RELATIONS AVEC LA PRESSE

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1 DOSSIER DE PRESSE RELATIONS AVEC LA PRESSE Heymann, Renoult Associées Sarah Heymann et Mathieu Laviolette T :

2 Notes d'intentions Le Goût des autres constitue bien plus quʼun salon du livre. Véritable festival, cet événement se veut bien entendu littéraire, mais aussi festif et fédérateur, intime et convivial. Parce que lire cʼest rêver, cʼest imaginer des personnages, des situations qui nous renvoient à dʼautres vies que la nôtre, la littérature nous permet dʼappréhender les hommes, les différences pour changer notre regard et, précisément, lutter contre toutes formes dʼindifférence. Les auteurs invités ont tous su mettre des mots sur ce quʼest lʼautre, sur ce quʼest la Diversité. Je souhaite que, grâce à eux, ce festival permette des rencontres et éveille la curiosité. Le Goût des autres est à lʼimage du travail mené par le Conseil de la Diversité du Havre auprès des communautés havraises, autour de la Culture, des cultures et de leur appropriation. Cʼest lʼhistoire des Havrais et le reflet de notre volonté de mieux vivre ensemble sur notre territoire. Edouard Philippe Maire du Havre La littérature, sous toutes ses formes, est une école de la nuance : elle nous apprend à saisir les différences les plus fines, elle nous guide vers lʼailleurs et entraîne une révolution incessante du regard. En un mot, la littérature donne le goût des autres. La première édition de ce festival littéraire fait entendre des voix dʼécrivains qui ont ce goût, qui résistent à leur manière contre lʼinsensibilité pour dire lʼinfinie diversité du monde. Patrick Chamoiseau, lʼauteur de lʼéloge de la créolité et lʼardent défenseur de la "littérature monde" a accepté dʼêtre lʼambassadeur de cette première édition. Nous sommes fiers de la présence et du soutien dʼun écrivain qui, par ses essais et ses romans mais aussi par la langue métissée quʼil ne cesse de réinventer, nous oblige à réfléchir à la place de lʼautre, à la complexité des regards et des échanges. À ses côtés, Le Goût des autres accueille des auteurs venus du Congo, dʼinde, de France, dʼirlande et dʼailleurs. Écrivains nomades qui saisissent les tribulations du monde comme Patrick Deville et Jean Rolin, inventeurs dʼunivers imaginaires comme Véronique Ovaldé, Olivier Tallec ou Olivier Besson, observateurs engagés comme Robert McLiam Wilson, Venance Konan ou Shumona Sinha, conteurs du quotidien comme Martin Winckler, Dieudonné Niangouna et Yaël Hassan, romancier pris dans la fureur de lʼhistoire comme Alexis Jenni : tous nous ouvrent à dʼautres espaces, dʼautres histoires, dʼautres manières dʼêtre et de penser. Avec le concert dʼouverture de lʼorchestre National de Barbès, la lecture de LʼÉtranger de Camus par Eric Caravaca, mais aussi la veillée littéraire "Soyez le bienvenu!" animée par Soro Solo, qui mêle lectures et musique, suivie dʼun grand repas, ce festival fait escale pendant trois jours sous le Magic Mirrors et explore diverses façons de savourer des textes, de goûter la littérature et de montrer combien elle est vivante. L'équipe de programmation : la Ville du Havre et l'agence Le Troisième Pôle

3 Le programme Entrée libre et gratuite VENDREDI 27 JANVIER MAGIC MIRRORS 19h 19h30 21h30 Ouverture du festival par Edouard Philippe, maire du Havre, en présence de Patrick Chamoiseau, ambassadeur du festival Lecture de L'Etranger d'albert Camus par Eric Caravaca Concert de l'orchestre national de Barbès SAMEDI 28 JANVIER MAGIC MIRRORS 14h 15h 16h 17h 18h 19h30 Rencontre avec Patrick Chamoiseau, ambassadeur du festival Rencontre avec Shumona Sinha Rencontre avec Robert McLiam Wilson Rencontre avec Patrick Deville et Jean Rolin Rencontre avec Dieudonné Niangouna Veillée littéraire et festive "Soyez le bienvenu!" animée par Soro Solo (entrée : 5 sur réservation) TENTE BERBERE 11h 15h 16h 17h Lupus par la compagnie Sac de Nœuds (Spectacle pour les 18 mois - 4 ans) Rencontre avec Yaël Hassan Rencontre avec Olivier Tallec et Olivier Besson Spectacle proposé par l'association Recife DIMANCHE 29 JANVIER MAGIC MIRRORS 14h 15h 16h 17h Rencontre avec Venance Konan Rencontre avec Alexis Jenni Rencontre avec Martin Winckler Rencontre avec Véronique Ovaldé TENTE BERBERE 11h 15h 16h Le Chaudron à histoires, par Corinne Belet, chef-cuisinier du goût et de la diversité (Spectacle pour les 3-6ans) Rencontre avec Nathalie Burel, auteur en résidence Le Frémissement du monde, spectacle musical d'isabelle Fruleux et Didier Ballan

