Erika GERVASONI - CEPRALMAR. Grâce au soutien financier de

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Erika GERVASONI - CEPRALMAR. Grâce au soutien financier de"

Transcription

1 Etude de prospection pour la diversification des élevages sur filières conchylicoles en mer en Languedoc-Roussillon Synthèse réalisée à partir de l étude bibliographique réalisée en avril 2009 par A. Boglino, E. Lourdou, G. Ortega, T. Casanova, étudiants au CREUFOP LR / UM2. Erika GERVASONI - CEPRALMAR 2009 Grâce au soutien financier de

2 Sommaire 1/ Introduction (page 3) 2/ La conchyliculture en mer en Languedoc-Roussillon (page 3) 3/ Exemple de produits pouvant être élevés sur filières en mer (page 5) Huitre plate (page 7) Palourde européenne (page 11) Coquille Saint-Jacques (page 14) Pétoncle noir (page 17) Ormeau (page 19) Algue Wakame (page 22) Biju (page 24) 4/ Conclusion (page 26) Annexe : L élevage sur filière de sub-surface (page 28) 2

3 Introduction La conchyliculture en Languedoc-Roussillon s est longtemps résumée à l élevage d huîtres creuses sur les étangs et l élevage de moules sur filières en mer. Néanmoins depuis quelques années, les entreprises conchylicoles sont en difficulté : malaïgues sur l étang, importantes mortalités estivales du naissain d huîtres creuses, difficultés de commercialisation et prédation par les daurades pour les moules. Ce constat encourage les conchyliculteurs à revoir leurs pratiques d élevage et à envisager la production d autres espèces aquacoles. Compte tenu du grand nombre de concessions disponibles en mer, le Cépralmar a jugé opportun d étudier les possibilités de diversification d élevage sur filières en mer. Cette étude a été confiée à quatre étudiants du CREUFOP LR / UM2 qui ont réalisé une prospection bibliographique des alternatives possibles en matière d élevage autre que l huître creuse et la moule. Leur rapport a été édité en avril En voici une synthèse. 3

4 1- La conchyliculture en mer ouverte en Languedoc-Roussillon Des concessions disponibles et non utilisées L emprise spatiale totale de la zone conchylicole en mer en Languedoc-Roussillon représente ha à l intérieur de la bande des 3 miles entre les isobathes -15 et -30m. La réservation de ces espaces en mer dédiés à l activité conchylicole a été obtenue après de nombreuses négociations notamment auprès des autres usagers tels que les pêcheurs et les plaisanciers. Dans les autres régions littorales françaises, les professionnels luttent pour essayer d obtenir quelques concessions en mer. La disponibilité de cet espace est une réelle opportunité pour les conchyliculteurs languedociens. Elle est répartie en 4 lotissements : Les Aresquiers : 540 ha Sète-Marseillan : ha Gruissan : 261 ha Vendres : 648 ha 74 exploitations ont une activité en mer. Nb d exploitations ayant une activité en mer Aresquiers Sète-Marseillan Gruissan Vendres TOTAL Seules 23% des concessions sont attribuées. Aresquiers Sète-Marseillan Gruissan Vendres TOTAL Nb de concessions disponibles Nb de concessions attribuées % concessions attribuées 29% 10% 23% 4

5 13% des filières qui pourraient potentiellement être implantées sont exploitées. Taille des concessions : Dans l Hérault : 1 concession = 3 ha (100m*300m) permet l implantation de 2 filières de 250 m. Dans l Aude : 1 concession = 9 ha (300m*300m) permet l implantation de 6 filières de 250 m. Aresquiers Sète-Marseillan Gruissan Vendres TOTAL Nb de filières potentielles 528*2 = *6 = Nb de filières exploitées % de filières exploitées 26% 4% 13% Des concessions principalement utilisées pour la production de moules Initialement l activité conchylicole en mer était orientée vers la production de moules de cordes : jusqu à tonnes de production/an. La prédation de la production par les daurades et l arrivée de moules d importation à bas prix sur le marché européen ont découragé de nombreux professionnels. Toutefois certains mytiliculteurs résistent et poursuivent leur activité en mer avec détermination : Utilisation de filets tubulaires permettant de protéger individuellement chaque corde de la prédation ; Commercialisation sous la marque collective «Moules de Pleine Mer». On estime une production mytilicole de l ordre de 17 T /filière /an. Des concessions qui s orientent vers le pré-grossissement et l affinage d huîtres Les itinéraires techniques ostréicoles qui se dessinent affirment une complémentarité entre la mer ouverte et le milieu lagunaire : Pour essayer de s affranchir au mieux des mortalités estivales de naissain observées sur l étang, quelques professionnels se tournent vers le pré-grossissement du naissain d huîtres en lanternes. Les concessions en mer sont également utilisées pour l affinage des huîtres de taille commerciale. Des concessions qui pourraient s orienter vers l élevage d autres espèces présentant une plus forte valeur ajoutée que la moule Des essais ont été menés mais le manque de résultats technico-économiques et de moyens n ont pas permis l émergence de projets pérennes. Ces premiers travaux constituent néanmoins une base solide pour une action de diversification des productions conchylicoles. 5

6 2- Exemples de produits pouvant être élevés sur filières en mer. La liste de produits retenus par les étudiants du CREUFOP LR / UM2 est la suivante : Huître plate (Ostrea edulis) Palourde européenne (Ruditapes decussatus) Coquille Saint Jacques (Pecten Jacobeus) Pétoncle noir (Chlamys varia) Ormeau (Haliotis tuberculata) Algue wakame (Undaria pinnatifida) Biju (Microcosmus sabatieri) Pour chacun de ces produits une fiche synthétique a été établie. Chaque fiche aborde les points suivants : Classification Caractéristiques biologiques (mode de vie, alimentation, reproduction ) Croissance et survie en conditions d élevage Quantités produites Développement de la culture sur filières en mer Marché Avant de lancer les expérimentations, il est nécessaire de s interroger sur la pertinence de chacun des produits proposés en tenant compte : de l adéquation du produit aux conditions du milieu et à l élevage sur filière ; du respect des réglementations sanitaires ; de la disponibilité du marché. 6

7 HUÎTRE PLATE Ostrea edulis 1- Classification Embranchement Mollusques Classe Bivalves Ordre Filibranches Famille Ostreidés Genre Ostrea Espèce Ostrea edulis 2- Caractéristiques biologiques Espèce autochtone Mode de vie Elle se situe naturellement dans les zones immergées, se regroupant généralement en bancs plus ou moins denses, fixés sur des substrats rocheux ou posés simplement sur des fonds meubles Alimentation Filtreur planctonophage. La quantité de nourriture est susceptible d être affectée par la présence de compétiteurs tels que les huitres creuses, les moules, les balanes Reproduction L huitre plate se reproduit entre juin et octobre (2 à 3 pontes), dès la première ou deuxième année de sa vie. C est une espèce à hermaphrodisme successif protandre. L expulsion des ovocytes s effectue à l intérieur de la cavité palléale de la femelle. Les spermatozoïdes émis dans le milieu naturel sont aspirés par le courant d eau inhalé par la femelle et viennent féconder les ovocytes in-situ. Les larves sont incubées dans le manteau de la femelle pendant 8 à 10 jours avant d être expulsées dans le milieu naturel. Elles sont dans un premier temps pélagiques (larves veligères), puis au bout de 14 jours, un pied apparait (larves pediveligères) : elles deviennent benthiques. L évolution des larves s effectue correctement de 15 à 22 c avec une température optimale à 18 c Environnement Température 14 à 20 c Salinité 27 à 42 O. edulis est très sensible aux brusques variations de conditions du milieu. 7

