Journée d échanges du RET Transports, croissance économique et développement territorial

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Journée d échanges du RET Transports, croissance économique et développement territorial"

Transcription

1 Journée d échanges du RET Transports, croissance économique et développement territorial Coûts de transport et inégalités régionales: Les apports de la nouvelle économie géographique Miren Lafourcade Paris-Jourdan Sciences Économiques - École d Économie de Paris (UMR 8545 CNRS-EHESS-ENPC-ENS) Université de Valenciennes 15 janvier 2007

2 Infrastructures de transport Outil privilégié par les politiques d aménagement du territoire en France et en Europe (TEN) Baisse des disparités dues à l inégale répartition des dotations Gains liés à la libre-circulation des biens et des facteurs Modèles de la nouvelle économie géographique : s plus nuancées : Courbe en cloche C : Région Centre / P : Région Périphérique

3 (suite) Coûts de transport et agglomération : une relation en cloche Coûts de transport élevés Marchés fragmentés et échanges coûteux Dispersion des activités pour minimiser les coûts de transport Coûts de transport intermédiaires : Meilleure desserte des marchés depuis le centre et la périphérie Mais meilleure accessibilité du centre... Grands marchés centraux privilégiés Agglomération des activités pour exploiter les économies d échelle Coûts de transport faibles : Congestion des centres : rente foncière, hauts salaires,... Retour vers régions périphériques désormais plus accessibles

4 (suite) Remise en cause (partielle) de l efficacité présumée des politiques de désenclavement fondées sur l amélioration des réseaux de transport Mais difficultés liées à la volonté de tester empiriquement la validité des modèles de la nouvelle économie géographique Rareté des données de coûts de transport entre régions : Part de la valeur des échanges consacrée aux dépenses de fret (disponible à l international seulement)? Distances à vol d oiseau? Temps de parcours et coûts de transport généralisés? Données rares pour le TRM... Données en coupe (pas de série temporelle...)

5 (suite) Problèmes posés par le passage à un cadre multi-régional : Considérer la géographie physique des territoires? Ne pas considérer chaque couple de régions de manière isolée? Rôle joué par la position relative des régions dans l espace?

6 Hypothèses Hypothèses Estimations Résultats Modèle de commerce inter-régional : 1,..., j,..., J régions (341 zones d emplois) 1,..., s,..., S biens échangés (10 secteurs) Coût de transport payé par les entreprises : t s ij Du côté des entreprises (Offre de biens échangeables) : Grand nombre d entreprises (dans chaque secteur et région) Concurrence oligopolistique (à la Cournot en parts de marché) Technologies de production homogènes : travail et biens intermédiaires Production destinée à la consommation finale ou intermédiaire Coût fixe de production (économies d échelle) Du côté des consommateurs (Demande de biens échangeables) : Préférences homogènes (tous les biens sont consommés) Demande (en valeur) proportionnelle au revenu du travail Revenu régional endogène : Profits + Retraites + Salaires

7 Hypothèses (suite) Hypothèses Estimations Résultats Description des forces à l œuvre dans le modèle Concurrence sur le marché des biens finals : Prix des biens finals et donc profits + faibles Force de dispersion pour les entreprises Demande des consommateurs + forte Force d agglomération pour les entreprises Concurrence sur le marché des biens intermédiaires (BI) : Prix des BI et donc profits des fournisseurs + faibles Force de dispersion pour les fournisseurs Force d agglomération pour les acheteurs de BI Causalité circulaire (agglomération auto-entretenue) : Régions où les entreprises sont les + nombreuses Régions où les revenus (salaires + profits) sont les + forts Régions où la demande totale de biens est la + forte Régions où des nouvelles entreprises sont incitées à s implanter

8 Estimations Hypothèses Estimations Résultats Enquête Structure des Emplois (INSEE) : 1993 Établissements de plus de 20 salariés Secteur marchand : industrie et services Coeff. techniques/budgétaires, pensions/salaires (INSEE) : 1993 Coût de Transport Généralisé (MELT) : 1993 ( ) SIG : 6 catégories de routes les plus fréquentées Dépenses monétaires liées à la distance parcourue sur le réseau routier (poids lourd de référence) : DCost ij = c dist dist ij Valeur du temps de parcours sur le réseau routier (poids lourd de référence) : TCost ij = v time (time ij + time load ) Calcul via TRIPS de l itinéraire le moins cher correspondant à la somme des deux dépenses : t ij = min Iij Θ ij (DCost ij + TCost ij )

9 Estimations (suite) Données Hypothèses Estimations Résultats Coût de transport généralisé moyen (non pondéré) : Moyenne 1998 (gauche) - (%) (droite) t s ij = νs t ij et estimation des ν s pour chaque secteur

10 Estimations (suite) Résultats Hypothèses Estimations Résultats Secteurs bν s estimés (1993) (1) Industries Agro-Alimentaires 8.50 (3.19) (2) Énergie 9.38 (8.13) (3) Produits intermédiaires 2.78 (1.033) (4) Biens d équipement 6.27 (2.26) (5) Biens de consommation 4.25 (1.65) (6) Construction 70.3 (29.5) (7) Services de transport 1.66 (0.605) (8) Services marchands (0.094) (9) Assurance 11.4 (4.52) (10) Finance 12.0 (5.11) Effets-fixes industrie Oui Effets-fixes ZE Oui Nombre d observations 2952 R P Équation :l s j = θ s + θ j + ν s Z s j + s s νs Z s s j + ε s j. Écarts-type entre parenthèses. ***, **, *: Significatif à 1%, 5%, 10%.

