Plate-forme autour de la culture du maïs. Communiqué de Presse. Bessay sur Allier. Mardi 16 juin 2015



Documents pareils
Fertiliser le maïs autrement

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR AGRICOLE SUJET

Fiche Technique. Filière Maraichage. Mais doux. Septembre 2008

TCS, strip-till et semis direct

RÉSULTATS DE L OBSERVATOIRE TECHNICO-ÉCONOMIQUE DU RAD Synthèse Exercice comptable 2010

Sorgho grain sucrier ensilage L assurance sécheresses

FICHE TECHNIQUE SUR LA FERTILISATION DE LA PASTEQUE

Techniques agronomiques innovantes de la conduite du maïs fourrage

mon maïs fourrage, (GNIS) rassemble toutes les parties prenantes de la filière semences française, soit 72 entreprises de sélection,

Contexte : Objectif : Expérimentation :

RESULTATS DE L ESSAI VARIETES D ORGES D HIVER EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE CAMPAGNE

[Signature]Essais réalisés en collaboration entre les Chambres d'agriculture de Bretagne, les fédérations de Cuma et Arvalis Institut du végétal.

Union des Coopératives Agricoles de l ALlier Approuvé par :

Guide de la documentation parcellaire

Produire avec de l'herbe Du sol à l'animal

Grandes cultures Engrais liquides ou granulaires?

DIAGNOSTIC DE DURABILITE du Réseau Agriculture Durable

L assurance récoltes en France

Fiche Technique. sur l itinéraire de fertilization de la Pomme de terre. (Solanum tuberosum L.) au Cameroon

CONFÉRENCE. Grande culture biologique et semis direct. Les essais Rodale. Conférence présentée au cégep de Victoriaville, le 28 février 2013

NOP: Organic System Plan (OSP) / EOS: Description de l Unité Information et documents requis

PAC. ce qui change. vraiment

A vos cultures

Pour la mise en place d une licence de conseil stratégique au service de l agroécologie

Semis direct du maïs

Un expérience pluridisciplinaire de l intensification écologique en Agriculture Familiale

4. Verdissement, une PAC plus verte

FICHE TECHNIQUE AGRICULTURE BIOLOGIQUE

COMPTE RENDU. Journée semis direct dans le Béarn

La filière noisette : un développement des surfaces est encore possible d après Unicoque.

Valérie Roy-Fortin, agr. Bio pour tous! - 6 mars 2015

Moyens de production. Engrais

Perspectives d applications de la télédétection en grandes culture à court et moyen terme dans le Sud-Ouest

BIEN CHOISIR VOTRE SYSTEME DE GUIDAGE PAR SATELLITES

ETAT DE L ART ET PERSPECTIVES POUR LES SERVICES NUMÉRIQUES APPLIQUÉS À LA VITICULTURE.

Cirrus Activ Cirrus Cirrus Ac A tiv cti

LA TÉLÉDETECTION EN AGRICULTURE. par Bruno Tisseyre 1

Environnement, économie, société : le maïs sur tous les fronts

Désherbage maïs. Synthèse Présentation des essais. Le protocole

Informations techniques sur la culture de l ananas

Comment concevoir son lit biologique

Les bonnes pratiques, ça se partage! GUIDE D UTILISATION SEMIS DE MAÏS. Pendant semis Avant semis Sécurité. Après semis

RÉUNION DES MINISTRES DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE DES PAYS MEMBRES DU CIHEAM 9ÈME DECLARATION FINALE

La couverture des risques agricoles

Certificat de Spécialisation «RESPONSABLE TECHNICO-COMMERCIAL : AGRO-FOURNITURES»

DOSSIER D INFORMATION

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul

ACTION N 1 Réseau d élevages bovins laitiers en Agrobiologie

Maïs Inoculants LE CATALOGUE PIONEER 2015

La campagne 2004/05 a vu des livraisons globalement stables:

DIRECTIVE NITRATES ZONE VULNERABLE 4ème Programme d Actions

Marc VARCHAVSKY Conseil National CER FRANCE Olivier BOUCHONNEAU Président de CER FRANCE 49

CONGRES REGIONAL CTA/ ATPS DE LA JEUNESSE EN AFRIQUE

Conventions de calcul pour la réalisation des cas types en agriculture biologique

RESOLUTION OIV-VITI GUIDE D APPLICATION DU SYSTÈME HACCP (HAZARD ANALYSIS AND CRITICAL CONTROL POINTS) A LA VITICULTURE DE L OIV

Une Malterie en Bretagne? Etude de faisabilité

Réforme de la PAC Réunion d information Septembre 2014

Semis direct: de l essai à la pratique

LA CHARTE REGIONALE D ACCES AUX AIDES AGRICOLES

ANAIS LE LOGICIEL DE GESTION PRÉVISIONNELLE DE L ENTREPRISE AGRICOLE ET RURALE. Laboratoire Informatique de l ENITA de Bordeaux Tél.

