VILLE DE FUVEAU. Immeuble dit «Café du Cours» DIAGNOSTIC PATRIMONIAL 12 Décembre 2016
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- Monique Doucet
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1 VILLE DE FUVEAU Immeuble dit «Café du Cours» DIAGNOSTIC PATRIMONIAL 12 Décembre 2016 Commune de Fuveau 26, bd Emile Loubet Fuveau Laurent DUFOIX Inès CASTALDO SELARL Eupalinos Historienne de l art Architecte du Patrimoine 5, Grand rue Jean Moulin 4 rue Mirabeau Montpellier Fuveau laurent.dufoix@gmail.com inescastaldo@hotmail.com
2 SOMMAIRE Chapitre I : Etat des Lieux p3 Chapitre II: Recherches Historiques et documentaires p23 Chapitre III: Analyse évolutive du bâtiment p31 Chapitre IV: Synthèse de la valeur architecturale au regard des caractéristiques architecturales, de l histoire des lieux - p35 Rappel de la mission: Mission de diagnostic comportant une étude architecturale, documentaire et paysagère d un édifi ce situé au 24 Cours Victor Leydet Présentation à l architecte des Bâtiments de France avant dépôt. Chapelle Saint-Michel ISMH en 1982 Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 2
3 1- Présentation Extrait cadastral / Vue aérienne Référence cadatrale : 000 BR 240 Contenance cadastrale : 30 m2 Adresse : 24 Crs Leydet FUVEAU Référence cadatrale : 000 BR 128 Contenance cadastrale : m2 Adresse : 24 Crs Leydet FUVEAU La parcelle est située aujourd hui à la jonction entre le village ancien et le secteur des faubourgs développés dans la deuxième moitié du XXème siècle, secteur composé d équipements, et de villas. La parcelle est également positionnée à l extrémité de la place, crée fi n XIXème, déplaçant la centralité du village, et à l amorce d un mail, aujourd hui utilisé en parc de stationnement, et sur lequel un grand projet est envisagé, nécessitant la démolition de l immeuble situé sur la parcelle d étude. Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 3
4 L immeuble est situé sur un terrain en pente, la déclivité étant Ouest-Est, dans le sens de la rue Sainte -Victoire. 2- Plan du RDC Entrée sur rue Saint Victoire Cours Victor Leydet L immeuble occupe l intégralité de la parcelle et comprend plusieurs parties : - La plus à l Ouest, avec les murs les plus épais, constituée de 4 caves voûtées et d une citerne. - La partie centrale, avec accès depuis la rue Sainte-Victoire qui se fait par un portail et donne sur à une ancienne écurie. Cette salle est couverte par un plancher bois. - La partie Est composée de deux garages modernes et d une cave voutée aux murs épais. L accès à ces pièces se fait depuis le parking à l Est. Ces 3 salles correspondent à une terrasse extérieure L ensemble est inoccupé. Plancher béton Parking Tableau de surfaces: 01: m² 02: m² 03: m² 04: m² 05: m² 06: 7.20 m² 07: m² 08: 3.60 m² 09: m² 10: m² 11: m² Total: m² N Rue Sainte Victoire Portail d accès à l ancienne étable ou écurie Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 4
5 Documents photographiques RDC rue Saint Victoire Vue 1: Depuis l ancienne étable Vue 2 : Les caves voûtées Vue3 : Vue vers l étable Vue 4 : Escalier d accès au niveau du cours Quatres caves voûtées en berceau, appareil en moellons irréguliers, enduit pierre vue. Escalier avec marche en pierre. Vue 5 : Vue intérieure cave Vue 6 : Vue intérieure cave : Puits sous les planches Vue 7: Depuis l ancienne écurie Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 5
6 L emprise bâtie est moins importante au niveau haut sur cave, correspondant à l entrée principale sur le cours Victor Leydet, toute la partie Est étant occupée par une grande terrasse extérieure. On distingue toujours deux parties de bâtiments : - La partie la plus ancienne à l Ouest, composée de deux grands volumes réguliers de part et d autre d un passage central, accueillant l escalier desservant les niveaux supérieurs. Le volume au Nord est un ancien commerce, ajouré seulement sur le cours à l Ouest. Au Sud Ouest, la grande salle de l ancien café, très ajourée sur la place, qui est seulement accessible à l Ouest. - La partie centrale, aux murs plus étroits, composée d une grande salle et de locaux de services ( cuisine). - La partie Est, correspondant à la terrasse. 2- Plan du RDC Entrée sur Cours Victor Leydet Tableau de surfaces: 100: m² 101: m² 102: 7.60 m² 103: m² 104: m² 105: 9.70 m² 106: m² Cours Victor Leydet Total: m² Terrasse extérieure N Rue Sainte Victoire Portail d accès depuis le cours Victor Leydet Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 6
7 Documents photographiques RDC sur cours Victor Leydet Vue 5 : L ancien café. La salle principale Vue 1 Vue 2 : L ancien café. La salle principale L ensemble des revêtements de sol, plafonds, élévations.. a été refait dans la 2ème moitié du XXème siècle; Le seul élément intéressant est la porte d entrée fin XVIIIème. Vue 6 : La salle sur terrasse du café vue vers le Sud Vue 3 : Revers de la porte d entrée Vue 4 : Escalier d accès à l extension Vue 7 : La salle sur terrasse du café vue vers le Nord principale sur le cours XXème Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 7
8 Le 1er étage est accessible par un escalier encloisonné qui était rampe sur rampe, à noyaui creux. L étage était à l origine composé de trois salles, séparées par des murs de refends, avant d être transformée en une seule grande salle au XIXème, et adjonction au XIXème de la partie Est. Cette salle devait être utilisée par l auberge pour les banquets, et comportait une salle latérale, au nord pour le service. La partie XIXème,côté Est, était utilisée comme logement. La grande salle se caractérise par une structure très légère ( 2 poteaux centraux). Les marches d escalier sont habillées en terre cuite. Le rythme des ouvertures entre la façade Nord et la façade Sud n est pas régulier. 2- Plan du 1er étage Tableau de surfaces: 200: m² 201: m² 202: m² 203: m² 204: m² 205: m² 206: 4.00 m² 207: 9.40 m² Total: m² Terrasse extérieure N Cours Victor Leydet Rue Sainte Victoire Escalier principal Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 8