11 Estimations (suite) Résultats (suite) Hypothèses Estimations Résultats Emploi total : Réel 1993 (gauche) - Prédit par le modèle (droite) Industrie des biens d équipement Bonne adéquation du modèle à la réalité économique

12 Mode lisation Demande / Cou ts Flux de commerce Taux de marge / Production des zones d emploi Profitabilite des zones d emploi Ine galite s inter-zones d emploi Demande / Cou ts Demande et cou ts Simulation re alise e pour l industrie des biens d e quipement Zones pe riphe riques ne pa tissent pas de l absence de de bouche s mais du niveau excessif des cou ts (faible accessibilite aux marche s exte rieurs, fort prix des biens interme diaires) Miren LAFOURCADE Journe e d e changes du Re seau des E conomistes Transport : 15 janvier 2008

13 (suite) Flux de commerce Demande / Coûts Flux de commerce Taux de marge / Production des zones d emploi Profitabilité des zones d emploi Inégalités inter-zones d emploi Exports - Île-de-France (gauche) - Rhône-Alpes (droite) Simulation réalisée pour l industrie des biens d équipement Prédictions gravitaires : commerce avec zones proches et/ou offrant des débouchés importants (ρ = 0.48 avec flux SITRAM)

14 (suite) Taux de marge / Production des zones d emploi Demande / Coûts Flux de commerce Taux de marge / Production des zones d emploi Profitabilité des zones d emploi Inégalités inter-zones d emploi Taux de marge (gauche) - Production (droite) Simulation réalisée pour l industrie des biens d équipement Zones périphériques bénéficient de taux de marge élevés (comme zones centrales) mais pâtissent du niveau insuffisant de l offre des entreprises

15 (suite) Profitabilité des zones d emploi Demande / Coûts Flux de commerce Taux de marge / Production des zones d emploi Profitabilité des zones d emploi Inégalités inter-zones d emploi Profits : Avant (gauche) - Après (droite) baisse des coûts de transport Simulation réalisée pour l industrie des biens d équipement Nouveaux pôles concurrents de l IDF(Lyon/Avignon) Mais réduction du nombre de zones à forte profitabilité

16 (suite) Profitabilité des zones d emploi (suite) Demande / Coûts Flux de commerce Taux de marge / Production des zones d emploi Profitabilité des zones d emploi Inégalités inter-zones d emploi Profits : Avant (gauche) - Après (droite) baisse des coûts de transport réalisées pour le secteur de la construction Taux de marge très forts en périphérie expliquent la bipolarité des profits (avant baisse des coûts de transport)

17 (suite) Inégalités inter-zones d emploi Demande / Coûts Flux de commerce Taux de marge / Production des zones d emploi Profitabilité des zones d emploi Inégalités inter-zones d emploi Coûts de transport et indice de concentration d Ellison et Glaeser Concentration de la production baisse à nombre de firmes donné

18 (suite) Inégalités inter-zones d emploi (suite) Demande / Coûts Flux de commerce Taux de marge / Production des zones d emploi Profitabilité des zones d emploi Inégalités inter-zones d emploi

19 Baisse uniforme des coûts de transport et inégalités de court terme : Baisse des inégalités inter-régionales (IDF vs RA / PACA) Hausse des inégalités infra-régionales (zones urbaines vs rurales) Mais quid d une baisse différenciée des coûts de transport? Impact des futurs schémas routiers? Mais quid de l évolution des inégalités à long terme? Entrée séquencielle de nouvelles firmes? Transfert/fermeture des établissements existants?

20 Combes, Mayer et Thisse (2006). Économie Géographique. L intégration des régions et des nations. Economica, Paris. Combes et Lafourcade (2007). Competition, Market Access and Economic Geography: Structural Estimations and Predictions for France. Document de travail disponible à l adresse : Combes et Lafourcade (2002). Coûts de transport et inégalités régionales : une approche structurelle, Revue Économique, vol. 53(3), pp Crozet et Lafourcade (à paraître fin 2008). La nouvelle économie géographique. La Documentation Française / Collection Repères.

Evaluer l ampleur des économies d agglomération

Evaluer l ampleur des économies d agglomération Pierre-Philippe Combes GREQAM - Université d Aix-Marseille Ecole d Economie de Paris CEPR Janvier 2008 Supports de la présentation Combes, P.-P., T. Mayer et J.-T. Thisse, 2006, chap. 11. Economie Géographique,

Plus en détail

CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER. Epargne et emprunt Calcul actuariel

CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER. Epargne et emprunt Calcul actuariel CONSOMMATION INTERTEMPORELLE & MARCHE FINANCIER Epargne et emprunt Calcul actuariel Plan du cours Préambule : la contrainte budgétaire intertemporelle et le calcul actuariel I II III Demandes d épargne

Plus en détail

Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP

Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP Capacités d accueil, aménagements commerciaux, mutabilité foncière : des outils concrets pour construire un SCOT intégrant les vulnérabilités énergétiques et climatique Intervenant : Séverin Poutrel, BURGEAP

Plus en détail

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités

Plus en détail

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs

POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs Séminaire CGTM Mercredi 19 mars 2008 Danielle LAPORT Sociologue Ingénieur Social Equipe de Recherche REV Université Paris XII Val-de-Marne Il me revient

Plus en détail

Comment concilier les objectifs d équité territoriale

Comment concilier les objectifs d équité territoriale Philippe Askenazy a et Philippe Martin b Promouvoir l égalité des chances à travers le territoire Les notes du conseil d analyse économique, n 20, février 2015 Comment concilier les objectifs d équité

Plus en détail

Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise.

Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise. Ouverture d'un point de vente L étude de la zone de chalandise. La zone de chalandise : une zone géographique de captation La zone de chalandise, ou zone d attraction, est le territoire géographique dans

Plus en détail

UNE ACCESSION SOCIALE À LA PROPRIÉTÉ SÉCURISÉE

UNE ACCESSION SOCIALE À LA PROPRIÉTÉ SÉCURISÉE CHIFFRES CLÉS DU LOGEMENT SOCIAL ÉDITION NATIONALE SEPTEMBRE 2011 UNE ACCESSION SOCIALE À LA PROPRIÉTÉ SÉCURISÉE En 2010, les opérateurs Hlm ont également vendu 16 000 logements destinés à des accédants,

Plus en détail

q u estions santé d économie de la résultats Repères

q u estions santé d économie de la résultats Repères Bulletin d information en économie de la santée q u estions d économie de la santé résultats Repères Fin 2003, l Irdes a mené une enquête sur la protection sociale complémentaire d entreprise (PSCE) auprès

Plus en détail

Avec Gaël Callonnec (Ademe)

Avec Gaël Callonnec (Ademe) Séminaire Développement durable et économie de l'environnement Les conséquences des politiques énergétiques sur l activité et l emploi Avec Gaël Callonnec (Ademe) Mardi 24 janvier 2012 Présentation du

Plus en détail

I) L ouverture des économies à l international

I) L ouverture des économies à l international L autarcie s oppose au système du libreéchange. I) L ouverture des économies à l international A) La mesure des échanges de biens et services. La balance des transactions courantes. Cette balance retrace

Plus en détail

LFP Opportunité Immo RISQUES ASSOCIES

LFP Opportunité Immo RISQUES ASSOCIES LFP Opportunité Immo RISQUES ASSOCIES Les parts de SCPI sont des supports de placement à long terme et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. La durée de placement

Plus en détail

La situation financière des SNF françaises Quelques éléments de diagnostic élaborés à partir des comptes nationaux

La situation financière des SNF françaises Quelques éléments de diagnostic élaborés à partir des comptes nationaux La situation financière des SNF françaises Quelques éléments de diagnostic élaborés à partir des comptes nationaux 21 novembre 2014 Gilbert Cette 1. Définitions et sources Valeur ajoutée aux coûts des

Plus en détail

INCIDENCE DU COMMERCE EXTÉRIEUR SUR LE COMMERCE INTÉRIEUR : NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L» NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L»

INCIDENCE DU COMMERCE EXTÉRIEUR SUR LE COMMERCE INTÉRIEUR : NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L» NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L» INCIDENCE DU COMMERCE EXTÉRIEUR SUR LE COMMERCE INTÉRIEUR : NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L» INCIDENCE DU COMMERCE EXTÉRIEUR SUR LE COMMERCE INTÉRIEUR : NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L» ARTICLE

Plus en détail

ESSEC Cours Wealth management

ESSEC Cours Wealth management ESSEC Cours Wealth management Séance 9 Gestion de patrimoine : théories économiques et études empiriques François Longin 1 www.longin.fr Plan de la séance 9 Epargne et patrimoine des ménages Analyse macroéconomique

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE

ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations

Plus en détail

Les Franciliens utilisent autant les transports en commun que la voiture pour se rendre au travail

Les Franciliens utilisent autant les transports en commun que la voiture pour se rendre au travail ILE-DE-FRANCE à la page à la page N 353 - Avril 11 Population Les Franciliens utilisent autant les transports en commun que la voiture pour se rendre au travail Les Franciliens utilisent autant la voiture

Plus en détail

Programme «Société et Avenir»

Programme «Société et Avenir» Programme «Société et Avenir» Rapport final volet «Synthèse de recherche» 1 CONTRAT DE RECHERCHE : TA/00/23 ACRONYME DU PROJET : REFBARIN TITRE : «RÉFORME DU MARCHÉ DES BIENS ET SERVICES, NÉGOCIATION SALARIALE

Plus en détail

SYMPOSIA 11. Thursday, September 12 th. Room : Salle des conférences à 15h00

SYMPOSIA 11. Thursday, September 12 th. Room : Salle des conférences à 15h00 SYMPOSIA 11 «Offre et accès au système de soins» Thursday, September 12 th Room : Salle des conférences à 15h00 ANISSA AFRITE Town : PARIS, France Job Title : CHARGEE DE RECHERCHE - STATISTICIENNE Company

Plus en détail

ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE

ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE Cours de M. Di Roberto Université Victor Segalen Bordeaux 2 Bibliographie Ce cours s inspire largement des ouvrages essentiels suivants. Merci à leurs auteurs. BOSSERELLE

Plus en détail

La modélisation des déplacements : Qu est ce qu un modèle, pour qui et pourquoi?

