplocampes/piège Rebell Seuil d intervention (en nombre moyen cumulé d hoplocampes/piège) Application d une décoction de Quassia amara Pourcentage de fruits endommagés parcelle A parcelle C parcelle A Constat des années antérieures à l expérimentation : - En cas de forte ou faible infestation, seuil de 30 hoplocampes/piège est efficace (2006); - En cas d infestation moyenne, seuil remis en cause (2007) : forte augmentation des dégâts sur la parcelle A (18,3% contre 5,5% en 2006) et maintien sur la parcelle C (6,7% contre 7,5% en 2006) malgré un niveau d infestation 20 fois moins important en 2007 qu en Expérimentation : en 2008, sur la parcelle A (infestation à 25 hoplocampes/piège), le seuil de 20 hoplocampes/piège a permis de déclencher un traitement et de réduire à 0,8% la proportion de fruits endommagés, contre 7,5% sur la zone «témoin» (associée au seuil de 30 hoplocampes/piège). Maintenu en 2009, ce seuil d intervention de 20 hoplocampes par piège a permis de continuer à obtenir de très bons résultats (de 0,3 à 0,5% dégâts). parcelle C parcelle A parcelle C parcelle A aucun : témoin 30 aucun : témoin parce lle C non oui non non oui non oui non oui oui 5,5% 7,5% 18,3% 6,7% 0,8% 7,5% 0,0% 9,2% 0,3% 0,5% Evolution des taux de dégâts sur fruits observés de 2006 à 2009, en microparcelles expérimentales, selon les applications de décoctions de Quassia amara effectuées sur la base du suivi des seuils d intervention fixés. Intérêt d une intervention basée sur un niveau de captures aux alentours de 20 hoplocampes par piège.

14 Conclusion - Perspectives - Efficacité de la préparation vérifiée dans les conditions de culture du nord de la France et optimisée selon les différents paramètres entrant en jeu; - Difficultés de mise en œuvre persistent (absence de standardisation, contraintes d élaboration, difficulté de positionnement). Test de nouvelles matières actives : - Neuf substances à 3 concentrations différentes testées en conditions contrôlées sur larves prédiapausantes ou en diapause (nématodes). - la première phase des travaux démontre une efficacité en laboratoire du Spinosad bien supérieure à celle des autres matières actives. - Poursuite des travaux en 2010 en incluant notamment l évaluation d efficacité d autres préparations à base de plantes. Les résultats présentés dans cette présentation ne peuvent être utilisés en vue de préconisations.

15 Merci de votre attention Présentation réalisée dans le cadre du projet TransBioFruit inclus au programme Interreg IV France-Wallonie-Vlaanderen, avec le soutien du FEDER, du Conseil Régional Nord Pas-de-Calais, de la Région Wallonne et des Conseils Généraux du Pas-de- Calais et du Nord. Union Européenne Fonds Européen de Développement Régional

BILAN DE LA CAMPAGNE 2014

BILAN DE LA CAMPAGNE 2014 BSV n 13 bilan saison 214 Epidémiosurveillance BRETAGNE-NORMANDIE-PAYS DE LA LOIRE : Bilan de la Saison 214 SOMMAIRE BILAN DE LA CAMPAGNE 214 Les observateurs Les observations Les Bulletins de Santé du

Plus en détail

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS CAROLINE PROVOST, MANON LAROCHE, MAUD LEMAY LES OBJECTIFS Objectif principal:

Plus en détail

Puceron rose et cécidomyie cidomyie du pommier: cycle de vie et moyens de lutte

Puceron rose et cécidomyie cidomyie du pommier: cycle de vie et moyens de lutte Puceron rose et cécidomyie cidomyie du pommier: cycle de vie et moyens de lutte Daniel Cormier, Ph. D. Institut de recherche et de développement d en agroenvironnement inc.. (IRDA), Québec, Canada Pourquoi

Plus en détail

Permet plus de souplesse au niveau du raisonnement de la lutte contre les organismes nuisibles

Permet plus de souplesse au niveau du raisonnement de la lutte contre les organismes nuisibles Atelier Biocontrôle Matthieu BENOIT Chambre régionale d agriculture de Normandie - arboriculture Action pilotée par le ministère chargé de l'agriculture, avec l appui financier de l Office national de

Plus en détail

BULLETIN de SANTE du VEGETAL Franche-Comté

BULLETIN de SANTE du VEGETAL Franche-Comté BULLETIN de SANTE du VEGETAL Franche-Comté Bulletin N 11-24 juillet 2015 INSCRIPTIONS Si vous ne recevez pas le BSV Légumes chaque semaine, vous pouvez vous inscrire aux listes diffusion de votre choix

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE. Méligèthe du colza. Comment le reconnaître? Numéro de commande 1484, Édition pour la Suisse, 2014. Dernière actualisation 02.06.

