Bilan d activité des équipes «un chez soi d abord» au 1 er Juin 2013



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Transcription:

Bilan d activité des équipes «un chez soi d abord» au 1 er Juin 2013 Dr P Estecahandy Coordinatrice technique nationale DIHAL

Sommaire Introduction... 3 Données statistiques... 3 Activité des équipes... 5 Maintien dans le logement : autonomie et solvabilité... 6 Accès aux droits et aux ressources : couverture sociale, minima sociaux et emploi... 10 Accès à l emploi et la formation... 11 Inclusion sociale : activités et liens sociaux... 12 Accès aux soins... 13 Incarcération... 14 Perspectives... 14 Focus sur les 25 ans et moins... 15 Conclusions... 15 Principaux repères... 16 Questionnaire... 16 Bilan d activité Juin 2013 UCSDB Volet opérationnel - DIHAL Page 2

Introduction Les premiers résultats présentés dans ce bilan sont très encourageants car ils montrent la faisabilité du maintien dans le logement et la dynamique d inclusion sociale mise en place pour un public aux besoins multiples, mettant en échec la plupart des solutions proposées par les acteurs du champ sanitaire ou social. Ces résultats sont le fruit d un accompagnement spécifique faisant du programme un laboratoire de nouvelles pratiques du travail social et médico-social. Le bilan présenté ne manque pas cependant, de relever un certain nombre de questions quant à la solvabilité des personnes sur le moyen terme, la plupart vivant sous le seuil de pauvreté, leur accès au parc de logement social et au marché de l emploi restant difficile. Données statistiques Les données présentées dans le document sont issues du logiciel «IA» utilisé par les équipes et d un questionnaire rempli par les équipes dédiées (p 17) pour chacune des personnes suivies; les données on été compilées et traitées sous Excel par la coordination nationale volet opérationnel. 1. Les personnes accompagnées Femme Homme Total DCD a quitte le programme accompagnés Toulouse 13 59 72 1 2 69 Grand Lille 7 56 63 2 2 59 Marseille 17 66 83 0 2 81 Paris 2 18 20 3 1 16 Total 39 199 238 6 7 225 Tableau 1: nombre de personnes accompagnées au 1 er Juin 2013 2. Le bilan statistique Les éléments statistiques d activité portent sur les personnes accompagnées depuis au moins 3 mois 1. Le temps moyen de suivi est de 13 mois. Les données portent sur les personnes suivies par les équipes de Lille, Marseille et Toulouse. Sur le site de Paris, aucune des personnes n a eu un suivi d au moins 12 mois. L activité du site parisien fera l objet d un rapport annexe. 1 29 personnes sont entrées dans le programme sur les 3 derniers mois Bilan d activité Juin 2013 UCSDB Volet opérationnel - DIHAL Page 3

18 16 nombre de personnes 14 12 10 8 6 4 2 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 nombre de mois Figure 1 : temps d accompagnement accompagnement Quelques situations particulières res exclues du bilan statistique : - - - 2 sur Lille : une personne a quitté la ville pour aller à Toulouse et elle est maintenant suivie par l équipe de Toulouse ; une personne est suivie dans le cadre d une une hospitalisation de semaine avec une structure de soin. soi 6 sur Marseille : deux personnes hospitalisées au long court dont une hors Marseille, deux personnes en voyage permanent entre Marseille et d autres villes, une personne pour laquelle un doute persiste sur son identité et une personne en UMD2 au long cours. c 1 sur Toulouse : une personne a quitté la ville pour vivre à Lille et elle est maintenant maintena suivie par l équipe de Lille. Sur Toulouse, deux personnes ne souhaitent pas être logées pour le moment mais sont accompagnées. Trois personnes ont déménagé depuis depuis l entrée dans le programme, deux vers leur famille et une à Paris où il travaille (elles sont toutes 3 logées). Ces cinq personnes sont incluses dans le bilan statistique car leur suivi a été suffisamment long. Les statistiques portent donc sur 172 personnes : Site Toulouse Grand Lille Marseille Total Nombre de personnes 53 51 68 172 Tableau 2 : nombre de personnes incluses dans le bilan statistique 2 Unité pour Malades Difficiles Bilan d activité tivité Juin 2013 UCSDB Volet opérationnel - DIHAL Page 4