La modélisation des déplacements : Qu est ce qu un modèle, pour qui et pourquoi? Les Modèles multimodaux des déplacements : enjeux, outils et expériences territoriales 13 février 2014, COTITA, CEREMA, Direction Territoriale Méditerranée La modélisation des déplacements : Qu est ce

Plus en détail

La nouvelle planification de l échantillonnage

La nouvelle planification de l échantillonnage La nouvelle planification de l échantillonnage Pierre-Arnaud Pendoli Division Sondages Plan de la présentation Rappel sur le Recensement de la population (RP) en continu Description de la base de sondage

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal

CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR. A - Propriétés et détermination du choix optimal III CHOIX OPTIMAL DU CONSOMMATEUR A - Propriétés et détermination du choix optimal La demande du consommateur sur la droite de budget Résolution graphique Règle (d or) pour déterminer la demande quand

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

Title Text. Outil intégré de collecte, d'analyse et de visualisation de données de mobilité

Title Text. Outil intégré de collecte, d'analyse et de visualisation de données de mobilité Title Text Outil intégré de collecte, d'analyse et de visualisation de données de mobilité Contenu de la présentation Schéma général et avancement Suivi et administration Validation des entrevues Enrichissement

Plus en détail

PROJET - POUR DISCUSSIONS SEULEMENT AUCUNES RECOMMENDATIONS À CE STADE-CI. Université de Moncton

PROJET - POUR DISCUSSIONS SEULEMENT AUCUNES RECOMMENDATIONS À CE STADE-CI. Université de Moncton PROJET - POUR DISCUSSIONS SEULEMENT Université de Moncton Régime de pension des professeurs, professeures et bibliothécaires Actualisation du régime Étape 3 Évaluation des coûts Préparé par Conrad Ferguson

Plus en détail

PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE

PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE PARTENARIAT ENTRE LE SYSTEME DES NATIONS UNIES ET LE SENEGAL POUR UN DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL INCLUSIF ET DURABLE Par Madame F. Bintou DJIBO, COORDONNATRICE DU SYSTÈME DES NATIONS UNIES AU SENEGAL Plan

Plus en détail

Pourquoi les ménages à bas revenus paient-ils des loyers de plus en plus élevés?

Pourquoi les ménages à bas revenus paient-ils des loyers de plus en plus élevés? LOGEMENT Pourquoi les ménages à bas revenus paient-ils des loyers de plus en plus élevés? L incidence des aides au logement en France (1973-2002) Gabrielle Fack* Depuis la fin des années 1970, les aides

Plus en détail

La demande Du consommateur. Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal

La demande Du consommateur. Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal La demande Du consommateur Contrainte budgétaire Préférences Choix optimal Plan du cours Préambule : Rationalité du consommateur I II III IV V La contrainte budgétaire Les préférences Le choix optimal

Plus en détail

Une famille, deux pensions

Une famille, deux pensions famille, deux pensions Susan Poulin Au cours du dernier quart de siècle, la proportion de familles composées de deux conjoints mariés ayant tous deux un emploi a augmenté de façon phénoménale. En 1994,

Plus en détail

12.1. Le cumul emploi-retraite

12.1. Le cumul emploi-retraite 12.1. Le cumul emploi-retraite Le cumul emploi-retraite est un dispositif qui permet de cumuler le bénéfice d une pension avec la perception de revenus d activité. Dans un premier temps soumis à certaines

Plus en détail

Finance et performance des jeunes viticulteurs : les conséquences pour l installation

Finance et performance des jeunes viticulteurs : les conséquences pour l installation Finance et performance des jeunes viticulteurs : Julien Cadot, ISG Paris 1 Introduction A un moment ou un autre, le candidat à l installation en viticulture doit se poser la question du revenu qu il va

Plus en détail

22M 151M. L action de l Union européenne. 3 fonds. européens. 3 objectifs pour 2007-2013. Et l Ile-de-France? FSE : FEADER FEDER FSE

22M 151M. L action de l Union européenne. 3 fonds. européens. 3 objectifs pour 2007-2013. Et l Ile-de-France? FSE : FEADER FEDER FSE ça change notre quotidien! L Union européenne consacre plus d un tiers de son budget à l accompagnement des politiques nationales et régionales. L objectif est d harmoniser les niveaux de vie dans l ensemble

Plus en détail

Relocaliser la production industrielle, est-ce possible? Le retour du Made In France

Relocaliser la production industrielle, est-ce possible? Le retour du Made In France Relocaliser la production industrielle, est-ce possible? Le retour du Made In France Cycle Innovation & Connaissance 54 petit déjeuner Pr. Jacques COLIN 22 janvier 8h30-10h Grasse Animatrice : Valérie

Plus en détail

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii Finances publiques et croissance : la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii Piège de croissance et impuissance de la politique économique 2 Pourquoi la crise est-elle plus grave