4 Le Magic Mirrors Cʼest dans un abri chaleureux, ancien chapiteau constellé de miroirs posé au bord du quai des Antilles, que se déroule cette première édition du Goût des autres. Le Magic Mirrors devient à cette occasion un havre d'hospitalité, de rencontres et de fête. Les petits ne sont pas oubliés, puisqu'ils peuvent écouter de merveilleux contes à lʼabri dʼune tente berbère dédiée aux rencontres jeunesse. De nombreuses associations havraises apportent leur concours à cette nouvelle manifestations, et proposent une la restauration légère et gourmande à lʼentrée du chapiteau. La Grande Librairie fait le bonheur des visiteurs-lecteurs. Elle ouvre ses portes le vendredi, le samedi et le dimanche dès 11h30. Les librairies La Galerne, Dombre, Label Bulle et Pile et face, Le Bouquiʼnʼoir et les Yeux dʼelsa proposent les livres présentés durant le festival ainsi qu'une sélection sur le thème de la diversité. Les auteurs-illustrateurs havrais sont également présents dans la Grande Librairie pour des temps de dédicaces.

5 Patrick Chamoiseau Ambassadeur du festival Le Papillon et la lumière, Editions Philippe Rey, 2011 Les Neuf Consciences du Malfini, Gallimard, 2009 Texaco, Gallimard, 1992 "Le papa de mon papa retrouva la parole en plein silence d une nuit. Du cachot s échappèrent des soupirs que les arbres les plus vieux accrochaient à leurs branches. Puis, de manière audible, explosa du trou sombre son inquiétante messe basse. Chacun prêta l oreille et connut la pitié, car l impossible messe basse n était qu une longue question. Jusqu au bout de sa vie l homme fut comme ça surpris que les oiseaux existent et qu ils puissent s envoler." - Extrait de Texaco. Principalement connu pour son travail sur la langue créole à laquelle il rend hommage en saluant son inventivité inépuisable, Patrick Chamoiseau est lʼun des écrivains majeurs de la Caraïbe. Lorsquʼil signe en 1989 avec Jean Bernabé et Raphaël Confiant, deux autres grands noms de la littérature caribéenne, un Éloge de la créolité, cʼest un véritable coup de tonnerre qui sʼabat sur les Antilles. Mettant à mal de nombreux stéréotypes, ce livre sʼinspire des théories de la négritude développée par Sédar Sanghor et Aimé Césaire tout en allant plus loin en revendiquant une identité antillaise. Il a depuis signé plusieurs autres essais et notamment Lettres créoles, un essai sur la littérature antillaise, pour lequel il a retrouvé Raphaël Confiant et vient de publier avec Édouard Glissant, LʼIntraitable Beauté du monde. Né en 1953 à Fort de France, Patrick Chamoiseau sʼimprègne dès lʼadolescence des lectures caribéennes. Après des études de droit et dʼéconomie en métropole, il devient travailleur social, dʼabord dans lʼhexagone puis en Martinique. Intéressé par lʼethnographie et les travaux dʼedouard Glissant, il se penche sur les formes culturelles déclinantes de son île natale mais aussi sur le dynamisme de sa première langue - le créole - quʼil a dû abandonner dès lʼécole primaire. En 1986, il publie son premier roman, Chronique des sept misères qui remporte le prix Kléber Haedens ainsi que celui de lʼile Maurice. Trois ans plus tard paraît Solibo le magnifique, dans lequel il sʼintéresse à la recherche dʼune identité martiniquaise à travers les pratiques culturelles du passé. En 1992, cʼest la consécration et la reconnaissance du monde littéraire. Il obtient le prix Goncourt pour son roman Texaco - futur succès mondial -, brassant souffrances et espérances de trois générations de Martiniquais, sous lʼesclavage, pendant la première migration vers lʼenville et aujourdʼhui. Considéré comme lʼinventeur dʼun nouveau style linguistique, il emploie un langage accessible aux lecteurs de la métropole qui contient cependant des éléments propres à la culture créole. Maintes fois récompensé, cet écrivain engagé, qui travaille aussi pour la (re)connaissance de lʼesclavage comme crime contre lʼhumanité, sʼest essayé à tous les genres, de lʼessai au théâtre en passant par le roman, le scénario de film où la littérature jeunesse. Il a ainsi signé les scripts de Passage du milieu et de Biguine réalisés par Guy Deslaurier et vient de publier un nouveau roman, Les Neuf Consciences du Malfini, chez Gallimard. Vendredi 27 janvier, 19h Magic Mirrors (ouverture du festival) Samedi 28 janvier, 14h Magic Mirrors