FICHE TECHNIQUE. Méligèthe du colza. Comment le reconnaître? Numéro de commande 1484, Édition pour la Suisse, 2014. Dernière actualisation 02.06. FICHE TECHNIQUE Méligèthe du colza Introduction L huile de colza bio est recherchée, mais la culture de colza bio est très exigeante. En particulier, le méligèthe du colza peut provoquer de fortes pertes

Plus en détail

Bulletin de santé du végétal

Bulletin de santé du végétal Tous fr uitiers Le réseau d épidémio-surveillance en arboriculture (pomme, poire, cerise, prune) pour la région Centre comprend actuellement 44 parcelles tous piégeages confondus. Le réseau «carpocapse

Plus en détail

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE

VITICULTURE 2012 V 12 / PACA 02 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE VITICULTURE 212 V 12 / PACA 2 STRATEGIE D APPLICATION DU CUIVRE EN VITICULTURE Silvère DEVEZE Chambre d Agriculture de Vaucluse 1- Identification de l action a. Responsables techniques et partenaires :

Plus en détail

Petits fruits Bulletin d information No 15 17 mai 2013 PUNAISE TERNE. Description. Identification

Petits fruits Bulletin d information No 15 17 mai 2013 PUNAISE TERNE. Description. Identification Petits fruits Bulletin d information No 15 17 mai 2013 PUNAISE TERNE Identification Nom français : Punaise terne Nom latin : Lygus lineolaris Nom anglais : Tarnished plant bug Ordre : Hemiptera Famille

Plus en détail

Ce qu'il faut retenir

Ce qu'il faut retenir N 10 5 juin 2015 Ce qu'il faut retenir Balanin : des balanins sont présents en verger et d'après les dissections de femelles et de mâles, les accouplements devraient commencer dans les prochains jours.

Plus en détail

Ver de la grappe: cochylis

Ver de la grappe: cochylis Fiche: 050 Ver de la grappe: cochylis (Eupoecilia ambiguella Hb.) Auteurs: P.-J. Charmillot, D. Pasquier, U. Remund et E. Boller Aire de répartition La cochylis de la vigne est une tordeuse dont l'aire

Plus en détail

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne

Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne VITICULTURE 27 Evaluation de cépages résistants ou tolérants aux principales maladies cryptogamiques de la vigne Marc Chovelon Grab Mathieu Combier Chambre d Agriculture du Var Gilles Masson Centre du

Plus en détail

AFPP DIXIÈME CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LES RAVAGEURS EN AGRICULTURE MONTPELLIER 22 ET 23 OCTOBRE 2014

AFPP DIXIÈME CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LES RAVAGEURS EN AGRICULTURE MONTPELLIER 22 ET 23 OCTOBRE 2014 AFPP DIXIÈME CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR LES RAVAGEURS EN AGRICULTURE MONTPELLIER 22 ET 23 OCTOBRE 2014 ETUDE DES METHODES DE LUTTES CONTRE LE VER BLANC DES CEREALES (GEOTROGUS DESERTICOLA BLANCH.) DANS

Plus en détail

Biologie du psylle Inventaire des auxiliaires spontanés Evaluation de leur impact réel sur la saison

Biologie du psylle Inventaire des auxiliaires spontanés Evaluation de leur impact réel sur la saison ELEMENTS DE BIOLOGIE DU PSYLLE DE L ELAEAGNUS, CACOPSYLLA FULGURALIS (KUWAYAMA, 1908) [HEMIPTERA : PSYLLIDAE] ET RELATIONS AVEC SES AUXILIAIRES SPONTANÉS A. FERRE ET M. BEAUJEAN LIFE HISTORY TRAITS OF

Plus en détail

Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011

Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011 Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011 Brigitte Duval, agronome (MAPAQ Nicolet) et Geneviève Labrie, Ph.D. (CÉROM) en collaboration avec Joëlle Cantin, stagiaire, Mathieu

Plus en détail

vérifiez leur compatibilité avec nos auxiliaires sur notre site web Bulletin d information sur les cultures fraises Stratégie IPM pour les fraises

vérifiez leur compatibilité avec nos auxiliaires sur notre site web Bulletin d information sur les cultures fraises Stratégie IPM pour les fraises Avant d utiliser des produits chimiques, vérifiez leur compatibilité avec nos auxiliaires sur notre site web www.biobest.be Bulletin d information sur les cultures fraises Stratégie IPM pour les fraises

Plus en détail

La lutte intégrée contre les ravageurs de sol en grandes cultures. Geneviève Labrie

La lutte intégrée contre les ravageurs de sol en grandes cultures. Geneviève Labrie La lutte intégrée contre les ravageurs de sol en grandes cultures Geneviève Labrie La lutte intégrée Portrait des dommages au Québec Financière agricole du Québec 880 avis de dommages depuis 2008 224 avis

Plus en détail

Stratégie d intervention contre les insectes secondaires de la pomme de terre

Stratégie d intervention contre les insectes secondaires de la pomme de terre Stratégie d intervention contre les insectes secondaires de la pomme de terre Rapport de recherche No. 217-T Présenté au : Par : M. Bruno Bélanger, agr. M.Sc. Institut de recherche et de développement

Plus en détail

Bulletin de santé du végétal - Auvergne n 31 du 27/08/2013

Bulletin de santé du végétal - Auvergne n 31 du 27/08/2013 Bulletin de santé du végétal - Auvergne n 31 du 27/08/2013 A retenir Maïs Fin du vol de pyrale, les premières larves sont visibles dans les tiges, l Héliothis est toujours présent. Betteraves sucrières

Plus en détail

Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.)

Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.) Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.) Protection Biologique Intégrée Lutte phytosanitaire De la lutte «systématique» à la lutte raisonnée La lutte «systématique»

Plus en détail

CHOU BIOLOGIQUE. Evaluation d aménagements floristiques sur la répartition intra-parcellaire des auxiliaires

CHOU BIOLOGIQUE. Evaluation d aménagements floristiques sur la répartition intra-parcellaire des auxiliaires CHOU BIOLOGIQUE Evaluation d aménagements floristiques sur la répartition intra-parcellaire des auxiliaires Essai de plein champ conditions expérimentales 1 Auteurs : Christian ICARD (Ctifl-SERAIL), Nadine

Plus en détail

Fertiliser le maïs autrement

Fertiliser le maïs autrement Fertiliser le maïs autrement Dans un contexte de renchérissement des ressources en azote organique et de recherche de plus d autonomie, les agriculteurs biologiques picards et leurs conseillers au sein

Plus en détail

Guide des auxiliaires indispensables : Aphelinus mali, punaises prédatrices et acariens prédateurs

Guide des auxiliaires indispensables : Aphelinus mali, punaises prédatrices et acariens prédateurs Lesauxiliaires auxiliaires Les enarboriculture arboriculture en Guide des auxiliaires indispensables : Aphelinus mali, punaises prédatrices et acariens prédateurs Insectes pollinisateurs : respecter les

Plus en détail

Bulletin de santé du végétal - Auvergne n 30 du 20/08/2013

Bulletin de santé du végétal - Auvergne n 30 du 20/08/2013 Bulletin de santé du végétal - Auvergne n 30 du 20/08/2013 A retenir Maïs Fin du vol de pyrale, mais les premières larves sont visibles dans les tiges, peu d Héliothis cette semaine. Betteraves sucrières

Plus en détail

NOUVEAU COMPATIBLE COFRAC. Validez la conformité de vos échantillons en un seul geste. Le tube témoin enregistreur de température

NOUVEAU COMPATIBLE COFRAC. Validez la conformité de vos échantillons en un seul geste. Le tube témoin enregistreur de température Le tube témoin enregistreur de température Validez la conformité de vos échantillons en un seul geste NOUVEAU COMPATIBLE COFRAC Étalonnez vous-même votre Nanotrack! Assurez la traçabilité de la température

Plus en détail

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Exemple d activité : recenser, extraire et exploiter des informations afin de comprendre les caractéristiques et les limites de la modification

Plus en détail

Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis

Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora glabripennis Asian longhorned beetle (ALB) Longicorne asiatique Photo LNPV DRAAF - SRAL ALSACE Surveillance et suivi d un émergent en Alsace Anoplophora

Plus en détail

Grandes cultures n 15 du 10 mars 2015

Grandes cultures n 15 du 10 mars 2015 1 A retenir cette semaine - Très nette accélération des stades phénologiques. - 81% des cuvettes piègent des charançons de la tige du colza cette semaine. Le risque va s amplifier en fin de semaine avec

Plus en détail

Tétranyques à deux points: stratégies de contrôle

Tétranyques à deux points: stratégies de contrôle Tétranyques à deux points: stratégies de contrôle Par Jean-Paul Soucy, agr. Les acariens nuisibles en serre Tétranyque à deux points Tétranyque de Lewis Acariens des bulbes Mite du cyclamen/tarsonème du

Plus en détail

Nouveaux produits antiparasitaires aux extraits naturels pour chiens et chats.

Nouveaux produits antiparasitaires aux extraits naturels pour chiens et chats. Nouveaux produits antiparasitaires aux extraits naturels pour chiens et chats. - VETOFORM - Laboratoire DAZONT Contact presse Johann Fourmond / Marie Gesrel Agence RELEASE PRESSE Tel : 02 99 65 05 47 Port

Plus en détail

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle

Qualités nutritives des salades. DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25. Quand la météo s en mêle DOSSIER SPéCIAL BIO F R C magazine FéVRIER 2010 N O 25 Laitues d hiver Moins de pe Les laitues pommées bio se révèlent exemptes de pesticides. Plus «Bonne nouvelle: toutes les salades sont conformes et