La moyenne d âge est de 38 ans avec des écarts allant de 21/57 ans pour Marseille, de 23/70 ans pour Lille et de 20/61 ans pour Toulouse. En moyenne, les personnes sont plus jeunes à Toulouse (36 ans) qu à Marseille (39 ans) ou Lille (40 ans). Les données sur le profil et la provenance des personnes seront apportées par la recherche. Le bilan actuel est centré sur l activité des équipes et les résultats obtenus sur les axes suivants : - Maintien dans le logement : autonomie et solvabilité - Accès aux droits et aux ressources : minima sociaux et emploi - Inclusion sociale : activité et liens sociaux - Accès aux soins Une évaluation du niveau d accompagnement des personnes souhaitable à ce jour sera aussi apportée par les équipes. 3. Limites des données Les données présentées sont pour certaines des données quantitatives objectives mais pour d autres relèvent d éléments perceptuels recueillies auprès des équipes. Les questionnaires ont été remplis par un membre de l équipe et les réponses ont été ensuite revues avec les coordinateurs. Cependant il peut y avoir des différences par site dans l interprétation des items perceptuels comme «la nécessité de suivi intensif ou modéré» ou «le niveau d appropriation du logement». Enfin les données concernant l hospitalisation et le recours aux soins sont les éléments connus des équipes et peuvent ne pas être exhaustives. Activité des équipes Les équipes assurent un suivi des personnes au moins une fois par semaine soit à leur domicile, soit sur un lieu de leur choix (café par exemple) soit lors d accompagnement ou de visite dans des institutions, hôpitaux, prison, ou autre lieu culturel, de loisir mais aussi organisent des temps collectifs (sorties ou rencontres) ou des repas chez la personne. Des contacts sont aussi pris par téléphone de façon régulière. Certaines équipes peuvent recevoir les personnes dans leur local pour, en particulier des colis alimentaires, des rencontres, le traitement de dossiers administratifs ou des moments de convivialité ; en grande majorité pourtant les rencontres sont au domicile de la personne. Enfin des synthèses sont organisées avec la personne et des partenaires si nécessaire. Les éléments relevés sur le logiciel de recueil d activité (IA) sont les suivants : - En moyenne 270 contacts par équipe et par mois soit 6 contacts par personne et par mois et 4 rencontres directes (soit une par semaine tel que nécessaire dans le modèle de SI) - Le recueil de données fait en juin 2013 montre que sur les 3 sites, en moyenne 88% des personnes présentes depuis au moins 3 mois sont vues chaque semaine ; 12% n ont pas cette régularité de rencontre soit parce qu elles demandent à espacer le suivi se sentant bien soit parce qu au contraire elles «échappent» au suivi. Les équipes de Marseille, Grand Lille et Toulouse comptent 9 ETP au premier trimestre 2013. Bilan d activité Juin 2013 UCSDB Volet opérationnel - DIHAL Page 5