9 Documents photographiques 1er étage Vue 1 : Salle de bain partie logement Vue 2 : Les chambres squattées Vue 3 : La grande salle avec ces poteaux de fonte et au fond, une des rares menuiseries d origine, conservée. Vue 4 : Couloir partie logement Vue 5 : Sol terre cuite Vue 6 Vue 7 : Grande salle partie Est : On observe que les linteaux des baies sur les murs Sud sont droits. Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 9
10 Cours Victor Leydet Commune de Fuveau / Diagnostic patrimonial / Immeuble dît "Café du Cours" Le 2ème étage correspond à l emprise de la maison XVIIIème d origine, puis de l Hôtel. Il est composé de 3 volumes, séparés par deux murs de refends dans le sens de la longueur, et par deux murs transversaux perpendiculairement. La distribution est simple, se faisant par le palier d arrivée de l escalier. Ce niveau, bien que formant combles, devait être utilisé en logement pour les gérants du café, ou de chambres pour l Hôtel au XIXème. La sous face de la couverture est parfaitement visible, ainsi que les pannes. Le sol est en terre cuite. L ensemble est vétuste. Les percements sont répartis sur les façades Sud et Nord. 2- Plan du 2ème étage, combles Tableau de surfaces: 200: m² 201: m² 202: m² 203: m² 204: m² 205: m² Total: m² N Rue Sainte Victoire Palier d étage Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 10
11 Documents photographiques 2ème étage combles Vue 1 : Ouverture occultée au Sud Vue 2 : témoignage d habitation ; La cheminée Vue 3: passage ente les pièces Vue 4: Une des pièces d habitation Vue 5 : Ouverture occultée à l Ouest Vue 6 : Palier d arrivée de l escalier Vue 7 : Vue du palier sur les salles Vue 8 : Menuiserie d origine Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 11
12 Cours Victor Leydet Commune de Fuveau / Diagnostic patrimonial / Immeuble dît "Café du Cours" Plan de la couverture Surface toiture: m² La couverture n est pas visible. Elle est en tuiles et a été refaite. La sous face est constituée d ondulines, dont il conviendra de s assurer de la teneur ou non en amiante Il n est pas possible au vu des documents en notre possession de contrôler si des souches ont été conservées ou non... N Rue Sainte Victoire Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 12
13 La coupe montre bien la composition tripartite de l immeuble, son extension vers l Est, avec la dernière en date, la partie terrasse sur garage. 2- Coupe longitudinale AA La couverture est en tuiles, refaite ces dernières années Cours victor LEYDET Parking 09 Immeuble d origine 1ère extension Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 2ème extension 13
14 2- Façade Ouest, cours Victor Leydet Surface élévation m² La façade comporte 2 niveaux sur rez de chaussée sur le cours. Elle se décompose en trois travées, régulières,, axées. Au centre la porte d entrée d origine sur la rue, avec de part et d autre deux ouvertures a peu prés similaires, à linteau droit, vraisemblablement remodelées fi n XIXème ou au XXème. Au 1er étage, 3 baies à arc surbaissé de dimensions similaires, avec des contrevents en bois XIXème en façade. Les menuiseries ne sot plus les menuiseries d origine. Au dernier niveau, 3 ouvertures régulières, occultées. Une génoise à trois rangs borde la partie droite, doublée par une gouttière pendante. Trois descentes EP sont réparties sur le linéaire de façade. La façade est très sobre, sans ornementation spécifique autre que l enduit aux étages dont les joints sont lissés au fer. Il s agit d un enduit du XIXème, réalisé poiur la construction de l extension à l Est. Le parement correspondant à l ouverture du commerce situé à gauche de la porte a été doublé dans les années 50. L enduit a été refait au rdc, et est badigeonné. Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 14
15 Documents photographiques Façade Ouest, cours Victor Leydet La façade est dans un état de vétusté avancée. Deux fi ssures verticales toute hauteur sont à noter entre les baies. Le seul élément intéressant est la porte d entrée en bois, d origine, avec son imposte en métal, avec le monogramme du propriétaire fi n XVIIIème ( voir chapitre historique). Les contrevents extérieurs sont d origine au 1er, mais en très mauvais état. Le rez de chaussée est dénaturé par le double placage de gauche, par le store sur l ancien commerce de droite,par les seuils rapportés sur l espace public en carrelage,par les grilles et fermetures en métal. Vue 1: du cours, avec l immeuble concerné sur la droite Vue 2 : Vue de l angle des façades sur le cours Victor Leydet et sur la rue Sainte-Victoire Vue 6: le trottoir et les emmarchements rapportés en carrelage. Vue 3 : Vue de la porte d entrée principale Vue 4 : La partie Nord de la façade Vue 5 : La partie Sud de la façade Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 15
16 2- Façade Sud, sur place et rue Sainte-Victoire Surface élévation m² La façade qui donne sur le Sud, sur la place, est plus hétérogène. On comprend très bien que le pignon régulier a été étendu vers l Est en deux temps Le rez de chaussée. a été entièrrement refait, avec 4 baies réparties régulièrement, sans lien avec les baies du niveau supérieur. Au 1er, 3 baies mieux réparties et de dimensions plus conformes avec les ouvertures sur le Cours Leydet, mais toutefois à linteaux plats.les contrevents sont du XIXème. Aucune ouverture apparente au dernier niveau des combles, Elles sont occultées. La 1ère extension présente une ouverture également remaniée, et des ouvertures irrégulières aux étages Immeuble d origine 1ère extension 2ème extension Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 16
