Les dépenses et consommations de fluides des lycées de Poitou-Charentes. Années 2004 et 2005



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Les dépenses et consommations de fluides des lycées de Poitou-Charentes Années 2004 et 2005 Février 2007 1

Sommaire Introduction...3 I. Contexte... 4 II. Données de cadrage... 4 A. Les données... 4 1. Les établissements et la période étudiés... 4 2. Les effectifs... 5 3. Les données de surfaces... 5 B. Expliquer les consommations d énergie des lycées... 5 C. L évolution des prix de l énergie... 6 D. Les caractéristiques de la population... 7 III. Dépenses de viabilisation... 9 IV. Dépenses et consommations d énergie... 11 A. Les consommations d énergie... 11 B. Les dépenses d énergie... 13 V. Emissions de gaz à effet de serre (GES)... 15 VI. Dépenses et consommation d eau... 16 A. Les consommations d eau... 16 B. Les dépenses d eau... 17 Conclusion... 19 Annexes Annexe 1 : Questionnaire d enquête 21 Annexe 2 : Répartition des consommations d énergie selon l énergie, pour chaque type d établissement Lycées publics Région Poitou-Charentes 2004 et 2005 23 Annexe 3 : Facteurs d émissions et pouvoir de réchauffement global 25 Liste des sigles et abréviations 26 Définitions 26 2

Les dépenses et les consommations de fluides des lycées du Poitou-Charentes Introduction Dans cette étude, nous nous intéressons aux consommations d énergie, aux émissions de gaz à effet de serre qui en résultent, ainsi qu aux consommations d eau des lycées du Poitou-Charentes. Le changement climatique est un enjeu environnemental majeur de ce siècle. Avec l accentuation de l effet de serre due aux activités humaines qui s accompagnent d une augmentation de la consommation énergétique, d importants changements climatiques, biologiques et physiques ont été observés au cours du XX ème siècle, affectant la biodiversité, la sylviculture, la qualité de l air Compte tenu des modes de vie actuels, ces changements devraient se poursuivre et s accentuer au cours des prochaines décennies. Parce que tous les acteurs économiques et sociaux ont un rôle à jouer dans la lutte contre le changement climatique, il est important d apporter une information précise de l impact de chacun afin de démontrer à chaque acteur la nécessité de maîtriser sa consommation d énergie et ses émissions de gaz à effet de serre. Notamment, les établissements scolaires peuvent jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique par leurs possibles missions de sensibilisation et d exemplarité auprès des élèves, des personnels enseignants et des personnels administratifs et techniques. Pour cela, il est important de faire un état des lieux des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre de ces acteurs. Par ailleurs, l eau est une ressource rare qu il faut aussi économiser et protéger. Parce que l eau est un élément omniprésent de notre vie quotidienne, on ne peut pas négliger sa gestion. En effet, l eau satisfait divers usages de la vie de tous les jours, que ce soit alimentaire, industriel, agricole, ou encore ludique... Il est donc également intéressant de faire l état des lieux de la consommation d eau des acteurs de la région pour pouvoir en cerner les enjeux. C est pourquoi nous proposons cette étude sur les dépenses et consommations de fluides dans les lycées de Poitou-Charentes pour mieux cerner les enjeux autour de l énergie et de l eau et appréhender le rôle et la place des lycées au sein de ces problématiques. 3

I. Contexte Les résultats présentés dans ce rapport sont issus d une enquête exhaustive auprès de l ensemble des lycées publics de la région Poitou-Charentes. Cette enquête a été menée conjointement par le Conseil Régional et l ADEME. Elle a permis de récolter des informations sur les consommations et les dépenses de fluides (énergie et eau) pour les années 2004 et 2005 1. Le travail pour réaliser cette enquête a été réparti entre le Conseil Régional et l APCEDE. Le personnel du Conseil Régional a assuré l envoi et la relance des questionnaires et a également saisi les données ; le personnel de l APCEDE a traité les informations et réalisé la synthèse. La qualité des informations recueillie nous autorise donc à produire non seulement des résultats agrégés sur la région Poitou-Charentes mais aussi des résultats par type d établissement (EREA, LA/LPA, LEGT, LEGT+LEP, et LEP 2 ) et par type d énergie (gaz, fioul, électricité, bois, autres 3 ). II. Données de cadrage A. Les données 1. Les établissements et la période étudiés Dans la présente étude, nous disposons de données quasi complètes sur les lycées publics de la région Poitou-Charentes. Les données collectées concernent en effet 84 établissements publics sur un total de 93 lycées publics dans la région Poitou-Charentes. Les données de dépenses et de consommations de fluides concernent les années civiles 2004 et 2005. 1 Une copie du questionnaire envoyée aux établissements est disponible en annexe 1 de ce document. 2 EREA = Etablissement Régional d Enseignement Adapté (voir définition p. 26), LA/LPA = Lycée Agricole/ Lycée Professionnel Agricole, LEGT = Lycée d Enseignement Général et Technologique, LEGT+LEP = Lycée d Enseignement Général et Technologique et d Enseignement Professionnel, LEP = Lycée d Enseignement Professionnel. 3 La catégorie «autres» inclut l énergie solaire et l énergie produite dans les Usines d Incinération des Ordures Ménagères (UIOM). 4

