Rapport d animation du Carbet des Sciences

Documents pareils
A B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent

PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage

Chapitre 10 : Mécanique des fluides

UN PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL POUR LA SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE

Nous vous présentons la technologie du traitement de surfaces du 21 ème siècle

L eau liquide a des propriétés

Synthèse et propriétés des savons.

- pellicule de fruits qui a un rôle de prévention contre l'évaporation, le développement de moisissures et l'infection par des parasites

2'223 4'257 (2'734 Équivalent temps plein ETP) 1'935 4'514 (3'210 ETP) 37' Compris dans l'enseignement obligatoire Enseignement spécialisé

Le choix des séquences mathématiques et des sciences pour la 4ième et la 5ième secondaire

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G

PHYSIQUE Discipline fondamentale

Ressources pour l école élémentaire

Notre ligne de produits lessive et nettoyants de Suisse

HUMI-BLOCK - TOUPRET

COMMENT EVALUER UN RISQUE

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6

Mobilisation contre le décrochage scolaire. Bilan de l action entreprise sur l année 2013 et perspectives pour l année 2014

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

L Académie des Dalons

1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants

Position de l ASTEE sur l innovation en matière de services d eau et de déchets

GUIDE DE L ENSEIGNANT

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés

Réponse à la consultation de la Commission européenne concernant le cadre juridique actuel régissant le droit fondamental à la protection des données

CleverLevel LBFS/ LFFS. L alternative vraiment intelligente aux détecteurs de niveau à lames vibrantes

OBSERVATOIRE DES OBJETS CONNECTÉS. Synthèse novembre 2014

LES EAUX USÉES. L évacuation des eaux usées. Les eaux vannes (EV) : eaux provenant des cuvettes de WC.

2) Qu est-ce que la cohésion sociale et l inclusion?

Une école adaptée à tous ses élèves

Réalisé par la Direction de l Ecologie & la Direction de l Environnement et du Cadre de Vie. L Espace Sud, Collectivité éco exemplaire

Comment utiliser les graines de soja à la cuisine

LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE

Fiche de données de sécurité

Travail en groupe Apprendre la coopération

Un écrivain dans la classe : pour quoi faire?

Formation analyse des accidents du travail avec l arbre des causes

PRÉSENTATION DU PROGRAMME 2014

Etudier le diagramme température-pression, en particulier le point triple de l azote.

APPRENDRE LA CHIMIE EN ZEP

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Catalogue de formations. Leadership & développement durable

Liquides oraux : et suspensions. Préparations liquides pour usage oral. Solutions

Guide d entretien. de votre assainissement non collectif

Association des. Objectifs. convivialité, réunir les habitants autour du jardinage. action sociale, action environnementale,

EDUCATION A L ENVIRONNEMENT QUALITE DE L EAU

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

FICHE DE DONNÉES DE SECURITÉ Demand CS

CE QU IL FAUT SAVOIR PARTICIPATION À UN ESSAI CLINIQUE SUR UN MÉDICAMENT

Périodiquement, nettoyer les surfaces de l unité pour les maintenir dans une condition sanitaire et ce, aussi souvent que nécessaire.

Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015

GUIDE CONSO-CITOYEN : LES ESPÈCES PROFONDES

Enquête sur la réforme des rythmes scolaires

LAVAGE À LA MAIN Recommandé pour les pièces imprimées multicolores et les pièces délicates.

C est ainsi que tout a commencé!

Consensus Scientifique sur. les. Champs statiques

Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol?

Métiers d études, recherche & développement dans l industrie

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE

DECLARATION DES PERFORMANCES N 1

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Des compétences numériques à la littératie numérique

Avis sur la 1 ère révision du schéma d'aménagement et de gestion des eaux «Nappes profondes de Gironde»

FORMATION THÉORIQUE. Trait d Union TM

Conseil Municipal des Enfants à Thionville. Livret de l électeur et du candidat

RÉSUMÉ DES NORMES ET MODALITÉS D ÉVALUATION AU SECONDAIRE

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes

Appel à financement participatif

IFUCOME Sciences et Technologie en Cycle 3 6 0

Bilan de l an 1 de SOMMAIRE RAPPORT DU COMITÉ AVISEUR DE SOLIDARITÉ JEUNESSE

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Cent huitième session. Rome, octobre 2011 FINANCEMENT DES ÉVALUATIONS - MISE EN ŒUVRE DES DÉCISIONS DU CONSEIL

Produits ménagers bio

SOCLE COMMUN: LA CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE. alain salvadori IA IPR Sciences de la vie et de la Terre ALAIN SALVADORI IA-IPR SVT

Sommaire. Séquence 2. La pression des gaz. Séance 1. Séance 2. Séance 3 Peut-on comprimer de l eau? Séance 4 Je fais le point sur la séquence 2

Actes du Lycée Professionnel de Grasse Francis de Croisset

Contact cutané. Contact avec les yeux. Inhalation. Ingestion.

Solvants au Travail. Guide pour travailler en sécurité avec les solvants.