6 Les auteurs invités Shumona SHINA Assommons les pauvres!, Editions de l'olivier, 2011 Fenêtre sur l'abîme, La Différence, 2008 "Les mots sʼajoutaient aux mots. Les dossiers sʼentassaient. Les hommes défilaient sans fin. Ils étaient obligés de mentir, de raconter une tout autre histoire que la leur pour tenter lʼasile politique. Évidemment on ne croyait presque jamais à leurs histoires. Achetées avec le trajet et le passeport, elles allaient jaunir et tomber en miettes avec tant dʼautres histoires accumulées depuis des années." - Extrait de Assommons les pauvres! Le temps dʼune nuit passée au commissariat pour avoir fracassé une bouteille de vin sur la tête dʼun immigré, une jeune femme cherche à comprendre les raisons qui lʼont conduite à une telle fureur. Étrangère elle aussi, elle gagne sa vie comme interprète auprès des demandeurs dʼasile, dans les bureaux des zones périphériques de la ville. Assommons les pauvres!, qui emprunte son titre à un poème de Baudelaire, est lʼhistoire dʼune femme que la violence du monde contamine peu à peu. Née en 1973 à Calcutta, en Inde, Shumona Shina obtient en 1990 le prix du meilleur jeune poète du Bengale. Arrivée à Paris en 2001, elle y poursuit ses études à la Sorbonne et obtient un DEA en lettres modernes. Assommons les pauvres!, son premier roman écrit en français, met en question lʼidentité, lʼasile et la langue, et étonne par sa poésie et sa puissance dʼévocation. Il a été salué par la critique et a été nommé sur les listes des prix Renaudot et Médicis. Samedi 28 janvier, 15h Magic Mirrors Robert McLIAM WILSON Les Dépossédés, Christian Bourgois, 2005 Ripley Bogle, 10-18, 1998 Eureka Street, 10-18, 1999 "La pauvreté nʼest absolument pas difficile à définir. La pauvreté est un état de besoin ou de privation qui interfère gravement avec la vie dʼun individu. Ceux qui veulent travailler, mais ne peuvent pas le faire ; ceux qui veulent nourrir correctement leur famille, mais ne peuvent pas le faire ; ceux qui veulent habiller décemment leurs enfants et eux-mêmes, mais ne peuvent pas le faire ; ceux qui veulent avoir un logement correct, mais ne peuvent pas lʼavoir ; ceux qui veulent bénéficier dʼune éducation normale pour leurs enfants et pour eux-mêmes, mais ne peuvent pas en bénéficier ; ceux dont la vie est diminuée par le manque dʼargent. Ces gens-là sont pauvres. Voilà ce quʼils sont." - Extrait de Les Dépossédés. Né à Belfast en 1964, Robert McLiam Wilson ausculte depuis son premier roman Ripley Bogle (Christian Bourgois, 1996, salué par de nombreux prix en Grande-Bretagne) le destin des laissés pour compte de lʼère Thatcher. Il poursuit dans les livres à succès La Douleur de Manfred et Eureka Street lʼexploration des réalités sociales. Egalement auteur de documentaires pour la télévision anglaise, Robert McLiam Wilson relate dans Les Dépossédés paru en 2005 le reportage quʼil a effectué avec le photographe Donovan Wylie au début des années 1990 dans les quartiers pauvres de trois grandes cités du Royaume-Uni : Londres, Glasgow et Belfast. Dans un contexte politique désastreux marqué par l'ultra libéralisme de la Dame de Fer, ils décident de jeter aux orties doctrines et théories : à Londres, à Glasgow ou à Belfast, Robert Mc Liam Wilson raconte ce quʼil voit, sent et entend. Lʼessai projeté sur Les Dépossédés est en fait un récit à la première personne, toute distance journalistique abolie au profit d'une empathie, d'une proximité de l'écrivain avec les gens qu'il rencontre dans les cités, les squats, les foyers d'accueil. Samedi 28 janvier, 16h Magic Mirrors

7 Patrick DEVILLE Kampuchea, Editions du Seuil, 2011 "Allongé sur un lit, jʼimagine les rues, dont me parviennent les rumeurs et les odeurs par la fenêtre ouverte. Les bruits des moteurs, les musques, les voix des inconnus. Haiphong est un grand port où la mer est invisible. Une ville détruite par les Chinois pour en chasser les Japonais, bombardée par les Français, rayée de la carte par les Américains. Il est peu conseillé, en règle générale, dʼhabiter les ports pendants les conflits." - Extrait de Kampuchéa Grand voyageur, esprit cosmopolite, Patrick Deville, né en 1957, dirige la Maison des Écrivains Étrangers et Traducteurs (MEET) de Saint-Nazaire, et la revue du même nom. Patrick Deville parcourait dans Equatoria (Seuil, 2009) lʼafrique sur les traces de Brazza et dans Pura vida (Seuil, 2004), il pistait lʼaventurier américain du XIX e siècle William Walker en Amérique centrale. Dans Kampuchéa, paru en 2011, Patrick Deville nous entraîne au Cambodge, où il retrace dans de très courts chapitres lʼhistoire des révolutions, des colonies, des explorations mais aussi de la période meurtrière des guerres dʼindochine et du gouvernement Khmer rouge. Ce livre observe le monde à travers dʼautres regards et dʼautres temporalités, voyage entre des récits dʼexplorateurs, des romanciers et des mercenaires. En quelques pages, un siècle se déploie sous ses yeux comme dans un film accéléré. Kampuchéa fait se croiser tous les aventuriers dʼune même terre, constitue la généalogie de leurs périples et de leurs échecs. Samedi 28 janvier, 17h Magic Mirrors Rencontre croisée avec Jean Rolin Jean ROLIN Le Ravissement de Britney Spears, POL, 2011 "La nuit vient, le silence et lʼobscurité gagnent le bureau de Shotemur. Quelques reflets traînent ici et là sur le revêtement plastifié de la carte du Haut-Badakhchan ; la lumière bleutée émanant de lʼécran de mon ordinateur vacille puis sʼéteint. Si nous ne disposions du téléphone, nous serions maintenant coupés du monde et, personnellement, je nʼy trouverais rien à redire." - Extrait de Le Ravissement de Britney Spears. Un agent des services secrets français est envoyé à Los Angeles pour surveiller Britney Spears menacée, semblerait-il, dʼenlèvement par un groupe islamiste. Étranger à ce monde, le narrateur mène son enquête en discutant avec les paparazzis locaux et se sert de Google comme dʼun informateur. Ce faisant il devient spécialiste de la vie de la chanteuse et du réseau de transports en commun de la ville. Mais sa mission échoue et il est envoyé au Tadjikistan pour relever des plaques minéralogiques. Il y égaye le quotidien de son coéquipier local, Shotemur, en lui racontant ses souvenirs américains. Du Ravissement de Lol V. Stein par Marguerite Duras à celui de Britney Spears par Jean Rolin, la folie reste, le monde change et la littérature sʼen fait le témoin. Un nouveau registre pour lʼauteur de Terminal frigo connu jusque-là pour ses enquêtes-reportages. Samedi 28 janvier, 17h Magic Mirrors Rencontre croisée avec Patrick Deville