En adaptant les apports azotés aux besoins des cultures, les risques de retrouver des nitrates dans l eau sont limités.

Le rôle du conseil agronomique dans la compétitivité du secteur agricole. L exemple de la filière du plant de pomme de terre en Europe

OUVERT02 - Maintien de l ouverture par élimination mécanique ou manuelle des rejets ligneux et autres végétaux indésirables Sous-mesure :

EVALUATION DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONSOLIDATION DU PROGRAMME DE

25/02/2013. Le SIBV de la Seiche. Commission Professionnelle Agricole (CPA) Réunion n 1 22 février 2013 Piré-sur-Seiche

CAPRINS LAITIERS + BOVINS VIANDE ENSILAGE DE MAÏS

les cinq étapes pour calculer les jours d avance

Mise au point de systèmes de culture innovants par un réseau d agriculteurs et production de ressources pour le conseil 1

GESTION ET VALORISATION DES CENDRES DE CHAUFFERIES BOIS

R y o aume aume du du Maroc Mar Mai 2009

DIRECTIVE NITRATES : LES CONTRAINTES SUR LA GESTION DE L INTERCULTURE

Sdage, état d avancement de la révision et prochaine consultation

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

Systèmes bovins laitiers en Poitou-Charentes

SAGE nécessaires ( Disposition 13A-1 SDAGE Loire Bretagne)

Action : Mettre en place des outils d accompagnement technico-économique en matière de pratiques culturales

Caisse Nationale de Mutualité Agricole

Annexe 1 b : Description des actions de l opération 0412 Maîtrise de l énergie Programmation

Micro-irrigation à Madagascar

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme Paris

Le verger du parc national du Mont-Saint-Bruno

Besoins de recherche et de transfert en agriculture biologique Horizon 2016

Nouveau. TRIMAXX, le raccourcisseur qui en fait un MAXX.

Prélèvement/préparation p des échantillons et analyse des reliquats d azote

LUTTE CONTRE LES ADVENTICES ANNUELLES QUI POSENT PROBLÈME. Période d application. Pré-levée ou sur adventice jeune (FA < 3 f)

La vie du sol : «Les racines de la fertilité de vos cultures»

Maïs grain irrigué. Synthèse variétale 2014

La Bio pour quoi faire? Une vision du monde de la Bio et quelques perspectives

Reussir. le passage au non-labour. Qu'est-ce que le non-labour? Il y a plusieurs types de non-labour... Reussir

Conseil Spécialisé fruits et légumes

Mémoire de fin d études

POURQUOI VISIOLYS? SOMMAIRE VOUS PROPOSE : Un monde qui bouge COMPRENDRE. Analyses et adaptations SE REPÉRER SE PROJETER ET CHOISIR

Une planète. Six engagements.

Le Taillis de saule à Très Courte Rotation Guide des bonnes pratiques agricoles

Quelques éléments de bibliographie :

STRATEGIE AGRONOMIQUE

Évaluation du potentiel du semis direct en agriculture biologique au Québec : construction d un «rouleur-crêpeur de couvre-sols» et essais à la ferme

Analyse des évolutions de l agriculture biologique par le biais de la veille documentaire et technologique

La gestion intégrée des produits résiduaires organiques de la micro-régionouest de la Réunion Etat d avancement du projet

Forum Agropur Coopératives agricoles : Renforcer la compétitivité et saisir les nouvelles opportunités

Transcription:

Bessay sur Allier Mardi 16 juin 2015 Communiqué de Presse Loire Auvergne Agro ZI du pont-panay 03500 Saint-Pourçain sur Sioule Plate-forme autour de la culture du maïs Contact presse : Corine Jasserand 04 70 34 71 42