SOLO MIDI AVD DUO NETTOYAGE HAUTE PERFORMANCE DE PIECES EN MILIEU AQUEUX EXPERTS DANS LA TECHNOLOGIE, LA CHIMIE ET LE PROCESS DU NETTOYAGE DE PIECES

FICHE DE DONNEE SECURITE

10 REPÈRES «PLUS DE MAÎTRES QUE DE CLASSES» JUIN 2013 POUR LA MISE EN ŒUVRE DU DISPOSITIF

Archivistes en herbe!

Notions physiques Niveau 2

Vous avez soigneusement choisi chaque couleur, chaque tissu, chaque détail, tout pour rendre votre maison chaleureuse.

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment

Quel cadre légal pour l exploitation des «Big data»? Jean-François Forgeron

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

Quel Sont les 7 couleurs de l arc en ciel?

Systèmes de pompage à énergie solaire

T.I.P.E. Optimisation d un. moteur

FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC

BEPECASER. Mercredi 13 mai 2015

Charte Les projets pédagogiques / éducatifs au LEAP

CAMPAGNE EAU/DÉCHETS VERT ET NET

CONVENTION CADRE NATIONALE DE PARTENARIAT SUR LA CONDUITE ACCOMPAGNÉE DES APPRENTIS DU BÂTIMENT


Zoom sur La Poursuite Solaire

RÈGLEMENT DES SERVICES DE RESTAURATION SCOLAIRE ET D ACCUEIL PÉRISCOLAIRE DE LA VILLE DE SEICHAMPS

Transcription:

Bilan Atelier «Ti chimiste» du Carbet des Sciences Mercredi 25 Juillet 2012 CLSH de Café, Robert

Sommaire SOMMAIRE Le Carbet des Sciences P : 1-2 Présentation de l animatrice Les ateliers Ti chimiste P : 3 P : 4 P : 4-8

Le Carbet des Sciences Présentation générale des CCSTI Objectifs des CCSTI Le Carbet des sciences est le Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle de la Martinique. Les progrès scientifiques, techniques et industriels ont entraîné, au cours des dernières décennies, des changements profonds de la vie des hommes. Ces progrès suscitent parfois des inquiétudes et le public aspire à être pleinement informé des avancés et des enjeux de la recherche scientifique et technologique. C est la raison pour laquelle les responsables politiques de notre pays, comme bien d autres à travers le monde, ont souhaité que les citoyens se réapproprient les choix scientifiques et technologiques et qu ils puissent en débattre avec les acteurs et les décideurs. Pour cela, les CCSTI (Centres de Culture Scientifique Technique et Industrielle) ont été créés à l initiative du Ministère de la Recherche. Le Carbet des Sciences est le seul centre labellisé du bassin Atlantique. Leur but est de favoriser un partage des savoirs en offrant au plus large public les moyens de s informer et de réfléchir sur les évolutions scientifiques et techniques de notre temps. Pour rapprocher science et société il est demandé aux CCSTI de détechnocratiser la science pour établir une science légitimement gouvernée. Depuis de nombreuses années, les Centres de Cultures Scientifique, Technique et industrielle (CCSTI) ont trouvé leur place dans le paysage de la diffusion et de la transmission du savoir. Le réseau des CCSTI compte aujourd hui une trentaine de centres répartis sur l ensemble du territoire qui assurent leur mission de diffusion de la culture scientifique auprès du grand public et des scolaires. Bien entendu les CCSTI sont tenus de ne diffuser que des informations scientifiques validées, ce que fait le Carbet des Sciences en associant systématiquement à ces actions des spécialistes des questions traitées. 1

Le Carbet des Sciences Nos missions Le Carbet des Sciences, CCSTI de la Martinique a été créé en 1993. Durant ces dix-neuf années, il a acquis de réelles compétences pour faire partager les savoirs en dehors de l école, mettre en place une citoyenneté active sur les problèmes scientifiques. Il a aussi développé un savoir-faire dans l identification des questions qui préoccupent nos concitoyens et dans la réalisation d outils de médiation pour rendre la connaissance scientifique plus accessible à tous. L imagination de l équipe du Carbet des Sciences n est plus à démontrer pour rechercher des formules nouvelles de communication, ou encore valoriser les savoir-faire locaux au bénéfice de la culture scientifique et technique des martiniquais. L ensemble des ces expériences ont apporté au Carbet des Sciences un savoir-faire pour la valorisation de sujets scientifiques ou encore la présentation et la programmation de supports scientifiques et techniques notamment expositions itinérantes. Nos missions sont les suivantes : Contribuer à la diffusion de connaissances générales sur les sciences et les techniques ; Constituer un centre de ressource qui centralise l information scientifique, technique et industrielle accessible au grand public; Créer et diffuser des produits culturels à destination de tous les types de publics, en liaison avec les milieux de la Recherche, de l Education, de l Industrie et des Associations ; Coordonner les actions de culture scientifique, technique et industrielle en favorisant les contacts, les échanges et les collaborations entre les organismes publics ou privés, les milieux scientifiques, susciter les initiatives, aider les milieux de la recherche à mettre en valeur les résultats de leurs travaux, valoriser les réalisations des différents acteurs. 2

