RAPPORT D ÉTUDES PIOLENC MORNAS AIRMARAIX QUALITÉ DE L AIR AUTOUR DE L A7 DU 26 OCTOBRE AU 27 DÉCEMBRE 2004

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Transcription:

AIRMARAIX RAPPORT D ÉTUDES PIOLENC MORNAS QUALITÉ DE L AIR AUTOUR DE L A7 DU 26 OCTOBRE AU 27 DÉCEMBRE 2004 Surveillance de la qualité de l air de l Est des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse 67, avenue du Prado, 13 286 Marseille Cedex 6 Tel : 04 91 32 38 00 Fax : 04 91 32 38 29 Serveur téléphonique : 04 91326 327 Internet : www.airmaraix.com Date de publication : avril 2005 Code de projet : Piolenc_04

SOMMAIRE 1. RÉFÉRENCES...3 1.1. LISTE DES TABLEAUX... 3 1.2. LISTE DES FIGURES... 3 1.3. GLOSSAIRE... 3 2. PRÉSENTATION DE L ÉTUDE...4 2.1. CARACTÉRISATION DES SITES... 4 2.1.1. ENVIRONNEMENT GENERAL... 4 2.1.2. ENVIRONNEMENT PROCHE... 4 3. OBJECTIFS ET PARAMÈTRES MESURÉS...5 3.1. OBJECTIFS... 5 3.2. PARAMÈTRES MESURÉS... 5 3.2.1. PARAMÈTRES PHYSICO-CHIMIQUES... 5 3.2.2. PARAMÈTRES MÉTÉOROLOGIQUES... 5 4. RÉSULTATS DISCUSSION...6 4.1. PARTICULES EN SUSPENSION (POLLUTION AUTOMOBILE)... 6 4.1.1. ORIGINE ET DYNAMIQUE... 6 4.1.2. EFFETS SANITAIRES... 6 4.1.3. RÉSULTATS SUR LA PÉRIODE DU 26/10 AU 27/12/2004... 6 4.2. DIOXYDE D'AZOTE (POLLUTION AUTOMOBILE)... 7 4.2.1. ORIGINE ET DYNAMIQUE... 7 4.2.2. EFFETS SANITAIRES... 7 4.2.3. RÉSULTATS SUR LA PÉRIODE DU 26/10 AU 27/12/2004... 7 4.3. BENZÈNE (POLLUTION AUTOMOBILE)... 11 4.3.1. ORIGINE ET DYNAMIQUE... 11 4.3.2. EFFETS SANITAIRES... 11 4.3.3. RÉSULTATS SUR LA PÉRIODE DU 16/11 AU 06/12/04... 11 4.4. MONOXYDE DE CARBONE (POLLUTION AUTOMOBILE)... 12 4.4.1. ORIGINE ET DYNAMIQUE... 12 4.4.2. EFFETS SANITAIRES... 12 4.4.3. RÉSULTATS SUR LA PÉRIODE DU 26/10 AU 27/12/2004... 12 4.5. OZONE (POLLUTION PHOTOCHIMIQUE)... 13 4.5.1. ORIGINE ET DYNAMIQUE... 13 4.5.2. EFFETS SANITAIRES... 13 4.5.3. RÉSULTATS SUR LA PÉRIODE DU 26/10 AU 27/12/2004... 13 4.6. DIOXYDE DE SOUFRE (INDUSTRIE-CHAUFFAGE DOMESTIQUE)... 14 4.6.1. ORIGINE ET DYNAMIQUE... 14 4.6.2. EFFETS SANITAIRES... 14 4.6.3. RÉSULTATS SUR LA PÉRIODE DU 26/10 AU 27/12/2004... 14 5. CONCLUSION...15 Piolenc Mornas A7 2/15