2. Les effectifs Sur l année scolaire 2005/2006, les effectifs des établissements étudiés s élèvent à 52 160 élèves et se répartissent de la manière suivante : Tableau 1 : Répartition des effectifs des lycées publics de l étude, par type d établissement -Région Poitou-Charentes Année scolaire 2005/2006 Type d'établissement Effectif total 2005/2006 Part des effectifs dans le total 2005/2006 EREA 692 1,3% LA/LPA 3 077 5,9% LEGT 24 555 47,1% LEGT+LEP 14 120 27,1% LEP 9 716 18,6% Tous types 52 160 100% On peut remarquer que la filière la plus nombreuse en effectifs est la filière des LEGT (47,1% des effectifs totaux), suivie de la filière des LEGT&LEP (27,1%) et de celle des LEP (18,6%). 3. Les données de surfaces Les données de surface utilisées reposent sur les valeurs contenues dans le cahier des charges réalisé pour faire des relevés de surface dans les lycées de la région. Il est prévu de fiabiliser à l avenir ces données de surface. B. Expliquer les consommations d énergie des lycées Quels facteurs caractéristiques des lycées peuvent expliquer les consommations d énergie plus ou moins importantes des lycées? En réalité, plusieurs facteurs peuvent être pris en considération : la maîtrise de l énergie dans les bâtiments (par exemple, l isolation des bâtiments), la configuration des bâtiments, leur ancienneté, leur utilisation Dans cette enquête, plusieurs variables peuvent nous permettre d approcher les besoins des lycées dont les types d établissements, les effectifs et les surfaces des établissements. Toutefois, concernant les effectifs, cette variable ne suffit pas pour expliquer les consommations énergétiques des lycées. En effet, une salle de cours sera quasiment chauffée de la même manière quel que soit le nombre d élèves qui se trouvent à l intérieur de la salle. Par contre, le lien entre la surface des lycées et les consommations énergétiques de ces derniers apparaît plus évident. En effet, plus la surface est importante, et plus les consommations énergétiques, notamment pour le chauffage, sont importantes. La surface des lycées et les consommations énergétiques sont deux variables corrélées linéairement et la relation entre ces deux variables est positive, c est-à-dire que les consommations énergétiques croient avec la surface des établissements 4. De plus, selon les types d établissement, les besoins, l organisation et la structure des lycées peuvent varier. 4 Le coefficient de corrélation linéaire entre la surface chauffée et les consommations énergétiques est de 0,87 en 2005, ce qui dénote une corrélation linéaire positive entre les deux variables. 5

Ainsi, notre analyse des consommations et dépenses d énergie dans les lycées reposera principalement sur le calcul de ratios par type d établissement et par mètre carré de surface. 50 Ci-dessous, le nombre de mètres carrés moyen par élève. Graphique 1 : Nombre de m² par élève (sur la surface chauffée) selon le type d établissement - Lycées publics - Région Poitou-Charentes 2005-45 40 45 35 37 30 32 m²/élève 25 26 26 20 15 15 10 5 0 EREA LA/LPA LEGT LEGT+LEP LEP Tous types C. L évolution des prix de l énergie Selon les statistiques fournies par l Observatoire national de l énergie, le fioul et le gaz ont connu une hausse de leur prix entre 2004 et 2005 (respectivement +29,1 et +8,8%) 5. Le prix de l électricité est stable. Compte tenu de la hausse des prix du fioul et du gaz, à consommation énergétique constante, les dépenses énergétiques augmentent. 5 Sources : Energies et matières premières : Prix des énergies Août 2006 (DGEMP, OE) et base de données PEGASE sur http://www.industrie.gouv.fr/energie. Rubrique Les statistiques de l énergie/les prix de l énergie/les prix de l énergie (PEGASE). 6

