Les fossiles et la parenté des êtres vivants. 1. La parenté entre les êtres vivants 1.1. Des attributs communs DÉFINITION : un attribut est un caractère physique observable et utilisé comme élément de classification. Tableau présentant les attributs des animaux étudiés
1.2. Les différentes manières de classer les êtres vivants 1.2.1. Les groupes emboîtés REMARQUE : les animaux sont toujours classés en fonction des attributs qu'ils possèdent, jamais selon ce qu'ils n'ont pas. On fait de même avec les fossiles. Identifier les attributs communs entre les êtres vivants permet d'établir leurs liens de parenté. Si deux êtres vivants partagent un même caractère, ils possèdent alors un ancêtre commun qui a leur a transmis ce caractère. Plus il y a de caractères communs entre deux êtres vivants et plus leur parenté est étroite.
1.2.2. Les arbres phylogénétiques DÉFINITION : un arbre phylogénétique est un schéma en forme d'arbre qui montre les liens de parenté entre les êtres vivants. Il se construit à l'aide des boîtes. 2. La formation des fossiles 2.1. L'action de l'eau sur les paysages DÉFINITION : l'altération correspond à une modification de la roche sous l'action d'un agent naturel comme l'eau. DÉFINITION : l'érosion correspond à l'ensemble des phénomènes qui altèrent les roches et qui transportent les débris formés, modifiant ainsi le relief. L'eau joue un rôle sur la formation des paysages : elle altère la roche. L'altération de la roche entraîne la formation de débris. Une fois ces débris formés, ils seront transportés par l'eau. C'est l'érosion. Le modelé des paysages dépend des caractéristiques des roches qui constituent leur sous-sol. Celles-ci sont très variées et réagissent de différentes manières face à l'eau et au gel qui vont les altérer et former le paysage. C'est l'eau qui creuse les vallées en montagne.
2.2. La formation des roches sédimentaires DÉFINITION : une roche sédimentaire est une roche formée de sédiments. Au cours du temps, les sédiments se déposent au fond de l'eau. Puis à force de se déposer, leur propre poids va entraîner leur compaction et leur cimentation. Les sédiments sont alors soudés et il y a formation d'une roche sédimentaire. Les roches sédimentaires sont organisées en strates (couches de sédiments dans la roche sédimentaire). La formation des roches sédimentaires. Les falaises d'etretat, en France.
2.3. La fossilisation DÉFINITION : un fossile est une trace ou un reste d'organisme ayant vécu dans le passé retrouvé dans les roches sédimentaires. Fossiles de poisson, d'ammonite, de tronc et de cône Un fossile peut se former si, après sa mort, son corps est piégé dans les sédiments. Il sera alors protégé de la dégradation et sera renfermé dans la roche sédimentaire. 3. L'étude des fossiles 3.1. Les principes d'actualisme et de datation En connaissant la date de formation de la roche sédimentaire, on peut déduire l'âge d'un fossile. Inversement, un fossile dont on connaît l'âge peut permettre de déterminer l'âge d'une roche.
3.2. L'apparition de la vie Les premières traces de vie trouvées remontent à 3,8 milliards d'années. Il s'agit de stromatolithes fossilisés. Stromatolithes actuels observés en Australie Aujourd'hui, ces stromatolithes sont fabriqués par des bactéries qui font de la photosynthèse, comme les plantes vertes. Selon le principe d'actualisme, si des stromatolithes fossilisés datant de 3,8 milliards d'années sont trouvés, c'est qu'il existait déjà des bactéries équivalentes à cette époque, et donc de la vie. On en conclut que la vie est apparue sur Terre il y a au moins 3,8 milliards d'années. 3.3. La biodiversité au cours du temps Certains fossiles montrent que des espèces se sont éteintes, alors que d'autres ont émergé, se sont diversifiées ou encore raréfiées au cours du temps. Il y a eu des changements au niveau des espèces, et donc une évolution du vivant depuis le début de la vie. DÉFINITION : une crise biologique désigne une extinction massive d'espèces en milieu marin et continental à l'échelle du globe et sur une période de temps courte (de l'ordre du million d'années).
L'évolution des espèces vivantes à la surface de la Terre ne se fait pas de manière linéaire au cours du temps. Des extinctions majeures sur les continents et les océans (à l'échelle de la Terre) ont touché certaines espèces. Ces extinctions majeures sont appelées des crises biologiques. Les crises biologiques peuvent être dues : À des événements géologiques comme des éruptions volcaniques majeures et la chute de météorites, À des causes biologiques avec l'émergence de nouvelles espèces qui nuisent à celles déjà présentes. Crises biologiques et périodes de diversification. On compte cinq extinctions majeures dans l'histoire de la Terre : En 450 Ma, en 370 Ma, en 250 Ma, en 200 Ma et en 65 Ma. Chacune de ces extinctions majeures a été suivie d'une diversification importante des espèces. On parle aujourd'hui de la 6e crise biologique, due au grand nombre d'extinctions causées par l'homme.