8 Dieudonné NIANGOUNA Le Socle des vertiges, Les Solitaires intempestifs, 2011 "C'est la faute à l'ennui si aujourd'hui nous sommes tombés par terre, elle était la base de notre rage en quête d'identité. On naissait dans des taudis sans eau ni électricité, pas de soins et moins d'école pour pas d'instruction, en face on avait la télé, la Redoute, les cartes postales de France, et les fils à papa. En fin de compte on a voulu se fabriquer après une brève irruption dans un vidéo club le temps de quelques westerns de plus, ou au bar "vis à vis" en matant les putes qui se faisaient rosser par leurs maquerelles. On allait pister chez Tantine Jacquie les zinzins du centre ville en mal de chaleur sur quelques chairs sauvages du quartier. Après un match de foot à la télé, l'oeil blême à convoiter le pied de Roger Milla, on se disait "viendra un jour où on se farcira la gueule du monde". - Extrait de Le Socle des vertiges. Né en 1976, à Brazzaville (République du Congo), Dieudonné Niangouna est comédien, auteur, metteur en scène. Rien ne décrit mieux lʼécriture de Dieudonné Niangouna que le nom de sa compagnie : "Les Bruits de la rue". Son œuvre littéraire se nourrit en effet de la rue, reposant sur un langage explosif et dévastateur, à lʼimage de la réalité congolaise. Son théâtre est un théâtre de lʼurgence, inspiré dʼun pays ravagé par des années de guerre civile et par les séquelles de la colonisation française. Un théâtre de lʼimmédiateté, dans une société où il faut résister pour survivre. Un théâtre protéiforme qui fait appel à la langue française la plus classique comme à une langue populaire et poétique, nourrie de celle du grand écrivain congolais Sony Labou Tansi. Conscient de la triple nécessité pour le langage théâtral dʼêtre à la fois écrit, dit et entendu, Dieudonné Niangouna se sert dʼimages et de formules empruntées à sa langue maternelle et orale, le lari, pour inventer un français enrichi et généreux, "une langue vivante pour les vivants". Avec les compagnies de Brazzaville, il joue, entre autres, dans Le Revizor de Nikolaï Gogol, L'Exception et la règle de Bertold Brecht, La Liberté des autres de Caya Mackhélé. En 2005 Dieudonné Niangouna a fait partie des quatre auteurs de théâtre dʼafrique présentés en lecture à la Comédie Française, au Vieux Colombier. Avec "Les Bruits de la rue", il signe les textes et les mises en scène de Big! Boum! Bah!, d'après Nouvelle terre de Weré Wéré Liking en 2000 ; de Carré blanc, en 2001 ; Intérieur-extérieur en 2003 ; Banc de touche en 2006 ; Attitude clando, créé au Festival dʼavignon 2007 et Les Inepties volantes, créé au Festival d'avignon 2009 dont il est l'un des prochains artistes associés avec Stanislas Nordey, édition Samedi 28 janvier, 18h Magic Mirrors Venance KONAN Chronique afro-sarcastiques : 50 ans d'indépendance : tu parles! Editions Favre, 2011 Les Catapila ces ingrats, Editions Jean Picollec, 2009 Après des études de droit à l'université d'abidjan et à l'université de Nice, Venance Konan embrasse la carrière de journaliste qu'il débute au groupe Fraternité-Matin à Abidjan. Son ton sarcastique en fait un des journalistes/auteurs les plus grinçants de sa génération. Visant juste, sans parti pris et avec déontologie, Venance Konan éclaire de sa plume le quotidien d'une Côte d'ivoire chahutée. Réfugié quelques mois en France suite aux évènements, il a pu rentrer en Côte dʼivoire où il dirige maintenant Fraternité- Matin. Venu à la littérature de fiction, il lʼest lʼauteur, en 2003, dʼun premier roman, Les Prisonniers de la haine (éditions NEI), une sorte dʼenquête policière dans le Liberia de Samuel Doe et de Charles Taylor. Son recueil de nouvelles, Robert et les Catapila (2005, éditions NEI), confirme ses talents dʼécrivain. Négreries (FratMat Edition, 2007) affirme sa dimension internationale. Son dernier ouvrage est paru en 2011 : Chroniques afro-sarcastiques : 50 ans dʼindépendance ; tu parles! Dimanche 29 janvier, 14h Magic Mirrors