Plus en détail

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008 C.R.E.A.B. MIDI-PYRENEES CENTRE REGIONAL DE RECHERCHE ET D EXPERIMENTATION EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE MIDI-PYRENEES RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE 2007-2008

Plus en détail

Trichogrammes. Les. dans le maïs sucré. Lutte contre la pyrale du maïs

Trichogrammes. Les. dans le maïs sucré. Lutte contre la pyrale du maïs Les Trichogrammes dans le maïs sucré Lutte contre la pyrale du maïs hristine Jean iologiste-entomologiste hargée de projet Para-io Saint-ugustin-de-Desmaures (Québec) Remerciements Para-io et l auteure

Plus en détail

Conditions pour devenir un auditeur CanadaGAP

Conditions pour devenir un auditeur CanadaGAP Conditions pour devenir un auditeur CanadaGAP Pour être admissibles aux postes d auditeurs du programme CanadaGAP, tous les nouveaux candidats ayant reçu la formation après le 1 er avril 2015 doivent remplir

Plus en détail

Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX.

Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX. Coup de tonnerre dans les raccourcisseurs Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX. Trimaxx est un nouveau raccourcisseur pour céréales à paille et féveroles doté d une formulation Son absorption

Plus en détail

LE BRUIT A BORD DES NAVIRES DE PECHE

LE BRUIT A BORD DES NAVIRES DE PECHE LE BRUIT A BORD DES NAVIRES DE PECHE SOMMAIRE ENJEUX EN MATIERE DE PREVENTION ETAT DES LIEUX : ENSEIGNEMENTS DE L ETUDE «ERGOSPACE» EVOLUTION REGLEMENTAIRE EXEMPLE DANOIS ACTIONS ENGAGEES ENJEUX - 1 Le

Plus en détail

Bilan Carbone des interventions viticoles

Bilan Carbone des interventions viticoles Chambre d agriculture de Vaucluse Bilan Carbone des interventions viticoles Silvère DEVEZE Chambre d Agriculture de Vaucluse Tél : 04.90.23.65.65 fax : 04.90.23.65.40 email : accueil@vaucluse.chambagri.fr

Plus en détail

CRAM- 1-12-1595. Avril 2013 à janvier 2015 RAPPORT FINAL

CRAM- 1-12-1595. Avril 2013 à janvier 2015 RAPPORT FINAL Évaluation du type de dommage causé par la punaise pentatomide verte, Acrosternum hilare (Say) selon le développement des fruits (pommes et raisins) CRAM- 1-12-1595 Avril 2013 à janvier 2015 RAPPORT FINAL

Plus en détail

Conseil Spécialisé fruits et légumes

Conseil Spécialisé fruits et légumes Conseil Spécialisé fruits et légumes Proposition d axes pour l expérimentation pour 2013/2015 dans la filière fruits et légumes frais (hors pomme de terre) 18 décembre 2012 FranceAgriMer Préparation de

Plus en détail

BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL PAYS DE LA LOIRE >>> MARAICHAGE

BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL PAYS DE LA LOIRE >>> MARAICHAGE BULLETIN DE SANTÉ DU VÉGÉTAL 2 AOÛT 2012 Retrouvez le Bulletin de santé du végétal sur le Web! www.draaf.pays-de-la-loire.agriculture.gouv.fr www.agrilianet.com - www.fredonpdl.fr Les maladies du feuillage

Plus en détail

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004

Comptes rendus d Activités Techniques et Financières du Service de l Eau Potable Année 2004 Service de l Eau Potable Année 2004 1 Ville de VENELLES Comptes rendus d activités Techniques et financières du Service de l Eau Potable Destinataire : Monsieur le Maire de la commune de VENELLES (13770)

Plus en détail

Année propédeutique santé Présentation générale du programme

Année propédeutique santé Présentation générale du programme Année propédeutique Sante 2014-2015 DCA/sbe révision Août 2014 Année propédeutique santé s Présentation générale du programme Introduction et finalités de l année propédeutique santés L objectif de cette

Plus en détail

Quelles évolutions au niveau des prédateurs nuisibles en culture de maïs et les moyens de lutte?

Quelles évolutions au niveau des prédateurs nuisibles en culture de maïs et les moyens de lutte? Quelles évolutions au niveau des prédateurs nuisibles en culture de maïs et les moyens de lutte? En culture de maïs, le pourcentage de surfaces traitées avec un insecticide avoisinne actuellement les 3

Plus en détail

Problématiques et solutions de la saison 2010: insectes et acariens

Problématiques et solutions de la saison 2010: insectes et acariens Problématiques et solutions de la saison 2010: insectes et acariens Par : JONATHAN ROY, agronome Conseiller en agriculture biologique MAPAQ - Chaudière re-appalaches Journée e d information d «Serres modiques

Plus en détail

Les futures techniques de lutte contre les punaises de lit Taz Stuart 204.292.8444 tdts@tdts.ca