1. RÉFÉRENCES 1.1. LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : évaluation des niveaux de PM 10... 6 Tableau 2 : évaluation des niveaux de NO 2 mesurés par le laboratoire mobile du 26/10 au 27/12/04... 7 Tableau 3 : évaluation des niveaux de NO 2 mesurés par les tubes à diffusion passive du 16/11 au 06/12/04.. 8 Tableau 4 : évaluation des niveaux de BTX...11 Tableau 5 : évaluation des niveaux de CO...12 Tableau 6 : évaluation des niveaux d O 3...13 Tableau 7 : évaluation des niveaux de SO 2...14 1.2. LISTE DES FIGURES Figure 1 : carte de localisation des points de mesure... 4 Figure 2 : Le laboratoire mobile, placé contre la haie en bordure d autoroute... 5 Figure 3 : Répartition des niveaux de NO 2 sur les sites de prélèvement... 9 Figure 4 : Profil de pollution type autour de l A7, axe ouest est, pour une année moyenne...10 Figure 5 : Répartition de la pollution par le NO2 sur Piolenc, par interpolation mathématique...10 1.3. GLOSSAIRE TYPES DE SITES : Trafic : site de mesure situé à moins de 5 m d un axe routier de plus de 10 000 véhicules/jour. Urbain : site de mesure situé en centre-ville d agglomération, placé au-delà de l aire d influence directe d un axe routier (10 à 200 m en fonction du trafic journalier de l axe). Périurbain : site de mesure situé en périphérie d agglomération ou dans les villes de petite taille, placé au-delà de l aire d influence directe d un axe routier (10 à 200 m en fonction du trafic journalier de l axe). Rural : site de mesure situé sur une commune de moins de 2 000 habitants, placé au-delà de l aire d influence directe d un axe routier (10 à 200 m en fonction du trafic journalier de l axe). Observation : autre site de mesure. Dans le cadre de cette étude, les sites d observation seront des sites placés entre 5 et 200 m de l A7, c'est-à-dire dans son aire d influence directe. Piolenc Mornas A7 3/15

2. PRÉSENTATION DE L ÉTUDE 2.1. CARACTÉRISATION DES SITES 2.1.1. ENVIRONNEMENT GENERAL Les communes de Piolenc et de Mornas se trouvent au nord du Vaucluse. Elles sont traversées par l autoroute A7, qui longe les deux villages. 2.1.2. ENVIRONNEMENT PROCHE Le laboratoire mobile se trouve à 15 mètres de l autoroute, côté ouest, au niveau du village (point 1, Cf. Figure 1 ci-dessous). Une haie sépare le laboratoire de l autoroute. Les tubes à diffusion passive sont répartis dans le village et autour de l autoroute afin d échantillonner les différents types d environnements des communes de Piolenc et de Mornas. FIGURE 1 : CARTE DE LOCALISATION DES POINTS DE MESURE Piolenc Mornas A7 4/15

3. OBJECTIFS ET PARAMÈTRES MESURÉS 3.1. OBJECTIFS Le but de cette campagne était d évaluer l impact de l autoroute A7 et de la nationale N7 sur la qualité de l air des secteurs habités proches, en particulier au niveau des noyaux villageois. 3.2. PARAMÈTRES MESURÉS 3.2.1. PARAMÈTRES PHYSICO-CHIMIQUES NO/NO 2 (monoxyde et dioxyde d'azote) traceur de la pollution automobile CO (monoxyde de carbone) traceur de la pollution automobile PM 10 (particules en suspension) traceur de la pollution automobile et industrielle selon les contextes O 3 (ozone) traceur de la pollution photochimique SO 2 (dioxyde de soufre) traceur de la pollution industrielle et des chauffages domestiques C6H6 (benzène) traceur de la pollution automobile 3.2.2. PARAMÈTRES MÉTÉOROLOGIQUES Direction et vitesse de vent FIGURE 2 : LE LABORATOIRE MOBILE, PLACÉ CONTRE LA HAIE EN BORDURE D AUTOROUTE Piolenc Mornas A7 5/15