Sommaire Résumé non technique... 2 Compte-rendu de la journée «Autour de la culture du maïs»... 3 Une co-organisation sous l emblème Loire-Auvergne-Agro... 4 Atelier réussir son semis... 5 Ateliers stratégies de désherbage et association du désherbage chimique et mécanique... 6 Ateliers fertilisation starter et fertilisation azotée... 7 Atelier sécurisation du conseil et de la traçabilité... 8 Atelier binage et agriculture de précision... 9 Cultures sous couvert et inter-cultures... 10 Résumé non technique Une plate-forme de 6 hectares dédiée aux innovations agricoles Le 16 juin 2015 à Bessay-sur-Allier(03), Loire Auvergne Agro accueillait des agriculteurs et des représentants des organisations professionnelles agricoles, sur une plate-forme de 6 hectares consacrée aux techniques de production du maïs. Près de 400 maïsiculteurs ont répondu présents aux invitations des coopératives de l Allier (Ucal) et du Groupe EUREA (Eurea Coop et Agri Sud Est Centre). Au total, 8 ateliers techniques, animés par des agronomes et des fournisseurs, présentaient les innovations technologiques autour du maïs. Au programme, l agriculture de précision, avec l utilisation des outils informatiques et des cartographies satellites, mais aussi de nombreuses techniques agro-écologiques. Jérome Vandewalle, président Ucal et Christophe Chavot, président Eurea groupe Convivialité et échanges au menu de cette journée Jérôme Vandewalle président de l Ucal et Christophe Chavot, président d Eurea ont remercié les adhérents et les maïsiculteurs venus nombreux. Après leur discours, l ensemble des participants a partagé un moment de convivialité autour d un apéritif et d un repas pris en commun. Le rendez-vous est pris au printemps 2017 sur la Loire ou la Haute-Loire qui accueillera la seconde plate-forme de Loire Auvergne Agro. 2

Compte-rendu de la journée «Autour de la culture du maïs» Le 16 juin, à Bessay-sur-Allier, Loire Auvergne Agro (LAA) accueillait près de 400 maïsiculteurs et représentants d Organisation Professionnelles Agricoles, sur une plate-forme de 6 hectares, consacrée aux techniques de production du maïs. Près de 400 maïsiculteurs, de l Allier, de la Loire et de la Haute-Loire ont répondus présents aux invitations des coopératives de l Allier (Ucal) et du Groupe Eurea (Eurea Coop et Agri Sud Est Centre), récompensant ainsi les efforts de celles et ceux qui ont contribués à la réussite de cette manifestation. C est sous un soleil timide mais de bon augure, que 18 groupes d agriculteurs encadrés par leurs techniciens ont arpentés les 6 hectares de la plate-forme. Nous tenons à remercier Bruno, Gilles et Béatrice PERRICHON, du GAEC des Lucots qui ont accueilli cette plateforme sur leur exploitation et ont co-animé l atelier sur le binage. Au total, 8 ateliers techniques, animés par des fournisseurs et des agronomes, présentaient les innovations technologiques autour de la culture du maïs : semis, désherbages chimiques et mécaniques, stratégies d économie de phytosanitaires, fertilisation, cultures sous couvert. Deux ateliers présentaient l agriculture de précision, avec le binage assisté par caméra et palpeur sur le rang, et le développement de l agriculture numérique en matière d optimisation des interventions, de traçabilité du conseil et des interventions au champ. En marge de la visite, 43 variétés de maïs grain et ensilage, de l indice 300 à 500 étaient présentées. Jérôme VANDEWALLE président de l UCAL et Christophe CHAVOT président d EUREA ont remercié les adhérents et les maïsiculteurs venus nombreux. Ils ont retracés la jeune histoire du GIE Loire Auvergne Agro qui est né en juillet 2014 de la volonté des 2 groupes coopératifs l UCAL et EUREA, de mutualiser leurs moyens humains et financiers pour développer leur expertise en matière d agronomie, d agro-écologie et de mise en marché des produits de l agrofourniture. Après leur discours, l ensemble des participants a partagé un moment de convivialité autour d un apéritif et d un repas pris en commun. Le rendez-vous est pris au printemps 2017 sur la Loire ou la Haute-Loire qui accueillera la seconde plate-forme de Loire Auvergne Agro. 3

Une co-organisation sous l emblème Loire-Auvergne-Agro La co-organisation de la journée s est faite sous l égide du nouveau Groupement d Intérêt Economique Loire- Auvergne-Agro (LAA). L UCAL (03) et EUREA (42) ont créé, le 1er juillet 2014, le GIE Loire-Auvergne-Agro pour mettre en commun l agronomie, le référencement technique et les conseils et services sur l ensemble de leur zone d activité. Christophe Marcoux, président de Loire-Auvergne Agro explique «La création de LAA était motivée par la volonté d accroitre l expertise agronomique des deux groupes coopératifs, sur les départements de l Allier, de la Creuse, de la Loire et de la Haute-Loire et de bénéficier d une synergie de compétences en nommant des responsables de marchés, véritables spécialistes techniques et commerciaux au service des coopératives». Le périmètre de ce partenariat concerne : L expérimentation, la production de références agronomiques et leur publication Le marché des fertilisants Le marché des semences (céréales à paille, hybrides, fourragères) Le marché de la protection des plantes Le marché des agroéquipements Les nouveaux services innovants au service de l agro-écologie Dans un paysage agricole en forte mutation, la connaissance agronomique est un enjeu majeur, la position de référent régional de LAA doit faire bénéficier les filières végétales de la meilleure compétitivité, gage de pérennité et de rentabilité pour les adhérents et producteurs de nos départements. Cette organisation a permis de mener a bien cette plate-forme. Elle a pour objectif de permettre aux adhérents des coopératives de rationaliser les coûts engendrés par les exigences règlementaires et environnementales, et de conforter leur production dans un contexte où la limitation des apports de fertilisants et de produits de protection des plantes est un axe de progrès incontournable. 4