Plus en détail

Forum des investisseurs privés

Forum des investisseurs privés Forum des investisseurs privés Panel : Investir dans l Immobilier au Sénégal Groupe Consultatif 25 février 2014 Chambre de Commerce et d'industrie de région Paris Ile-de-France 27, avenue de Friedland

Plus en détail

Document d information n o 4 sur les pensions

Document d information n o 4 sur les pensions Document d information n o 4 sur les pensions Épargnes privées de retraite Partie 4 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition,

Plus en détail

Débat participatif. La vie chère. «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse»

Débat participatif. La vie chère. «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse» Débat participatif La vie chère «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse» Ségolène ROYAL Les enjeux de notre débat : Réconcilier les Français

Plus en détail

INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE Séance de travaux dirigés n 4 Construction des comptes de secteur

INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE Séance de travaux dirigés n 4 Construction des comptes de secteur Université Montesquieu Bordeaux IV 1 ère année Licence AES Année universitaire 2012-2013 INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE Séance de travaux dirigés n 4 Construction des comptes de secteur Questions préliminaires

Plus en détail

ASSEMBLÉE DES COMMUNAUTÉS DE FRANCE

ASSEMBLÉE DES COMMUNAUTÉS DE FRANCE ASSEMBLÉE DES COMMUNAUTÉS DE FRANCE L évolution des effectifs intercommunaux NOTE TECHNIQUE Juillet 2012 1. Une augmentation des effectifs dans les collectivités locales La fonction publique territoriale

Plus en détail

L ANALYSE COUT-EFFICACITE

L ANALYSE COUT-EFFICACITE L ANALYSE COUT-EFFICACITE 1 Pourquoi utiliser cet outil en évaluation? L analyse coût-efficacité est un outil d aide à la décision. Il a pour but d identifier la voie la plus efficace, du point de vue

Plus en détail

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal

FICHE SIGNALETIQUE. Cœur de Flandre. 1. Profil Territoire. 2 Profil Fiscal FICHE SIGNALETIQUE Pays Cœur de Flandre Consultable sur www.sigale.nordpasdecalais.fr Le pays a été reconnu le 9 mars 2004 et le premier contrat a été signé le 15 décembre 2004. Il comporte 45 communes

Plus en détail

L'amélioration des performances économiques des territoires : méthodologie des cartes de performance. Application à la liaison Grenoble Sisteron

L'amélioration des performances économiques des territoires : méthodologie des cartes de performance. Application à la liaison Grenoble Sisteron L'amélioration des performances économiques des territoires : méthodologie des cartes de performance Application à la liaison Grenoble Sisteron **** 1 Sommaire Introduction : les facteurs de développement

Plus en détail

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite) Chapitre 6 Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique 1 Objectifs d apprentissage Faire la distinction entre le stock de capital et de la richesse et le flux de production, de revenu,

Plus en détail

Fiscalité du Grand Paris

Fiscalité du Grand Paris Fiscalité du Grand Paris Afin de financer le projet du métro automatique du Grand Paris Express et le plan de mobilisation pour les transports d IdF, l Etat a décidé de prélever de nouvelles recettes fiscales

Plus en détail

Les modes de communication et leurs combinaisons : quand l espace compte toujours.

Les modes de communication et leurs combinaisons : quand l espace compte toujours. Les modes de communication et leurs combinaisons : quand l espace compte toujours. Juin 2005 Sylvie CHARLOT + INRA-CESAER Gilles DURANTON* London School of Economics Résumé : cet article décrit les formes

Plus en détail

Peut on taxer les revenus du capital?

Peut on taxer les revenus du capital? Peut on taxer les revenus du capital? observatoire français des conjonctures économiques centre de recherche en économie de Sciences Po www.ofce.sciences po.fr xavier.timbeau@ofce.sciences po.fr 01 44

Plus en détail

L Observatoire Crédit Logement / CSA Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels. Note de méthode

L Observatoire Crédit Logement / CSA Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels. Note de méthode L Observatoire Crédit Logement / CSA Observatoire du Financement des Marchés Résidentiels Note de méthode La place qu occupe Crédit Logement dans le marché des crédits immobiliers (hors les rachats de

Plus en détail

PROFESSIONNELS INDEPENDANTS OPTIMISER LA PROTECTION DU CHEF D ENTREPRISE. Santé Prévoyance & Retraite

PROFESSIONNELS INDEPENDANTS OPTIMISER LA PROTECTION DU CHEF D ENTREPRISE. Santé Prévoyance & Retraite PRÉVOYANCE - RETRAITE PROFESSIONNELS INDEPENDANTS OPTIMISER LA PROTECTION DU CHEF D ENTREPRISE Santé Prévoyance & Retraite Matinale de l entrepreneur CCI 11 JUIN 2013 LE REGIME SOCIAL DES INDEPENDANTS

Plus en détail

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable

Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Agricultures paysannes, mondialisation et développement agricole durable Marcel MAZOYER professeur à La Paz juillet 2 007 Contenu 1. Une situation agricole et alimentaire mondiale inacceptable 2. Développement

Plus en détail

Document 1.2: Définition de l indicateur d ouverture (OPENNESS) de Sachs et Warner,1995