17 Vue 1: Vue de la façade depuis le fond de la place Vue 2 : Partie rue Sainte-Victoire avec 1ère extension Documents photographiques Façade Sud, rue Sainte Victoire Cette façade est également dans un état vétuste, bien que le rez de chaussée ait été réenduit. Une grande fi ssure verticale souligne les ajouts successifs, notamment au droit de la jonction entre le bâtiment d orgine et la 1ère extension. L enduit sur le niveau comble dissimule deux ouvertures occultées, visibles sur le plan du 2ème niveau, et sur des images anciennes. Il ne reste pratiquement plus rien du bandeau formant enseigne qui signalait aux voyageurs l hôtel restaurant et couronnait le rez de chaussée. Les ouvertures d origine ont toutes disparu. Plusieurs réseaux en façade la dénature. Vue 3 : Vue rapprochée de l ensemble de la façade Vue 4: Vue biaie de la façade sur la rue Sainte-Victoire Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 17
18 2- Façade Est, sur parking Surface élévation m² La façade Est sur parking correspond à une deuxième étape dans la vie du bâtiment, car correspondant à l extension. Elle est elle-même «doublée «par l extension la plus récente des garages., surmontée de la terrasse. Une partie en pierre semble plus ancienne, mais ne fi gure pas sur le plan napoléonien; Enfin sur la droite un petit local associatif a été crée. 1ère extension 2ème extension garages et terrasse Edifi ce XIXème non répére sur cadastre napoléonien, aux murs plus épais que les garages Local associatif Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 18
19 Documents photographiques Façade Est sur parking Surface élévation m² La façade Est originelle de l extension ne comportait pas d ouverture au RDC. Elle correspondait à l écurie. La façade est enduite, vétuste. Les percements aux étages, nombreux, ont été modifi és et présentent des proportions variées. Réseaux, conduit fumée, store, grilles, dénaturent la façade. La partie plus ancienne est en moellons irréguliers, avec des joints ciments suivant une technique classique dans les années 30. Vue 1: vue d ensemble de la façade Vue 2: Partie arrère avec l escalier béton d accès à la terrasse Vue 5 : Local associatif avec son bar extérieur Vue 3: Vue de l angle Nord Est. Vue 4 : Vue frontale Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 19
20 La façade Nord est peu visible car accessible par une venelle, privée, dont l entrée est peu perceptible depuis le cours Leydet Ce grand pignon présente un aspect uniforme par le traitement de l épiderme ( enduit à joints lissés au ciment), par le grand versant de couverture qui recouvre l extension. 2- Façade Nord sur ruelle Surface élévation m² L extension la plus récente, à l Est, correspondant à la terrasse, vient en saillie sur la façade. Les percement du 1er étage sont du XVIIIème, avec des arcs surbaissés, et sont encore équipés des menuiseries à petits bois. Les percements des combles sont occultés. Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 20
21 Documents photographiques Façade Nord sur ruelle La façade Nord est sale, vétuste. L enduit est fi ssuré, décollé par endroit. Le niveau bas est détérioré par les remontées capillaires. Des réseaux, panneaux publicitaires dénaturent la façade. On note l existence d une grande fi ssure verticale à la jonction des deux bâtiments, et de plusieurs fi ssures sur l enduit. L escalier d accès en béton à la terrasse a été ajouté, ainsi que le garde corps contemporain Vue 1: Vue del angle Nord - Est Vue 2 : Vue de la Venelle vers le cours Victor Leydet Vue 3 : Vue du cours Victor Leydet Vue 4 : La façade partie haute Vue 5 ; Pignon latérale côté Est Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 21
22 Documents photographiques Détails matériaux construction Vue 1: Façade Nord menuiserie 1er Vue 2 : Façade Nord menuiserie 1ervue extérieure Vue 3 : Vue intérieure porte d entrée Vue 4 : Vue extérieure porte d entrée La construction a été très remaniiée et est en mauvais état hors couverture. Au niveau des matériaux : - La couverture est en tuiles sur onduline, refaite il y a quelques années - Les façades sont enduites, l enduit d origine n existant plus. Tout a été refait fi n XIX ème en même temps que la 1ère extension. - Les menuiseries ont été, hors deux exemplaires façade Nord au 1er, remplacées. Les contrevents ont été réalisés fi n XIXème également. - La porte d entrée est de la fi n du XVIIIème. A l intérieur : - L escalier est en terre cuite, et n a pas changé. - Les caves voûtées au sous sol sont dans leurs dispositions d origine en moellons irréguliers, avec enduit pierre vue, comme dans de nombreuses autes maisons de Fuveau - L étage occupé par le café a été entièrement réhabillé avec des matériaux modernes - Le 2ème étage a conservé le sol terre cuite et les parois enduites au plâtre. Le plafond d origine est dissimulé sous un faux plafond Il reste les deux poteaux en fonte qui reprennent les charges de l ancienne salle de banquets. - Le sol des combles est constitué des terre cuite d origine, avec des manques. Les murs sont enduits. Il n a pas été repéré d éléments constructifs spécifiques, particulièrement intéressants. L immeuble dans sa globalité est dans un état de vétusté avancé. Vue 5 : sol granito Vue 6 : Enduit avec reste enseigne Vue 7 : Sols terre cuite Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 22
23 Chapitre 2 : Recherches historiques et documentaires 1- Fuveau, du village médieval aux embellissements du XIXème siècle Fuveau, implanté sur un promontoire stratégique, garda longtemps ses allures de village seigneurial médiéval et ne favorisa guère, jusqu au XIXe siècle, la construction architecturale en dehors de ses remparts. «Depuis les origines même du village, la quasi-totalité des habitants vivait à l intérieur du village ; les campagnes n étaient pas sûres, et il était préférable de bâtir sa demeure à l abri des solides remparts qui protégeaient la plupart du temps des incursions des bandes armées. Avec le retour de la sécurité, à l exception des plus riches, ils n ont pourtant pas cherché à s installer à l extérieur : l habitat est resté groupé. [ ] La construction de la chapelle Saint-Roch a entraîné après coup par exemple des aménagements, et permis une extension du village : «30 livres qu il a payées à M. Richier, maître maçon de ce lieu pour avoir abattu le rocher de la chapelle Saint-Roch afi n que le chemin soit praticable le long du village» (Archives communales de Fuveau, compte de trésorerie, 1760). Et le cadastre de 1776 mentionne à plusieurs reprises des emplacements situés à Saint-Roch pour la plupart et destinés à la construction: la croissance de la population n y est pas étrangère. Le village s étend: on commence à construire à l extérieur, «hors la porte Fabre», vers l actuelle rue Rondet, six maisons en tout, dont l une sert d auberge [...]