4. RÉSULTATS DISCUSSION 4.1. PARTICULES EN SUSPENSION (POLLUTION AUTOMOBILE) 4.1.1. ORIGINE ET DYNAMIQUE Les PM 10 (particules en suspension d un diamètre aérodynamique inférieur à 10 µm) sont principalement issus de la combustion des produits pétroliers. Les sources principales en sont donc le trafic routier (diesel en particulier) et l industrie, avec une prédominance de l automobile, surtout dans les zones fortement urbanisées. Les niveaux élevés sont enregistrés lors de conditions anticycloniques hivernales. Sur le secteur, le poids du trafic poids lourd est sans doute important. 4.1.2. EFFETS SANITAIRES Ses effets sur la santé sont une altération de la fonction respiratoire chez l enfant en particulier, une irritation des voies respiratoires inférieures, des effets mutagènes et cancérigènes (dus notamment aux hydrocarbures aromatiques polycycliques, ou HAP, adsorbés à la surface des particules) et une mortalité prématurée. 4.1.3. RÉSULTATS SUR LA PÉRIODE DU 26/10 AU 27/12/2004 TABLEAU 1 : ÉVALUATION DES NIVEAUX DE PM 10 PM 10 en µg/m 3 Piolenc Avignon Mairie / Site (type de site) (Observation) (Site urbain) Moyenne sur la période 23 22 23 Moyenne annuelle 2003 29 33 29 32 Moyenne annuelle 2004 25 29 26 27 (Valeur limite annuelle pour la protection de la santé (estimations*) humaine : 40 µg/m 3 /an : objectif 01/01/05) Le Pontet (Site urbain) Maximum horaire 176 135 171 Maximum journalier 65 83 86 Nombre de jours de dépassement de la valeur limite journalière pour la protection de la santé humaine (50 µg/m 3 /jour, tolérance 35 jours/an : objectif 01/01/05) 4 2 4 24/11/04 25/11/04 24/11/04 25/11/04 24/11/04 25/11/04 Dates de dépassements 14/12/04 15/12/04 16/12/04 16/12/04 *La moyenne annuelle en PM 10 dépend de la variation de la météo et des émissions polluantes (nombre de véhicules ) Les niveaux de particules en suspension mesurés sur le laboratoire mobile sont comparables à ceux observés sur les sites urbains d Avignon. Les valeurs limites annuelles (40 µg/m 3 /an et 50 µg/m 3 /jour à ne pas dépasser plus de 35 jours par an) sont probablement respectées à 15 m de l autoroute et au-delà. Sur l autoroute lui-même, ces normes sont approchées ou dépassées. L objectif de qualité (30 µg/m 3 /an) risque d être dépassé au-delà d une bande 15 m de l A7 les années marquées par une météo peu ventée. Ce seuil est probablement dépassé sur l autoroute. Piolenc Mornas A7 6/15