Maintien dans le logement : autonomie et solvabilité L accès au logement se fait en moyenne sous dix jours. Concernant le maintien dans le logement, quatre personnes ont quitté le logement sur Marseille et une seule a accepté d être relogée ; sur Lille 1 personne a quitté le logement et a été relogée, sur Toulouse, deux personnes ont quitté le logement et une a été relogée et deux personnes ne souhaitent pas encore être logées après plus de 4 mois dans le programme. Seules 6 personnes à ce jour ne sont pas logées sur les 172 suivies soit 4% de l effectif. Pour autant, certaines situations obligent à pondérer ce résultat. Deux indicateurs nous semblent intéressants, le fait d avoir son logement squatté ou envahi (contre son gré) ou le fait d être relogé pour des raisons de troubles du voisinage. 1. Personnes dont le logement a été squatté Ce sont 14% des personnes (soit 7 à Grand Lille, 9 à Marseille et 8 à Toulouse) qui se sont laissées envahir mais la plupart des situations ont été résolues. Certaines situations sont plus problématiques et on peut estimer qu au-delà de 2 fois où la personne s est laissée envahir, le maintien dans le logement est fragile. C est le cas pour 6 personnes (4 sur Marseille et 2 sur Toulouse) Nb de squat par logement Grand Lille Marseille Toulouse Nb de personnes Nb de personnes Nb de personnes 1 4 2 6 2 2 2 3 2 1 4 1 5 1 10 1 Tableau 3 : nombre de logements squattés par site 2. Relogement Au total, 22% des personnes (soit 37 personnes) ont pu bénéficier d un relogement et il y a eu 52 relogements (25 à Marseille, 15 à Grand Lille et 12 à Toulouse). Cette souplesse et réactivité semble être un élément facilitant le maintien dans le logement ; cela évite l enkystement des situations, les crises chroniques et les expulsions. Dans le même temps cela a permis de ne pas «perdre» des propriétaires puisque moins de 5% d entre eux ont quitté le programme. Là encore certaines situations sont particulières avec un recours à des relogements multiples. On peut estimer qu au-delà de deux relogements sur l année, le maintien dans le logement est problématique. C est le cas pour 4 personnes (1 sur Grand Lille et 3 sur Marseille). Nb de relogement par personne Grand Lille Marseille Toulouse Nb de personnes Nb de personnes Nb de personnes 1 8 11 8 2 2 2 2 3 1 2 4 1 Tableau 4 : nombre de relogement par site Bilan d activité Juin 2013 UCSDB Volet opérationnel - DIHAL Page 6

A noter : - certains relogements cités ci-dessus ne sont pas liés à des troubles du voisinage mais à des habitats non adaptés (ex: nuisances sonores) - en dehors des relogements cités ci-dessus, 8 personnes ont pu bénéficier d un relogement vers le parc social : 6 personnes sur Marseille, une sur Lille et une sur Toulouse. Si on exclu les situations de relogement multiple ou de squat multiple et les personnes non logées, (16 situations) on peut estimer que 90% des personnes accompagnées par le programme se maintiennent dans le logement avec en moyenne un recul de 12 mois. 3. Niveau d autonomie De façon plus qualitative, nous avons souhaité avoir l avis des équipes quant à l autonomie des personnes à vivre dans le logement selon les critères ci-dessous : Habite mais sans appropriation réelle ; Passage pour dormir ; N entretient pas l appartement Habite mais manque d autonomie ; Nécessité d aide de l équipe pour les courses, l entretien du logement Habite ordinairement ; Pas d aide pour l entretien ni les courses site Habite sans appropriation réelle Habite mais manque d autonomie Habite ordinairement Grand Lille 8% Marseille 6% Toulouse 4% Moyenne 6% Tableau 5 : niveau d autonomie dans le logement par site 37% 29% 31% 32% 55% 65% 65% 62% En moyenne sur les 3 sites, 62% soit la grande majorité des personnes habitent le logement sans nécessité d aide pour les tâches quotidiennes; 32% ont besoin d un accompagnement pour les tâches de base et 6% ne se sont pas approprié le logement. 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Grand Lille Marseille Toulouse Moyenne Habite ordinairement Habite mais manque d autonomie Habite sans appropriation réelle Figure 2 : niveau d autonomie dans le logement par site Bilan d activité Juin 2013 UCSDB Volet opérationnel - DIHAL Page 7