Tableau 2 : Evolution des prix de l énergie (Habitat France) (Unité prix : euros courants TTC/ 100 kwh PCI) Prix moyen annuel 2004 Prix moyen annuel 2005 Prix au 15 août 2006 Taux de croissance 2004-2005 Fioul domestique (1) 4,54 5,86 6,82 +29,1% Gaz (2) 4,09 4,45 5,39 +8,8% Electricité (3) 11,08 11,08 11,23 +0% Bois (4) 2,6 2,6 - +0% Source : DGEMP / OE (1) Prix Habitat de 100 kwh PCI. Pour une livraison de 2000 à 4999 litres. (2) Prix Habitat. Gaz distribué. Pour une consommation type donnée : consommation annuelle type B1 = 23260 kwh PCS. (3) Prix Habitat pour une consommation type donnée : consommation double tarif, pour une puissance souscrite de 12 kva, une consommation annuelle de 13000 kwh, dont 5000 kwh en heures creuses. (4) Prix moyen de 100 kwh PCI (PCI 1700 kwh/stère). Source : ADEME / Itebe 30/06/2006 sur http://www.industrie.gouv.fr/energie. Rubrique Les statistiques de l énergie/les prix de l énergie/les prix de l énergie (PEGASE). D. Les caractéristiques de la population Encadré 1 : Quelques ordres de grandeurs sur les lycées publics du Poitou-Charentes pour l année 2005 Surface chauffée moyenne par établissement : 14 539 m² Effectif moyen par établissement pour l année scolaire 2005/2006 : 644 élèves Surface chauffée moyenne par élève : 26 m² Tableau 3 : Présentation des établissements ayant une structure juridique commune 6 Etablissement «non payeur» Lycée Expérimental d Oléron Lycée Jean Caillaud Lycée Jean Rostand Lycée Louis Delage Lycée Simone Signoret Lycée Hôtelier de Poitiers Etablissement payeur Lycée Emile Combes Collège Jean Caillaud Lycée Marguerite de Valois Collège Louis Delage Lycée Maurice Genevoix Lycée Aliénor d Aquitaine 6 L ensemble des lycées publics sur lesquels portent les résultats de l enquête contient 84 établissements. Cependant, parmi ces établissements, certains ne présentent pas de données concernant leurs dépenses et leurs consommations de fluides car celles-ci sont inclues dans les données d autres lycées avec lesquels ils ont une structure juridique commune. Cette éventuelle structure juridique commune fait que les factures d énergie de certains établissements sont acquittées par un autre établissement. Ainsi, même si dans la réalité, il y a deux consommateurs, les informations recueillies ne permettent d identifier qu un seul consommateur à savoir : le lycée qui paie la facture. 7

Tableau 4 : Répartition des lycées publics de l étude par type d établissement -Région Poitou-Charentes - 2005 Type d'établissement Nombre d'établissements Part dans le total des établissements EREA 4 5% LA/LPA 12 14% LEGT 25 30% LEGT+LEP 15 18% LEP 28 33% Tous types 84 100% Dans l ensemble des établissements étudiés, on peut observer une prédominance en nombre des LEP et des LEGT (respectivement 33% et 30% du total). Remarque : Compte tenu du nombre assez faible d établissements du type EREA, les données moyennes calculées caractérisant ce type d établissement sont à relativiser. 8

III. Dépenses de viabilisation 7 Au cours de l année 2005, les dépenses de viabilisation des lycées publics de l étude se sont élevées à 9,4 millions d euros. En moyenne, un lycée du Poitou-Charentes a consacré environ 119 500 euros pour les dépenses de viabilisation au cours de l année 2005. 8 En moyenne, les dépenses de viabilisation s élevaient, pour l année 2005 à 9,3 euros par m² de surface chauffée. Cette dépense moyenne par m² de surface a significativement augmenté (+ 50 cents, soit près de 6% d augmentation) entre l année 2004 et l année 2005. Tableau 5 : Dépenses de viabilisation moyennes par m² de surface chauffée et par an selon le type d établissement, pour les lycées publics Région Poitou-Charentes 2004 et 2005 - Type d'établissement Dépenses de viabilisation par m² (euros/m²) 2004 Dépenses de viabilisation par m² (euros/m²) 2005 Taux de croissance des dépenses de viabilisation par m² entre 2004 et 2005 EREA 11,0 11,8 +6,6% LA/LPA 10,7 11,2 +5,2% LEGT 8,3 9,1 +10,3% LEGT+LEP 8,0 8,5 +5,8% LEP 8,2 9,2 +11,6% Tous types 8,8 9,3 +6,0% On peut souligner des différences dans les dépenses de viabilisation moyennes par mètre carré de surface chauffée entre les différents types d établissements. Ainsi, entre les LEGT&LEP qui dépensent en moyenne 8,5 euros par m² en 2005 et les EREA qui en dépensent en moyenne 11,8, la différence est de plus de 3 euros par m² et par an. Ces différences peuvent cependant s expliquer, du moins en partie, par les différences de besoins et d organisation des différents types d établissement. La progression des dépenses de viabilisation par m² la plus forte concerne les LEP (+11,6% entre 2004 et 2005). 7 Ici, les dépenses de viabilisation comprennent les dépenses d eau et les dépenses d énergie des lycées. Les dépenses d énergie incluent les dépenses de gaz, les dépenses d électricité, les dépenses de fioul et les dépenses d énergie liées aux réseaux de chaleur, réseaux qui peuvent être alimentés au gaz, au bois, à l énergie solaire ou encore par l énergie produite dans les Usines d Incinération des Ordures Ménagères (UIOM). 8 Moyenne par établissement «payeur». 9