4.2. DIOXYDE D'AZOTE (POLLUTION AUTOMOBILE) Rapport d études Airmaraix 4.2.1. ORIGINE ET DYNAMIQUE Le NO 2 (dioxyde d azote) est un polluant dont l origine principale est le trafic routier, issu de l oxydation de l azote atmosphérique et du carburant lors des combustions à très hautes températures. C est le NO (monoxyde d azote) qui est émis à la sortie du pot d échappement, il est oxydé en quelques minutes en NO 2. La rapidité de cette réaction fait que le NO 2 est considéré comme un polluant primaire. On le retrouve en quantité relativement plus importante à proximité des axes de forte circulation et dans les centres-villes. Il est particulièrement présent lors des conditions de forte stabilité atmosphérique : situations anticycloniques et inversions thermiques en hiver. Les oxydes d azote sont des précurseurs de la pollution photochimique et de dépôts acides (formation d acide nitrique). 4.2.2. EFFETS SANITAIRES Ses principaux effets sur la santé occasionnent une altération de la fonction respiratoire chez l enfant en particulier, une hyper réactivité bronchique chez l asthmatique et des troubles de l immunité du système respiratoire. 4.2.3. RÉSULTATS SUR LA PÉRIODE DU 26/10 AU 27/12/2004 TABLEAU 2 : ÉVALUATION DES NIVEAUX DE NO 2 MESURÉS PAR LE LABORATOIRE MOBILE DU 26/10 AU 27/12/04 NO 2 en µg/m 3 / Site (type de site) Moyenne sur la période (26/10 au 27/12/04) Moyenne annuelle 2003 Moyenne annuelle 2004 (Valeur limite annuelle pour la protection de la santé humaine : 40 µg/m 3 /an : objectif 01/01/10) Maximum horaire (Seuil de recommandation : 200 µg/m 3 /h) Nombre d'heures de dépassement de l objectif de qualité (PRQA PACA : 135 µg/m 3 /h, tolérance 17 jours/an) Nombre d heures de dépassement de la valeur limite horaire pour la protection de la santé humaine (200 µg/m 3 /h, tolérance 18 heures/an : objectif 01/01/10) Piolenc (Observation) 37 (40 du 16/11 au 6/12, cf. page suivante) 36 44 32 38 (estimations*) Avignon Charles de Gaulle (Site de trafic) Le Pontet (Site urbain) 42 34 52 44 35 31 124 172 127 0 3 0 0 0 0 Maximum journalier 53 84 70 *La moyenne annuelle en NO 2 dépend de la variation de la météo et des émissions polluantes (nombre de véhicules ) Les niveaux de dioxyde d azote mesurés par le laboratoire mobile sont proches de l objectif de qualité 1 (40 µg/m 3 /an). Si ce seuil est respecté les années où les conditions météorologiques sont globalement favorables à la dispersion de la pollution (2004 par exemple), il risque d être atteint ou 1 L objectif de qualité est fixé à 40 µg/m 3 en moyenne annuelle. Il deviendra une valeur limite, plus contraignante, en 2010. Avant cette date, la valeur limite décroît progressivement pour atteindre 40 µg/m 3 en 2010. En 2004, la valeur limite est fixée à 52 µg/m 3. Piolenc Mornas A7 7/15

dépassé les années marquées par un temps plus calme (2003 par exemple). Ces concentrations sont supérieures à celles observées sur les sites urbains de l agglomération avignonnaise. Autour des sites urbains d Avignon les sources de pollutions sont multiples et diffuses, rendant la pollution homogène autour des points de mesure sur plusieurs dizaines de mètres. Sur le site du laboratoire mobile, au contraire, la source prépondérante de pollution reste l autoroute proche. La variation des niveaux de NO 2 est donc forte en fonction de la distance à cette source. Afin de pouvoir évaluer cette variation en fonction de la distance, des tubes à diffusion ont été utilisés à différentes distances de l autoroute et sur d autres sources émettrices de pollution (nationale, noyau villageois). TABLEAU 3 : ÉVALUATION DES NIVEAUX DE NO 2 MESURÉS PAR LES TUBES À DIFFUSION PASSIVE DU 16/11 AU 06/12/04 NO 2 en µg/m 3 Type de site Moyenne sur la période Estimation des moyennes annuelles* (16/11 au 06/12/04) 2003 2004 1 Piolenc, Laboratoire mobile Observation 40 36 44 32 38 2 Piolenc, N7 extérieur du village Trafic 36 33 40 29 34 3 Piolenc, entre la N7 et l A7, extérieur Observation 34 30 37 27 32 4 Piolenc, A7extérieur du village Trafic 50 45 55 40 48 5 Piolenc, A7 + 100 mètres Observation 33 30 37 27 32 6 Piolenc, A7 + 200 mètres Observation 28 26 31 23 27 7 Piolenc, A7 + 50 mètres Observation 39 35 43 31 37 8 Piolenc, extérieur du village Périurbain 21 19 23 17 20 9 Piolenc, contournement du village Périurbain 28 25 31 22 26 10 Piolenc, centre du village (mairie) Périurbain Pas de données, tubes disparus 11 Piolenc, N7 intérieur du village Trafic 48 44 54 39 46 12 Piolenc, entre la N7 et l A7, intérieur Observation 26 24 29 21 25 13 Piolenc, A7 intérieur du village Trafic 53 48 58 42 50 14 Piolenc, A7 + 75 mètres Observation 35 31 38 28 33 15 Piolenc, A7 + 300 mètres Périurbain 28 26 31 23 27 16 Piolenc, niveaux de fond (tennis) Périurbain 21 19 24 17 20 17 Zone rurale, point de référence Périurbain 15 14 17 12 15 18 Mornas, voie ferrée Périurbain 27 24 30 22 26 19 Mornas, entrée du village Observation 29 26 32 23 28 20 Mornas, N7 Trafic 31 28 35 25 30 21 Mornas, A7 Trafic 53 48 59 43 51 22 Mornas, A7 + 50 mètres Observation 40 36 44 32 38 23 Mornas, A7 + 100 mètres Observation 36 32 39 29 34 24 Mornas, A7 + 200 mètres Observation 27 25 30 22 26 25 Mornas, centre du village (porte) Périurbain 32 29 36 26 31 *La moyenne annuelle en NO 2 dépend de la variation de la météo et des émissions polluantes (nombre de véhicules ) L analyse des résultats de ces tubes montre un rapport de 1 sur 3 entre le niveau de fond à 1 km de l autoroute, dans une zone rurale avec un faible niveau d occupation (point 17 du Tableau 3), et le maximum observé sur l autoroute lui-même (points 4, 13 et 21 du Tableau 3). La valeur limite actuelle (52 µg/m 3 /an) est approchée sur toute la longueur de l autoroute et ponctuellement sur la N7 dans les zones bâties. L objectif de qualité (40 µg/m 3 /an) est dépassé sur ces deux axes (cf. point 11 du Tableau 3). L objectif de qualité peut également être dépassé sur une cinquantaine de mètres autour de l autoroute les années défavorables, et être approché sur une bande plus large. Piolenc Mornas A7 8/15