. La place manque dans ce village, enserré d épais remparts, ce qui ne permet pas l agrandissement des maisons déjà existantes: la plupart des habitations qui dépassent les 80 m2 se trouvent d ailleurs à Saint-Roch. La disposition des maisons est tout-à-fait classique : au rez-de-chaussée, la remise et la cuisine, avec une cheminée qui sert à chauffer l étage au dessus, à l étage les pièces à vivre, salle commune et chambres, au dessus dans la plupart des cas, le grenier, où l on entrepose les réserves et les récoltes». Ancienne porte Fabre Cadastre napoléonien, AD BDR-Aix (avec mention approximative de l emplacement des anciens remparts). - Le cadastre napoléonien de 1828, offre pour la première fois une vision iconographique, à notre connaissance, du plan général de Fuveau. Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 23
24 Chapitre 2 : Recherches historiques et documentaires La ville conserve son allure moyenâgeuse, mais quelques maisons ont été édifi ées en descendant vers le Sud, le long de l actuelle rue Rondet (hors de l ancienne porte Fabre). L édifi cation de ces maisons augurera la création du futur Cours au XIXe siècle. - Le XIXe siècle à Fuveau, un constant désir d agrandissement et d embellissement : Le village de Fuveau connut au XIXe siècle un développement urbain sans pareil. Engoncée dans ses remparts, la ville s étendit progressivement en contrebas de la colline qui formait son emplacement depuis le Moyen-âge. Les avancées de l industrie, l ouverture de nombreuses mines d exploitation, notamment de charbon, engendrèrent inévitablement la venue de nouveaux habitants ainsi que la construction d une «ville nouvelle». Favorisés par l installation d une nouvelle ligne de chemins de fer reliant Aubagne à La Barque, en passant par Fuveau, les transports de minerais, mais aussi des voyageurs, permit au village de prendre un nouvel essor. Parmi les embellissements les plus emblématiques, la création du Cours et du boulevard, bordés de nouvelles maisons, donna à Fuveau un visage nouveau. «Simples notes et dates des événements les plus marquants ou les plus curieux de Fuveau au XIXe siècle : 1844 : Le Cours commence à être créé. Les plantations se font plus tard : Le conseil municipal assemblé, le 4 mai, approuve le plan et le projet de reconstruction de l église, tels que le curé Joubert les lui a présentés. Le conseil délibère ensuite à l unanimité d acheter le terrain du Cours où des plantations ont été commencées (1844 et plus tard, ), et des maisons bâties régulièrement tout autour, mais qui n est pas encore la propriété authentique de la commune. Le 28 septembre, un acte défi nitif remplace la convention élémentaire passée en 1844 entre J. Vitalis, possesseur, et Menut, maire, prix : 3000 francs : Arrangement de la place neuve. MM. Siffrein Depousier et Charles, Auguste, Verminck, mus par leurs bons sentiments à l égard du village, font cession gratuite du terrain nécessaire à la création du boulevard. D Hupays maire». Cours et sa fontaine publique, aménagés dans les années Le Plan et projet de construction du boulevard entre les chemins vicinaux n 11 et 1, en date du 14 octobre 1867, en rouge sur le plan ci-contre (Archives municipales de Fuveau), fut à son tour une étape importante de l agrandissement de la ville de Fuveau en dehors de ses remparts. Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 24
25 Chapitre 2 : Recherches historiques et documentaires - Le paysage urbain se modifie, on y distingue un «bas» et un «haut» Fuveau : L agrandissement de la ville de Fuveau en contrebas de l ancien village, créa une sorte de césure entre ancien et nouveau parcellaire. La commodité des logements et la facilité de circulation offerte par les nouveaux axes routiers favorisa l installation de nombreux fuvelains dans ce nouveau quartier. «Le paysage urbain se modifi e, il prend sa forme actuelle, avec un «bas» qui ne cesse de s étendre, un «haut» de moins en moins attractif avec comme résultat une différenciation irréversible entre ces deux parties, au-delà du seul stade topographique : Des maisons partout : Ce lent mouvement d occupation des terrains disponibles à l extérieur des remparts remonte au moins à 1846, comme le signale le dénombrement effectué cette année là. Nombreuses sont déjà les maisons qui s égrènent allègrement un peu partout, sur les pentes douces ou délibérément dans les parties basses, en direction du Sud et de l Est, plus ou moins groupées en quartiers : Le Cours comprend 38 constructions nouvelles. [ ] Un habitant sur quatre n habite plus à l intérieur des remparts». - Le nouveau Cours L édifi cation des maisons neuves dans la continuation de la rue Rondet, vers le Sud, formant alors ce qui pourrait être «la ville nouvelle» de Fuveau, en contrebas de la ville médiévale, permis la mise en place de nouveaux embellissements, dont le Cours et sa fontaine publique, aménagés dans les années Faisant partie d un programme d urbanisation, notamment grâce au rachat par la ville de terres appartenant aux Vitalis, la création du Cours engendra la vente de terrains à des particuliers et ainsi la construction de nouvelles maisons, longeant le Cours de chaque côté et dans des rues nouvellement tracées parallèlement à celui-ci vers l Est ; - La rue Rondet : «Partant du cours Leydet jusqu à l église, elle voit défi ler bien des événements de la vie de Fuveau. Elle rappelle le nom d un syndicaliste des mines de la région de Saint- Etienne, Michel RONDET qui est d ailleurs statufi é à l entrée de cette ville. Cet homme a fait une apparition éclair chez nous pour un rapide meeting de propagande à la fi n du dix-neuvième siècle. Il est généralement admis qu il serait à l origine de la CGT Curieusement, avant de prendre cette appellation au début du siècle dernier elle s appelait rue Vendôme! C est d ailleurs à cette même époque qu un certain nombre de rues sont devenues rue Kléber, rue Mirabeau, rue Hoche, actuelle rue Barthélémy Niollon». Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 25