Document 1.2: Définition de l indicateur d ouverture (OPENNESS) de Sachs et Warner,1995 PROGRAMME DE FORMATION CONTINUE SESSION 6 : RENNES, 1314 MARS 2008 Atelier : Ouverture et croissance Animé par Akiko SuwaEisenmann (EEP) L objectif de cet atelier est d examiner les données de plusieurs

Plus en détail

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique. Les Français, leur épargne et leur retraite

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique. Les Français, leur épargne et leur retraite CECOP Centre d études et de connaissances sur l opinion publique Les Français, leur épargne et leur retraite FD/EP N 113015 Contacts Ifop : Frédéric Dabi / Esteban Pratviel Département Opinion et Stratégies

Plus en détail

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1

LES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1 LES SIIC et la retraite Étude réalisée par Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF Les SIIC et la retraite 1 23 juin 2014 2 Les SIIC et la retraite La retraite est, avec l emploi et

Plus en détail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail

L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail Thème : Transport durable Orientation : Faire évoluer les pratiques de mobilité L évolution des parts modales des déplacements domicile-travail par aire urbaine et département hors aires urbaines La part

Plus en détail

1 - Salaires nets tous secteurs confondus

1 - Salaires nets tous secteurs confondus N 627 Résultats l enquête annuelle sur les s auprès s entreprises - Mai 2011 - L enquête annuelle sur les s auprès s entreprises, réalisée par voie postale par l ONS a donné les résultats présentés ci-ssous.

Plus en détail

LE BUDGET DE L ÉTAT VOTÉ POUR 2014

LE BUDGET DE L ÉTAT VOTÉ POUR 2014 LE BUDGET DE L ÉTAT VOTÉ POUR 2014 en quelques chiffres (Loi de finances initiale) Évaluation des recettes perçues par l État en 2014 (art. 60 de la loi de finances initiale pour 2014) RECETTES FISCALES

Plus en détail

Minimiser vos impôts sur votre rémunération d entrepreneur : pouvez vous faire mieux?

Minimiser vos impôts sur votre rémunération d entrepreneur : pouvez vous faire mieux? 1 Minimiser vos impôts sur votre rémunération d entrepreneur : pouvez vous faire mieux? Présenté par France Gagnon, CPA, CA, M.FISC. Le 26 novembre 2014 Agenda Introduction Qu en est il du REÉR? Taux d

Plus en détail

la fiscalité des valeurs mobilières en 2015

la fiscalité des valeurs mobilières en 2015 la fiscalité des valeurs mobilières en 2015 loi de finances 2015 loi n 2014-1654 du 29 décembre 2014 web conference - 10-02-2015 1 les lois de finances 2013 et 2014 régime des plus values simplification

Plus en détail

FONCTION DE DEMANDE : REVENU ET PRIX

FONCTION DE DEMANDE : REVENU ET PRIX FONCTION DE DEMANDE : REVENU ET PRIX 1. L effet d une variation du revenu. Les lois d Engel a. Conditions du raisonnement : prix et goûts inchangés, variation du revenu (statique comparative) b. Partie

Plus en détail

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance IV) l équilibre ressources - emplois et son interprétation Cet article fait suite à ceux du 19 janvier et du 18 février 2013. Il en est le complément logique sur les fondamentaux macro- économiques d un

Plus en détail

L immobilier est il encore un placement intéressant? Wavre, le jeudi 03 avril 2014

L immobilier est il encore un placement intéressant? Wavre, le jeudi 03 avril 2014 L immobilier est il encore un placement intéressant? Wavre, le jeudi 03 avril 2014 SOMMAIRE Comportement de l immobilier belge Qui sommes-nous? Structure et méthodologie L investissement immobilier en

Plus en détail

«Politique des ARS pour les seniors»

«Politique des ARS pour les seniors» «Politique des ARS pour les seniors» Claude EVIN, Directeur Général de l Agence Régionale de Santé d Ile-de-France XX/XX/XX L ARS, acteur majeur de la politique de santé et d accompagnement au service

Plus en détail

Commission des Affaires économiques. «De gauche et fier de l être!» Lutter contre les idées reçues les plus répandues

Commission des Affaires économiques. «De gauche et fier de l être!» Lutter contre les idées reçues les plus répandues Commission des Affaires économiques «De gauche et fier de l être!» Lutter contre les idées reçues les plus répandues La protection des épargnants «Le Gouvernement ne protège pas les petits épargnants comme

Plus en détail

Energie et morphologie : vers la perdurabilité de la forme urbaine? Généralités et transports. Luc Adolphe

Energie et morphologie : vers la perdurabilité de la forme urbaine? Généralités et transports. Luc Adolphe Energie et morphologie : vers la perdurabilité de la forme urbaine? Généralités et transports Luc Adolphe RÉDUCTION DES BESOINS ÉNERGÉTIQUES DANS LES TRANSPORTS. Contexte : Densité, Mobilité Réduire

Plus en détail

La question sociale globale et les migrations. Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010

La question sociale globale et les migrations. Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010 La question sociale globale et les migrations Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010 1. Nous connaissons un moment sans précédent de victoire contre la pauvreté 2.