La répartition des concentrations de dioxyde d azote est présentée dans la carte de la Figure 3 page 9. On constate une décroissance des niveaux de pollution en s éloignant de l autoroute et de la nationale, avec des niveaux légèrement plus élevés dans les noyaux villageois qu en zone rurale. Cette répartition est schématisée dans la Figure 4 et la Figure 5 page 10. FIGURE 3 : RÉPARTITION DES NIVEAUX DE NO 2 SUR LES SITES DE PRÉLÈVEMENT Piolenc Mornas A7 9/15

FIGURE 4 : PROFIL DE POLLUTION TYPE AUTOUR DE L A7, AXE OUEST EST, POUR UNE ANNÉE MOYENNE 50 45 40 NO 2 en µg/m³ Laboratoire mobile 35 30 25 20 15 Bâti dispersé Bâti dispersé 10 Autoroute Nationale 5 A7 N7 Ouest Distance en mètres par rapport à l'autoroute Est 0-300 -200-100 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 Le profil asymétrique observé autour de l autoroute est lié à une présence humaine plus importante sur le côté est, avec la N7 et une zone bâtie plus dense et plus large. Ces activités humaines augmentent localement le niveau moyen de pollution. FIGURE 5 : RÉPARTITION DE LA POLLUTION PAR LE NO 2 SUR PIOLENC, PAR INTERPOLATION MATHÉMATIQUE Piolenc Mornas A7 10/15