8 3- Croissance et survie La croissance et la survie durant la phase de pré-grossissement sont satisfaisantes, environ 10 mois sont nécessaires à l obtention d une huître de 4 à 5 cm. En phase de grossissement, la croissance est plus faible et les survies sont irrégulières notamment à cause du parasitisme de Martelia et Bonamia Croissance Les principaux facteurs conditionnant la croissance sont la température, la ichesse en nourriture et le renouvellement en eau. En étang, la croissance ralentit fortement en période hivernale et s accélère l été. En mer elle est plus régulière en raison d une plus grande stabilité des températures du milieu : sur un essai d élevage, des croissances satisfaisantes ont été obtenues sur l ensemble du cycle biologique à 20m de profondeur (obtention d huitres plates de 100g environ au bout de 2 ans et demi) Survie Epizooties L huître plate a souffert d épizooties au 20 ème siècle : : mortalité massive due à une épizootie inconnue (le muscle adducteur ne se contracte plus). A partir de 1925, cette maladie disparaît : arrivée de la maladie de la glande digestive due au parasite Marteilia refringens : apparition de Bonamia ostreae, nouveau parasite qui va engendrer des pertes de 70 à 90% sur les cheptels. Marteilia refringens et Bonamia ostreae sont toujours présents sur les côtes françaises. L infection par Martelia a lieu uniquement lorsque la température de l eau dépasse 17 c. Bonamia s exprime et se développe plus particulièrement dans les eaux dessalées et peu profondes. Prédateurs Bigorneaux perceurs Poulpes Crabes verts Etoiles de mer Sparidés (daurade, pagre) 4- Quantités produites 4.1 Production française = tonnes La production française est localisée en Bretagne : les deux principaux sites d exploitation sont Cancale et Quiberon où l huître plate est élevée au sol. 4.2 Production européenne = tonnes dont 67% en Espagne. 8

9 5- Développement de la culture sur filières en mer 5.1 Obtention des juvéniles Captage naturel La présence de géniteurs en méditerranée laisse envisager une potentialité de captage naturel. Néanmoins, il est peu probable que cette solution soit pérenne et permette un approvisionnement suffisant et régulier. Des essais pourraient être menés (le potentiel de recrutement de l huître plate n est pour le moment ni étudie ni chiffré). Les collecteurs Des coquilles de moules étuvées sont concentrées dans des filets tubulaires (environ 600 coquilles par filet) qui sont suspendus à des cadres métalliques immergeables. Cette méthode de captage est plus adaptée pour de l élevage au sol. Une utilisation du naissain en grattis («une à une») s avère plus compliquée. Cette technique a l avantage de présenter un faible coût de revient. Collecteurs en plastiques : coupelles, multituiles pléno (avantages : résistant, facilité de manutention, bonne capacité de captage) Il n existe pas de capteurs réellement adaptés à la mer. Il serait intéressant d envisager une prospection pour la mise au point de nouveaux collecteurs. Conditions environnementales favorisant le captage Faible courant ; Entre 5 et 30m de profondeur ; Fonds sableux (les fonds rocheux entrent en compétition avec les collecteurs) ; Présence de bio-fouling sur les collecteurs (d où la nécéssité de les immerger 15 jours avant la phase de fixation des larves) ; Période d immersion = entre début juin et fin septembre. La durée d immersion doit être au moins d un mois. Détroquage Taille optimale pour le détroquage du naissain = entre 5 et 10mm. Ecloserie Pour des raisons zoo-sanitaires liées aux parasitoses qui touchent l huître plate, les écloseries ne sont pas intéressées pour le moment par la production et la commercialisation de naissain d huître plate Prégrossissement et grossissement. La technique d élevage en suspension ne constitue a priori pas un obstacle au développement et à la relance de la culture de l huître plate. Elle peut être réalisée grâce à des enceintes suspendues de type lanternes japonaises ou casiers australiens. La phase de pré-grossissement peut également être réalisée en pearl-net. La sensibilité de l huître plate aux parasites Bonamia et Marteilia implique cependant une certaine zootechnie d élevage : élevage à faible densité ; élevage en eaux profondes (20m environ) ; 9

10 Des tests permettant de déterminer la densité et la profondeur optimales pourraient être envisagés. 6 - Marché Produit rare et prisé. La consommation française s élève à tonnes. Un tiers est importé (Grande Bretagne, Irlande, Danemark). Prix de vente : en gros expédition 4 à 7 /kg selon le calibre 8 à 12 /kg selon le calibre 10

11 PALOURDE EUROPEENE Ruditapes decussatus Remarque : les deux espèces de palourdes les plus communes sur les marchés sont la palourde européenne et la palourde japonaise. Dans cette étude nous nous intéresserons uniquement à la palourde européenne, endémique des côtes méditerranéennes. 1- Classification Embranchement Mollusques Classe Bivalves Ordre Veneroides Famille Veneroidés Genre Ruditapes Espèce Ruditapes decussatus 2- Caractéristiques biologiques Mode de vie Espèce endémique des côtes méditerranéennes, la palourde européenne se développe très favorablement en Languedoc-Roussillon où les volumes pêchés ont approché certaines années 800 tonnes. La palourde est un bivalve de fond. Elle préfère les fonds sableux aux fonds vaseux, où elle vit enfouie sous quelques centimètres de sable (jusqu à 15 cm). Sa répartition spatiale est irrégulière et agrégative Alimentation La palourde est un filtreur planctonophage Reproduction La palourde se reproduit en période estivale (1 à 2 pontes). Elle peut être mature dès la première année de sa vie Environnement Cette espèce présente de grandes facultés de résistance aux facteurs physico-chimiques extrêmes du milieu (température, salinité, % O2, exondation) dans la mesure où leur variation n est pas trop brusque ou durable. 3- Croissance et survie Croissance La croissance de la palourde dépend particulièrement de certains facteurs environnementaux : température (optimum = 19 c), disponibilité alimentaire, oxygène. Elle est quasi-nulle en dessous de 10 c et lorsque la salinité sort de la fourchette Elle est plus rapide entre les mois d avril et octobre, période où la présence phytoplanctonique est la plus importante. Dans l étang de Thau, la croissance serait meilleure dans les zones où l influence de la mer est la plus nette. 11

12 Il faut compter entre 2 à 3 ans pour atteindre 35mm. La croissance de la palourde européenne est bien lente que celle de la palourde japonaise Survie Maladies Dans la lagune de Thau, la palourde peut être affectée par la présence de Perkinsus olseni (apparition de kystes grisâtres dans le pied, le manteau et la glande digestives) et à Vibrio tapetis (maladie de l anneau brun destruction du tissu conjonctif). Prédateurs Poissons (dorades et balistes) ; Oiseaux (goélands, macreuses) ; Crabes verts. L homme reste le principal «prédateur» de la palourde. Le braconnage est encore très fréquent sur l estran. Une surveillance des zones ensemencées est à envisager. Emersion La palourde profite d une bonne tenue à l émersion (taux de pertes beaucoup plus faibles que pour les praires, coques et pétoncles). 4- Quantités produites La palourde européenne est pêchée sur les côtes méditerranée (apnée / arseillère) mais elle n est pour le moment pas élevée. Seule la palourde japonaise est élevée sur l estran en Bretagne et en claires en Vendée et Charente- Maritime. La production française de palourdes est estimée à tonnes. 5- Développement de la culture sur filières en mer Obtention des juvéniles Captage naturel La présence de géniteurs en méditerranée laisse envisager une potentialité de récolte de juvéniles. Le captage de naissain n est a priori pas envisageable. Ecloserie Les écloseries maitrisent la production contrôlée de naissain. Du naissain peut être fourni tout au long de l année Prégrossissement et grossissement La phase de pré-grossissement est envisageable en lanternes japonaises. Ce type d élevage permettra de s affranchir des phénomènes de prédation et de dispersion. Au delà de 12-15mm, il sera préférable d élever les palourdes au sol afin d éviter une altération de la croissance (bombement excessif de la coquille du à une absence de pression du sol). 12