26 La famille Vitalis posséda pendant longtemps des biens au sein du village de Fuveau. S il s agit probablement d une branche homonyme des seigneurs de Vitalis, il est nécessaire de ne pas la confondre avec cette famille noble, apparue en 1448 à Fuveau. Les Vitalis qui possédèrent la maison de l actuelle rue Rondet aux XVIIIe et XIXe siècles, certainement édifiée entre 1750 et 1780, ne possédaient pas de particule. Chapitre 2 : Recherches historiques et documentaires 2- La maison Vitalis - Septembre 1744 : État des terres dans le terroir de Fuveau sur lesquelles Monseigneur de Malherbes, curé dudit lieu, prétend avoir la dîme (AD BDR-Marseille, 1 H 895) : Tout autour du village, il est fait mention dans ce document de terres cultivées, vignes, champs d oliviers et autres parcelles appartenant à des particuliers. Nombre d entre elles sont proches des remparts mais aucune ne comporte de constructions signifi catives. Possessions de Joseph Vitalis : «Joseph Vitalis, tailheur, possède une vigne au près du village à la petite fontaine à la tête de laquelle il y avoit une petite rive le long du chemin d Auriol, qui a été défrichée cette année d environ un civadier en semance». En marge : «Personne ne se souvient d avoir veu cultiver cette rive qui est de très peu de conséquence» mai 1790 : Encadastrement des biens de Joseph Vitalis (AD BDR-Aix, C 2172). C est la première fois qu apparaît dans les archives la mention de la maison : «Nous Joseph Amalbert géomètre du lieu de Trets expert nommé par la communauté de Fuveau et François-Toussaint Jean notaire royal du lieu de Peynier nommé par messire Joseph Vitalis pretre cosseigneur dudit Fuveau pour procéder à l encadastrement des biens nobles dudit messire Vitalis [ ]. Ensuite et à l indication de Louis Vitalis ménager dudit Fuveau indicateur que la communauté nous a donné, nous avons trouvé que les biens nobles dudit messire Vitalis soumis audit encadastrement consistent, En deux maisons attenantes et régale du coté du nord, situées près la porte des fabres confrontant du levant maison de sieur Antoine Fouque, du midy la rue et la place publique, du couchant maison des heoirs de Jean Suzanne et du nord le vieux chemin daix à Toulon, de la contenance de nonante deux cannes estimées savoir les maisons soixante quatre cannes à cent vingt huit livres, et le régale, cloaque et rocher trente cannes dix livres, en tout cent trente huit livres [ ]». Au dessus de la porte d entrée de la maison Vitalis, est encore en place le monogramme d un Vitalis en fer forgé. La porte, caractéristique de la seconde moitié du XVIIIe siècle est en effet décorée des initiales J. J. V., peut-être un Jean-Joseph ou Jean-Jacques Vitalis, bâtisseur de la maison et ancêtre de Joseph et Jean-Michel Vitalis Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 26
27 Chapitre 2 : Recherches historiques et documentaires La maison Vitalis, bastide ou maison de maître? La maison Vitalis de Fuveau, implantée en dehors des remparts mais au bord d un vaste domaine agricole et terrien, pourrait être apparentée à une maison de maître, éventuellement à une bastide, quoiqu il semble dans ce cas précis nécessaire de nuancer cette dernière appellation et également de la défi nir. Même si derrière la maison s étendaient des terres cultivables, le cadastre napoléonien de 1830 la positionne clairement dans un alignement de rue. La typologie des bastides provençales est caractéristique de riches demeures implantées sur des sites historiques : «La construction de bastides dans les campagnes ne constitue pas, comme d aucuns le laisseraient entendre, un phénomène qui daterait seulement du dernier quart du XVIe siècle. Certes, la plupart des demeures rurales qui existent actuellement sont en général postérieures aux années 1580 mais, parmi elles, nombreuses sont celles qui ont été reconstruites sur les ruines d édifi ces antérieurs datant du Moyenâge ou de la Renaissance quand ce n est pas sur le site d anciennes villas gallo-romaines [ ] (1)». Le devis de construction de la Pinchinate, au Plan d Aillane, passé en 1532 (disparue), prévoyait «la construction d un bâtiment de plan carré de 5 cannes et 2 pans de côté dans œuvre, fl anqué aux angles de quatre tours rondes de 13 pans de diamètre dans œuvre. En élévation, le bâtiment comprenait d abord un rez-de-chaussée surélevé d environ un mètre au dessus du sol, sous lequel était creusée une cave voûtée éclairée par des soupiraux, qui s étendait sur toute la longueur de l édifice. Au dessus s élevait un étage noble de 12 pans de haut (environ 3 mètres), que surmontait un deuxième étage de 10 pans (environ 2 mètres 50), le tout coiffé par une classique toiture en tuiles à quatre pentes. Le matériau mis en œuvre était essentiellement la maçonnerie de blocage à chaux et sable recouverte d un enduit au mortier, la pierre de taille n étant utilisée que pour les encadrements de baies ouvertes dans les murailles. [ ] C était une traditionnelle bastide fortifi ée, sans doute bâtie sur le modèle de celles qu on avait élevées dans la campagne aixoise au cours des siècles précédents et dont le type se perpétuera jusqu au début du XVIIe siècle lorsque la sécurité des campagnes sera assurée». La composition et la distribution de la maison Vitalis, comprenant deux étages d habitation posés sur un niveau de caves voûtées, se rapprochent de la typologie des bastides provençales du XVIe siècle. Mais il est clair que toutes les maisons de ville, voire les hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siècles possèdent cette même typologie. Concernant la distribution intérieure, la maison Vitalis fut conçue à l image de la plupart des maisons de village du XVIIIe siècle, composée de quatre