Mandat pour le projet «Plus d autonomie dans l apprentissage»



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Transcription:

Erziehungsdirektion des Kantons Bern Mittelschul- und Berufsbildungsamt 4816.100.100.35/2010 #507729v7 Direction de l'instruction publique du canton de Berne Office de l'enseignement secondaire du 2 e degré et de la formation professionnelle Mandat pour le projet «Plus d autonomie dans l apprentissage» 1. Définition On entend par «apprentissage autonome» une forme d apprentissage dans laquelle les élèves planifient, gèrent et évaluent eux-mêmes leurs processus d apprentissage. On parle aussi d apprentissage autodirigé. 2. Contexte Outre des connaissances propres aux disciplines, les élèves des gymnases doivent apprendre à s approprier les savoirs, à structurer les unités d enseignement s étendant sur une durée assez longue et à piloter le processus de formation, toutes qualités indispensables à l acquisition de la maturité et des aptitudes nécessaires pour entreprendre des études supérieures. Les gymnases bernois inculquent déjà aujourd hui des techniques de travail et une gestion des savoirs selon une méthode qui leur est propre, afin que les élèves acquièrent des stratégies d apprentissage essentielles. Les membres du corps enseignant ont aussi introduit diverses formes d apprentissage autonome dans les cours qu ils dispensent. Les enquêtes EVAMAR I et II conduites au niveau national en 2004 et 2008, l étude de Notter & Arnold réalisée en 2005 et le rapport final de la Plateforme Gymnase paru en 2009 soulignent l importance du travail autonome pour la réalisation des objectifs de la formation gymnasiale et recommandent de renforcer cette forme d enseignement et d apprentissage. Sous l intitulé «Profil, objectifs et exigences de la formation gymnasiale», le plan d études cantonal insiste aussi sur l activité autonome des élèves : «Les élèves apprennent à travailler de manière autonome, à poser et à élaborer leurs propres questions, à mettre en relation les connaissances acquises dans divers domaines et à en assimiler de nouvelles. [...] Les élèves assument la responsabilité de leur propre formation en s engageant à long terme et avec persévérance dans des tâches et des objectifs difficiles, pour lesquels ils sont disposés à fournir les efforts que cela suppose.» (p. 5-6). Dans la Stratégie de la formation (2009) également, la Direction de l instruction publique spécifie que, dans le cadre de la consolidation de la transition gymnase-haute école, l accès aux hautes écoles sans examen d entrée doit être garanti. Tous les titulaires du certificat de maturité doivent pour cela disposer de compétences spécifiques et générales comparables. La Stratégie de la formation prévoit que la Commission Gymnase Haute école et le rapport sur les écoles moyennes posent les bases des projets de développement des gymnases qui permettront aux élèves d acquérir les compétences disciplinaires et transversales qui sont importantes pour la poursuite de leurs études. Après l analyse de ces études et en référence au plan d études cantonal, l Office de l enseignement secondaire du 2 e degré et de la formation professionnelle estime, dans le rapport sur les écoles moyennes qu il a publié en 2009, que les compétences disciplinaires peuvent être acquises dans les gymnases bernois grâce à la mise en œuvre du plan d études cantonal et au suivi de cette mise en œuvre mais qu il faut renforcer les compétences transversales nécessaires aux études supérieures ainsi que, dans une certaine mesure, l apprentissage autonome. Il préco-

2 nise les mesures suivantes : «Au moyen d exercices spécifiques dans les différentes disciplines et de travaux autonomes d une certaine portée, les gymnases cherchent à développer chez leurs élèves des qualités essentielles telles que l autonomie, l endurance ou la bonne gestion du temps et à leur faire acquérir des méthodes de travail et d apprentissage efficaces.» (Rapport 2009 sur les écoles moyennes, p. 69) Compte tenu de la Stratégie de la formation, du rapport sur les écoles moyennes et des commentaires émis par les hautes écoles et les collèges cantonaux de discipline lors de la Journée du gymnase du 15 janvier 2010, il est nécessaire de développer la formation gymnasiale dans les établissements du canton et de renforcer les compétences transversales des élèves, nécessaires à la poursuite d études supérieures. Le projet «Plus d autonomie dans l apprentissage» présente l avantage de combiner ces deux objectifs : il donne aux membres du corps enseignant l impulsion nécessaire pour étendre leur enseignement et leur rôle d enseignant en faisant une plus large place au coaching et il permet aux élèves d acquérir, dans des modules d apprentissage autonome, des compétences essentielles comme savoir organiser leur travail, appliquer des stratégies d acquisition de savoirs et faire preuve d endurance. Le projet se fonde sur des concepts existants et des expériences déjà en cours. C est pourquoi les écoles doivent pouvoir disposer de la latitude nécessaire pour aménager les modules d apprentissage autonome conformément à leur situation et à leurs conceptions. Alors que l organisation du projet, la mise à disposition des bases scientifiques et la formation continue du corps enseignant sont du ressort cantonal, le pilotage du projet dans les écoles et le suivi de sa mise en œuvre relèvent de la compétence des directions d école. 3. Objectifs du projet Durant la formation gymnasiale, les élèves développent des compétences accrues dans l organisation autonome des processus de travail et d apprentissage. Dans les gymnases bernois, l apprentissage autonome fait partie à moyen terme du répertoire des méthodes d enseignement et d apprentissage. Le corps enseignant possède les compétences nécessaires pour mener à bien l apprentissage autonome. Il existe des instruments et des plateformes en ligne qui complètent les modules d apprentissage autonome. 4. Bases du projet Le projet s étend sur six ans. Un déroulement par étapes est indiqué pour tenir compte du temps et des ressources nécessaires à la consolidation du rôle des enseignants et enseignantes et à l élaboration et la mise à disposition du matériel d apprentissage adéquat. Il faut par ailleurs que les conditions suivantes soient réunies : large soutien des directions d école et des membres du corps enseignant cahier des charges clair pour les personnes participant au projet engagement constant des directions d école formation initiale et formation continue ciblées base et suivi scientifiques. Dans une première étape, le projet sera introduit dans toutes les école mais seulement dans quelques disciplines qu elles pourront choisir. Les enseignants et enseignantes associés au développement des modules pilotes seront déchargés. L apprentissage autonome ne sera étendu à d autres disciplines qu après l évaluation des expériences et la publication d instruments et de supports d enseignement adaptés.