13 6- Marché Image très favorable auprès des connaisseurs. Produit recherché pour sa finesse de goût, consommé cru et cuit. L Italie et l Espagne sont les premiers pays européens consommateurs de palourdes. Prix de vente : 6 à 10 euros selon la taille et la période. Aucune taille minimum n est exigée pour la mise en vente s il est prouvé que l animal provient d élevage (remarque : taille minimale de commercialisation de la palourde de pêche = 35mm). 13

14 COQUILLE SAINT JACQUES Pecten jacobeus En France, on trouve majoritairement 2 espèces de coquilles Saint-Jacques dans les eaux côtières, de physiologie, biologie et écologie voisines : Pecten maximus, l espèce Atlantique, est présente de la Norvège au Maroc. C est essentiellement un produit de pêche, bien que l aquaculture se développe également. C est une des 10 espèces de pêche les plus débarquées dans les criées françaises ; Pecten jacobeus, est l espèce Méditerranéenne. Elle est peu abondante, elle est très peu exploitée. 1- Classification Embranchement Mollusque Classe Bivalve Ordre Pterioide Famille Pectinidé Genre Pecten Espèce Pecten jacobeus 2- Caractéristiques biologiques Mode de vie P. jacobeus mène une vie libre et enfouie sur des fonds meubles de maërl, de sable ou de vase. Elle creuse une légère dépression au fond de laquelle elle repose, recouverte de sédiments et légèrement entrouverte. Elle peut se déplacer par claquement de valves, mais ses déplacements sont limités. Elle vit entre 5 et 40 mètres de fond. Elle exige pour se développer de faibles densités Alimentation Animal filtreur, elle se nourrit de phytoplancton, détritus et bactéries Reproduction La coquille Saint-Jacques est un animal hermaphrodite simultané (il émet simultanément des spermatozoïdes et des ovocytes). La première maturité sexuelle apparait vers 2-3 ans. La ponte intervient en une ou plusieurs fois lorsque la température de l eau s élève brutalement de 5-6 c. Le cycle biologique des pectinidés est constitué de deux phase : pélagique (3 à 6 semaines après la ponte) et benthique. 2.4 Environnement Température 7 à 20 c Salinité 30 à Croissance et survie Croissance La croissance de P. jacobeus peut être comparée à celle de P. maximus, qui en semis atteint la taille de marchande de 10-11cm en 3 ans. Les essais menés en pearl-nets ont donné des résultats encourageants de croissance : doublement de la taille en 5 mois (5,3mm/mois), triplement de la taille en 7 mois (3,5mm/mois). 14

15 La croissance de P. jacobeus est très dépendante des conditions environnementales (qualité du milieu, température, nourriture) et n est pas constante au cours de l année : fort ralentissement en hiver Survie Les essais menés en pearl-nets ont montré des taux de survie très encourageants (+ de 85%). Qualité de l eau La coquille Saint-Jacques est sensible à la qualité de l eau. La présence de phytoplancton toxique ou de polluants peut occasionner des mortalités, ralentir la croissance ou inhiber la reproduction. Prédateurs Le principal prédateur de la coquille St-Jacques au sol est l étoile de mer. 4- Quantités produites 4.1 Production française La production française de coquilles Saint-Jacques fraiches est essentiellement constituée des produits de la pêche (pêche à la drague T/an en moyenne de 2005 à 2007). Il s agit principalement de l espèce P. maximus (gisements normands et bretons). La pêche est autorisée du 1 er octobre au 15 mai. L élevage (semis sur le sol et cultures suspendues) représente 16% de la production nationale (soit environ T/an). Cette production est insuffisante et trop variable pour couvrir la demande nationale ( T en moyenne de 2005 à 2007). Elle est compensée par des importations massives d Ecosse et d Angleterre. En Languedoc-Rouissillon la pêche à la coquille P. jacobeus est surtout le fait de captures accessoires de petits chalutiers qui travaillent près des côtes. Les débarquements en criée sont très faibles (2-30 T selon les années). L aquaculture de P. jacobeus n existe pas encore en France Production mondiale La production mondiale de pectinidés est largement dominée par les produits d élevage originaires du Japon et de Chine. 5- Développement de la culture sur filières en mer 5.1 Obtention des juvéniles Captage naturel Du recrutement naturel est observé sur différents types de collecteurs en Languedoc-Roussillon ; mais ce recrutement ne peut assurer à lui seul un apport suffisant et régulier. Les années de bon recrutement sont espérées une fois tous les 4-5 ans. Ecloserie Le recours à l écloserie pour la fourniture régulière de larves s avère indispensable. Il n existe à ce jour aucune écloserie-nurserie de P. jacobeus ni en France ni dans un aucun autre pays voisin. Si le cycle de P. maximus est aujourd hui bien maitrisé, les aspects zootechniques de l élevage de P. jacobeus en écloserie sont complètement différents. 15

16 Les trois principaux points de blocage zootechniques sont les suivants : Conditionnement des géniteurs ; Obtention de pontes suivies et régulières ; Obtention de naissain viable (alimentation des larves) Pré-grossissement et grossissement Les bretons utilisent des techniques en semis de P. maximus. L élevage de P. jacobeus sur le fond s est soldé par un échec. L élevage en pearl-nets ou lanternes sont les techniques les plus adaptées au pré-grossissement et au grossissement de la coquille St-Jacques. Cette technique d élevage est parfaitement maitrisée au Japon et au Chili. Itinéraires techniques utilisés au Japon et au Chili : Japon Naissain obtenu par captage naturel sur des collecteurs suspendus aux filières (mise à l eau des collecteurs en avril-mai). Naissain détroqué lorsque les animaux mesurent 1cm (mois de juillet). Naissain trié puis mis en pré-grossissement en lanternes jusqu à 3-4cm (décembre-janvier). Grossissement en lanternes à 10 étages jusqu à taille commerciale (2 ans). Chili Naissain obtenu par captage naturel sur des collecteurs suspendus aux filières. Les collecteurs sont constitués de coquilles de bivalves, filets à anchois, plateaux PVC, sacs à oignon ou branches. Naissain détroqué lorsque les animaux mesurent 6mm (2 mois) Naissain trié puis mis en pré-grossissement en pearlnets jusqu à 3-4cm (décembre-janvier). Grossissement en lanternes jusqu à la taille commerciale de 90mm (1 an et demi). 6- Marché La coquille Saint-Jacques fait partie des produits de la mer les plus réputés. La demande est forte et la valeur commerciale également. Elle est majoritairement positionnée sur le marché du frais (prix plus élevés), mais on la trouve également sous forme de produits congelés et transformés. La fermeture de la pêche en période estivale offre une opportunité de marché à l aquaculture. 16

17 PETONCLE NOIR Chlamys varia 1- Classification Embranchement Mollusque Classe Bivalve Ordre Pteriode Famille Pectinidé Genre Chlamys Espèce Chlamys varia 2- Caractéristiques biologiques Mode de vie C. varia est naturellement présent en Méditerranée. Il vit sur les fonds de maërl ou de sable vaseux parsemés de pierres ou de coquilles épaves auxquelles il se fixe avec son byssus (il garde la possibilité de se détacher, de se déplacer et de refaire son byssus sur un autre support). Des bancs sont observés jusqu à 10-15m de profondeur Alimentation Mollusque filtreur qui se nourrit de phytoplancton, détritus organiques et bactéries Reproduction La reproduction se déclenche lors d une augmentation de température de l eau de 5-6 c en été. C. varia est hermaphrodite successif protandre. Sa fécondation est externe. Plusieurs pontes ont lieu entre mai et septembre. C. varia atteint sa maturité sexuelle à 1 an. Le cycle biologique des pectinidés est constitué de deux phase : pélagique (3 à 6 semaines après la ponte) et benthique Environnement Température 7 à 19 c Salinité 30 à Croissance et survie Croissance La taille marchande de 35mm est atteinte en 1 an seulement. La croissance du pétoncle ralentit en hiver. Il peut atteindre la taille maximale de 6 cm Survie Animal fragile qui supporte très mal toute émersion de plus d 1h. Il est impératif de travailler sous jets d eau. La durée de vie du pétoncle est comprise entre 3 et 5 ans. 17