Graphique 2 : Evolution des dépenses de viabilisation moyennes par m² selon le type d établissement Lycées publics Région Poitou-Charentes Années 2004 et 2005 14,0 12,0 10,0 11,8 11,0 11,2 10,7 8,0 8,3 9,1 8,0 8,5 8,2 9,2 8,8 9,3 2004 2005 6,0 4,0 2,0 0,0 EREA LA/LPA LEGT LEGT+LEP LEP Tous types Sur l année 2005, les dépenses d énergie (gaz, électricité, fioul, bois, autres) représentent en moyenne 88% des dépenses de viabilisation totales, contre 12% pour les dépenses d eau. Ces parts moyennes apparaissent à peu près stables dans le temps (respectivement 87,3 et 12,7% en 2004). Toutefois, elles peuvent varier d un établissement à l autre même si les dépenses d énergie restent largement majoritaires par rapport aux dépenses d eau dans tous les cas. En 2005, la part des dépenses d énergie dans les dépenses de viabilisation totales s échelonne, selon les établissements, de 62,5 à 97,9%, et par conséquent la part des dépenses d eau s échelonne de 2,1 à 37,5%. Graphique 3 : Répartition des dépenses de viabilisation entre énergie et eau Lycées publics Région Poitou-Charentes Année 2005 eau 12,0% énergie 88,0% 10

IV. Dépenses et consommations d énergie A. Les consommations d énergie Au cours de l année 2005, les consommations d énergie des lycées publics de l échantillon se sont élevées à plus de 165 millions de kwh 9. En moyenne, un lycée du Poitou-Charentes consomme plus de 2 millions de kwh par an pour satisfaire ses besoins énergétiques. 10 En moyenne, la consommation d énergie par m² de surface chauffée est à peu près stable entre 2004 et 2005 (160 kwh/m² en 2005). La rigueur climatique hivernale a d ailleurs été à peu près équivalente entre 2004 et 2005. Cependant, tous les types d établissement ne suivent pas la même tendance. Concernant les LA/LPA et les LEP, on constate une baisse des consommations énergétiques par m². Par contre, concernant les EREA, les LEGT&LEP et les LEGT, on observe une hausse des consommations énergétiques par m². Tableau 6 : Consommation d énergie par m² de surface chauffée en 2004 et 2005 - Lycées publics - Région Poitou-Charentes Type d'établissement Consommation d énergie/ m² en 2004 (kwh par m²) Consommation d énergie par m² en 2005 (kwh par m²) Taux de croissance entre 2004 et 2005 EREA 212 231 +8,9% LA/LPA 195 185-5,2% LEGT 141 158 +12,1% LEGT+LEP 147 149 +1,4% LEP 158 153-3,2% Tous types 161 160-0,6% 9 La consommation de gaz a été comptabilisée en kwh PCS. 10 Moyenne par établissement «payeur». 11

Graphique 4 : Evolution des consommations d énergie par m² de surface chauffée selon le type d établissement Lycées publics Région Poitou-Charentes 2004 et 2005-250 231 200 212 195 185 150 141 158 160 158 161 147 149 153 kwh/m² 2004 2005 100 50 0 EREA LA/LPA LEGT LEGT+LEP LEP Tous types Concernant la répartition des consommations d énergie totales entre les différentes énergies (gaz, fioul, électricité, autres), les parts de chacune des énergies diffèrent. Tableau 7 : Répartition des consommations d énergie par énergie en 2004 et 2005 Lycées publics - Région Poitou-Charentes - Part dans la consommation totale d'énergie 2004 Part dans la consommation totale d'énergie 2005 Evolution de la part de chaque énergie entre 2004 et 2005 (en nombre de points) Energie Electricité 21,9% 22,1% +0,2 Gaz 59,3% 61,9% +2,6 Fioul 15,7% 13,0% -2,7 Bois 1,3% 1,3% - Autres 1,7% 1,8% +0,1 Total 100% 100% - - Notes : Les consommations de gaz ont été comptabilisées en kwh PCS (Voir définition p. 25). Autres = réseau de chaleur autres que 100% bois ou 100% gaz En 2005, les consommations de gaz représentent à elles seules près de 62% des consommations d énergie des lycées. Elles sont suivies par les consommations d électricité (22,1%) puis par les consommations de fioul (13%). Toutefois, il faut souligner que la part du fioul est en diminution entre 2004 et 2005 (de 15,7 à 13%) au profit de la part du gaz qui augmente (de 59,3 à 61,9%) et de l électricité (de 21,9 à 22,1%). Les évolutions des consommations par énergie sur plusieurs années devront être mises en parallèle avec les évolutions des prix des énergies afin de dégager un effet prix sur la consommation. On peut rappeler que le prix du fioul avait augmenté entre 2004 et 2005, contrairement au prix respectif de l électricité qui était resté stable (Cf. tableau 2). 12