3 L organisation, l implantation et la mise en œuvre de l apprentissage autonome dans les écoles incombe aux directions d école. L avancement de la mise en œuvre du projet sera analysé dans le cadre des entretiens de reporting-controlling. 5. Organisation du projet Mandant : Comité de pilotage : Groupe de projet : Groupe de suivi 1 : Bernhard Pulver Mandataire : Mario Battaglia Direction du projet : Ursula Käser - Theo Ninck (directeur) - Mario Battaglia - Thomas Multerer - Aldo Dalla Piazza - Prof. Gunter Stephan - Prof. Jürg Schmid - Prof. Elisabeth Stuck - Prof. Walter Herzog Michael Häberli Niklaus Streit Membres de directions d école (2) Responsables du projet dans les gymnases (4) Rolf Gschwend Groupe d échange d expériences : Présidents/présidentes des collèges cantonaux de discipline Didacticiens/didacticiennes de discipline Groupe de suivi 2 : CGHE Groupe de suivi 3 : Groupe de projet Responsables du projet dans les gymnases (12) CDG 6. Tâches et compétences Mandataire : Le mandataire répond, avec le chef de l OSP, de l exécution du projet envers le Directeur de l instruction publique. Il en assume le contrôle et informe ce dernier de son avancement et des risques encourus. Direction du projet : La direction du projet gère les aspects opérationnels, est l interlocuteur des parties au projet, pourvoit à la formation continue, contrôle l emploi des ressources et assure la liaison avec les prestataires informatiques. Elle élabore la documentation des séances et l information interne et prépare l information externe à l intention du comité de pilotage. Elle dirige les séances du groupe de projet, du groupe d échange d expériences et du groupe de suivi 1. Comité de pilotage : Le comité de pilotage prend les décisions à chaque étape et est chargé de l information externe. Il est dirigé par le chef de l OSP. Groupe de projet : Le groupe de projet épaule la direction du projet dans le déroulement de celui-ci et en particulier dans l élaboration de la documentation et de l information ainsi que pour la préparation de la formation continue. Il est le principal interlocuteur de la direction du projet. Groupe d échange d expériences : Le groupe d échange d expériences se compose du groupe de projet et des responsables du projet désignés par chaque école. Il assure l échange d expériences entre les écoles, de sorte que le groupe de projet et la direction du projet restent en lien avec les réalités pratiques. Groupe de suivi 1 : Les membres du groupe de suivi 1, en tant qu intervenants critiques, apportent leur avis sur le projet dans la perspective de la fonction qu ils occupent et relaient les idées du projet dans leur environnement. Le groupe de suivi 1 se réunit aux étapes E, F, I et K. Groupes de suivi 2 et 3 : La CGHE et la CDG suivent l avancement du projet en tenant particulièrement compte de l atteinte des objectifs et de la cohérence du projet par rapport aux autres mesures dérivant du rapport sur les écoles moyennes. La CGHE intervient plus particulièrement aux étapes E, F, I et K, alors que la CDG suit le projet de manière continue.