18 4- Quantités produites Le pétoncle C. varia n est pas élevé en France. Il provient majoritairement de la pêche dans les pertuis charentais et vendéens et en rade de Brest. Les stocks sont minimes et les quantités pêchées très faibles. La taille marchande minimale est de 35mm. 5- Développement de la culture sur filières en mer 5.1 Obtention de juvéniles Captage naturel Recrutement naturel observé sur tous types de collecteurs en Languedoc-Roussillon. Pas de données concernant la variabilité du captage naturel d une année sur l autre. Ecloserie Zootechnie de production de naissain maitrisée. Pas d écloserie en France. En Espagne, les techniques de production de naissains en écloserie expérimentale sont plus avancées, prêtes au transfert vers les écloseries industrielles. Captage naturel = technique d obtention des juvéniles la plus pratique et la plus rentable. La production de juvéniles en écloserie-nurserie pourrait venir en complément du captage naturel qui peut s avérer variable d une année à l autre. 5.2 Prégrossissement et grossissement Elevage en lanternes japonaises ou casiers australiens. Aucun effet de la densité sur la survie n a pu être observé. Fortes mortalités liées au stress infligé lors des manipulations (émersion lors du transfert vers les sites de pré-grossissement et grossissement). 6- Marché Peu consommé en France, le pétoncle est apprécié des connaisseurs. Son marché est principalement localisé en Charente-Maritime, Charente et Vendée. Les circuits de commercialisation ne sont pas développés en Languedoc-Roussillon. Les volumes de pêche actuels sont inférieurs à ceux que le marché français a déjà pu absorber : il reste donc un créneau pour le pétoncle d aquaculture en France. L exportation vers l Espagne et l Italie, pays où la consommation de pétoncle est plus coutumière, est également envisageable. Le pétoncle peut être commercialisé en frais, congelé et transformé. 18

19 ORMEAU Haliotis tuberculata Haliotis tuberculata : espèce européenne présente en Atlantique avec une abondance particulièrement forte en Bretagne et dans les îles anglo-normandes. Haliotis lamellosa : espèce méditerranéenne. Un doute subsiste quant à la détermination systématique de H. lamellosa qui pourrait être qu une sous-espèce d H. tuberculata. C est l hypothèse retenue ici : le protocole d élevage retenu pour H. tuberculta s applique à H. lamellosa. 1- Classification Embranchement Mollusques Classe Gasteropodes Ordre Archeogasteropodes Famille Haliotidés Genre Haliotis Espèce Haliotis tuberculata 2- Caractéristiques biologiques Espèce autochtone. 2.1 Mode de vie H. tuberculata est un animal nocturne qui se déplace sur les surfaces dures (5-6m/min). Il se réfugie dans les crevasses ou sous les rochers durant le jour. 2.2 Alimentation L ormeau est un phytophage brouteur. Les ormeaux juvéniles se nourrissent de microalgues (des diatomées benthiques essentiellement), puis ils passent progressivement à une alimentation en macroalgues exclusivement (goémon, ulve, laminaire). Il faut entre 10 et 15 kg d algues pour produire 1kg d ormeaux. H. tuberculata entre en compétition pour la nourriture avec d autres herbivores brouteurs tels que l oursin Reproduction H. tuberculata est une espèce à sexes séparés. Dans le milieu naturel le sex-ratio est de 1/1. Maturité sexuelle La maturité sexuelle est atteinte au bout de la 3 ème année pour les femelles et de la 2 ème année pour les mâles. Ponte La ponte est déclenchée en été (de juin à septembre) lorsque la température de l eau atteint les 18 c, avec une émission maximale de gamètes en août. Une femelle H. tuberculata pond environ ovocytes lorsqu elle mesure 76cm, et plus de 5 millions au-delà de 115mm. La fécondation est externe. Vie larvaire Au bout de 15 à 20h l œuf donne naissance à une large nageuse trocophore (la larve utilise sa réserve vitelline comme nourriture), qui deviendra par la suite une larve véligère (qui se nourrit de diatomées 19

20 pélagiques et de flagellés). La larve véligère se métamorphose par la suite en juvénile, qui se fixe sur un substrat adéquat après environ 100h de vie libre et planctonique. 2.4 Environnement Température 5 à 24 c croissance optimale entre 18 et 22 c Salinité >30 idéalement >35 3- Croissance et survie Croissance La croissance de l ormeau est lente. Le taux moyen de croissance de H. tuberculata est de 17-18mm/an. Il faut entre 2 et 5 ans pour que l ormeau atteigne sa taille marchande (4-8cm). La taille maximale de cette espèce est de 13cm (350g). Il l atteint en 6-7 ans. La croissance de l ormeau n est pas continue : elle s arrête en hiver Survie Durée de vie Au moins 15 ans. Maladies Depuis une dizaine d années des mortalités massives d H. tuberculata ont été observées dans les populations naturelles et dans les élevages de l ouest de la France, lorsque la température de l eau dépasse les 16,5 c. Cela serait dû à une infection bactérienne : Vibrio sp. L ormeau est également vulnérable face à la clione, éponge qui perfore sa coquille et provoque la maladie dite du «pain d épices». Prédateurs Poissons ; Oiseaux de mer ; Loutres de mer ; Crabes ; Poulpes ; Etoiles de mer. 4- Quantités produites Seuls quelques producteurs exercent en France une activité halioticole. Leur production individuelle reste inférieure à 10 tonnes par an. 5- Développement de la culture sur filières en mer 5.1 Obtention des juvéniles Captage naturel Compte tenu de la faible densité des stocks d ormeaux sur les côtes languedociennes, un élevage reposant sur le captage naturel n est pas envisageable. Ecloserie Le cycle de reproduction de l ormeau est maitrisé depuis plus de 20 ans et la technique est performante. Il existe plusieurs écloseries d ormeaux (H. tuberculata) en France, la plus performante est «France haliotis». 20

GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES

GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES CRIME EN EAUX PROFONDES LE MOBILE DU CRIME ET LE COMPLICE Parce qu on pêche trop, trop loin, trop profond, nos océans sont en train de mourir, tout spécialement

Plus en détail

Observatoire économique Entreprises conchylicoles du réseau Nautil

Observatoire économique Entreprises conchylicoles du réseau Nautil 2013 Observatoire économique Entreprises conchylicoles du réseau Nautil NORMANDIE BRETAGNE SUD PAYS DE LOIRE - VENDÉE CHARENTE MARITIME GIRONDE Lexique Annuités Remboursement annuel des emprunts (capital

Plus en détail

Végétaux Exemples d individus

Végétaux Exemples d individus Végétaux Formation Biologie 2011 2012 Végétaux Exemples d individus Végétaux Embranchement Classification Description Reproduction Mode de vie Exemples d individu Végétaux Règne > Etymologie «Végetaux»

Plus en détail

Natura 2000 en mer Site FR 910 1413 Posidonies de la côte palavasienne

Natura 2000 en mer Site FR 910 1413 Posidonies de la côte palavasienne Natura2000enmer SiteFR9101413Posidoniesdelacôtepalavasienne Compte rendude la réunion du 21 janvier 2011: partage et validation des éléments «pêche professionnelle et conchyliculture enmer»dudiagnosticsocio

Plus en détail

Le Crabe commun des eaux côtières du Québec

Le Crabe commun des eaux côtières du Québec Pêches et Océans Canada Sciences Fisheries and Oceans Canada Science MPO Sciences Région Laurentienne Rapport sur l état des stocks C-2 (21) 5 16B 16A 17A-C D 16C 16D 16E YZ E-X A-C Le Crabe commun des