9 Alexis JENNI LʼArt français de la guerre, Gallimard, 2011 "J'allais mal ; tout va mal ; j'attendais la fin. Quand j'ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l'avait faite la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n'arrive pas à finir, il avait parcouru le monde avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu'aux coudes. Mais il m'a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l'armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails. Il m'apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire." - Extrait de L'Art français de la guerre. Un jeune homme en pleine crise personnelle rencontre Victorien Salagnon, ancien militaire devenu peintre. À travers les souvenirs du vieil homme défilent cinquante ans dʼhistoire de France. Des maquis de la résistance à la première guerre du Golfe, il sʼagit dʼun pays, le nôtre, et de comment, guerre après guerre, il apprit à mourir. Avec une précision hallucinatoire, balançant entre le présent incertain de son narrateur et les deuils successifs de son héros, Alexis Jenni revoit lʼhistoire à travers le fait militaire, comme un éternel recommencement. Alexis Jenni est né en 1963 à Lyon. Agrégé de sciences naturelles, il est enseignant dans un lycée lyonnais. LʼArt français de la guerre est son premier roman, Prix Goncourt Dimanche 29 janvier, 15h Magic Mirrors Martin WINCKLER Le Chœur des femmes, POL, 2009 Les Trois Médecins, POL, 2004 La Maladie de Sachs, POL, 1998 "Alors je vais vous répéter la question que je vous ai posée en début de matinée : que pensez-vous apprendre ici? Je le regarde. Il ne plaisante pas. Mais il ne faut pas que je me fasse piéger. Si je rue dans les brancards, il va me sacquer. Alors, jʼavale ma salive et ma colère avec. - Le plus possible, monsieur. - Très bien. Alors changez dʼattitude. - Que voulez-vous dire? - Ne jugez pas les femmes. Ecoutez-les." - Extrait de Le Chœur des femmes. Jean Atwood, brillante interne des hôpitaux, doit faire un stage dans le service "Médecine de la femme" du docteur Franz Karma, défenseur dʼune médecine attentive, centrée sur lʼécoute. La jeune fille doit réviser ses préjugés et se heurte à une réalité qui lui avait échappée jusquʼici. Roman de formation, roman documentaire mais aussi roman choral, Le Chœur des femmes bruisse de mille voix. Toujours inquiètes, ces femmes ont souvent simplement besoin de sʼarrêter et de parler "de leurs règles, de leurs dépressions, de leurs enfants, de leurs parents, de leur boulot, de leur libido, de leur désir ou de leur peur d'être enceinte, et toutes, sans exception, des mecs." Après La Maladie de Sachs, (Prix du Livre Inter 1998, porté à lʼécran par Michel Deville), Les Trois Médecins (2004), Martin Winckler, médecin-écrivain installé à Montréal, spécialiste des séries télés, poursuit son combat pour une médecine à hauteur d'homme. Dimanche 29 janvier, 16h Magic Mirrors

10 Véronique OVALDE Des vies d'oiseau, Editions de l'olivier, 2011 Ce que je sais de Vera Candida, Editions de l'olivier, 2009 Et mon cœur transparent, Editions de l'olivier, 2008 "Nʼimporte qui exhibe des portraits de sa mère et prend à témoin le reste du monde en déclarant, "Cʼest ma mère, elle était très belle, nʼest-ce pas?". Puis ce nʼimporte qui vous scrute pour sʼassurer que vous nʼallez pas oser faire la moindre remarque désobligeante, mais Dieu sait que vous nʼoseriez pas, puisquʼil vient de se transformer en tigre prêt à bondir et à vous écharper, alors vous pourriez lever un sourcil très modérément dubitatif, mais même cela vous vous en abstenez, vous sentez quʼil sʼagit dʼun sujet délicat, la beauté révolue de nos mères." - Extrait de Des vies d'oiseau. Villanueva, 1997 : Gustavo Izzara rentre de vacances et appelle la police pour quʼelle vienne constater que sa somptueuse villa a été cambriolée. Chose étrange, rien nʼa été dérobé et les intrus sont apparemment familiers des lieux. En commençant à mener lʼenquête, le lieutenant Taïbo découvre lʼomission volontaire de Vida Izzara : leur fille, Paloma, a disparu peu de temps avant. Ensemble, ils partent à la recherche de celle-ci, dont Vida croit deviner la raison de sa fuite : la prise en horreur de la vie exsangue et conventionnelle quʼelle et son mari lui offraient. Après Et mon cœur transparent (Prix France Culture- Télérama 2008) et Ce que je sais de Vera Candida (Prix Renaudot des Lycéens 2009, Prix France Télévisions 2009, Grand prix des lectrices de Elle 2010), le dernier roman de Véronique Ovaldé se déroule dans un monde imaginaire qui nous fait penser à LʼAmérique latine et met en scène des personnages qui se croisent, se cherchent sans cesse. Un ailleurs mythique, suffisamment vaste pour que Véronique Ovaldé puisse laisser libre cours à son imagination. Dimanche 29 janvier, 17h Magic Mirrors