Les futures techniques de lutte contre les punaises de lit Taz Stuart 204.292.8444 tdts@tdts.ca Les futures techniques de lutte contre les punaises de lit Taz Stuart 204.292.8444 tdts@tdts.ca Phéromones d alarme. En phase de recherche. Aldéhydes 4-oxo-hexénal et 4-oxo-octénal chez les punaises de

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE AGRICULTURE BIOLOGIQUE

FICHE TECHNIQUE AGRICULTURE BIOLOGIQUE Maïs FICHE TECHNIQUE AGRICULTURE BIOLOGIQUE - 2013 La plante Le maïs est cultivé pour : - le grain, qui est intéressant notamment pour son apport énergétique dans la ration biologique des animaux mono

Plus en détail

Auxiliaires. Vue d ensemble les ravageurs et leurs ennemis naturels

Auxiliaires. Vue d ensemble les ravageurs et leurs ennemis naturels Auxiliaires Vue d ensemble les ravageurs et leurs ennemis naturels Mouches Blanches L un des ravageurs les plus communs dans de nombreuses cultures. Lors d une forte attaque, la mouche blanche peut s avérer

Plus en détail

La responsabilité des directeurs d unité

La responsabilité des directeurs d unité 9 mai 2012 - Journée des administrateurs et responsables des laboratoires de l INSIS La responsabilité des directeurs d unité Direction des affaires juridiques CNRS/DAJ/MF l 9 mai 2012 Journée INSIS P.

Plus en détail

COMMUNE DE PONT A MARCQ CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES

COMMUNE DE PONT A MARCQ CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES COMMUNE DE PONT A MARCQ CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES Objet du Marché : Procédure adaptée pour «entretien des espaces verts de la commune de Pont à Marcq» Année 2013 Maître d ouvrage : Commune

Plus en détail

Contre les Insectes en Général

Contre les Insectes en Général les Insectes en Général Nettoyant, désodorisant Le Bicarbonate De Soude a bien des vertus! Derrière sa poudre blanche, fine et sans odeur se cache un puissant insecticide biodégradable et non toxique pour

Plus en détail

HACCP et sécurité sanitaire des aliments

HACCP et sécurité sanitaire des aliments HACCP et sécurité sanitaire des aliments 1. A votre avis, comment cet accident aurait-il pu être évité? En identifiant les risques alimentaires potentiels liés à l activité de conserverie artisanale et

Plus en détail

A. BONNEFOND Maître de conférences en neuroscience cognitive Laboratoire d imagerie et de neuroscience cognitive Université de Strasbourg

A. BONNEFOND Maître de conférences en neuroscience cognitive Laboratoire d imagerie et de neuroscience cognitive Université de Strasbourg Sommeil de courte durée, vigilance et travail de nuit A. BONNEFOND Maître de conférences en neuroscience cognitive Laboratoire d imagerie et de neuroscience cognitive Université de Strasbourg Sommeil de

Plus en détail

Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à. l intention des chercheurs évoluant en recherche fondamentale

Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à. l intention des chercheurs évoluant en recherche fondamentale V E R S I O N A V R I L 2 0 1 2 C E N T R E D E R E C H E R C H E C L I N I Q U E É T I E N N E - L E B E L D U C H U S Guide de rédaction d un protocole de recherche clinique à l intention des chercheurs

Plus en détail

6 JANVIER 2015 REUNION D INFORMATION SUR L ORIENTATION EN CLASSE DE PREMIERE

6 JANVIER 2015 REUNION D INFORMATION SUR L ORIENTATION EN CLASSE DE PREMIERE 6 JANVIER 2015 REUNION D INFORMATION SUR L ORIENTATION EN CLASSE DE PREMIERE LES ENJEUX L HEURE DES CHOIX OBJECTIF : REUSSITE Associer les goûts et les aptitudes Le cycle Terminal (1 ère + Ter) Maîtrise

Plus en détail

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51

Plus en détail

Informations techniques sur la culture de l ananas

Informations techniques sur la culture de l ananas Informations techniques sur la culture de l ananas Conditions de culture favorables (choix de la parcelle) : Sol drainant et plutôt acide. Terrain exposé au soleil. Accès à l eau pour l irrigation durant

Plus en détail

2. Les auxiliaires de culture

2. Les auxiliaires de culture III- Maîtriser les ravageurs et les adventices 2. Les auxiliaires de culture Insectes Le principe de la lutte biologique est la régulation des populations de ravageurs de culture par l utilisation de leurs

Plus en détail

Journées portes ouvertes ECOPHYTO 18-11-2013

Journées portes ouvertes ECOPHYTO 18-11-2013 Journées portes ouvertes ECOPHYTO 18-11-2013 Principe: Favoriser la biodiversité fonctionnelle sur l exploitation -Impact très souvent sous estimé de la faune auxiliaire naturellement présente -Importance