Ces chiffres sont encourageants sur deux points : - Nous sommes en moyenne à 13 mois de suivi et le travail au cas par cas des équipes va permettre d accompagner les 32% qui le nécessitent. - Le nombre de personnes qui «échappent» est relativement bas sur chaque site ; c est moins de 4 personnes qui aujourd hui ne se sont pas approprié le logement sur chacun des sites. 4. Solvabilité Il s agit de savoir si les personnes auront la capacité financière de rester dans le logement à moyen et long terme. Pour cela, le critère choisi est le «reste à charge du loyer + charges» < 30% des ressources de la personne soit un reste à vivre > 70% des ressources disponibles. 79% des personnes ont un reste à vivre > 70% de leur ressources et sont à même aujourd hui de se maintenir financièrement dans le logement. Une différence existe bien sûr entre les sites car cela dépend du montant des loyers dans chacune des villes. Ils sont donc 94% sur Marseille contre 74% sur Toulouse et 69% sur le Grand Lille. L accompagnement doit porter sur deux axes, d une part aller vers des logements à loyer modérés (parc social) et d autre part augmenter les ressources des personnes (accès à l emploi, AAH, aide à la gestion des ressources) 5. Paiement des loyers Un autre élément à prendre en compte est le fait que les personnes s acquittent ou non de leur loyer. Là encore il existe une variabilité selon les sites car lié au cout des loyers et à la rapidité avec laquelle les personnes peuvent recouvrer leurs droits. Nous envisageons trois situations qui témoignent de trois positionnements différents : N a jamais payé son loyer malgré des ressources Impayés ponctuels de loyer avec ressources Impayés de loyer avec absence ou insuffisance de ressources ou dettes 12% des personnes n ont jamais payé leur loyer ; il y a là des situations différentes mais cela met en péril le maintien dans le logement à moyen terme. 29% ont des impayés ponctuels alors qu ils ont des ressources mais il faut souligner que la quasitotalité des personnes ont des ressources inférieures au seuil de pauvreté et que pour une part importante d entre eux, ils ne payaient pas de loyer depuis longtemps voir, pour certains, n en ont jamais payé. Enfin 17% des personnes sont «empêchés» de payer leur loyer soit par manque ou insuffisance de ressources (personnes au RSA ou en attente de régularisation de situations complexes) soit du fait de dettes anciennes. Un élément à prendre en compte est le fait que d avoir une adresse peut faire remonter de vieilles affaires (dettes, trop payé CAF, etc ). Bilan d activité Juin 2013 UCSDB Volet opérationnel - DIHAL Page 8

Grand Lille Marseille N a jamais payé son loyer malgré des ressources Impayés ponctuels de loyer avec ressources 10% 27% 18% 34% Impayés de loyer avec absence de ressources /dettes 8% 22% Toulouse Moyenne 9% 12% 25% 29% 21% 17% Payent régulièrement le loyer Tableau 6 : Paiement du loyer 55% 26% 45% 42% Au final c est en moyenne 42% des personnes qui payent régulièrement leur loyer sur la première année. A contrario, 12% des personnes n ont jamais payé leur loyer. Pour 46% des personnes, la situation demande à être stabilisée soit via un accompagnement soit par une sécurisation financière. C est le travail de l équipe qui se fait au cas par cas. 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Grand Lille Marseille Toulouse Moyenne Payent régulièrement le loyer Impayés de loyer avec absence de ressources /dettes Impayés ponctuels de loyer avec ressources N a jamais payé son loyer malgré des ressources Figure 3 : paiement du loyer par site 6. Maintien effectif possible dans le logement Cette question recouvre des éléments multiples comme le fait du paiement du loyer ou de l appropriation du logement. Concernant les items de non paiement de loyer, de relogement multiple, de manque d appropriation du logement, certaines situations complexes peuvent cumuler plusieurs indicateurs. Nous avons donc créé un indicateur synthétique qui caractérise les personnes en difficulté de maintien effectif dans le logement au regard de leur comportement locatif. Cet indicateur que l on peut appeler «comportement locatif» comprend 5 items et il est renseigné si au moins 1 des items est positif : - N a pas souhaité être logée après au moins une expérience de logement par le programme - A eu plus de 2 relogements sur l année - A eu le logement squatté plus de 2 fois sur l année - N a jamais payé le loyer - Pas d appropriation du logement Bilan d activité Juin 2013 UCSDB Volet opérationnel - DIHAL Page 9