Graphique 5 : Répartition de la consommation d'énergie selon l'énergie Lycées publics - Région Poitou-Charentes - 2005 Fioul 13,0% Autres 1,8% Bois 1,3% Electricité 22,1% Gaz 61,9% Si nous ventilons les consommations d énergie en 2005 par type d établissement, des similitudes et des différences entre types d établissement sont observées. La consommation de gaz domine en proportion les autres énergies pour les différents types d établissement. La deuxième énergie en terme de consommation est généralement l électricité et uniquement pour les LA/LPA, il s agit du fioul (Cf. annexe 2). B. Les dépenses d énergie Au cours de l année 2005, les dépenses d énergie des lycées de l étude se sont élevées à 8,3 millions d euros. En moyenne, un lycée public du Poitou-Charentes a consacré 105 345 euros pour les dépenses d énergie au cours de l année 2005. 11 En analysant les dépenses d énergie par m² de surface chauffée pour chaque type d établissement, on constate que sur l ensemble des établissements étudiés, les dépenses d énergie par m² sont en hausse. Comme pour les consommations d énergie, ce sont les LEGT&LEP qui présentent les dépenses d énergie par m² les plus faibles (7,5 euros par m²) et ce sont les EREA qui présentent les dépenses d énergie les plus fortes (10 euros par m²). 11 Moyenne par établissement «payeur». 13

Tableau 8 : Évolution des dépenses d énergie par m² par type d établissement Type Dépenses d énergie d'établissement par m² en 2005 Dépenses d énergie par m² en 2004 (euros par m²) Taux de croissance entre 2004 et 2005 (euros par m²) EREA 9,4 10,0 +7,5% LA/LPA 9,5 9,9 +4,0% LEGT 7,2 8,0 +12,1% LEGT+LEP 7,1 7,5 +5,7% LEP 7,2 8,1 +11,7% Tous types 7,7 8,2 +6,2% En moyenne, les dépenses d énergie par m² s élevaient, pour l année 2005 à 8,2 euros par m². Cette dépense moyenne par m² a progressé de 50 cents entre 2004 et 2005 (soit une hausse de plus de 6%). Notons que la hausse des dépenses de viabilisation par m² s explique par la hausse des dépenses d énergie par m². La hausse des dépenses d énergie par m² est la plus forte pour les LEGT (+12,1%) et la hausse la plus faible est observée pour les LA/LPA (+4,0%). Analysons à présent la répartition des dépenses énergétiques par énergie. Tableau 9 : Répartition des dépenses énergétiques par énergie Lycées publics Région Poitou-Charentes 2004 et 2005 Energie Part dans les dépenses d énergie totales 2004 Part dans les dépenses d énergie totales 2005 Evolution de la part de chaque énergie entre 2004 et 2005 (en nombre de points) Electricité 42,6% 39,6% -3,0 Gaz 40,1% 42,6% +2,5 Fioul 12,7% 13,5% +0,8 Bois 1,8% 1,7% -0,1 Autres 2,8% 2,6% -0,2 Total 100% 100% - - On observe une répartition des dépenses d énergie par énergie relativement stable entre 2004 et 2005. La part dans les dépenses d énergie de l électricité, celle du bois et celle de la catégorie autres ont baissé, contrairement à celles du gaz et du fioul qui ont augmenté (légère hausse toutefois pour le fioul). Rappelons que les prix du gaz et du fioul ont augmenté entre 2004 et 2005 (Cf. tableau 2). En 2005, le gaz représente le poids le plus important dans les dépenses d énergie des lycées publics (42,6%) suivi de très près par l électricité dont le poids dans les dépenses est de 39,6%. Ainsi, les dépenses de gaz et d électricité représentent à elles seules plus de 82% des dépenses d énergie des lycées. Notons qu en 2004, l électricité représentait la part la plus importante dans les dépenses d énergie (42,6%), devant le gaz (40,1%). 14