Plus en détail

Site d étude. Résultats

Site d étude. Résultats Avec la collaboration de l Université de Bretagne Occidentale, (Institut Universitaire Européen de la Mer, Laboratoire d'ecophysiologie et de Biotechnologie des Halophytes et Algues Marines) Site d étude

Plus en détail

Réserve Naturelle BAIE DE SAINT-BRIEUC

Réserve Naturelle BAIE DE SAINT-BRIEUC Réserve Naturelle BAIE DE SAINT-BRIEUC Les petits tortillons éparpillés sur la plage signalent la présence d'un ver : l'arénicole (Arenicola marina). Bien connu des pêcheurs comme très bon appât, des biochimistes

Plus en détail

La «Crevette Impériale»

La «Crevette Impériale» CREAA Guides techniques La «Crevette Impériale» Mai 1998 version n 2 Rédaction Ph. Blachier Présentation Ce recueil de notes techniques n a pas l ambition d être une encyclopédie exhaustive de l élevage

Plus en détail

Discovering Hidden Value

Discovering Hidden Value Discovering Hidden Value A la découverte de la valeur cachée Consultation pour les Opérations de Forage Proposées en Offshore Marocain 2013 Qui est Cairn Energy? Cairn est une société de pétrole et de

Plus en détail

Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-Mer

Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-Mer ÉOLIENNES OFFSHORE DU CALVADOS avril 2013 Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-Mer Synthèse d étude relative à la protection des câbles Sommaire 1. CONTEXTE ET OBJECTIF DE L ETUDE...

Plus en détail

IFREMER 155 rue J.J. Rousseau Issy les Moulineaux

IFREMER 155 rue J.J. Rousseau Issy les Moulineaux 78 Projet AQ 2-456 du programme FAR De la Commission des Communautés Européennes "Analyse des coûts et des prix pour une étude économique de la gestion du secteur conchylicole" RAPPORT PAR PAYS N 8 Etude

Plus en détail

LE POINT DE VUE DE FNE

LE POINT DE VUE DE FNE LE POINT DE VUE DE FNE Voir à ce sujet les articles suivants : - «Pour une eau vivante : la fin des barrages?» de la Lettre eau N 2 (juin 1996) - «Rapport de la Commission Mondiale des Barrages : les clés

Plus en détail

Conseil Spécialisé fruits et légumes

Conseil Spécialisé fruits et légumes Conseil Spécialisé fruits et légumes Proposition d axes pour l expérimentation pour 2013/2015 dans la filière fruits et légumes frais (hors pomme de terre) 18 décembre 2012 FranceAgriMer Préparation de

Plus en détail

CENTRALES HYDRAULIQUES

CENTRALES HYDRAULIQUES CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des

Plus en détail

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine

NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine NOTICE TECHNIQUE SSC : Système Solaire Combiné eau chaude sanitaire / appui chauffage maison / appui eau chaude piscine «Capteur autonome eau chaude» Choix de la gamme ECOAUTONOME a retenu un capteur solaire

Plus en détail

COMMISSION EUROPÉENNE DIRECTION GÉNÉRALE SANTÉ ET PROTECTION DES CONSOMMATEURS RAPPORT D UNE MISSION EFFECTUEE EN TUNISIE DU 4 AU 8 MARS 2002

COMMISSION EUROPÉENNE DIRECTION GÉNÉRALE SANTÉ ET PROTECTION DES CONSOMMATEURS RAPPORT D UNE MISSION EFFECTUEE EN TUNISIE DU 4 AU 8 MARS 2002 COMMISSION EUROPÉENNE DIRECTION GÉNÉRALE SANTÉ ET PROTECTION DES CONSOMMATEURS Direction F - Office alimentaire et vétérinaire, Dublin Le Directeur DG (SANCO)/8622/2002- MR Final RAPPORT D UNE MISSION

Plus en détail

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses Sorgho grain sucrier Itinéraire cultural Type de sol et préparation avant semis Le sorgho grain sucrier est relativement peu exigeant par rapport au

Plus en détail

Systèmes de stockage simples à installer et économiques

Systèmes de stockage simples à installer et économiques Systèmes de stockage simples à installer et économiques Parallèlement à l accroissement et à l ampleur des événements pluviométriques, l accélération et l augmentation des débits de pointe accentuent de

Plus en détail

- Les êtres vivants dans leur environnement, rôle et place des êtres vivants - Lecture de textes documentaires

- Les êtres vivants dans leur environnement, rôle et place des êtres vivants - Lecture de textes documentaires Titre de l atelier : Les vers de terre Domaines d activité Les êtres vivants dans leur environnement, rôle et place des êtres vivants Lecture de textes documentaires Motsclés Vers de terre Vie du sol Compétences

Plus en détail

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis

Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les

Plus en détail

Antony Subaquatique Commission Bio Vidéo. Les Vers

Antony Subaquatique Commission Bio Vidéo. Les Vers Antony Subaquatique Commission Bio Vidéo Les Vers C est quoi un vers? La notion de vers est dénuée de sens pour les puristes de la classification des espèces. Mais pour nous, plongeurs, on range dans ce

Plus en détail

Recommandations pour la surveillance de la température de l eau chaude sanitaire

Recommandations pour la surveillance de la température de l eau chaude sanitaire Délégation territoriale du Val-d Oise Recommandations pour la surveillance de la température de l eau chaude sanitaire Maîtriser la température de l eau chaude sanitaire L exploitant d un réseau d eau

Plus en détail

www.formationpoissonnier.fr Association de Formation des Poissonniers de France SIRET : 507 700 664 00026 - APE : 8559A N déclaration d activité :

www.formationpoissonnier.fr Association de Formation des Poissonniers de France SIRET : 507 700 664 00026 - APE : 8559A N déclaration d activité : www.formationpoissonnier.fr Association de Formation des Poissonniers de France SIRET : 507 700 664 00026 - APE : 8559A N déclaration d activité : 53220837422 Tél : 02.96.50.50.85 Fax : 02.96.50.50.86

Plus en détail

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008 Fiche Technique Production Peu Développée en Languedoc-Roussillon Filière Maraichage Mais doux Septembre 2008 Rédigée par : Julien GARCIA Chambre Régionale d Agriculture du Languedoc-Roussillon Potentiel

Plus en détail

Quelques éléments de bibliographie :

Quelques éléments de bibliographie : Quelques éléments de bibliographie : La plupart des données et schémas sont issus des travaux de recherche du Laboratoire d Ecologie du Sol et de Biologie des Populations, Université de Rennes 1 (Cluzeau

Plus en détail

Le compost. Un petit écosystème au jardin

Le compost. Un petit écosystème au jardin Le compost Un petit écosystème au jardin En utilisant du compost au jardin, nous rendons les matières organiques produites par le jardin ou par notre alimentation, à l écosystème naturel. Ainsi l écosystème

Plus en détail

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES

1.2. REALISATION DES OPERATIONS DE PRELEVEMENTS ET D ANALYSES AVANT-PROPOS Le présent document a été réalisé par ASCONIT Consultants, pour le compte du Conseil Général de Haute-Savoie (CG74) dans le cadre du programme 2007-2008 du suivi de la qualité des eaux des

Plus en détail

LA FONDATION: MISSION ET VISION

LA FONDATION: MISSION ET VISION Premier symposium régional sur la pêche artisanale en Méditerranée et en mer Noire Gestion durable de la pêche artisanale: Actions menées par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l'environnement

Plus en détail

Infestation par Dipylidium caninum,

Infestation par Dipylidium caninum, Fiche technique n 24 Infestation par Dipylidium caninum, le téniasis félin à Dipylidium Parmi tous les vers qui peuvent infester le chat, Dipylidium caninum est un parasite fréquemment rencontré dans le

Plus en détail

Vers un monde accessible GAMME PARTICULIERS PROFESSIONNELS DE SANTÉ

Vers un monde accessible GAMME PARTICULIERS PROFESSIONNELS DE SANTÉ Vers un monde accessible GAMME PARTICULIERS PROFESSIONNELS DE SANTÉ AXSOL importe et distribue des solutions alternatives d accessibilité et de sécurité et intervient auprès des commerces, collectivités,

Plus en détail

Les vers marins. Deux embranchements représentent les vers marins de nos côtes littorales: les vers plats (plathelminthes) et les vers segmentés

Les vers marins. Deux embranchements représentent les vers marins de nos côtes littorales: les vers plats (plathelminthes) et les vers segmentés Les vers marins A partir des vers marins, les animaux se complexifient dans l organisation de leur tissus. Nous avons vu qu avec les coraux, les organismes possédaient deux feuillets séparés d une gelée.