Plus en détail

Les SCPI. François Longin 1 www.longin.fr

Les SCPI. François Longin 1 www.longin.fr Programme ESSEC Gestion de patrimoine Séminaire i «L investissement t immobilier» Les SCPI François Longin 1 www.longin.fr Généralités sur les SCPI SCPI Borloo Plan Processus d investissement (sélection

Plus en détail

Gestion & Actualité. La note d information du CGL SOMMAIRE. Plus-values immobilières 2012 Une déclaration unique Un timbre de 35 euros

Gestion & Actualité. La note d information du CGL SOMMAIRE. Plus-values immobilières 2012 Une déclaration unique Un timbre de 35 euros EXTRAITS DU N 47 NOVEMBRE 2011 Gestion & Actualité La note d information du CGL SOMMAIRE Page 2 Page 3 Page 4 A apprécier Plus-values immobilières 2012 Une déclaration unique Un timbre de 35 euros Vers

Plus en détail

Chapitre 4 La prise en compte de l informa6on dans le modèle de marché

Chapitre 4 La prise en compte de l informa6on dans le modèle de marché Chapitre 4 La prise en compte de l informa6on dans le modèle de marché Microéconomie 2014/2015 Rappel Chapitre 1 Hypothèses du modèle canonique concurrence pure et parfaite: Atomicité des agents Biens

Plus en détail

Le coût du bonus/malus écologique: que pouvait-on prédire?

Le coût du bonus/malus écologique: que pouvait-on prédire? Le coût du bonus/malus écologique: que pouvait-on prédire? Xavier D Haultfœuille Isis Durrmeyer Philippe Février Résumé Les évaluations ex ante constituent un outil d aide à la décision pour les pouvoirs

Plus en détail

Compas études. compas. Les enjeux du vieillissement. n 7 - juin 2013

Compas études. compas. Les enjeux du vieillissement. n 7 - juin 2013 n 7 - juin 2013 Compas études compas Au service du sens Les enjeux du vieillissement La population française vieillit. Ce phénomène n est pas nouveau mais le processus va s accélérer dans les années à

Plus en détail

Les marchés financiers offrent des opportunités à long terme pour rechercher un potentiel de valorisation de votre patrimoine.

Les marchés financiers offrent des opportunités à long terme pour rechercher un potentiel de valorisation de votre patrimoine. Les marchés financiers offrent des opportunités à long terme pour rechercher un potentiel de valorisation de votre patrimoine. Afin d en profiter, le Plan d Epargne en Actions (1) (PEA) et le Plan d Epargne

Plus en détail

Le réseau de transport public du

Le réseau de transport public du Un nouveau réseau de transport structurant pour la Région Capitale Le projet soumis au débat : 155 kilomètres de métro automatique en double boucle, pour relier rapidement Paris et les pôles stratégiques

Plus en détail

8 Certifications Minergie

8 Certifications Minergie 8 Chapitre 8 Être Minergie, est-ce aussi être «autrement»? Pour de nombreux acteurs du marché immobilier, un label de durabilité devrait s accompagner d une appréciation de la valeur de leur immeuble,

Plus en détail

Evaluation de l impact des indicateurs du. Cost of Doing Business sur le taux de croissance de Maurice

Evaluation de l impact des indicateurs du. Cost of Doing Business sur le taux de croissance de Maurice Evaluation de l impact des indicateurs du Cost of Doing Business sur le taux de croissance de Maurice Janvier 205 TABLE DE MATIERES I. Introduction... II. La Méthodologie... 3 III. Analyse Empirique...

Plus en détail

Mesurer la pauvreté : l apport de l approche par les capabilités. L exemple de l aire urbaine parisienne en 2010

Mesurer la pauvreté : l apport de l approche par les capabilités. L exemple de l aire urbaine parisienne en 2010 Nombre de signes : 19.984 Mesurer la pauvreté : l apport de l approche par les capabilités L exemple de l aire urbaine parisienne en 2010 TOVAR Élisabeth, maître de conférences, Université Paris Ouest

Plus en détail

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière?

L autopartage en trace directe : quelle alternative à la voiture particulière? L autopartage en trace directe : quelle alternative à la particulière? Résultats de la première enquête sur l impact d un service d autopartage en trace directe (le cas d Autolib ) Cette étude réalisée

Plus en détail

L immobilier d entreprise artisanale

L immobilier d entreprise artisanale e s c a L immobilier d entreprise artisanale n l B e E n j e u x L i v r S t r a t é g i P r o p o s i t i o n s Ile-de-France Rhône-Alpes Le Livre Blanc de l immobilier d entreprise artisanale Pourquoi?

Plus en détail

Version 9.2 Juin 2014

Version 9.2 Juin 2014 Version 9.2 Juin 2014 Principales évolutions 1 Evolutions des navigateurs Sauvegarde des dossiers... 2 2 Fiscalité... 3 2.1 Placement / ISF investissement en cours d année actuelle... 3 2.2 Comment gérer

Plus en détail

À quoi le Québec ressemblera-t-il en 2030?