pièces à chaque niveau encadrant un escalier central, cœur de la composition. La bastide de La Beauvalle, à Aix-en- Provence, respecte également cette composition, certes, mais cette typologie est en réalité très courante : «Comme la grande majorité des bastides du Pays d Aix mises en chantier à l époque classique, la bastide de La Beauvalle est entièrement construite en maçonnerie de blocage recouverte d un enduit, la pierre de taille n étant utilisée que pour les chaînes d angles et les encadrements des baies. Si son volume primitif et sa structure interne, comportant deux étages sur rez-de-chaussée, desservis par une cage d escalier centrale rampe sur rampe, n ont pas subi de sensibles modifi cations depuis le milieu du XVIIe siècle, il n en va pas de même pour l élévation des façades [ ] (2)». Il est à noter que la disposition de l escalier d honneur au centre de l édifi ce est une caractéristique typique des maisons et hôtels particuliers urbains du XVIIIe siècle, et que là n est donc pas une disposition exceptionnelle. Bien plus sophistiquées que le modèle de bastide rurale précité, et beaucoup plus éloignées de la typologie de la maison Vitalis de Fuveau, les somptueuses bastides provençales adoptent un style architectural plus soigné. Les exemples de bastides sont nombreux et parsèment le paysage rural des environs d Aix-en-Provence et de Marseille. Florissant de façon conséquente aux XVIIe et XVIIIe siècles, ces véritables demeures de plaisance, implantées au sein de vastes domaines, adoptent un parti architectural quasi-identique, à savoir un corps de bâtiment cossu et massé, des décors plus ou moins sobres en façades et une toiture généralement réalisée à quatre pentes, décorée d une génoise. Mireille Nys, dans son ouvrage, en fait une juste description générale (3) : «Les termes de pavillon et de bastide recouvrent en fait le même type d architecture ; c est surtout par leur fonction qu ils se différencient. Pavillons et bastides sont des constructions cubiques au toit à quatre pentes, aux façades recouvertes d un enduit et encadrées de chaînages d angle (Lenfant, en photographie ci-contre, Bidaine, Repentance, La Gaude, etc.). Leurs ouvertures sont régulièrement rythmées, en général rectangulaires ou en arc-segment. Le toit à quatre pentes qui les recouvre est parfois dissimulé par une forte corniche, comme au pavillon de Vendôme à Aix-en-Provence, ou décoré d une génoise à plusieurs rangs. Certains pavillons sont de dimensions très modestes et ne possèdent qu un étage sur rezde-chaussée, tel le pavillon de Lenfant [aux Pinchinats à Aix-en- Provence] avant sa transformation au XVIIIe siècle. 2- La maison Vitalis Mais en général, ces demeures s élèvent sur trois niveaux dont un en attique. Le décor architectural est extrêmement sobre ; seule la porte d entrée fait l objet d une recherche décorative. Un encadrement de pierre, un entablement avec corniche comme au pavillon de Trimont ou à Lenfant, constituent souvent l essentiel du décor. L encadrement des fenêtres est simplement souligné par un bandeau [ ]». La maison Vitalis, que l on peut désormais qualifi er de maison de maître et non de bastide, avait certes été édifi ée au XVIIIe siècle au sein d un vaste domaine terrien, mais elle était parfaitement insérée dans le nouveau tissu urbain. Loin des grandes architectures et des grands décors, elle présentait dans sa forme primitive, les principales caractéristiques des maisons de village du XVIIIe siècle, à savoir une distribution organisée autour d un escalier central et une architecture en façade faite de moellons recouverts d un enduit, avec, pour seul décor de pierres l encadrement de ses fenêtres et de ses portes. (1) BOYER Jean, «Deux bastides du XVIe siècle : la «Pinchinate» au Plan d Aillane (1532), les Quatre tours à Venelles (1555)», Le Courrier d Aix, octobre (2) BOYER Jean, «Une bastide du XVIIe siècle : La Beauvalle», Le Courrier d Aix, 25 juillet (3) NYS Mireille, Le jardin classique en Provence méridionale, Aix-en- Provence, Édisud, 2001, p. 58. Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 27
28 Chapitre 2 : Recherches historiques et documentaires La comparaison de la maison Vitalis avec d autres édifi ées à la même époque, par exemple dans la rue Rondet, pourrait éventuellement témoigner de son allure primitive. Or, il n en existe qu une seule. En effet, à l époque de la construction de la maison Vitalis, il ne fut construit qu une maison, en dehors des remparts, celle des Barthélémy, un peu plus haut (4 rue Rondet) (4). La maison Vitalis et la maison Barthélémy, quoique seuls éléments architecturaux du paysage hors de l ancienne porte Fabre, étaient déjà bien alignées dans le chemin qui deviendrait la rue Rondet. Le cadastre napoléonien de 1830 montre la rue Rondet quasiment lotie, mais les autres maisons ont été édifi ées à partir des années Ainsi, située deux maisons plus haut que de la maison Vitalis (au 4 rue Rondet), cette demeure propose les vestiges d une façade faite de moellons apparents (privée de son enduit d origine) et des encadrements de portes et de fenêtres en pierre. La composition des étages est la même, deux étages sur rez-de-chaussée dont le dernier est moins haut, ainsi les fenêtres plus petites. Au vu de ces considérations, la maison Vitalis, maison de maître, présentait peut-être à l époque de son édifi cation un intérêt architectural, et l on peut s en faire une idée à présent, mais, en dehors du monogramme de son entrée et de ses caves voûtées, il n en reste aucun vestige. De plus, au vu de la comparaison effectuée plus haut avec la maison Barthélémy, édifiée à la même époque que la maison Vitalis, il semble évident qu elles présentaient à l époque les mêmes caractéristiques architecturales (dont l évidence ne se fait plus à l œil nu). La maison Barthélémy peut par conséquent constituer un exemple unique et tout-à-fait représentatif de la typologie des maisons fuvelaines du XVIIIe siècle. (4) Source orale, issue des recherches en archives municipales de Fuveau, par l historien Jean-François ROUBAUD. 