Au total sur les trois sites, ce sont 37 personnes soit 21,5% de l effectif qui répond positivement à cet indicateur, dont 15% sur Toulouse, 18% sur Grand Lille et 29% sur Marseille. A contrario, 134 soit 78% de l effectif ne répond à aucun de ces 5 items. Ceci nous permet d affiner l analyse sur le maintien dans le logement ; si 90% des personnes s y maintiennent, 22% on l a vu, ont un comportement locatif qui peut compromettre leur maintien à moyen terme. On peut estimer en revanche que 78% des personnes se maintiennent dans le logement avec un comportement locatif adapté. Ce chiffre est à interpréter avec précaution car nous sommes pour certaines personnes sur des temps de suivi courts. Pour mémoire, ces résultats concernent les personnes présentes dans le programme depuis au moins 3 mois et suivies en moyenne 12 mois. Accès aux droits et aux ressources : couverture sociale, minima sociaux et emploi Concernant la couverture maladie, 100% des personnes qui sont depuis 3 mois dans le programme ont une couverture maladie. L accès à des droits CAF est un des premiers axes de travail de l équipe d accompagnement pour permettre à la personne le maintien dans le logement et l accès à la citoyenneté. Suivant les situations cela passe par la carte nationale d identité, le transfert des droits d un département à un autre, l ouverture d un compte bancaire, etc Concernant l accès aux droits à l allocation logement, 89% des personnes en moyenne ont des droits ouverts et les autres situations sont cours de régularisation. Concernant l accès aux minima sociaux, les situations sont différentes suivant les sites sur la répartition entre RSA et AAH ; pour autant seules 6 personnes au total n ont pas de ressources pour le moment et parmi elles 3 situations sont en cours de régularisation. Ce sont principalement des jeunes de moins de 25 ans. Grand Lille Marseille Toulouse Bénéficiaire de l aide au logement 90% (10% en cours) 84% (15% en cours) 94% (6% en cours) Bénéficiaire du RSA 4% 35% 30% Bénéficiaire de l AAH 82% 54% 58% (2 en cours) Sous mesure de protection 29% (3 en cours) 10% (2 en cours) 15% Tableau 7 : minima sociaux et mesure de protection par site Enfin, 18 personnes soit 10% de l effectif ont d autres types de ressources. Ainsi, 2 personnes ont une retraite sur Lille, une bénéficie des ASS (allocation spécifique de solidarité) et une d une pension d invalidité. Sur Marseille cinq personnes ont un emploi, deux touchent les Assedic et une déclare vivre de la manche. Sur Toulouse, deux personnes touchent les ASSEDIC, une travaille en intérim, deux personnes ont un CIVIS (contrat d insertion dans la vie sociale), une a accès à des bourses. Bilan d activité Juin 2013 UCSDB Volet opérationnel - DIHAL Page 10

Au total, 89% des personnes bénéficient de minima sociaux (AAH ou RSA) ce qui les placent de fait sous le seuil de pauvreté monétaire. 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% Sous mesure de protection Bénéficiaire de l AAH Bénéficiaire du RSA Bénéficiaire de l aide au logement 20% 10% 0% Grand Lille Marseille Toulouse Figure 4 : minima sociaux et mesure de protection par site Concernant les personnes sous mesure de protection (curatelle ou tutelle), il existe des différences selon les sites; elles sont proches de 30% sur Lille, deux fois moins sur Toulouse et trois fois moins sur Lille en proportion du nombre de personnes accompagnées. Cela est peut être mis en perspective avec l âge des locataires en moyenne plus âgés sur Lille et le fait qu ils sont plus nombreux à payer régulièrement leur loyer sur Lille que sur Toulouse et enfin sur Marseille. Accès à l emploi et la formation L accès à l emploi ou la formation est un des axes de l inclusion sociale. Compte tenu de la situation de l emploi en France et des publics concernés, c est un axe qui nécessite un fort investissement des équipes. Différentes stratégies sont mises en place (ressource ad-hoc en interne ou travail avec le droit commun). Grand Lille Marseille Toulouse Total Accompagnement vers l emploi A un emploi Accompagnement vers la formation A une formation 35% 8% 12% 6% 30% 15% 12% 6% 25% 6% 19% 8% 30% 6% 16% 6% Tableau 8 ; emploi et formation En moyenne, 30% des personnes sont accompagnées vers l emploi par les équipes et 6% accèdent à l emploi ; 16% sont accompagnées vers la formation et 6% sont en formation. Bilan d activité Juin 2013 UCSDB Volet opérationnel - DIHAL Page 11