11 Nathalie Burel Auteur en résidence "Le sport est de manière évidente un sujet littéraire, il suscite la passion, exalte la virilité, devient métaphore de la lutte pour la vie. Aussi sûrement que lʼamoureux transi, le sportif génère lʼempathie et lʼidentification chez le lecteur." Nathalie Burel Pendant une semaine, lʼécrivain Nathalie Burel sʼinstalle en résidence au Havre, dans les locaux de lʼassociation sportive Emergence, située dans le quartier de Mont-Gaillard. Cette association crée en 2002, ne se limite pas à des cours de boxe, elle agit, via le sport, pour lʼinsertion sociale et professionnelle. Pendant une semaine, lʼécrivain Nathalie Burel aura carte blanche pour découvrir Emergence et écrire dans les locaux de lʼassociation. Enseignante, Nathalie Burel est lʼauteur plusieurs livres publiés aux éditions Perséides : La vie ne sera plus pareille (2004), Je suis un phasme (2005), Les Cibles disponibles (2006). Elle collabore également à des ouvrages collectifs sur le sport sous la direction de François Bégaudeau (Le Sport par le gestes, Calmann-Levy, 2007 et La Politique par le sport, Denoël, 2008) et, sous la direction de Maylis de Kerangal et Joy Sorman (Femmes et sport, Hélium, 2009). En 2008, elle fonde sa compagnie de théâtre avec le danseur et comédien Olivier Férec. Leurs trois premières créations visitent le genre burlesque en mêlant danse et boxe. Depuis 2010, avec le musicien Gaël Desbois elle réalise des sujets radiophoniques sous le nom de Megabel. En 2011, elle met en scène le travail du chorégraphe Franck Picart et dirige un ouvrage collectif avec des auteurs et plasticiens (à paraître, éditions Goater). Dimanche 29 janvier, 15h Tente Berbère Retrouvez les textes de Nathalie Burel sur les sites :

12 Les auteurs jeunesse Née à Paris, Yaël Hassan a passé son enfance en Belgique, son adolescence en France, et sa jeunesse en Israël. Son premier roman, Un grand-père tombé du ciel, a été salué par le Prix du Roman Jeunesse 1996 du Ministère de la Jeunesse et des sports, le Grand Prix du Jeune Lecteur de la PEEP, puis le Prix Sorcières Suivront de nombreux romans et albums jeunesse qui affrontent les problèmes du monde contemporain et mettent en question lʼidentité. On peut citer parmi ceux-là Momo, petit prince des Bleuets (Syros), Libérer Rahia, et Dans la maison de Saralé (Casterman). Samedi 28 janvier, 15h Tente Berbère Yaël HASSAN Dans la maison de Saralé, Casterman, 2007 Samedi 28 janvier, 16h Tente Berbère Rencontre croisée avec Olivier Besson Olivier TALLEC Negrinha, de Jean-Christopge Camus et Olivier Tallec, Gallimard, 2009 Rita et Machin, de Jean-Philippe Aroud-Vignod et Olivier Tallec, Gallimard, 2006 Je vous aime tant, d'alain Serres et Olivier Tallec, Rue du monde, 2006 Olivier Tallec est né en Bretagne en Après l'école supérieure dʼarts appliqués Duperré, il voyage en Asie, puis au Brésil, à Madagascar, au Chili... Il est aujourd'hui illustrateur pour la presse (Libération, Elle, Les Inrockuptibles) et a signé plus de cinquante albums pour la jeunesse. Il a illustré la bande dessinée Negrinha de Jean-Christophe Camus (Gallimard), qui raconte le parcours de Maria, métisse de 13 ans qui vit à Rio de Janeiro dans les années Elevée comme une jeune bourgeoise blanche de Copacabana, sa mère est pourtant noire, analphabète et femme de ménage. Mais on n'échappe pas si facilement à sa condition. La vie de Maria est bouleversée quand un jour elle pénètre dans la favela où vit le reste de sa famille. Olivier BESSON Du rouge papou au vert de rage, Thierry Magnier, 2010 Explorateurs, Thierry Magnier, 2008 Gravures de bêtes, Thierry Magnier, 2006 Le Bateau ouvert, de Stéphane Crane et Olivier Besson, Editions du Seuil, 2005 Olivier Besson est né à Boulogne-Billancourt, et vit aujourd'hui à Paris. Il a suivi les cours de gravure de l'ecole Nationale supérieure des Beaux-Arts. Il utilise la gravure sur bois pour les illustrations et le monotype marouflé sur toile pour les plus grands formats. Il travaille pour la presse et pour l'édition jeunesse, et est notamment lʼauteur, aux éditions Thierry Magnier, de Du rouge papou au vert de rage et dʼexplorateurs, où il raconte des récits de voyages incroyables menés par des hommes passionnés, qu'ils soient scientifiques, botanistes ou marins malchanceux. Sous la plume d'olivier Besson (textes et gravures), on suit ces explorateurs confrontés à des milieux hostiles, qui persévèrent dans la découverte, la conquête de terres inconnues ou presque... Samedi 28 janvier, 16h Tente Berbère Rencontre croisée avec Olivier Tallec