Les ateliers, répartis sur une surface de 6ha présentent toutes les innovations autour de la culture du maïs : Atelier réussir son semis Semis : Démonstration de différents types d éléments semeur Emmanuel Roux présente différents éléments semeurs Monosem Emmanuel Roux Limagrain Christophe Pasquié Pour lancer l atelier, Emmanuel Roux (Monosem) rappelle tous les facteurs susceptibles d influencer l expression du potentiel de rendement d un maïs. Parmi ces facteurs, le semis représente 50% de ce résultat. Chiffres à l appui, et aidé par les résultats d expérimentation présentés par Christophe Pasquié (Limagrain), il démontre que la préparation du lit de semence doit être maîtrisée, et notamment sa profondeur, qui doit être régulière et ne doit pas dépasser 4 cm, pour assurer une bonne levée mais aussi pour protéger la graine des conditions défavorables telles qu une sécheresse ou, au contraire, une période très humide. Des essais réalisés avec différents éléments semeurs sont visibles sur cet atelier. Parmi les différentes technologies disponibles, Monosem présente un semoir pneumatique à enterrage à disque. D autres points sont abordés comme la vitesse de semis et le débit des grains : Ne pas dépasser les 8 km/h, pour préserver une régularité de la profondeur et de la densité, afin d assurer une levée homogène. 5

Ateliers stratégies de désherbage et association du désherbage chimique et mécanique Florent Ehri Invivo Emma Mosnier Eurea group Thierry Petitjean - Ucal Pour débuter ces ateliers, Florent Ehri (Invivo) explore, sur la base de résultats d expérimentation obtenus sur 5 ans, différentes pistes de désherbage, telles que le traitement localisé au semis ou le binage inter-rang. Pour illustrer sa présentation, Thierry Petitjean (Ucal) montre chacune des modalités, plus ou moins propres en fonction de la stratégie de désherbage utilisée. Sur les microparcelles sans traitement (Témoin IFT = 0) la présence de chénopodes est importante. Sur les microparcelles avec désherbage localisée au semis et deux binages en inter-rang, on observe une efficacité similaire à un désherbage chimique complet et bien positionné. Les différentes stratégies en désherbage chimique sont commentées par Emma Mosnier (Eurea group). Elle présente les essais menés sur différents produits, à différentes doses et à différents positionnements (pré levée + post levée ou uniquement post levée). Afin d obtenir les meilleurs résultats avec un indice de fréquence de passage réduit (IFT), les produits traditionnels sont associés à d autres molécules dans les essais présentés. Emma Mosnier présente les stratégies de désherbage chimique dans les microparcelles Thierry Petitjean fait visiter les essais de désherbage mixte 6

Ateliers fertilisation starter et fertilisation azotée Benjamin Leray Fertemis Sylvain Boyer Invivo Samuel Grimond et Nicolas Belleuf - Ucal Lallemand Ces ateliers et les essais afférents ont été mis en place pour répondre à une attente sociétale forte : réduction de l empreinte écologique, respect du sol et préservation des ressources. Pour l agriculteur, l enjeu est d éviter les gaspillages. Sylvain Boyer (Invivo) réalisait une présentation concernant la fertilisation azotée, et notamment les différentes technologies permettant d optimiser l assimilation de l azote. Parmi ces technologies, les engrais enrobés, les engrais avec inhibiteurs d uréase, et les engrais avec retardateurs de nitrification ont un intérêt particulier pour limiter des pertes d azote dans l eau et l air. Sylvain Boyer rappelle également, que même avec les engrais les plus techniques, les bonnes pratiques doivent être respectées : «Il ne faut pas oublier d utiliser un outil de calcul de la fumure performant, et bien choisir les périodes d épandage en fonction des conditions climatiques». Après des rappels techniques sur la structure des sols et les bases de la mise en disponibilité des nutriments du sol, Benjamin Leray (Fertemis) présente l inoculation d engrais granulés par des micro-organismes (bactéries et levures) mis au point conjointement par les sociétés Lallemand et Fertemis. Ces engrais associés à des microorganismes permettent une meilleure valorisation des matières fertilisantes épandues, en phosphore notamment. Benjamin Leray rappelle les bases de la fertilisation d un sol «vivant». Les essais montrent des écarts (couleur / hauteur / vivacité) entre les protocoles de fertilisation 7