Plus en détail

CRITERES D EXAMEN DE VARIETES EN VUE DE LEUR ADMISSION AU CATALOGUE POMMES DE TERRE (Solanum tuberosum L.) - 13/12/2013

CRITERES D EXAMEN DE VARIETES EN VUE DE LEUR ADMISSION AU CATALOGUE POMMES DE TERRE (Solanum tuberosum L.) - 13/12/2013 1/9 CRITERES D EXAMEN DE VARIETES EN VUE DE LEUR ADMISSION AU CATALOGUE POMMES DE TERRE (Solanum tuberosum L.) - 13/12/2013 I. EXAMEN DE LA DISTINCTION, L HOMOGENEITE ET DE LA STABILITE (D.H.S.). L examen

Plus en détail

EXERCICES UML. Modéliser cette situation par un diagramme de cas d utilisation. Consulter planning

EXERCICES UML. Modéliser cette situation par un diagramme de cas d utilisation. Consulter planning EXERCICES UML 1 ) Dans un établissement scolaire, on désire gérer la réservation des salles de cours ainsi que du matériel pédagogique (ordinateur portable ou/et Vidéo projecteur). Seuls les enseignants

Plus en détail

Effets néfastes de l infestation par les puces

Effets néfastes de l infestation par les puces Les puces Les puces sont incontestablement au premier rang des ectoparasites rencontrés chez le chien. Ces insectes sont responsables de l'apparition de diverses maladies de peau. Les connaissances sur

Plus en détail

Soutien aux entreprises novatrices

Soutien aux entreprises novatrices Soutien aux entreprises novatrices Richard O Shaughnessey Directeur régional Le 23 mai 2013 1 Quel est le mandat du Programme d'aide à la recherche industrielle (PARI-CNRC)? Notre mandat Stimuler la création

Plus en détail

BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL

BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL MIDI-PYRENEES Grandes Cultures - n 36 09 juillet 2015 Sésamie : Pic de vol de deuxième génération prévu du 18 au 25 juillet des secteurs les plus chauds aux plus froids de

Plus en détail

LA TRAME VERTE ET BLEUE DU NORD-PAS DE CALAIS

LA TRAME VERTE ET BLEUE DU NORD-PAS DE CALAIS LA TRAME VERTE ET BLEUE DU NORD-PAS DE CALAIS 1 Les objectifs opérationnels de la Trame Verte et Bleue Connaître Observer Evaluer Restaurer, préserver et gérer les cœurs de nature La Trame Verte et Bleue,

Plus en détail

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail!

Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail! Ne laissez pas le mauvais temps détruire le fruit de votre travail! Nous vous soutenons dans votre gestion de risques à l aide d une couverture d assurance globale contre les aléas climatiques. AU SERVICE

Plus en détail

AGROBASE : un système de gestion de données expérimentales

AGROBASE : un système de gestion de données expérimentales AGROBASE : un système de gestion de données expérimentales Daniel Wallach, Jean-Pierre RELLIER To cite this version: Daniel Wallach, Jean-Pierre RELLIER. AGROBASE : un système de gestion de données expérimentales.

Plus en détail

Développement d une application pilote

Développement d une application pilote Développement d une application pilote Nutri-TIC Flora Massanella Principes Cette seconde phase vise à mettre en pratique les conclusions obtenues lors de la phase A. L application web Nutri- TIC a donc

Plus en détail

LUTTE CONTRE LES ADVENTICES ANNUELLES QUI POSENT PROBLÈME. Période d application. Pré-levée ou sur adventice jeune (FA < 3 f)

LUTTE CONTRE LES ADVENTICES ANNUELLES QUI POSENT PROBLÈME. Période d application. Pré-levée ou sur adventice jeune (FA < 3 f) LUTTE CONTRE LES ADVENTICES ANNUELLES QUI POSENT PROBLÈME Folle avoine La lutte chimique est la méthode qui donne le plus de résultat. Les faux semis ont peu d intérêt avant culture d automne. Le labour

Plus en détail

SEMINAIRE SUR LES RISQUES AGRICOLES

SEMINAIRE SUR LES RISQUES AGRICOLES SEMINAIRE SUR LES RISQUES AGRICOLES ASSURANCE ET REASSURANCE EL AURASSI le 10 juin 2007 Alger LA REASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES EN ALGÉRIE Expérience de la CCR Présentation de la CCR Historique de la

Plus en détail

Les Ateliers de Montguichet

Les Ateliers de Montguichet Les Ateliers de Montguichet Etablissement et Service d aide par le travail E.S.A.T Les Ateliers de Montguichet - Etablissement et Service d Aide par le Travail, 7 avenue de Bellevue 93220 GAGNY 01.45.09.15.20

Plus en détail

Acquisition. d une centrale de surveillance des températures CAHIER DES CHARGES. Maître de l'ouvrage :