Le graphique ci-dessous détaille les types d actions et leurs résultats sur le site de Marseille. Une seule personne sur les 68 accompagnées a pu accéder à un CDI ; Clairement un travail important doit être mené aussi auprès des employeurs pour faciliter l inclusion des personnes dans le milieu du travail ordinaire. A noter que certains sites ont développé en interne des actions de bénévolat et d entre-aide qui sans s apparenter à de l accès à l emploi peuvent être un premier pas vers l activité. 16% des personnes sont investies dans des actions solidaires. CDI 11 10 9 11 CDD+3mois CDD-3mois Contrat d'apprentissage 8 7 6 6 5 5 4 4 4 4 3 3 2 2 2 2 1 1 0 Tableau 9 : typologie des emplois et formations sur le site de Marseille Bénevolat auprès d'associations Actions Solidaires (déménagement, nettoyage, peinture, débarassage) Formation qualifiante ou demande de formation qualifiante en attente Inscription Mission Locale Inscription/Réinscrition à Pôle Emploi Dispositif d'accompagnement à l'emploi (DAE13, PLIE, ISATIS) Demande de RQTH Inclusion sociale : activités et liens sociaux Un des axes proposé par l équipe est une offre d activité autour de la culture, des loisirs, de voyage, de sport. Certaines activités s appuient sur des groupes d auto-support en particulier des GEMs 3 ou des associations de SDF. D autres se font dans la cité avec un accompagnement des équipes. La moitié des personnes sont allés sur des activités de loisirs ou culturelles, 43% ont fait des voyages ou déplacements dont certains dans le cadre du programme, 17% font du sport, 16% participent à des actions d entraide ou de bénévolat et 17% sont investis dans des GEMs. Ces données restent à interpréter avec prudence car elles recouvrent des réalités différentes ; pour certains l investissement dans une activité est ponctuelle, pour d autres elle est régulière. Là encore, il existe des différences suivant les sites ; le site de Marseille a particulièrement développé les actions d entraide et d accès à la culture. 3 Groupes d entraide mutuelle Bilan d activité Juin 2013 UCSDB Volet opérationnel - DIHAL Page 12

Grand Lille Marseille Toulouse Actions d aide informelle 10% 35% 4% Loisirs Culture Créativité 53% 50% 36% Participation à des GEMs 10% 25% 15% Voyages déplacements 37% 53% 40% Activités sportives 16% 24% 13% Tableau 10 : type d'activités par site Concernant les liens avec les amis ou la famille, 30% ont des contacts ponctuels avec famille ou amis et 46% des contacts réguliers. Pour une part sans que nous puissions précisément le chiffrer, ces contacts ont repris suite à l entrée dans le programme. Ce qui apparait par contre dans les témoignages des personnes c est que ces liens, s ils ont de bonne qualité, sont un soutien important. Accès aux soins 1. Contact avec une structure de soins avant l entrée dans le programme Une des clés d entrée dans le programme est un diagnostic psychiatrique (schizophrénie ou bipolarité). Pour autant le suivi antérieur est variable suivant les personnes. Ainsi, 54% des personnes avaient un contact avec une structure de soin psychiatrique à leur entrée dans le programme. Il est plus difficile de qualifier ce contact : pour certains, il s agit d un suivi avec un CMP, pour d autre un suivi dans le cadre du SMPR lors d un séjour en incarcération, pour d autres enfin des contacts itératifs lors d hospitalisation. Par contre pour 38% des personnes, il n y avait aucun contact récent avec la psychiatrie. 36% des personnes avait un suivi par une structure d addictologie qui le plus souvent est l équipe qui a adressé la personne et la moitié de l effectif avait un médecin traitant à leur entrée. Concernant les besoins de soin, 34% des personnes a une pathologie somatique chronique et 79% une consommation d alcool ou de drogue. Sur ce dernier volet, les équipes estiment que 45% des personnes ont une consommation qui a un fort impact sur leur vie contre 33% ou la consommation a peu d impact sur la vie sociale. 2. Accompagnement vers le soin Le programme a permis pour 70% des personnes d instaurer un accompagnement vers le soin ; soit sur le volet psychiatrique dans 41% des situations, soit sur le volet addictologie pour 31% des personnes, enfin 22% des personnes ont été accompagnées vers un médecin traitant. Dans de rares cas, l équipe apporte les soins en direct et assure ou supervise avec des infirmières libérales la distribution des traitements (12%) ou les injections mensuelles (5% ). 3. Hospitalisations Concernant les hospitalisations depuis l entrée dans le programme, 25% des personnes ont eu des hospitalisations libres en service de psychiatrie, 15% ont eu des hospitalisations sous contrainte. Bilan d activité Juin 2013 UCSDB Volet opérationnel - DIHAL Page 13