Graphique 6 : Répartition des dépenses d énergie par type d énergie pour l année 2005 Lycées publics Région Poitou-Charentes 2005 - Fioul 13,5% Autres 2,6% Bois 1,7% Electricité 39,6% Gaz 42,6% V. Emissions de gaz à effet de serre (GES) Les gaz à effet de serre directs définis dans le Protocole de Kyoto sont les suivants : le dioxyde de carbone (CO 2 ), le méthane (CH 4 ), le protoxyde d azote (N 2 O), les hydro fluorocarbures (HFC), les perfluorocarbures (PFC), et l hexafluorure de soufre (SF 6 ). Ce sont sur les émissions de ces gaz que des objectifs de réduction ont été définis dans le cadre du Protocole de Kyoto. Notamment, la France doit stabiliser ses émissions d ici 2010 à leur niveau de 1990. En France, le Plan Climat 2004, qui a été actualisé en 2006, a été mis en place. Il s agit du plan d actions permettant de respecter cet objectif de stabilisation des émissions à l horizon 2010 et de préparer la France aux évolutions majeures liées au changement climatique. Depuis 2005, le gouvernement affiche un nouvel objectif : la division par quatre des émissions de gaz à effet de serre de la France à l horizon 2050. Parce que tous les acteurs peuvent influer sur les émissions de gaz à effet de serre par le biais de leurs activités, les lycées sont encouragés à mettre en place des actions de maîtrise de l énergie et de développement des énergies renouvelables en vue de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Plusieurs lycées se sont déjà engagés dans la voie de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Certains d entre eux ont par exemple été équipés de chaufferies bois et d installations solaires produisant ainsi de l énergie renouvelable. Concernant la consommation énergétique des lycées, les gaz émis sont le CO 2, le CH 4 et le N 2 O. Ainsi, à partir des consommations d énergie des lycées de Poitou-Charentes, on peut évaluer les émissions de gaz à effet de serre de ces mêmes lycées. 15

En 2005, les émissions de GES liées à la consommation d énergie des lycées publics de l étude étaient d environ 27 250 tonnes d équivalent dioxyde de carbone. Les émissions de GES par élève atteignent ainsi 522 kg équivalent CO 2 en 2005 12. En moyenne, les émissions de GES par établissement 13 s élèvent à près de 345 tonnes équivalent CO 2 en 2005 et sont à peu près stables par rapport à 2004. Toutefois, il est important de souligner que ces émissions ne couvrent qu une partie des émissions totales produites dans le cadre de l activité et de la vie des lycées. Notamment, d autres émissions de gaz à effet de serre sont liées aux déplacements des élèves et des enseignants (en particulier les déplacements domicile-lycée), à l énergie utilisée pour construire les matériaux des bâtiments et à l énergie dépensée pour produire et transporter les aliments consommés au réfectoire. Dans le domaine des transports, de la construction des bâtiments et de la restauration, des efforts peuvent être menés en complément des efforts réalisés en termes de maîtrise de l énergie et de développement des énergies renouvelables. Notamment, la région Poitou-Charentes s est engagée dans la construction du premier lycée 0% énergie fossile en Europe, le Lycée Kyoto. Par ailleurs, quelques lycées ont réalisé un Bilan Carbone 14 permettant d identifier l ensemble de leurs émissions. VI. Dépenses et consommation d eau Compte tenu de la raréfaction de la ressource en eau, il faut la préserver. Pour poursuivre les efforts déjà réalisés dans les lycées, le Conseil Régional et l ADEME ont décidé d étudier les consommations d eau dans les lycées. Ainsi, à partir des informations recueillies lors de l enquête, nous pouvons calculer les consommations et les dépenses d eau par élève et par établissement et évaluer leur poids dans les dépenses de viabilisation totales des lycées. Ces informations peuvent permettre de définir des objectifs de réduction des consommations. A. Les consommations d eau Les consommations d eau moyennes par établissement passent de 5913 m 3 en 2004 à 5983 m 3 en 2005 15, soit une légère hausse de la consommation d eau moyenne par établissement de 1,2%. La consommation d eau par élève en 2005 s élève à 11 m 3 par élève et par an 16. 12 Les émissions de gaz à effet de serre ont été évaluées à partir des données de consommations énergétiques renseignées par l enquête et des facteurs d émissions et du pouvoir de réchauffement global des différents gaz présentés dans l annexe 3. 13 Moyenne par établissement «payeur». 14 Le Bilan Carbone est une méthode proposée par l ADEME permettant à des entreprises, des activités tertiaires, des établissements publics et des collectivités de comptabiliser leurs émissions de gaz à effet de serre. 15 Moyenne par établissement «payeur», hors LA/LPA. 16 LA/LPA exclus. 16

Tableau 10 : Consommation d eau par élève en 2005 - Lycées publics - Région Poitou-Charentes Conso eau/ élève Type d'établissement 2005 (m 3 par élève) EREA 30,3 LA/LPA 36,8 LEGT 7,5 LEGT+LEP 8,5 LEP 13,0 Tous types LA/LPA inclus 15,0 Tous types LA/LPA exclus 11,0 Graphique 7 : Consommation d eau par élève par type d établissement 2005 Lycées publics Région Poitou-Charentes 40,0 36,8 35,0 30,0 30,3 m3 par élève 25,0 20,0 15,0 10,0 7,5 8,5 13,0 15,0 11,0 5,0 0,0 EREA LA/LPA LEGT LEGT+LEP LEP Tous types LA/LPA inclus Tous types LA/LPA exclus Les écarts de consommation entre les types d établissement peuvent s expliquer, du moins en partie, par les différences de structure, de besoins et d organisation des divers types d établissement. Notamment, concernant les LA/LPA, les besoins spécifiques en eau expliquent une consommation moyenne par élève relativement élevée par rapport aux autres établissements. B. Les dépenses d eau Les dépenses d eau moyennes par établissement restent à peu près stables entre 2004 et 2005 (autour de 14 500 euros en moyenne par établissement 17 ). Les dépenses d eau représentent en moyenne 12% des dépenses de viabilisation des lycées. Pour information, le 17 Moyenne par établissement «payeur», hors LA/LPA. 17