4.3. BENZÈNE (POLLUTION AUTOMOBILE) 4.3.1. ORIGINE ET DYNAMIQUE Le benzène est un polluant majoritairement issu, en milieu urbain, de la pollution par les transports. Il est particulièrement présent sur les axes encombrés, où les véhicules circulent à petite vitesse et sont amenés à faire de fréquents changements de régime. 4.3.2. EFFETS SANITAIRES Le benzène est un toxique, et un cancérigène classé dans le premier groupe. Son impact sur la santé peut se faire soit par exposition brève à des doses fortes, soit par exposition chronique à des doses relativement faibles. 4.3.3. RÉSULTATS SUR LA PÉRIODE DU 16/11 AU 06/12/04 BTX (benzène, toluène, xylène) en µg/m 3 TABLEAU 4 : ÉVALUATION DES NIVEAUX DE BTX Type de site Moyenne sur la période Benzène Toluène Rapport T/B Xylène 2 Piolenc, N7 extérieur du village Trafic 2.2 4.6 2.1 4.4 3 Piolenc, entre la N7 et l A7, extérieur Observation 1.7 2.7 1.6 2.3 4 Piolenc, A7extérieur du village Trafic 2.2 3.4 1.6 3.1 5 Piolenc, A7 + 100 mètres Observation 1.7 2.4 1.4 2.1 7 Piolenc, A7 + 50 mètres Observation 1.6 2.4 1.5 2.2 19 Mornas, entrée du village Observation 2.0 3.5 1.7 3.5 20 Mornas, N7 Trafic 2.1 3.5 1.6 3.5 21 Mornas, A7 Observation 2.0 2.9 1.5 2.7 22 Mornas, A7 + 50 mètres Observation 1.9 2.6 1.4 2.4 23 Mornas, A7 + 100 mètres Observation 1.8 2.4 1.3 2.2 Les concentrations de benzène mesurées durant la campagne sont modérées, inférieures à celles observées dans l agglomération d Avignon (moyenne du 17/11 au 15/12 : Avignon Charles de Gaulle 3.3 µg/m 3, Le Pontet 3.4 µg/m 3, Avignon Mairie 2.7 µg/m 3 ). S il n est pas possible de faire une évaluation de la moyenne annuelle, il est cependant probable que cette moyenne soit inférieure aux concentrations moyennes mesurées durant la campagne de mesure. En effet, la saison choisie pour la campagne de mesure est favorable à l accumulation des polluants primaires et surestime donc les concentrations par rapport à la moyenne annuelle. Il est donc probable que la plupart des sites échantillonnés respectent l objectif de qualité (2 µg/m 3 /an) et donc la valeur limite (10 µg/m 3 /an en 2004, 5 µg/m 3 /an en 2010). Seuls les points directement sur l autoroute ou la nationale sont susceptibles d atteindre l objectif de qualité, les années ou les conditions météorologiques seraient favorables à l accumulation de la pollution. Cette situation est normale si l on considère que l autoroute et la nationale sont des axes à circulation rapide et fluide la plupart du temps. Or, le benzène est principalement émis par les véhicules roulant à bas régime, dans des situations embouteillées par exemple. Piolenc Mornas A7 11/15

4.4. MONOXYDE DE CARBONE (POLLUTION AUTOMOBILE) 4.4.1. ORIGINE ET DYNAMIQUE Le CO (monoxyde de carbone) est un polluant issu de combustions incomplètes. Il est principalement émis par l automobile (à faible vitesse : ralentissements, bouchons), mais aussi par les chauffages domestiques. On le retrouve surtout à proximité des axes à fort trafic et en milieu confiné. Il est plus particulièrement présent lors des conditions de forte stabilité atmosphérique : situations anticycloniques et inversions thermiques en hiver qui limitent sa dispersion habituellement rapide. 4.4.2. EFFETS SANITAIRES Il provoque une baisse de l oxygénation du sang (hypoxie) en se fixant à la place de l oxygène sur l hémoglobine. C est aussi un neurotoxique (céphalées, troubles du comportement, vomissements) et un myocardiotoxique. Il provoque également des troubles sensoriels (vertiges). 4.4.3. RÉSULTATS SUR LA PÉRIODE DU 26/10 AU 27/12/2004 TABLEAU 5 : ÉVALUATION DES NIVEAUX DE CO CO en mg/m 3 / Site (type de site) Piolenc (Site d observation) Avignon Charles de Gaulle (Site de trafic) Moyenne sur la période 0.4 0.7 Maximum horaire 1.5 5.3 Nombre d heures de dépassement de la recommandation (Organisation Mondiale de la Santé : 30 mg/m 3 /h) Nombre de jours de dépassements de la valeur limite (10 mg/m 3 en moyenne sur 8h) 0 0 0 0 Maximum journalier 0.9 2.0 Les concentrations de monoxyde de carbone sont faibles, largement en dessous des seuils réglementaires. Cette situation est normale, dans la mesure ou les niveaux de CO sont en baisse partout depuis environ 15 ans grâce à l amélioration des véhicules. Par ailleurs, comme le benzène, ce polluant est principalement émis par les véhicules roulant à bas régime ou en situation embouteillée, ce qui n est pas le cas sur les axes considérés, hormis quelques jours dans l année. Piolenc Mornas A7 12/15