Concernant les soins en addictologie, 8% des personnes ont été hospitalisées en addictologie. Enfin, 15% des personnes ont eu des hospitalisations pour des soins somatiques. Ces données recouvrent des situations assez différentes ; dans la grande majorité des cas, il s agit d hospitalisation programmées et courtes (10 jours environ) ; pourtant certaines situations sont plus complexes avec des hospitalisations longues ou multiples. Pour une dizaine de personnes, il y a cumul d hospitalisation libre ou sous contrainte et plus de cinq hospitalisations sur l année. Nous faisons mention ici du nombre de personnes hospitalisées et non du nombre d hospitalisation. Cet axe sera développé par le volet recherche. Incarcération 13% des personnes ont eu des peines de prison sur l année en cours ; pour 5% il s agit d une affaire ancienne et pour 6% d une affaire le temps du programme ; enfin 2% des personnes (uniquement sur le site de Marseille) ont pu bénéficier d un évitement à l incarcération car elles étaient suivies par le programme. Dans 82% des cas, l équipe a pu rencontrer la personne lors de son incarcération. Perspectives Les équipes ont en moyenne accompagné les personnes plus de 12 mois. A ce jour 77% des personnes nécessitent encore un suivi intensif, 23% pourrait bénéficier d un suivi modéré. Ceci recouvre des situations différentes suivant les sites. Nécessite un suivi intensif Nécessite un suivi modéré Grand Lille Marseille Toulouse 86% 74% 70% 14% 26% 30% Tableau 11 : type de suivi nécessaire après 12 mois d accompagnement en moyenne par sites 100% 80% 60% 40% Nécessite un suivi modéré Nécessite un suivi intensif 20% 0% Grand Lille Marseille Toulouse Figure 5 : type de suivi nécessaire saire après 12 mois d accompagnement en moyenne par sites Bilan d activité Juin 2013 UCSDB Volet opérationnel - DIHAL Page 14

Focus sur les 25 ans et moins Sur les trois sites, 23 personnes ont 25 ans ou moins soit 13% de l effectif. La moyenne d âge de ce groupe est de 23 ans et ils sont suivis en moyenne 12 mois dans le programme. Site % de 25 ans et moins Grand Lille 10% Marseille 9% Toulouse 23% Total 13% Tableau 12 :% des 25 ans et moins par site Concernant leurs ressources, ils sont 65% à bénéficier d une AAH (15 personnes), les autres travaillent ou sont accompagnés vers la formation pour 26% d entre eux (6 personnes) et 2 sont sans ressources. Ils sont 26% à être sous curatelle. Conclusions Comme le montre les éléments ci-dessus, la grande majorité des personnes se maintiennent dans le logement, vivent en bonne intelligence avec leur voisinage, payent leur loyer et sont inscrites dans des activités de loisir, culturelles ou ont des liens avec leur famille ou amis. Près de 8 personnes sur 10 ont aujourd hui un comportement locatif adapté moyennant la poursuite d un accompagnement intensif pour ¾ d entre eux ou modéré pour ¼. Certaines situations sont particulièrement complexes et allient non paiement de loyer, squat à répétition, troubles de voisinage nécessitant des relogements multiples ; ce sont 22% des personnes pour lesquelles aujourd hui le comportement locatif est peu adapté pour un maintien dans le logement autonome classique. Pour autant nous ne sommes qu à un an de recul et il s agit d un public aux besoins multiples. Nous n avons pas dans ce document intégré le point de vue des personnes elles-mêmes. L implication des usagers est un des objectifs des équipes pour 2013 ; dans le même temps le développement d activités collectives est aussi en projet. Une rencontre avec une vingtaine d usagers de Marseille a eu lien en Mai 2013. Ils étaient très intéressés à mieux comprendre le programme de recherche et ses objectifs ; ils restent très conscients des challenges qu ils ont à relever et du temps limité du programme expérimental. Ils ont signifié la qualité de l accompagnement comme un élément les soutenant dans leurs démarches et projets et «l espace de liberté» que leur a ouvert le programme. Bilan d activité Juin 2013 UCSDB Volet opérationnel - DIHAL Page 15