Atelier sécurisation du conseil et de la traçabilité Martin Remi SMAG Jean Ray Ucal «Atland, c'est la simplicité : L agriculteur à l'accès à la plateforme contenant ses données sur n'importe quel support, en dehors de son bureau. Il n'y a pas besoin de faire de mise à jour ou de sauvegarde C est un gain de temps.» C est ainsi que Martin Remi présente le logiciel mis au point par SMAG (Système d information et logiciel pour l agriculture). Il souligne le gain de temps pour l exploitant : «Cet accès permet de recueillir en amont les analyses, les prévisions des outils d aide à la décision, les conseils agronomiques des techniciens, puis de planifier et d enregistrer en temps réel ses interventions». Jean Ray, en charge des Outils d Aide à la Décision (OAD) à l UCAL : «Actuellement, nous travaillons les interconnexions avec des outils tels que Farmstar, et Clément Bridot, responsable du développement des nouvelles technologies agricoles, est en train d étudier les modalités d utilisation des drones.» «Dans notre société où la collecte est le traitement des données est un sujet très sensible, la confidentialité est une priorité, souligne Christophe Marcoux, président de Loire Auvergne Agro, c est pour cela que nous avons fait appel à Smag, qui est une filière d Invivo, la coopérative des coopératives. Les données appartiennent à nos adhérents et restent confidentielles». Si deux drones étaient présents, c était uniquement pour des prises de vues. L utilisation comme outils d aide à la décision n est pas encore d actualité. 8

Atelier binage et agriculture de précision Jérome Rabine - Carré François Blanchet Adhérent VAL'LIMAGNE.coop L un des ateliers qui a eu le plus de succès est celui du binage avec guidage autonome. Cet outil améliore le confort de travail, permet une précision du binage jusqu'à 3 cm de chaque côté du rang et une vitesse travail jusqu'à 15 km/h. La bineuse présentée était celle de Jean Jutier et François Blanchet. Elle est équipée du système Econet et Precicam. François Blanchet a expliqué les avantages de ce matériel, mais aussi les changements d habitudes necessaires pour optimiser ce type de matériel et aboutir à une économie de désherbants. Jérome Rabine, responsable commercial (Carré) précise les avantages de coupler caméra et palpeurs : «La caméra à double optique permet de suivre un ou plusieurs rangs de culture, sans avoir à effectuer une préparation lors du semis. Ce système permet plus de précision que le GPS. Les palpeurs mécaniques sont utilisés lorsque les maïs sont plus développés.» J.Rabine (à gauche) et F.Blanchet (au centre) : le matériel de binage avec guidage autonome Démonstration de la bineuse équipée des systèmes Econet et Precicam La curiosité était attisée autour du matériel d agriculture de précision. 9

Cultures sous couvert et inter-cultures Sebastien Desplantes Jouffray Drillaud Fabrice Pothier Ucal Sébastien Desplante débute cet atelier par le rappel des nouvelles obligations des directives nitrates et de la PAC, avec la certification Maïs pour le respect de l exigence de diversité des assolements. Pour répondre à ces exigences, Jouffray Drillaud mène des essais, dont la troisième année est en cours et en partie présentée sur la plate-forme Loire-Auvergne-Agro. Pour les producteurs de semence, le chalenge est difficile : Il s agit de trouver des mélanges d espèces pour le semis sous couvert qui puissent être compatibles avec les dates de récolte du maïs, qui soient tolérantes à l'ombrage, et qui ne le concurrence pas. Pour les éleveurs, la valorisation en fourrage d automne doit également être possible. A la suite de cette présentation, Fabrice Pothier, du service agronomique LAA, fait visiter les parcelles d essai. Les différents protocoles prennent en compte les problématiques de désherbage, mais aussi de variété des maïs (port dressé ou port retombant) ou d effet «plante compagne». L ensemble des résultats permettra d affiner la gamme, et de cibler au mieux les solutions de couverts possibles derrière le maïs. Les intercultures suscitent bien des questions pour les maïsiculteurs Fabrice Pothier et Sébastien Déplante exposent les modalités des intercultures 10