Plus en détail

DIWATT propose une solution adaptée à vos besoins, vous accompagne

DIWATT propose une solution adaptée à vos besoins, vous accompagne DIWATT conçoit, commercialise et installe différents types de systèmes électriques pour particuliers et professionnels : éoliennes, panneaux solaires photovoltaïques proposant ainsi à ses clients des solutions

Plus en détail

Niveau CEl CE2. Le grand dauphin ou dauphin souffleur Tursiops truncatus

Niveau CEl CE2. Le grand dauphin ou dauphin souffleur Tursiops truncatus Niveau CEl CE2 Le grand dauphin ou dauphin souffleur Tursiops truncatus INTRODUCTION: non un poisson. Le dauphin souffleur ou grand dauphin est un mammifère marin, et Comme tous les mammifères il suivantes

Plus en détail

5. Matériaux en contact avec l eau

5. Matériaux en contact avec l eau Monitoring de la qualité Microbiologique de l eau potable dans les réseaux de distributions Intérêt de l utilisation d un kit de mesure rapide de la flore totale UTLISATIONS 1. Surveillance de Réseau mixte

Plus en détail

EOLIEN EN MER : Projet de Saint Nazaire. 15 Novembre 2012. Instance de Suivi et de Concertation

EOLIEN EN MER : Projet de Saint Nazaire. 15 Novembre 2012. Instance de Suivi et de Concertation EOLIEN EN MER : Projet de Saint Nazaire 15 Novembre 2012 Instance de Suivi et de Concertation AGENDA A/ Les acteurs du consortium A/ Les acteurs du consortium B/ Le projet C/ Les études environnementales

Plus en détail

Tout savoir sur Mr.Goodfish

Tout savoir sur Mr.Goodfish Tout savoir sur Mr.Goodfish 1 BIENVENUE DANS LE PROGRAMME MR.GOODFISH Par votre adhésion au programme Mr.Goodfish, vous faites un geste important pour une consommation durable des produits de la Mer. Soyez

Plus en détail

Document d Objectifs des sites Natura 2000 FR 9110108 et FR 9101435 «Basse Plaine de l Aude» Table des Annexes

Document d Objectifs des sites Natura 2000 FR 9110108 et FR 9101435 «Basse Plaine de l Aude» Table des Annexes Table des Annexes Annexe I : Procédure de désignation des sites Natura 2000 (ZPS et SIC). Annexe II : Composition du comité de pilotage. Annexe III : Exemple de cahier de pâturage tournant Manade. Annexe

Plus en détail

Mise en œuvre des filets de sécurité en grandes nappes

Mise en œuvre des filets de sécurité en grandes nappes RECOMMANDATION R 446 Recommandation adoptée par le comité technique national du bâtiment et des travaux publics lors de sa réunion du 14 mai 2009. Cette recommandation annule et remplace la recommandation

Plus en détail

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 Synthèse Juin 2015 Sommaire Analyse globale 4 1. Prévision de consommation 5 2. Disponibilité du parc de production 7 3. Étude du risque

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se

L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se PHYTOREM S.A. L évidence écologique Une station d assainissement où il fait bon se Le BAMBOU-ASSAINISSEMENT Le Procédé Sol EFFLUENTS EXPORTATION VERS LA TIGE Chaume ou tige Pollution organique et minérale

Plus en détail

ÉDUCATION Côtes d Armor. Collèges publics. Charte de la restauration collective DIRECTION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER

ÉDUCATION Côtes d Armor. Collèges publics. Charte de la restauration collective DIRECTION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER ÉDUCATION Côtes d Armor Collèges publics DIRECTION ÉDUCATION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER Charte de la restauration collective Préambule Dans le cadre de l article 82 de la loi du 13 août 2004, le Département

Plus en détail

Qualité du Milieu Marin Littoral Bulletin de la surveillance 2013

Qualité du Milieu Marin Littoral Bulletin de la surveillance 2013 Océanographie et Dynamique des Ecosystèmes Unité Littoral Laboratoire Environnement Ressources des Pertuis Charentais Juin 2014 ODE/LITTORAL/LER/PC/14-01 Qualité du Milieu Marin Littoral Bulletin de la

Plus en détail

GROUPE CASINO. L INTEGRATION DU DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LE CHOIX DES PRODUITS. Claudine QUENTEL et Philippe IMBERT.02.07.

GROUPE CASINO. L INTEGRATION DU DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LE CHOIX DES PRODUITS. Claudine QUENTEL et Philippe IMBERT.02.07. GROUPE CASINO. L INTEGRATION DU DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LE CHOIX DES PRODUITS Claudine QUENTEL et Philippe IMBERT.02.07.2007/Uniagro Sommaire ORGANISATION DU GROUPE CASINO LES PRODUITS «TERRE ET SAVEUR»

Plus en détail

Travaux d adaptation du logement pour les personnes âgées

Travaux d adaptation du logement pour les personnes âgées Fiche pratique Personnes âgées Travaux d adaptation du logement pour les personnes âgées Accéder à son logement - utiliser les escaliers - prendre l ascenseur - accéder aux équipements Profiter de son

Plus en détail

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

Synthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation

Plus en détail

03/2015. Agrainoir.spirale. .Spirale HENON ble courte 6cm Modèle : 7011002 Fabricants : Sarl_Henon spirales Agrainoir Metallique

03/2015. Agrainoir.spirale. .Spirale HENON ble courte 6cm Modèle : 7011002 Fabricants : Sarl_Henon spirales Agrainoir Metallique (27) Boite / Jardinet (16) Cages à renard (12) corbeaux et pies (7) Divers (15) Livres (3) Mirador (3) Piége en X/C910 (7) Pièges à renard (15) Pigeon (10) Pre-lacher (4) rat (8) Page 1/47 .Spirale HENON

Plus en détail

Organisation des bâtiments dans les grands troupeaux 5 exemples d organisation spatiale en Europe

Organisation des bâtiments dans les grands troupeaux 5 exemples d organisation spatiale en Europe Organisation des bâtiments dans les grands troupeaux 5 exemples d organisation spatiale en Europe Avril 2009 FICHES TECHNIQUES Auteur : Jacques CHARLERY Pôle Herbivores Chambres d agriculture de Bretagne

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS

GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS Stockage et Epandage Etude réalisée pour le compte de l ADEME par : SOLAGRO : M. Christian COUTURIER AQUASOL : M. Thierry BRASSET Coordination technique

Plus en détail

Analyse des risques points critiques pour leur maîtrise (HACCP)

Analyse des risques points critiques pour leur maîtrise (HACCP) 59 Chapitre 11 Analyse des risques points critiques pour leur maîtrise (HACCP) 11.1 PRINCIPES DE BASE DE L HACCP... 59 11.2 APPLICATION DES PRINCIPES HACCP À LA PURIFICATION DES MOLLUSQUES BIVALVES...