3 - La maison Vitalis après la Révolution La maison resta en possession des Vitalis, tout comme les terres alentours : État de la parcelle dans le cadastre napoléonien (AD BDR- Aix, Cadastre de Fuveau, section G) : N 253 : Jardin et cour appartenant à François-Hilaire Depousier. N 254 : Maison et cour de Jean-Michel Vitalis (ancien café du Cours), 22 portes et fenêtres, 305 m². N 255 : Labour appartenant à Jean-Michel Vitalis. N 256 : Vignes appartenant à Jean-Michel Vitalis. N 257 : Vignes et oliviers appartenant à Jean-Michel Vitalis (plus autres labours et vignes appartenant au même propriétaire aux numéros 258, 259, 260 et 261). Nous constatons sur le cadastre napoléonien que la maison de Jean-Michel Vitalis est plus étroite qu aujourd hui, ce qui nous conforte dans l idée de l ajout d une extension comportant au rez-de-chaussée une ancienne écurie ou remise, certainement édifiée dans la seconde moitié du XIXe siècle. En effet, sur un plan plus tardif, datant de 1867, d extension est visible 4 - Le café Le projet du nouveau Cours de Fuveau incluait également le lotissement des abords de l ancien café, à l Est, ce qui ne fut jamais réalisé. En 1880, Louis Coulomb, cafetier, est cité comme étant le propriétaire des lieux, mais il devait l être aussi en janvier 1875 : Plan de la commune de Fuveau dressé par l agent voyer cantonal en vue du percement de la rue de Nice (Archives municipales de Fuveau). Rien ne change concernant l allure du bâtiment mars 1880 : Ouverture d un chemin direct du cours de Fuveau au chemin vicinal ordinaire n 6, projet de l agent voyer cantonal A. Gautin (Archives municipales de Fuveau). Percement de la rue bordant l ancien café du cours, et descendant vers l actuel parking, d une longueur de 129 mètres. Le bâtiment est un café et était alors la propriété de Louis Coulomb, cafetier. «Exposé des motifs : L ouverture d un chemin direct à travers la propriété Coulon Louis, cafetier, aux abords du chef-lieu de la commune de Fuveau, est de la plus grande utilité et répond aux besoins incessants de la population. Ce chemin offrira un raccourci de 311 mètres. 1er pour se rendre à la sortie des eaux de la galerie des Fontaines où les femmes du pays sont obligées de se rendre aux époques très fréquentes de disette d eau. 2e pour rejoindre le chemin vicinal n 6 dit de Rousset, Trets, etc.. La rampe unique sera de 0,0583 par mètre, tandis que la partie du chemin vicinal n 6 que le nouveau chemin permettra d éviter offre une rampe de 0,08 par mètre. Ces motifs concluants ont décidé la présentation du présent projet octobre 1867 : Plan et projet de construction du boulevard entre les chemins vicinaux n 11 et 1, formant une longueur de 151,45 m (Archives municipales de Fuveau). Sur le plan, l extension de la maison est nettement visible, réalisée donc entre 1830 et janvier octobre 1867 Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 28
29 Chapitre 2 : Recherches historiques et documentaires - Le café du Cours (dans FAURE-VINCENT Noëlle et BONFILLON Jean, Nos racines sont les vôtres, Fuveau un siècle de mémoire, Marseille, Autres Temps, 2000, p. 83) : «Il existait déjà dans sa forme actuelle au XIXe siècle. Il servait alors d auberge et de relais. Les gens et leurs bêtes savaient y trouver le vivre et le couvert. Aujourd hui, une partie du bâtiment abrite le bureau de tabac. En contrebas, le jeu de boules attenant est toujours très fréquenté. La grande salle du premier étage, qui servait autrefois de salle des fêtes et de bal, est fermée pour cause de vétusté» mars 1880 Sur cette carte postale, il est indiqué que l hôtel appartient aux Frégier-Rosia. Non datée, cette carte pourrait correspondre à l époque Description et avant-métré : Le tracé consiste à poursuivre l alignement de la rue au midi du bâtiment Coulon Louis dans la propriété de ce dernier jusqu à la rencontre du chemin vicinal ordinaire n 6, c'est-à-dire sur une longueur de 74 mètres et sur une largeur uniforme de 7 mètres, soit une superfi cie de 518 mq à acquérir par la commune. Les travaux consistent en remblais d emprunt de manière à former une unique pente du cours de Fuveau au chemin vicinal n 6. L emprunt pour remblais sera pris dans les incultes au midi et au levant du village. Il sera formé un revêtement en pierre aux talus des remblais de manière à n obtenir que 40 % au besoin d inclinaison pour assurer une voie d au moins 4 mètres tout en ne disposant que d une largeur totale de 7 mètres. Au fur et à mesure que des bâtisses s élèveront le long de ce chemin (ce qui est certain) la voie atteindra la largeur de 7 mètres» : Plan révisé du cadastre napoléonien (AD BDR-Marseille, 197 W 112). La terrasse côté Est a été édifiée entre temps, ainsi entre 1880 et Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 29
30 Chapitre 2 : Recherches historiques et documentaires : Plan de la ville de Fuveau pour un projet de travaux d alimentation en eau potable (Archives municipales de Fuveau). Carte postale, cours et fontaine de Fuveau. Vue partielle de l ancien café de la rue Rondet (Hôtel-restaurant). Carte envoyée en 1968 (AD BDR-Marseille, 6 Fi 7088). 5- Le devenir de l édifice au XXIème siècle - 3 mai 2000 : Rachat de la maison de l ancien café du Cours par la commune de Fuveau, et des terrains alentours (sections BR numéros 124, 128 et 240) auprès de Roger REY (acte passé chez le notaire Alain GIRAULT, de Salon de Provence, procuré par les Services Urbanisme de la commune de Fuveau). Son père le possédait depuis le début du XXe siècle. Le terrain à l Ouest servirait à l aménagement du jeu de boules : «[ ] Monsieur REY Roger Célestin, retraité, et Madame GAR- JANNE Charlotte Victoria Maria Josette, retraitée, son épouse [ ], ci-après dénommés «le vendeur». La commune de Fuveau, département des Bouches-du-Rhône, ci-après dénommée «l acquéreur». [ ] Ledit immeuble étant loué à la SARL du Cours en vertu d un bail commercial suivant l acte sous seing privé en date du 10 juin 1983 consenti à l origine à Madame Simone AGOSTINI [ ]. Et à Monsieur et Madame Philippe REBUFFAT en vertu d un bail commercial consenti à l origine à Madame Simone AGOSTINI [ ]. Origine de propriété : L immeuble présentement vendu dépend de la communauté existant entre les époux REY/GARJANNE, par suite des faits et actes ci-après : Pour Monsieur REY l avoir recueilli dans la succession de son père, Monsieur René Marius Etienne REY, né à Fuveau le 15 février 1902, en son vivant débitant de boissons [ ]». Carte postale, Fuveau, cours Leydet, vue partielle de l ancien café de la rue Rondet. Carte non datée, en couleurs (AD BDR-Marseille, 6 Fi 7092). Carte postale, Le bar-tabac du cours, Fuveau. Carte envoyée en 1979 (AD BDR-Marseille, 6 Fi 7098). Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 30