4.5. OZONE (POLLUTION PHOTOCHIMIQUE) 4.5.1. ORIGINE ET DYNAMIQUE L O 3 (ozone) est un polluant issu de réactions complexes faisant intervenir le NO 2 (dioxyde d azote) et les COV (composés organiques volatils) sous l action du rayonnement solaire. C est donc un polluant secondaire, par opposition au NO 2 et aux COV qui sont des polluants précurseurs. De part ses conditions de formation, l ozone est présent surtout en été et pendant les heures les plus ensoleillées de la journée. De fortes concentrations d ozone sont observées jusqu à plusieurs dizaines de kilomètres des points d émissions des polluants primaires et ceci sur des zones très vastes, fréquemment à l échelle d un département. A contrario, sur les centres villes la formation d ozone n est pas favorisée : il est consommé par le NO (monoxyde d azote), entraînant la formation d acide nitrique et de dioxyde d azote. Cette propriété des centres villes à agir comme des «puits d ozone» fait souvent appeler la pollution photochimique «pollution des champs». 4.5.2. EFFETS SANITAIRES Ses effets sur la santé correspondent à une irritation des muqueuses bronchiques et oculaires, une altération de la fonction respiratoire chez l enfant en particulier, une hyper réactivité bronchique chez l asthmatique. 4.5.3. RÉSULTATS SUR LA PÉRIODE DU 26/10 AU 27/12/2004 TABLEAU 6 : ÉVALUATION DES NIVEAUX D O 3 O 3 en µg/m 3 / Site (type de site) Piolenc (Observation) Avignon Mairie (site urbain) Comtat Venaissin (site périurbain) Moyenne sur la période 17 29 28 Maximum horaire (Seuil de recommandation : 180 µg/m 3 /h) Nombre d'heures de dépassement du seuil de recommandation (180 µg/m 3 /h) 66 72 82 0 0 0 Maximum sur 8H 55 65 77 Nombre de jours de dépassement de la valeur cible européenne pour la protection de la santé humaine (120 µg/m 3 /8h, tolérance 25 jours/an : objectif 01/01/2010) 0 0 0 Maximum journalier 49 58 73 Les concentrations d ozone mesurées durant la campagne sont faibles, ce qui est normal en hiver. Ces mesures ne sont pas représentatives de la pollution photochimique qui touche notre région en été. La zone de Piolenc est touchée, comme l ensemble du Vaucluse, par de nombreux épisodes de pollution par l ozone chaque été : en 2003 et 2004, ce département a subi respectivement 39 et 7 jours d épisodes de pollution par l ozone nécessitant le déclenchement d une procédure de recommandation. Piolenc Mornas A7 13/15