Plus en détail

Manuel Qualité. Réf. : MAQ Page : 1 / 15 Version : 2 Date de révision : 04/04/2012

Manuel Qualité. Réf. : MAQ Page : 1 / 15 Version : 2 Date de révision : 04/04/2012 Page : 1 / 15 Rue Mabîme 77 4432 ALLEUR Belgique Tél. : +32 (0) 4 247 32 24 Fax : +32 (0) 4 427 18 82 e-mail : info@ansolive.com Site internet : www.ansolive.com Ce document est la propriété exclusive

Plus en détail

Série T modèle TES et TER

Série T modèle TES et TER 6-8 rue des Casernes Tél. : 03.84.29.55.55 F 90200 GIROMAGNY Fax : 03.84.29.09.91 E-mail : ultralu@ultralu.com http://www.ultralu.com NOTICE DE MONTAGE ET D UTILISATION ECHAFAUDAGE ROULANT ALUMINIUM Série

Plus en détail

SOMMAIRE CYCLE 1. Des jeux tout prêts. Des activités à préparer. Les solutions

SOMMAIRE CYCLE 1. Des jeux tout prêts. Des activités à préparer. Les solutions CYCLE 1 SOMMAIRE Des jeux tout prêts Colorie les animaux Le pelage des animaux Mères et petits Les modes de locomotion Animaux mélangés Plumes, poils et écailles Ranger les familles par ordre de taille

Plus en détail

La gestion intégrée des produits résiduaires organiques de la micro-régionouest de la Réunion Etat d avancement du projet

La gestion intégrée des produits résiduaires organiques de la micro-régionouest de la Réunion Etat d avancement du projet La gestion intégrée des produits résiduaires organiques de la micro-régionouest de la Réunion Etat d avancement du projet T. Wassenaar, J. Queste, J.M. Paillat Assemblée Générale du RMT Fertilisation &

Plus en détail

- 1320 - Cordonniers, sigans

- 1320 - Cordonniers, sigans click for previous page - 1320 - Cordonniers, sigans Corps ovale, très comprimé latéralement et couvert de petites écailles. Bouche petite, avec une seule rangée serrée de petites dents incisiformes. Nageoire

Plus en détail

L ombre commun dans le canton de Vaud

L ombre commun dans le canton de Vaud Centre de conservation de la faune et de la nature Inspection de la pêche Chemin du Marquisat 1 1025 St-Sulpice Service des forêts, de la faune et de la nature www.dse.vd. vd.ch T 021 557 86 30 F 021 557

Plus en détail

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique

Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Thème sélection génétique des plantes hybridation et génie génétique Exemple d activité : recenser, extraire et exploiter des informations afin de comprendre les caractéristiques et les limites de la modification

Plus en détail

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS?

COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? COMMENT CONSTRUIRE UN CRIB A MAÏS? Par Philippe et Marie-Noëlle LENOIR Un couple du Volontaires du Progrès qui travaille à GALIM Département des Bamboutos, Province de l Ouest, nous adresse cette fiche

Plus en détail

«Cette femme réduit le grain en farine grâce à une pierre à moudre (metate) et un broyeur cylindrique (mano)». 1 LA PROBLEMATIQUE

«Cette femme réduit le grain en farine grâce à une pierre à moudre (metate) et un broyeur cylindrique (mano)». 1 LA PROBLEMATIQUE Proposition de réglementation spécifique de la production et de la commercialisation de produits agricoles et alimentaires traditionnels en Amérique latine ( ) - Propositions «Metate» - Marlen LEON GUZMAN

Plus en détail

La gestion du risque chez AXA

La gestion du risque chez AXA Séminaire International de la Presse Suduiraut 21 & 22 juin 2006 La gestion du risque chez AXA François Robinet Chief Risk officer Groupe AXA Sommaire I. La Gestion du Risque : Définition D II. III. La

Plus en détail

Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08)

Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08) Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08) Une initiative conjointe de : En association avec : A. Introduction de la notion «d alimentation durable» en restauration collective. La notion «d

Plus en détail

Punaise des lits. À quoi ressemblent-elles? Cycle de vie. Alimentation

Punaise des lits. À quoi ressemblent-elles? Cycle de vie. Alimentation Punaise des lits À quoi ressemblent-elles? Lorsqu elle est à jeun, la punaise des lits présente une coloration allant du brun au brun jaunâtre. Une fois gorgée de sang, elle devient brune rougeâtre et

Plus en détail

KAYAK DE MER NIVEAU I

KAYAK DE MER NIVEAU I KAYAK DE MER NIVEAU I Objectif du cours Associer plaisir et sécurité lors d une journée d initiation. Donner au kayakiste novice ou sans expérience les connaissances théoriques et pratiques de base pour

Plus en détail

Calopteryx vierge Mâle et femelle ne se ressemblent pas. Le mâle du Calopteryx vierge a des ailes brun noir foncé veinées de bleu. Ce redoutable prédateur reste perché sur des plantes de la berge ou sur

Plus en détail

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS CAROLINE PROVOST, MANON LAROCHE, MAUD LEMAY LES OBJECTIFS Objectif principal:

Plus en détail

Règlement numéro LA GESTION DES EAUX DE SURFACE ET LES RACCORDEMENTS AUX SERVICES D AQUEDUC ET D ÉGOUT. Avril 2011

Règlement numéro LA GESTION DES EAUX DE SURFACE ET LES RACCORDEMENTS AUX SERVICES D AQUEDUC ET D ÉGOUT. Avril 2011 Règlement numéro 346 LA GESTION DES EAUX DE SURFACE ET LES RACCORDEMENTS AUX SERVICES D AQUEDUC ET D ÉGOUT Avril 2011 VOS RESPONSABILITÉS LIÉES AUX SERVICES D AQUEDUC ET D ÉGOUT DE VOTRE IMMEUBLE Protection

Plus en détail

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51

Plus en détail

Le Plomb dans l eau AGENCE NATIONALE POUR L AMÉLIORATION DE L HABITAT

Le Plomb dans l eau AGENCE NATIONALE POUR L AMÉLIORATION DE L HABITAT Le Plomb dans l eau De quoi s agit-il? De quoi parle-t-on? Où le trouve-t-on? Quelle est son origine? Responsabilités Quels sont les effets néfastes du plomb dans l eau sur la santé? Comment les détecter?

Plus en détail

Voile à l école : développer le sens marin

Voile à l école : développer le sens marin Voile à l école : développer le sens marin Météo Activités possibles Sujets d étude Compétences visées Dans le centre nautique Pour et à l école Température Nuages Bulletin météo Différencier la température

Plus en détail

Programmes Prioritaires Nationaux : Fumées de soudage. Y. CAROMEL - Contrôleur de sécurité

Programmes Prioritaires Nationaux : Fumées de soudage. Y. CAROMEL - Contrôleur de sécurité Programmes Prioritaires Nationaux : Fumées de soudage Y. CAROMEL - Contrôleur de sécurité Règles essentielles de ventilation appliquées aux activités de soudage Y. CAROMEL - Contrôleur de sécurité Règles

Plus en détail

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE Hervé LETHIER, EMC2I INTRODUCTION OBJECTIFS L INSTRUMENT LES INDICATEURS UN PREMIER BILAN INTRODUCTION OBJECTIF De simples inventaires spécialisés et ciblés Combler

Plus en détail

LA GESTION GLOBALE DES RISQUES EN CONCHYLICULTURE

LA GESTION GLOBALE DES RISQUES EN CONCHYLICULTURE LA GESTION GLOBALE DES RISQUES EN CONCHYLICULTURE Etude réalisée dans le cadre de l Observatoire de Pêches et des Cultures Marines du golfe de Gascogne ~ AGLIA ~ Par le Laboratoire d Economie de Nantes

Plus en détail

Épreuve E7 Session Institutionnelle de Lancement de la rénovation du BTSA Aquaculture

Épreuve E7 Session Institutionnelle de Lancement de la rénovation du BTSA Aquaculture Épreuve E7 Session Institutionnelle de Lancement de la rénovation du BTSA Aquaculture Marie Angélina MAGNE Paris, Le 16 et 17 septembre 2013 Description de l E7 Epreuve intégrative à caractère technique,

Plus en détail

AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE?

AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE? AVEZ-VOUS PENSÉ À L ALIMENTATION À LA DÉROBÉE? Traduit de: PRODUCERS MIGHT WANT TO CONSIDER CREEP FEEDING Auteur: Stephen B. Blezinger, Ph.D., PAS (Copyright 2015 Dr. Stephen B. Blezinger) Adapté en français

Plus en détail

Ray-grass anglais auto-regarnissant

Ray-grass anglais auto-regarnissant Robuste COMME L ACIER Ray-grass anglais auto-regarnissant Une technologie révolutionnaire : auto-regarnissage et tolérance au jeu la plus élevée, même avec une tonte courte! RPR technology inside! RPR

Plus en détail

Auriol : le service public de la Restauration scolaire

Auriol : le service public de la Restauration scolaire Auriol : le service public de la Restauration scolaire Au titre de nos valeurs communes, nous avons voulu décliner l offre de restauration en mettant l accent au plus près des enfants. Plus de 80% des

Plus en détail

STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE

STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE STRATEGIES DE CONDUITE DE L IRRIGATION DU MAÏS ET DU SORGHO DANS LES SITUATIONS DE RESSOURCE EN EAU RESTRICTIVE JM.DEUMIER, B.LACROIX, A.BOUTHIER, JL.VERDIER, M.MANGIN Les cultures irriguées bénéficient

Plus en détail

Accessibilité locaux existants ERP 5ème catégorie

Accessibilité locaux existants ERP 5ème catégorie Auto-évaluation(1) Accessibilité locaux existants ERP 5 ème catégorie (Est considéré comme Etablissement Recevant du Public de 5 ème catégorie tout magasin de vente dans lequel l effectif du public admis

Plus en détail

NOR: MERP9200054D. Version consolidée au 28 septembre 2011

NOR: MERP9200054D. Version consolidée au 28 septembre 2011 Le 28 septembre 2011 DECRET Décret n 93-33 du 8 janvier 1993 relatif au permis de mise en exploitation des navires de pêche pris pour l application de l article 3-1 du décret du 9 janvier 1852 modifié

Plus en détail

1 cadre. 3 c 5 c. 7c 9 c. Actu Api n 19

1 cadre. 3 c 5 c. 7c 9 c. Actu Api n 19 Lors de chaque visite, notre attention se porte sur l âme de la ruche, le couvain. Avec l expérience, on peut y trouver une série d informations qui nous aident dans la conduite des ruches. Pour un nouvel

Plus en détail

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur

Jeu de l ingénierie écologique. mémo du joueur Jeu de l ingénierie écologique mémo du joueur Contexte Qu est-ce que l ingénierie écologique? L ingénierie écologique peut être définie par une action par et/ou pour le vivant. Plus précisément, le vivant

Plus en détail

L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes

L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2. ) dans la production de dindes FICHE D INFORMATION L importance du suivi du dioxyde de carbone (CO 2 ) dans la production de dindes info.hybrid@hendrix-genetics.com www.hybridturkeys.com Dans la production de dindes, la performance

Plus en détail

Comment concevoir son lit biologique

Comment concevoir son lit biologique santé - sécurité au travail > RISQUE PHYTOSANITAIRE Gestion des effluents phytosanitaires Comment concevoir son lit biologique > Choix du procédé > Méthode de conception > Construction du lit biologique

Plus en détail

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits 2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose

Plus en détail

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution?

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Les Rencontres de l Inra au Salon de l agriculture Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution? Lundi 23 février 2015 Programme 14h30

Plus en détail

COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles

COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles COLLECTE DES DECHETS MENAGERS : Recommandations techniques applicables lors de la conception de voiries, lotissements et immeubles Rappel : Organisation de la collecte des déchets sur le secteur de SAINT-BRIEUC

Plus en détail

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française

Changement du trait de côte et images satellites. Tempêtes 2014, plage de la Salie, côte atlantique française Les tempêtes L expert Avec la crise climatique, les rivages subissent plus durement les assauts de la mer et les crues de fleuves. Pour anticiper et prévenir des risques d érosion et d inondation, il est

Plus en détail

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS

MISE EN DÉCHARGE. Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Une entreprise de Bayer et LANXESS MISE EN DÉCHARGE Introduction INTRODUCTION La mise en décharge, dans le respect de l environnement, de certains types de déchets est un complément important

Plus en détail

Fertiliser le maïs autrement

Fertiliser le maïs autrement Fertiliser le maïs autrement Dans un contexte de renchérissement des ressources en azote organique et de recherche de plus d autonomie, les agriculteurs biologiques picards et leurs conseillers au sein

Plus en détail

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services

Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services 1 Stratégie locale en faveur du commerce, de l artisanat & des services Pays Cœur de Flandre I Phase II La formulation de la stratégie Région Nord Pas de Calais Avril 2013 Région Communauté Nord Pas de

Plus en détail

Thème 3. LA GESTION DES RECIFS ARTIFICIELS : CAS DU PARC MARIN DE LA COTE BLEUE

Thème 3. LA GESTION DES RECIFS ARTIFICIELS : CAS DU PARC MARIN DE LA COTE BLEUE Séminaire récifs artificiels en Languedoc : bilan et perspectives. 20 novembre 2008 Sète Thème 3. LA GESTION DES RECIFS ARTIFICIELS : CAS DU PARC MARIN DE LA COTE BLEUE Frédéric BACHET & Eric CHARBONNEL,

Plus en détail

LES CLES D UNE BONNE STRATEGIE A L EXPORT

LES CLES D UNE BONNE STRATEGIE A L EXPORT LES CLES D UNE BONNE STRATEGIE A L EXPORT CCI TOURAINE, pour le Colloque Techniloire, le 09/07/2009 Une bonne stratégie à l export ne s improvise pas CCI TOURAINE, pour le Colloque Techniloire, le 09/07/2009

Plus en détail

Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH

Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH Les macroinvertébrés: des bioindicateurs incontournables pour le monitoring des cours d eau en CH 4 e Rencontres de l eau 20 mars 2015, UNIL Nathalie Menétrey Hydrobiologiste Bureau d étude aquatique et

Plus en détail

Conseils pour la pose des revêtements de sols textiles (excepté dalles)

Conseils pour la pose des revêtements de sols textiles (excepté dalles) Indices d incendie minimums exigés par l association des établissements cantonaux d assurance incendie (AEAI): Bâtiments à un ou deux niveaux Bâtiments à trois niveaux ou davantage (sans les bâtiments

Plus en détail

THE POWER OF DELIVERY. Transstockeurs Plus de performances dans votre entrepôt

THE POWER OF DELIVERY. Transstockeurs Plus de performances dans votre entrepôt THE POWER OF DELIVERY Transstockeurs Plus de performances dans votre entrepôt Toujours la bonne solution Les transstockeurs de viastore systems sont toujours la bonne solution pour vos besoins. Nous pouvons

Plus en détail

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires?

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires? Louis Robert, agronome, M. Sc. Conseiller régional en grandes cultures Même s ils ne sont pas nouveaux sur le marché, les engrais de démarrage liquides

Plus en détail

Observatoire des Métiers, Qualifications et Besoins de formation

Observatoire des Métiers, Qualifications et Besoins de formation Observatoire des Métiers, Qualifications et Besoins de formation Secteur Tertiaire 6 ème édition - 2003 Réali sé par la Chambre de Commerce et d Industrie Centre en partenariat avec le pôle ORFE du Groupement

Plus en détail

Evolution de la dynamique. l Estuaire de la Vilaine

Evolution de la dynamique. l Estuaire de la Vilaine Evolution de la dynamique géomorphologique et sédimentaire i de l Estuaire de la Vilaine Christophe DANQUERQUE, Institution d Aménagement de la Vilaine Camille TRAINI, Université de Bretagne Sud Composition

Plus en détail

Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.)

Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.) Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.) Protection Biologique Intégrée Lutte phytosanitaire De la lutte «systématique» à la lutte raisonnée La lutte «systématique»

Plus en détail