31 Chapitre 3 : EVOLUTION ET VALEUR PATRIMONIALE XVIIIIème : Une maison de maitre, au milieu des labours ( la maison Vitalis), construite en bordure d une nouvelle voie du village. Cette maison répondait au rez de chaussée bas à des fonctions agricoles permettant de régler la question de la déclivité. Nous ne savons rien des percements origines hormis au niveau bas. Des sondages devraient être réalisés pour mieux comprendre la composition et l intérêt de cette façade. XIXème : La maison s étend entre 1830 et Elle est devient vraisemblablement une auberge puis un hôtel restaurant accueillant les visiteurs et leurs montures. XXème: Un café, des garages, la terrasse étant créée dans les années 1930 Le cours est crée dans les années 1844, avec une fontaine publique L implantation à l Est d un alignement de maisons dans les années 1867 renforcera son aspect de mail, et la qualité des lieux. Un chemin est crée, qui deviendra la rue Sainte Victoire en Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 31
32 Chapitre 3 : EVOLUTION ET VALEUR PATRIMONIALE Approche sur la valeur patrimoniale de l édifice : L édifi ce ne bénéfi cie à ce jour d aucune protection spécifi que. Quels pourraient être les éléments à prendre en compte? - En terme historique: Aucune personnalité n a habité dans cette maison, aucun fait spécifi que est noté dans l histoire. - En terme artistique et architectural: L édifi ce a été construit en plusieurs phases. dès la 2ème moitié du XVIIIème. Il est construit sur une typologie typique du XVIIIème dabns la région. Il ne comporte pas d éléments architecturaux spécifiques interessants, hormis l imposte en ferronnerie avec le monogramme du 1er propriétaire. Les caves voûtées, les menuiseries et revêtements de sol d origine ont le caractère des bâtisses de cette époque. - En terme de la mémoire de la commune, d un point de vue ethnographique: Cette maison a été bâtie très tardivement dans l histoire du village, a été un lieu de convivialité pendant une durée d un siècle env. Cette mémoire est conservée par des ouvrages et carte postale. Cet édifice a une valeur patrimoniale du fait de sa construction au XVIIIème siècle, de la rareté des maisons construites à cet époque dans le village. Restaurée, elle sera un témoignage intéressant. Approche sur la valeur paysagère : Perception lointaine: La photo prise depuis l Est du village, en point haut, vers le village, montre que la maison Vitalis n est pas un élément constituant de l architecture et de l urbanisme de Fuveau depuis ce site. L immeuble ne se dégage pas dans le paysage. Perception proche depuis l esplanade Est (parking): la maison a un impact paysagé très fort, de part sa volumétrie, en 1er plan. La terrasse et l extension dissimule le mail planté à l arrière que constitue le cours. Perception proche par la rue Sainte Victoire vers le village: La maison dissimule les façades arrières,de qualité. Couverture du café Vue lointaine depuis l Est Vue depuis le Nord Est Vue de l Est rue Sainte - Victoire Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 32
33 Chapitre 3 : EVOLUTION ET VALEUR PATRIMONIALE Approche sur la valeur paysagère depuis l arrivée sur le cours : Perception proche: La photo prise depuis la place montre montre bien que l espace de la place prend, entre autres raisons, sens de part la présence d une élévation dans le prolongement de la rue Rondet et du cours descendant Victor Leydet, de sa perpendiculaire, élévation qui ferme, structure l espace de la place, constituée en plusieurs temps. Pour autant doit on considérer que l intégralité de la hauteur du bâtiment est nécessaire à cette perception? Il convient de se remémorer que l édifi ce n était pas aussi vaste à l origine, et que la restitution du volume d origine serait une amélioration certaine. Vue de la place aujourd hui, avec les axes de composition, les fuyantes... Vue de la place volumétrie d origine restituée Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 33
34 Chapitre 3 : EVOLUTION ET VALEUR PATRIMONIALE Approche sur la valeur urbanistique : 1 le côté Ouest d alignement de maisons et la maison Vitalis 2 l alignement Est et renforcement de l alignement Ouest. Les documents attestent d une évolution constante du bâti, en fonction des besoins et usages. Les parties 1 sont les éléments fondateurs du futur quartier, générant le tracé du cours. La maison Vitalis est le point focal du cours, et présente donc une valeur remarquable de par son implantation. Les deux images ci dessous, avec ou sans maison, montrent la nécessité pour garder la qualité de place, de conserver un plan qui clôt le tracé de la place. Pour autant, en fonction de l évolution de la commune, de la présence d équipements structurants à proximité, de la pratique de nouveaux usages, de la volonté de valoriser le coeur de ville, et de sécurité pour les habitants, des enjeux du XXIème siècle, il semble possible de concilier une réponse en lien avec les nouveaux usages par un aménagement adaptant les tracés structurants Ancienne porte Fabre 2 Vue aérienne de l ensemble urbain aujourd hui Vue aérienne de l ensemble urbain après restitution volumétrie d origine Laurent DUFOIX, SELARL EUPALINOS, Architecte du Patrimoine - Inès CASTALDO, Historienne de l'art 34
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