prix moyen du m 3 d eau en Poitou-Charentes était de 3,28 euros en 2004 (source : http://www.eau-poitou-charentes.org). Tableau 11 : Consommation d eau par élève en 2005 - Lycées publics - Région Poitou-Charentes Dépenses eau/ élève 2005 (euros Type d'établissement par élève) EREA 73 LA/LPA 63 LEGT 17 LEGT+LEP 21 LEP 31 Tous types LA/LPA inclus 32 Tous types LA/LPA exclus 26 Graphique 8 : Dépenses d eau moyennes par élève selon le type d établissement Lycées publics Région Poitou-Charentes - 2005-80 73 70 63 60 50 euros/élève 40 30 20 17 21 31 32 26 10 0 EREA LA/LPA LEGT LEGT+LEP LEP Tous types LA/LPA inclus Tous types LA/LPA exclus En moyenne, en 2005, les établissements dépensent en eau 26 euros par élève 18. 18 LA/LPA exclus. 18

Conclusion Dans un contexte international de rareté croissante des énergies fossiles, de changement climatique et de rareté de l eau, tous les acteurs peuvent agir pour lutter contre ces phénomènes. L étude présente a permis d observer les consommations d énergie et d eau des lycées publics de la région Poitou-Charentes en 2004 et 2005. Alors que la consommation énergétique par mètre carré est à peu près stable entre les deux années, les dépenses énergétiques par mètre carré progressent, dans un contexte général de hausse des prix énergétiques. La consommation d eau des lycées connaît une légère hausse, les dépenses sont à peu près stables. Par ailleurs, par leur consommation énergétique notamment, les lycées sont émetteurs de gaz à effet de serre. Or, ils peuvent mener des actions pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, par le biais des actions visant à améliorer l efficacité énergétique et des actions de développement des énergies renouvelables. Des lycées dans la région se sont engagés depuis plusieurs années dans la voie de la réduction de leurs émissions, participant ainsi activement aux efforts de la région Poitou-Charentes dans la lutte contre le changement climatique. 19

Annexes 20

Annexe 1 : Questionnaire de l enquête DEPENSES DE VIABILISATION ET CONSOMMATIONS ENERGETIQUES 1. DEPENSES DE VIABILISATION Année 2005 Montant total des dépenses de viabilisation : dont montant des dépenses de l externat (hors J1) dont montant des dépenses de l enseignement technique J1 dont montant des dépenses du S.A.H. (R2/L2) Montant du budget affecté aux dépenses énergétiques ( ) Montant du budget affecté aux dépenses d eau ( ) Indiquez les clés de répartition entre le service général et les services spéciaux ou service à comptabilité distincte : Quelles sont les énergies utilisées par l établissement pour les différents usages? (cochez les cases correspondant à la situation de l établissement) Fioul domestique Electricité Gaz naturel Bois Energie Solaire Réseau de chaleur : Chauffage Eau chaude sanitaire Cuisson Quelles sont les quantités d énergie consommées par l établissement et le montant annuel des dépenses?(les montants financiers demandés sont les montants inscrits sur vos factures énergétiques) Fioul domestique Année 2005 Ventilation des dépenses Groupement d achat Consommation (en litres) Dépenses Service général : Service d hébergement : Gaz naturel Année 2005 Ventilation des dépenses Groupement d achat Consommation (en kwh PCS) Dépenses Service général : Service d hébergement : 21

Electricité Année 2005 Ventilation des dépenses Groupement d achat Consommation (en kwh) Dépenses Service général : Service d hébergement : Bois Année 2005 Ventilation des dépenses Groupement d achat Consommation (préciser l unité) Dépenses Service général : Service d hébergement : Quelles sont les quantités d eau consommées par l établissement et le montant annuel des dépenses?(les montants financiers demandés sont les montants inscrits sur vos factures énergétiques Eau Année 2005 Ventilation des dépenses Groupement d achat Consommation (en m 3 ) Dépenses Service général : Service d hébergement : 2. Est-ce que votre internat est occupé pendant les vacances scolaires d été? Si oui, quelle est la durée moyenne d occupation pendant l été et quel est le produit de cette location : 3. Est-ce que votre lycée est engagé dans une démarche environnementale et de maîtrise d énergie Agenda 21, système de management environnemental, bilan carbone ) : Si oui, quel est votre référent (Nom et Mel de l interlocuteur) : 4. Etes-vous satisfait de votre système de chauffage, si non pourquoi : 22