Acquisition. d une centrale de surveillance des températures CAHIER DES CHARGES. Maître de l'ouvrage : Acquisition d une centrale de surveillance des températures CAHIER DES CHARGES Maître de l'ouvrage : INSTITUT NATIONAL DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE Etablissement public à caractère Scientifique et Technologique

Plus en détail

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets ARTICLE 1 OBLIGATIONS GENERALES 1. La présente Annexe s'applique aux activités

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

Auriol : le service public de la Restauration scolaire

Auriol : le service public de la Restauration scolaire Auriol : le service public de la Restauration scolaire Au titre de nos valeurs communes, nous avons voulu décliner l offre de restauration en mettant l accent au plus près des enfants. Plus de 80% des

Plus en détail

QUESTIONNAIRE A DESTINATION DES FAMILLES

QUESTIONNAIRE A DESTINATION DES FAMILLES QUESTIONNAIRE A DESTINATION DES FAMILLES La réforme des rythmes scolaires pour les écoles maternelles et élémentaires doit être mise en place en septembre 2014. Elle prévoit le retour de la semaine de

Plus en détail

Projet de décision unilatérale instituant (ou régularisant) un régime collectif complémentaire obligatoire couvrant le risque

Projet de décision unilatérale instituant (ou régularisant) un régime collectif complémentaire obligatoire couvrant le risque Papier Sté Date : Projet de décision unilatérale instituant (ou régularisant) un régime collectif complémentaire obligatoire couvrant le risque La direction de l entreprise : Dont le siège social est situé

Plus en détail

Consultation publique

Consultation publique Consultation publique PROJET DE REDÉVELOPPEMENT DU SITE DES ANCIENS ATELIERS DU CN Mémoire déposé par le Club populaire des consommateurs de Pointe-Saint-Charles dans le cadre des consultations publique

Plus en détail

La production de Semences potagères

La production de Semences potagères La production de Semences potagères Intérêts de l autoproduction de semences Les producteurs qui se lancent dans leur propre production de semences le font pour diverses raisons. Maintien d une biodiversité

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS

BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS BULLETIN OFFICIEL DES IMPÔTS DIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS 5 B-17-01 N 191 du 26 OCTOBRE 2001 5 F.P. / 69 INSTRUCTION DU 17 OCTOBRE 2001 IMPOT SUR LE REVENU. CREDIT D IMPOT POUR L ACQUISITION OU LA LOCATION

Plus en détail

COMMUNE DE GRESY-SUR-AIX

COMMUNE DE GRESY-SUR-AIX COMMUNE DE GRESY-SUR-AIX Marché public pour la restauration scolaire (du 01/09/2015 au dernier jour précédent la rentrée scolaire 2016, renouvelable une fois) Date et heure limite de réception des offres

Plus en détail

Stratégies gagnantes dans la lutte contre certains insectes ravageurs des cultures maraichères biologiques. Jean Duval, agronome

Stratégies gagnantes dans la lutte contre certains insectes ravageurs des cultures maraichères biologiques. Jean Duval, agronome Stratégies gagnantes dans la lutte contre certains insectes ravageurs des cultures maraichères biologiques Jean Duval, agronome Éléments de stratégies gagnantes Identification et dépistage Lutte culturale

Plus en détail

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits 2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose

Plus en détail

Mercredi 12 janvier 2011

Mercredi 12 janvier 2011 NUMÉRO DE LA COPIE :.. EXAMEN PROFESSIONNEL D ACCES AU GRADE D ADJOINT TECHNIQUE TERRITORIAL DE 1 ère CLASSE SPECIALITE «RESTAURATION» Session 2011 Mercredi 12 janvier 2011 EPREUVE : Epreuve écrite à caractère

Plus en détail

La reconnaissez- vous?

La reconnaissez- vous? La reconnaissez- vous? Qu est ce qu une puce? C est un insecte piqueur sans ailes de couleur brune mesurant quelques millimètres et ayant la capacité de sauter 30 fois sa longueur. L espèce Cténocephalidès

Plus en détail

Vers de la grappe Eudémis (Lobesia botrana) Vers de la grappe Cochylis (Eupoecilia ambiguella)

Vers de la grappe Eudémis (Lobesia botrana) Vers de la grappe Cochylis (Eupoecilia ambiguella) LE GUIDE VITI D Principaux ravageurs: INSECTES Vers de la grappe Eudémis (Lobesia botrana) Symptômes Les chenilles pénètrent dans les boutons floraux, puis confectionnent un glomérule ou nid (plusieurs

Plus en détail

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE BAREME TRAITEMENTS ET SALAIRES PEA Fin du gel du barème : Revalorisation de 0,8% de l ensemble des tranches applicables aux revenus de 2013. Plafonnement du

Plus en détail

L agrément des entreprises pour le conseil indépendant à l utilisation de produits phytopharmaceutiques. Ordre du jour