4.6. DIOXYDE DE SOUFRE (INDUSTRIE-CHAUFFAGE DOMESTIQUE) 4.6.1. ORIGINE ET DYNAMIQUE Le SO 2 (dioxyde de soufre) est un polluant d origine principalement industrielle, issu de la combustion de produits pétroliers. En ville, il provient des activités anthropiques et notamment des combustions au fuel (chauffages domestiques). Il est particulièrement présent lors des conditions de forte stabilité atmosphérique : situations anticycloniques et inversions thermiques en hiver. De plus en situation de vent moyen ou fort, la pollution industrielle peut être rabattue au sol et retomber en panache sous le vent des points d émissions (cheminées d usine). Ce polluant est un précurseur des dépôts acides (acide sulfurique). 4.6.2. EFFETS SANITAIRES Ses effets sur la santé sont une altération de la fonction respiratoire chez l enfant en particulier, une exacerbation des gènes respiratoires, des troubles de l immunité du système respiratoire, un abaissement du seuil de déclenchement chez l asthmatique, une mortalité prématurée. De plus, c est un cofacteur de la bronchite chronique. 4.6.3. RÉSULTATS SUR LA PÉRIODE DU 26/10 AU 27/12/2004 TABLEAU 7 : ÉVALUATION DES NIVEAUX DE SO 2 SO 2 en µg/m 3 / Site (type de site) Piolenc (Observation) Avignon Mairie (site urbain) Le Pontet (site urbain) Moyenne sur la période 1 2 1 Moyenne annuelle 2003 Moyenne annuelle 2004 (Objectif de qualité : 50 µg/m 3 /an) Maximum horaire (Seuil de recommandation : 300 µg/m 3 /h) Nombre d'heures de dépassement de la valeur limite horaire pour la protection de la santé humaine (350 µg/m 3 /h, tolérance 24 heures/an : objectif 01/01/05) 2 1 (estimation) 2 3 4 1 22 14 14 0 0 0 Maximum journalier 3 5 5 Nombre de jours de dépassement de valeur limite journalière pour la protection de la santé humaine (125 µg/m 3 /jour, tolérance 3 jours/an : objectif 01/01/05) 0 0 0 L absence de sources industrielles proches et la faible urbanisation de la zone expliquent la quasi absence de dioxyde de soufre sur la zone de mesure. Les niveaux sont largement en dessous des seuils réglementaires. Le niveau résiduel observé vient du chauffage domestique diffus sur la zone et des émissions liées au trafic automobile (présence de soufre en petite quantité dans les carburants). Piolenc Mornas A7 14/15

5. CONCLUSION La valeur limite annuelle pour le dioxyde d azote est dépassée sur l ensemble du tracé de l autoroute A7 et sur sa proximité directe (situation de trafic 2 ) les années où les conditions météorologiques sont dispersives (comme 2004) et sur une bande de 50 m environ les années marquées par un temps peu venté (comme 2003). Cette valeur limite est également dépassée sur la nationale N7 dans les zones urbanisées, cellesci provoquant des changements de régime des véhicules (ralentissement, croisements ). En dehors de ces zones, les concentrations diminuent lorsque la distance aux axes augmente (-20 à - 30% à 50 m de l axe). La répartition des autres polluants automobiles (particules en suspension, benzène) est sensiblement la même que pour le dioxyde d azote, tout en gardant des niveaux de pollution plus bas par rapport à leurs seuils réglementaires respectifs. Les niveaux de monoxyde de carbone et de dioxyde de soufre sont largement inférieurs à leurs seuils réglementaires respectifs. Reconstitution de la moyenne annuelle à proximité de l A7 (situation de trafic) Dioxyde d azote : 38 µg/m 3 ± 10 % Objectif de qualité : 40 µg/m 3 /an Particules en suspension : 29 µg/m 3 ± 10 % Objectif de qualité : 30 µg/m 3 /an Dioxyde de soufre : 2 µg/m 3 ± 10 % Objectif de qualité : 50 µg/m 3 /an Moyenne sur la période à proximité de l A7 (situation de trafic) Benzène : 2 µg/m 3 Valeur limite : 5 µg/m 3 /an Monoxyde de carbone : 0.4 mg/m 3 Recommandation : 10 mg/m 3 /8h La pollution par l ozone est présente sur cette zone en été comme sur la majorité du Vaucluse. Elle n est pas liée directement à la proximité des axes routiers, mais est issue pour l essentiel des Bouches-du-Rhône, augmentée des émissions du Vaucluse. Le département est couvert chaque année par 13 jours en moyenne de déclenchement de la procédure de recommandation (maximum 39 jours en 2003). 2 Sur l axe routier et dans une bande de 5m de part et d autre, cf. définition du glossaire, page 3) Piolenc Mornas A7 15/15