13 Concerts et spectacles Lecture de L'Etranger d'albert Camus Eric Caravaca Nous sommes en Algérie française. Meursault est condamné à mort. Parce quʼil a tué un Arabe. À cause du soleil, parce quʼil faisait chaud, dit-il à son procès. Meusault est "lʼétranger", étranger au monde où il erre en marge, comme absent, incapable de mentir. Avec ce personnage, et ce roman en forme de monologue intérieur, Camus découvre un style de lʼabsence et la grâce de lʼabsurde, qui reste emblématique de toute son œuvre. Artiste accompli, Eric Caravaca a commencé sa carrière de comédien au théâtre où il a joué sous la direction de metteurs en scène comme Alain Françon, Dominique Pitoiset, Thomas Ostermeier À partir de 1996, il poursuit en parallèle une carrière cinématographique exigeante avec des réalisateurs tels que Werner Schroeter, Costa-Gavras, Lucas Belvaux, Patrice Chéreau ou Noémie Lovsky. En 2000, il obtient le César du meilleur espoir masculin pour son rôle dans le film de François Dupeyron Cʼest quoi la vie. En 2005, il réalise son premier film Le Passager en adaptant le roman La Route des Midland dʼarnaud Cathrine. Vendredi 27 janvier, 19h30 Magic Mirrors Vendredi 27 janvier, 21h30 Magic Mirrors Orchestre national de Barbès Rendez-vous Barbès Rendez-vous Barbès : le ton est donné, le credo musical et culturel réaffirmé avec force. L'Orchestre National de Barbès est le chantre hexagonal du mélange, du métissage et de la diversité. Avec leur dernier album paru en 2010, Rendez-vous Barbès, c'est à une liaison expresse entre le désert maghrébin et les collines jamaïcaines que nous sommes conviés, un savant mélange de musique gnawa, chaâbi, allaoui, raï, plus une touche de ska. Débridée, sans complexe, toujours aussi débordants d'énergie et incarnant une nouvelle pop nord-africaine, la musique de l'orchestre national de Barbès est la synthèse parfaite de l'énergie et de la fête! Compagnie Sac de nœuds Lupus Spectacle inspiré du livre Une touche de couleurs de Pauline Kalioujny. Une danseuse et un comédien musicien découvrent les couleurs aux cotés du chien Lupus. Chaque couleur est associée à des objets, des animaux, et éveille un état, des sensations. Une création comme un livre d'images, une collection de sons et de mouvements. Une exploration ludique des couleurs, de la diversité. Samedi 28 janvier, 11h Tente Berbère Association Recife Spectacle de marionnettes autour du Goût des autres proposé par les stagiaires de l'association Recife. Samedi 28 janvier, 17h Tente Berbère

14 Veillée littéraire et festive : "Soyez le bienvenu!" Animée par Soro Solo Quʼest-ce que lʼailleurs? Où est-on chez soi? Comment accueillir les autres? Pour tenter de répondre à ces questions, nous donnons la parole aux Havrais qui ont répondu au questionnaire, mais aussi à des anthropologues, des écrivains voyageurs et des auteurs du festival, dont les textes sont lus par des comédiens. Chacun avec ses mots exprime sa vision de lʼétrangeté, du voyage et de lʼhospitalité et le groupe burkinabé Sembadou accompagne en musique la soirée. Le journaliste Soro Solo, producteur de "LʼAfrique enchantée" sur France Inter, est le maître de cérémonie de cette veillée qui se prolonge par un repas. Comme dans toutes les fêtes, elle se poursuivra sur la piste de danse, où résonneront les meilleurs sons de la world music. Samedi 28 janvier, 19h30 Magic Mirrors Entrée 5 sur réservation au ou sur lireauhavre@lehavre.fr Compagnie Loufried, Isabelle Fruleux et Didier Ballan Le Frémissement du monde Le 3 février 2011, Edouard Glissant, écrivain, poète et penseur martiniquais, sʼest éteint à l'âge de 82 ans à Paris. Patrick Chamoiseau a souhaité rendre hommage au père du concept de créolité en invitant la compagnie Loufried à présenter Le Frémissement du monde. Ce spectacle évoque un monde traversé et inspiré par de nombreux courants culturels, un monde en partie construit sur des zones dʼombres historiques : la colonisation, lʼesclavage et la domination culturelle de lʼeurope. La comédienne Isabelle Fruleux et le pianiste Didier Ballan donnent corps à ces textes choisis dans la poésie dʼédouard Glissant. Dimanche 29 janvier, 16h Tente Berbère Crédits photos Alexis Jenni C. Hélie / Gallimard Dieudonné Niangouna DR Eric Carvaca Jeannick Gravelines Isabelle Fruleux Compagnie Loufried Jean Rolin Hélène Bamberger Martin Winckler Hélène Bamberger Nathalie Burel Laurent Guizzard Orchestre national de Barbès Ali Mobarek Patrick Chamoiseau J. Sassier / Gallimard Patrick Deville Bertini Robert McLiam Wilson DR Soro Solo DR Shumona Shina Patrice Normand Venance Konan DR Véronique Ovaldé Benjamin Chelly