L agrément des entreprises pour le conseil indépendant à l utilisation de produits phytopharmaceutiques. Ordre du jour L agrément des entreprises pour le conseil indépendant à l utilisation de produits phytopharmaceutiques Ordre du jour 1. Le cadre réglementaire 2. Les exigences organisationnelles et leurs applications

Plus en détail

Punaise de lits. Nuisance émergente. Cimex lectularius. Pascal DELAUNAY. CHU de Nice. Parasitologie-Mycologie. Pascal DELAUNAY

Punaise de lits. Nuisance émergente. Cimex lectularius. Pascal DELAUNAY. CHU de Nice. Parasitologie-Mycologie. Pascal DELAUNAY Punaise de lits Cimex lectularius Nuisance émergente Parasitologie-Mycologie CHU de Nice 1947 1999 2009 Ectoparasite Hématophage chez les 2 sexes Adultes et larves ressemblent à un confetti brun ou beige

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS

EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS EVOLUTION SPATIO-TEMPORELLE DE L OCCUPATION DES ESPACES SUR LE TRIANGLE MARNAIS MARTIN S. *, DELAHAYE F. ** Bureau d études E3C 2 rue Léon Patoux CS 50001 51664 REIMS CEDEX * Mr Stéphane MARTIN, Directeur

Plus en détail

Bien choisir sa variété de maïs ensilage

Bien choisir sa variété de maïs ensilage Bien choisir sa variété de maïs ensilage Le maïs ensilage n est pas une culture difficile à cultiver. Pour choisir sa variété, l agriculteur dispose aujourd hui d une multitude de critères : attention

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire

Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire Contexte Domaine : Sciences, Technologies et Santé Mention : Nutrition, Sciences des aliments, Agroalimentaire Fédération des spécialités de Master des 5 pôles universitaires partenaires de la région Nord-Pas-de-Calais

Plus en détail

Métiers d études, recherche & développement dans l industrie

Métiers d études, recherche & développement dans l industrie Les fiches Métiers de l Observatoire du Travail Temporaire Emploi, compétences et trajectoires d intérimaires cadres Métiers d études, recherche & développement dans l industrie R&D Production Ingénieur

Plus en détail

HERBIER NUMERIQUE COLLABORATIF DE MAURICE. enseignants des établissements à programme français de Maurice

HERBIER NUMERIQUE COLLABORATIF DE MAURICE. enseignants des établissements à programme français de Maurice HERBIER NUMERIQUE COLLABORATIF DE MAURICE par et pour les élèves et les par et pour les élèves et les enseignants des établissements à programme français de Maurice Un herbier numérique collaboratif? Une

Plus en détail

janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE

janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE janvier 2010 Construire en zone agricole Ce qu il faut savoir PRÉFECTURE DU RHÔNE Préambule Pourquoi ce guide? Avant propos Dans le département du Rhône, l étalement urbain grandissant et les grands projets

Plus en détail

REGLEMENT RELATIF AU SOUTIEN DE PROJETS COLLABORATIFS ISSUS DES APPELS A PROJETS DU FONDS UNIQUE INTERMINISTERIEL F.U.I.

REGLEMENT RELATIF AU SOUTIEN DE PROJETS COLLABORATIFS ISSUS DES APPELS A PROJETS DU FONDS UNIQUE INTERMINISTERIEL F.U.I. REGLEMENT RELATIF AU SOUTIEN DE PROJETS COLLABORATIFS ISSUS DES APPELS A PROJETS DU FONDS UNIQUE INTERMINISTERIEL F.U.I. BASES JURIDIQUES Vu le règlement général d exemption par catégorie N 651/2014 adopté

Plus en détail

PROTECTION RAISONNEE ET BIOLOGIQUE

PROTECTION RAISONNEE ET BIOLOGIQUE couverturegbp2011_**couverture 07/02/11 14:42 Page1 PROTECTION RAISONNEE ET BIOLOGIQUE en oléiculture Interdit a la vente Guide téléchargeable sur : www.afidol.org Edito_2013_Edito 2013_Guide PRB 28/01/13

Plus en détail

FORMATION PATHOLOGIES BIOLOGIQUES DU BOIS DANS LA CONSTRUCTION. Connaître le bois et ses technologies. Identifier les agents de dégradation du bois

FORMATION PATHOLOGIES BIOLOGIQUES DU BOIS DANS LA CONSTRUCTION. Connaître le bois et ses technologies. Identifier les agents de dégradation du bois Alain LEMAIGRE Expert Bois Consultant Expertise construction bois Expertise préservation et attaques biologiques SEB Membre de la Société des Experts Bois (Wood Experts Society EU) FORMATION PATHOLOGIES

Plus en détail

La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat

La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat La réalisation d essais en réacteur pilote en vue d une demande d homologation de digestat M CORDELIER, JF. LASCOURREGES, C. PEYRELASSE, C.LAGNET, P.POUECH 4 ième Journées Industrielles Méthanisation 4

Plus en détail