Présentation de l animatrice Clarisse Jean Clarisse Jean Clarisse est animatrice scientifique depuis novembre 2011. le mois de Elle a suivi une formation en Médiation scientifique et est en train de finaliser son BAFA (Brevet d Aptitude à la Formation d Animateur). Elle a déjà participé à des animations telles que : - La fête de la science 2011 - Semaine de sensibilisation au DEEE organisée par la CACEM - Journée mondiale de l eau 2012 - Semaine du développement durable 2012 (...) 3

Magasin SOCAME Zone Les de ateliers Jambette, «Ti chimiste Lamentin» Les objectifs de l animation Découverte de la chimie - définition du domaine et rapprochement de son implication dans notre quotidien. Apprentissage de notions, de propriétés et de termes spécifiques à la chimie - des notions scientifiques élémentaires sur l'acidité, la solubilité..., - l'utilisation de termes scientifiques pour l'observation, l'analyse et l'élaboration d'hypothèses... Découverte de la démarche et de la rigueur scientifique - sensibilisation aux règles de sécurité, d'hygiène, d'organisation, - découverte de la rigueur expérimentale : suivi d'un protocole, précision des mesures, annotation des récipients contenant des produits... - apprentissage à la démarche scientifique : observation, interrogation, expérimentation, formulation d'hypothèses... Initiation individuelle à l'expérimentation 4

A quoi sert le savon? 1. Verser de l eau jusqu à la moitié du verre. 2. Verser ensuite une couche d huile par-dessus l eau. 3. Remuer le tout Qu observe-t-on? 4. Faire couler ensuite du savon liquide dans le verre et remuer. Explication! L huile flotte sur l eau sans se mélanger. Lorsqu on remue l huile et l eau, des bulles se forment puis tout redevient comme avant. Par contre, lorsqu on remue l huile, l eau et le savon, un grand nombre de petites bulles se forment et restent en suspension dans l eau. Le savon a permis à l huile de se séparer en bulles qui ne se réunissent plus. Il permet donc le mélange de l huile et de l eau! Application! Sans savon, l eau glisse sur les saletés sans les entrainer. Le savon fait le lien entre l eau, l huile, et les saletés. L huile et les saletés se lient au savon, qui lui-même est lié à l eau. C est ce qui leur permet de partir ensemble dans l eau de rinçage. 5

L huile coince la bulle 1. Remplir un verre à moitié d eau 2. Verser par-dessus une épaisse couche d huile 3. Mettre une paille au fond du verre 4. Souffler dans la paille par petits coups et observer. Explication! Les bulles d air remontent très vite dans l eau, puis elles sont ralenties dans l huile! Certaines bulles traversent la couche d huile mais d autres restent coincées. L huile empêche donc le gaz de passer de l eau dans l air. L huile est un liquide plus visqueux que l eau. Cela veut dire que l huile s écoule moins bien et moins vite que l eau. C est pourquoi les bulles sont freinées par l huile. Application! Le pétrole que déversent certains bateaux dans la mer, soit par accident, soit volontairement, agit comme l huile dans le verre. Des animaux et des plantes vivent sous l eau et respirent les minuscules bulles d air qui sont emprisonnées dans l eau. Si une nappe de pétrole cache la surface de l eau, très peu d air peut leur parvenir et ils risquent de mourir asphyxiés. 6

Expérience 1 La goutte d eau forme une bulle ronde. Une sphère, Lorsqu un détergent est ajouté à une goutte d eau, la structure sphérique de l eau disparait parce que la tension superficielle est réduite. Le détergent fait le lien entre l eau et l huile. Expérience 2 Le détergent se mélange à l eau, on dit alors que c est une substance hydrophile (qui aime l eau). En présence d huile et d eau, le détergent abaisse la tension superficielle de l eau et permet alors aux molécules de graisse de se disperser dans l eau. Expérience 3 La punaise flotte sur l eau car elle est moins dense que l eau. Mais elle flotte également grâce à la «peau de l eau». En effet, la surface qui sépare l eau de l air a un curieux comportement, elle forme une peau résistante. L ajout du détergent a affaibli la solidité de la surface de l eau. 7

Compatibles et incompatibles Comme nous l avons vu, la densité de l huile est inférieure à celle de l eau, c est pourquoi l huile flotte sur l eau. Magasin MAURICE FRANCOIS Divers et Perspectives Lareinty, Lamentin Il n y a pas de mélange homogène entre les deux. Ils ne peuvent pas se lier et se repoussent. En versant un peu de sel, l huile est entrainée au fond du verre et forme des gouttes sphériques. Cette forme permet de limiter la surface de contact avec l eau. Le sel entraîne donc sur son passage les gouttes d huile. Après un certain temps, le sel se dissout dans l eau et l huile remonte alors à la surface. 8