Annexe 2 : Répartition des consommations d énergie selon l énergie, par type d établissement 19 - Lycées publics Région Poitou-Charentes 2004 et 2005 - Tableau 12 : Répartition des consommations d'énergie par type d'énergie LA/LPA Part dans la Part dans la Evolution de la consommation consommation part de chaque Energie totale d'énergie 2004 totale d'énergie 2005 énergie (en nombre de points) Electricité 23,0% 24,0% +1 Gaz 39,0% 40,2% +1,3 Fioul 35,7% 32,9% -2,8 Bois 2,4% 3,0% +0,6 Autres 0% 0% - Total 100,0% 100,0% - - Tableau 13 : Répartition des consommations d'énergie par type d'énergie LEGT Part dans la Part dans la Evolution de la consommation consommation part de chaque Energie totale d'énergie 2004 totale d'énergie 2005 énergie (en nombre de points) Electricité 24,0% 23,5% -0,6 Gaz 59,6% 63,5% +3,9 Fioul 10,9% 7,8% -3,1 Bois 0% 0% - Autres 5,4% 5,2% -0,2 Total 100,0% 100,0% - - Tableau 14 : Répartition des consommations d'énergie par type d'énergie LEGT/LEP Part dans la Part dans la Evolution de la consommation consommation part de chaque Energie totale d'énergie 2004 totale d'énergie 2005 énergie (en nombre de points) Electricité 20,4% 21,3% +0,9 Gaz 69,3% 69,1% -0,2 Fioul 6,8% 6,4% -0,4 Bois 3,5% 3,3% -0,3 Autres 0% 0% - Total 100,0% 100,0% - - 19 Compte tenu que le nombre d EREA dans l échantillon d étude est relativement faible, les résultats concernant la répartition des consommations d énergie par énergie de ce type d établissement ne sont pas présentés. 23

Tableau 15 : Répartition des consommations d'énergie par type d'énergie LEP Part dans la Part dans la Evolution de la consommation consommation part de chaque Energie totale d'énergie 2004 totale d'énergie 2005 énergie (en nombre de points) Electricité 21,0% 21,2% +0,1 Gaz 56,4% 59,0% +2,5 Fioul 22,5% 19,9% -2,7 Bois 0% 0% - Autres 0% 0% - Total 100,0% 100,0% - - 24

Annexe 3 : Facteurs d émissions et pouvoir de réchauffement global Tableau 16 : Facteurs d émissions Fioul et gaz naturel Gaz Fioul Gaz naturel CO 2 (kg/gj) 75 57 CH 4 (g/gj) 7 2,5 N 2 O (g/gj) 1,5 2,5 Sources : CITEPA APCEDE Electricité Facteur d émission : 1 kwh correspond à 0,06 kg CO 2. Source : ADEME. «Note de cadrage sur le contenu CO 2 du kwh d'usage en France», 14 janvier 2005. 20 Bois Le bilan du bois pour l effet de serre est supposé nul compte tenu du stockage de carbone lors de la croissance des arbres qui compense les émissions lors de la combustion du bois. Tableau 17 : Pouvoir de réchauffement global Gaz à effet de Pouvoir de réchauffement global serre à 100 ans CO 2 1 CH 4 21 N 2 O 310 Source : Cahier technique du RARE n 2. «Bilan régional des émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie 2003» 20 Le facteur d émission de l électricité dépend des usages de l électricité. Dans cette enquête, nous considérons un facteur moyen. 25

Liste des sigles et abréviations EREA DGEMP GES kva kwh LA/LPA LEGT LEGT/LEP LEP OE PCI PCS TTC UIOM Etablissement régional d enseignement adapté Direction Générale de l Energie et des Matières Premières Gaz à effet de serre kilovolt ampère kilowattheure Lycée Agricole/ Lycée Professionnel Agricole Lycée d Enseignement Général et Technologique Lycée d Enseignement Général et Technologique et Lycée d Enseignement Professionnel Lycée d Enseignement Professionnel Observatoire de l Energie Pouvoir calorifique inférieur Pouvoir calorifique supérieur Toutes taxes comprises Usine d Incinération des Ordures Ménagères Définitions Etablissement régional d enseignement adapté (EREA) Ce type d établissement a été crée en 1954. Il vise à accueillir les élèves qui ne peuvent pas fréquenter de manière adaptée les classes classiques d enseignement général ou professionnel et permet de scolariser les enfants déficients profonds ou qui sont atteints d handicaps graves. Pouvoir Calorifique Inférieur (PCI). Le PCI des combustibles est la quantité totale de chaleur dégagée par la combustion. Il concerne les chaudières conventionnelles. Pouvoir Calorifique Supérieur (PCS) Le PCS est égal à la somme du PCI et de la chaleur latente dans la vapeur d'eau produite par la combustion. Il concerne les chaudières utilisant la technique de la condensation. 26