À quoi le Québec ressemblera-t-il en 2030? À quoi le Québec ressemblera-t-il en 2030? Nicholas-James Clavet (CIRPÉE) Jean-Yves Duclos (CIRPÉE, CIRANO) Bernard Fortin (CIRPÉE, CIRANO) Steeve Marchand (CIRPÉE) 1 / 23 De grandes questions En quoi

Plus en détail

Compétitivité française : Quelques constats

Compétitivité française : Quelques constats Compétitivité française : Quelques constats Gilbert Cette Banque de France et Université d Aix-Marseille Gilbert Cette 1 Sommaire 1.1 Dégradation alarmante 1.2 Dégradation stoppée 1.3 En particulier vis-à-vis

Plus en détail

Les très hauts revenus : des différences de plus en plus marquées entre 2004 et 2007

Les très hauts revenus : des différences de plus en plus marquées entre 2004 et 2007 Les très hauts revenus : des différences de plus en plus marquées entre 2004 et 2007 Julie Solard* En 2007, c est à partir de 84 500 euros de revenu déclaré annuel par unité de consommation qu une personne

Plus en détail

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales)

b ) La Banque Centrale Bilan de BC banques commerciales) b ) La Banque Centrale Notre système bancaire se complexifie puisqu il se trouve maintenant composer d une multitude de banques commerciales et d une Banque Centrale. La Banque Centrale est au cœur de

Plus en détail

Marchés immobiliers : conjoncture et perspectives

Marchés immobiliers : conjoncture et perspectives Marchés immobiliers : conjoncture et perspectives CB Richard Ellis 16 septembre 2008 Contexte économique Environnement international o L économie mondiale tourne au ralenti (incertitudes financières, inflation,

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

De quoi dépendent les taux de change? Si déficit dans les échanges extérieurs M>X demande de devises étrangères contre la monnaie nationale > offre

De quoi dépendent les taux de change? Si déficit dans les échanges extérieurs M>X demande de devises étrangères contre la monnaie nationale > offre De quoi dépendent les taux de change? Si déficit dans les échanges extérieurs M>X demande de devises étrangères contre la monnaie nationale > offre de devises étrangères contre monnaie nationale dépréciation

Plus en détail

Établissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité

Établissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité Ébauche de note éducative Établissement des taux d actualisation fondés sur la meilleure estimation aux fins des évaluations de provisionnement sur base de continuité Commission des rapports financiers

Plus en détail

Réussir sa création d entreprise

Réussir sa création d entreprise Chambre des Experts Comptables du Cœur d Hérault Réussir sa création d entreprise Les conseils de l expert-comptable Support téléchargeable sur : www.cecch.fr CSOEC 2012 Comité Création d Entreprise La

Plus en détail

1. Les comptes de dépôt et d épargne

1. Les comptes de dépôt et d épargne 1. Les comptes de dépôt et d épargne 1.1 Les comptes de dépôt 1.1.1 Le taux de possession d un compte de dépôt Le premier constat est celui d un accès important aux comptes de dépôt, quelle que soit la

Plus en détail

The Cloud Company RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL AU 30 JUIN 2012

The Cloud Company RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL AU 30 JUIN 2012 The Cloud Company RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL AU 30 JUIN 2012 Société anonyme au capital de 538 668euros. Siege social: 35, rue des Jeûneurs, 75002 Paris. RCS Bobigny 440 014 678 Activité : Services de

Plus en détail

Enquête globale transport

Enquête globale transport Enquête globale transport N 15 Janvier 2013 La mobilité en Île-de-France Modes La voiture L EGT 2010 marque une rupture de tendance importante par rapport aux enquêtes précédentes, en ce qui concerne les

Plus en détail

Infos, Intox et Alternative pour le financement des retraites et de la protection sociale et la compétitivité

Infos, Intox et Alternative pour le financement des retraites et de la protection sociale et la compétitivité Infos, Intox et Alternative pour le financement des retraites et de la protection sociale et la compétitivité Contribution au débat Daniel SANCHIS Paris mai 2010 La part de la richesse nationale produite

Plus en détail

Demande R-3549-2004 RÉGIME DE RETRAITE. Original : 2004-09-27 HQT-7, Document 2.1 Page 1 de 7

Demande R-3549-2004 RÉGIME DE RETRAITE. Original : 2004-09-27 HQT-7, Document 2.1 Page 1 de 7 RÉGIME DE RETRAITE Page de 0 0 Le Régime de retraite d Hydro-Québec est un régime de retraite contributif à prestations déterminées, de type fin de carrière. Ce régime est enregistré auprès de la Régie

Plus en détail

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE

FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE FISCALITE DES PARTICULIERS ET DU PATRIMOINE BAREME TRAITEMENTS ET SALAIRES PEA Fin du gel du barème : Revalorisation de 0,8% de l ensemble des tranches applicables aux revenus de 2013. Plafonnement du

Plus en détail

11 juin 2014. Dossier de presse à l occasion de la présentation du PLFR 2014

11 juin 2014. Dossier de presse à l occasion de la présentation du PLFR 2014 11 juin 2014 Dossier de presse à l occasion de la présentation du PLFR 2014 - 2 - Sommaire Le Pacte de responsabilité et de solidarité pour la croissance et l emploi... 5 Les dates clés du pacte de responsabilité

Plus en détail

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs?

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? Ménages et consommation 1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? question 1: comment le revenu des ménages est-il réparti? question 2: quelle est l influence

Plus en détail

Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais. Synthèse des résultats

Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais. Synthèse des résultats Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais Synthèse des résultats Septembre 2013 Etude coordonnée par Dispositif soutenu et financé par Le

Plus en détail