15 Journée professionnelle Journée scolaire Journée professionnelle Le festival Le Goût des autres organise une journée professionnelle à destination des personnels des bibliothèques, des enseignants et des professionnels de la jeunesse. Les rencontres sont animées par Annick Lorant-Jolly, rédactrice en chef de La Revue des livres pour enfants. Renseignements et inscriptions : lireauhavre@lehavre.fr Une première rencontre propose un état des lieux des liens entre la littérature jeunesse et les problématiques de la diversité et dʼimmigration. Avec Brigitte Smadja, auteur de livres pour la jeunesse, et éditrice à lʼecole des loisirs, Charlotte Perdriau, responsable du fonds jeunesse à la bibliothèque de la Cité nationale de lʼhistoire de lʼimmigration et Anne Schneider, maître de conférences à lʼuniversité de Caen (IUFM), auteur dʼune thèse sur la littérature de jeunesse issue de lʼimmigration algérienne. Vendredi 27 janvier, 14h L'ISEL, quai Frissard, Le Havre La seconde rencontre interroge les pratiques et méthode de médiation et de transmission de la littérature jeunesse et des questions dʼimmigration et de diversité. Avec Peggy Derder, responsable de lʼaction éducative à la Cité nationale de lʼhistoire de lʼimmigration, Nathalie Brisac, responsable de la communication à lʼecole des loisirs, et France de Bourguignon, directrice de la Bibliothèque départementale de lʼeure. Vendredi 27 janvier, 15h30 L'ISEL, quai Frissard, Le Havre Journée scolaire Onze classes des écoles primaires du Havre rencontrent des auteurs et illustrateurs jeunesse. Avec Yaël Hassan, Satomi Ichikawa, Eglal Errera, Brigitte Smadja, Olivier Besson, Olivier Tallec. Vendredi 27 janvier, toute la journée Satomi Ichikawa Quittant son Japon natal, Satomi Ichikawa est arrivée un jour à Paris, sans parler un mot de français, et elle a décidé d'y rester à tout prix. Depuis quelques années, elle écrit ses textes, faits de finesse et de musicalité, directement en français, alors qu'elle a déjà été traduite en huit langues. Grande voyageuse, elle situe souvent ses histoires dans des pays lointains, en Afrique, en Amérique du Sud ou encore en Asie. Citons Y a-t-il des ours en Afrique? Le Magasin de mon père ou Les voitures de Jibril, publiés à l'ecole des loisirs. Eglal Errera Eglal Errera est née à Alexandrie en Egypte et vit à Paris. Editrice, traductrice, elle a écrit des ouvrages pour adultes et s'est mise à l'écriture pour enfants à la naissance de sa fille il y a 10 ans. Ses ouvrages pour la jeunesse sont publiés aux Editions Actes-Sud, à l'ecole des Loisirs et aux Editions Gallimard. Elle est aussi documentariste et scénariste. Citons Les Fleurs dʼalexandrie (Actes Sud junior, 2006) Brigitte Smadja Née à Tunis, Brigitte Smadja est arrivée en France à lʼâge de 8 ans. Normalienne et agrégée, elle est professeur de lettres à Paris et a publié plusieurs romans chez Actes Sud (Le jaune est sa couleur, Des cœurs découpés, Mausolée, Une éclaircie est annoncée, Natures presque mortes et Le Jour de la finale). Pour la jeunesse, elle a écrit plus de trente livres publiés à LʼEcole des Loisirs où elle dirige la collection "Théâtre". De Billie aux Pozzis en passant par Il faut sauver Saïd ou La Tarte aux escargots, elle construit son œuvre littéraire pour la jeunesse avec la conviction que les livres ont la capacité salutaire de briser la solitude et faire écho aux tourments et vicissitudes des adolescents.

16 Informations pratiques Square Saint-Roch Avenue Foch Centre ville Boulevard François 1er Hôtel de Ville Place de l Hôtel de Ville Rue de Paris Boulevard de Strasbourg Quai George V Bassin du Commerce Bassin de l Eure Gare SNCF Cours de la République Bassin Vauban Magic Tente Mirrors berbère Quai Colbert Quai Frissard Docks Vauban Bains des Docks Docks Café Bassin de la MancheBassin Paul Vatine L Eure Rue Marceau Renseignements lireauhavre@lehavre.fr Magic Mirrors et Tente Berbère Quai des Antilles Le Havre Horaires Vendredi de 18h à minuit Samedi de 10h30 à minuit Dimanche de 10h30 à 18h Organisation : Ville du Havre Bibliothèques municipales Rozenn Le Bris T : lireauhavre@lehavre.fr Conseil de la Diversité Claude Mendras T : claude.mendras@lehavre.fr Avec lʼappui de lʼagence Le Troisième Pôle Chloé Colpé T : info@letroisiemepole.com Relations avec la presse Heymann, Renoult Associées Sarah Heymann et Mathieu Laviolette m.laviolette@heymann-renoult.com T :