4 7. Collaboration La direction du projet est assurée au moyen de ressources internes de l OSP. Le projet est mené en collaboration avec l Institut de pédagogie de l Université de Berne, ce qui garantit une base scientifique. La plateforme TI utilisée est la plateforme commune des gymnases. La formation continue est dispensée par la HEP BEJUNE dans le cadre de la collaboration habituelle. 8. Coûts Les coûts sont inscrits au budget et au plan financier. La base scientifique du projet assurée par l Institut de pédagogie occasionne des coûts supplémentaires s élevant, pour les années 2010 à 2011, à 90 000 francs. L autorisation de dépenses sera octroyée par l organe compétent en matière financière. La décharge du corps enseignant intervient dans le cadre du pool mis annuellement à disposition par l Office de l enseignement secondaire du 2 e degré et de la formation professionnelle. La décision sur l opportunité d une évaluation intermédiaire ou finale sera prise en cours de projet. La formation continue est dispensée dans le cadre des offres proposées aux enseignants et enseignantes de gymnase par la HEP BEJUNE dans le cadre du budget ordinaire de la HEP BEJUNE et des écoles. 9. Communication La communication des informations internes concernant le comité de pilotage, le groupe de projet, le groupe d échange d expériences, les groupes de suivi, les présidents et présidentes des collèges cantonaux de disciplines et les directions d école incombe à la direction du projet. La communication externe est assurée par le comité de pilotage. 10. Liens avec d autres projets Le projet «Plus d autonomie dans l apprentissage» est en étroite relation avec les nombreux projets dérivant du rapport sur les écoles moyennes dont il fait partie. Le canton de Berne est en contact avec d autres cantons également engagés dans le domaine de l apprentissage autonome.

5 11. Etapes Etapes Remarques A Prise de position de la CDG sur l idée du projet B Présentation du projet devant la CGHE et la CDG C Information de la CDG sur l état de la recherche dans le domaine de l apprentissage autonome D Autorisation du mandat de projet E Lancement de l avant-projet, c est-à-dire : - élaboration de la base scientifique et des bases législatives cantonales - mise en place par les directions d école des groupes participant au projet au sein de l école F Fin de la phase d avant-projet : - base scientifique établie et suivi préparé - normes pour l apprentissage autonome définies dans les écoles - les groupes participant au projet au sein des écoles sont constitués G Début du projet : lancement lors de la Journée de réflexion organisée par l IWB sur l apprentissage autonome H Décision sur l opportunité d une évaluation intermédiaire I Modules pilotes d apprentissage autonome mis en œuvre dans diverses disciplines dans tout le canton (2 à 4 disciplines par gymnase) J Conclusions sur le déroulement du projet K Des modules d apprentissage autonome sont mis en œuvre dans tous les gymnases dans diverses disciplines L Décision sur l opportunité d une évaluation finale M Décision sur la suite à donner à partir de l année scolaire 2016-2017 02.03.10 30.03.10 28.06.10 30.06.10 1.08.10 31.01.11 mars 11 01.08.12 01.08.12 31.01.14 01.08.14 01.08.15 01.08.16 Berne, le 17 mai 2010 Le Directeur de l instruction publique Bernhard Pulver Conseiller d Etat

6 Annexe Direction de l instruction publique du canton de Berne, Stratégie de la formation, Berne 2009 Office de l enseignement secondaire du 2 e degré et de la formation professionnelle du canton de Berne, Rapport sur les écoles moyennes, Tradition et innovation, Analyse et pistes à explorer, Berne 2009 Evaluations : Evaluation de la réforme de la maturité 1995 (EVAMAR). Nouvel éventail de disciplines objectifs pédagogiques transversaux organisation et développement des établissements, rapport final bilingue à l intention de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l instruction publique (CDIP) et du Secrétariat d Etat à l éducation et à la recherche (SER) (anc. Office fédéral de l éducation et de la science), Berne 2004 Eberle, Franz et al., Evaluation de la réforme de la maturité de 1995 (EVAMAR), rapport final concernant la phase II, Berne 2008 Notter, Philipp, Arnold, Claudia, Le passage aux études supérieures (I et II). Rapport relatif à un projet de Conférence des directeurs de gymnases suisses (CDGS) et de la Conférence des Recteurs des Universités Suisses (CRUS), Secrétariat d Etat à l éducation et à la recherche (SER) (anc. Office fédéral de l éducation et de la science), Berne 2003/2006. Plateforme Gymnase, La situation du gymnase en 2008 (rapport PGYM) : rapport et recommandations à l'intention du comité de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP), état au 26 novembre 2008. Office de l enseignement secondaire du 2 e degré et de la formation professionnelle, Direction de l instruction publique du canton de Berne. Rapport 2009 sur les écoles moyennes 2009 : Tradition et innovation : la formation gymnasiale dans le canton de Berne. Analyse et pistes à explorer, Berne 2009. Nouvelles études scientifiques sur l apprentissage autonome (en allemand seulement) : Bohl Thorsten et al., Selbstbestimmung und Classroom Management. Empirische Befunde und Entwicklungsstrategien zum guten Unterricht, Weinheim 2010 Kyburz-Graber, Regula (éd.). Standortbestimmung (SOL). Gesamtbericht, Zurich 2009.