Principaux repères En résumé 172 personnes accompagnées 13 mois en moyenne ET logées depuis plus de 3 mois - 90% se maintiennent dans le logement - 88% sont rencontrées toutes les semaines - 78,5% ont un comportement locatif adapté (avec un niveau d aide variable) - 62% habitent ordinairement leur logement - 42% payent régulièrement leur loyer - 89% bénéficient de minima sociaux - 12% ont un emploi ou font une formation - 70% ont été accompagnées vers le soin - La moitié va vers les loisirs, les voyages, les activités - La moitié a des contacts avec la famille ou les amis - 77% nécessitent la poursuite d un suivi intensif Tableau 13 : principaux repères Table des illustrations Tableau 1: nombre de personnes accompagnées au 1 er Juin 2013 3 Tableau 2 : nombre de personnes incluses dans le bilan statistique 4 Tableau 3 : nombre de logements squattés par site 6 Tableau 4 : nombre de relogement par site 6 Tableau 5 : niveau d autonomie dans le logement par site 7 Tableau 6 : Paiement du loyer 9 Tableau 7 : minima sociaux et mesure de protection par site 10 Tableau 8 ; emploi et formation 11 Tableau 9 : typologie des emplois et formations sur le site de Marseille 12 Tableau 10 : type d'activités par site 13 Tableau 11 : type de suivi nécessaire après 12 mois d accompagnement en moyenne par sites 14 Tableau 12 :% des 25 ans et moins par site 15 Tableau 13 : principaux repères 16 Questionnaire Bilan d activité Juin 2013 UCSDB Volet opérationnel - DIHAL Page 16

indicateurs d activité volet opérationnel : axe processus, axe résultat (le maintien dans le logement, l accès aux droits, l accès aux soins et l inclusion sociale) et perspective de suivi individuel Réseau Social Lien avec l environnement Participation à des actions de Bénévolat ou d aide informelle Loisirs Culture Créativité Participation à des GEMs A fait des voyages ou déplacements Va à des activités sportives A repris un contact ponctuel avec la famille ou des amis proches (téléphone ou visite ponctuelle) A repris un contact régulier avec la famille ou des amis proches (au moins une fois par mois) A pu recevoir ses enfants dans son appartement Logement Autonomie dans le logement Habite mais sans appropriation réelle Passage pour dormir N entretient pas l appartement Habite mais manque d autonomie Nécessité d aide de l équipe pour les courses, l entretien du logement Habite ordinairement Pas d aide pour l entretien ni les courses Logement a été squatté et la personne a été envahie Si oui nb de fois Nombre de relogements effectués pour des raisons de troubles du voisinage Nombre de relogements effectués pour aller vers du logement social A quitté le logement A quitté le programme Accès aux droits et aux ressources Autonomie financière Justice APL obtenu RSA AAH Autre revenu : type Autonomie financière possible Accompagneme nt vers l emploi A un emploi Accompagneme nt vers la formation Impayés de loyer avec absence de ressources ou dettes Personne sous tutelle Personne sous curatelle Mise en place d une MASP Séjour en incarcération affaire ancienne Séjour en incarcération affaire le temps du programme Evitement à l incarcération du fait du programme Hospitalisation structure addictologie - nb Consommation pathogène avec impact sur la vie sociale Consommation avec peu d impact sur la vie sociale Avait des soins antérieurs dans un lieu de soin addicto A arrêté les soins depuis l entrée dans le programme Mise en route (ou reprise) de soins depuis l entrée dans le programme Mise en route (ou reprise) de soins par le programme Accès aux soins Hospitalisation libre en psychiatrie depuis l entrée (par l équipe ou autres intervenants) - nb Hospitalisation sous contrainte en psychiatrie depuis l entrée (par l équipe ou autres intervenants) - nb Hospitalisation soins somatiques depuis l entrée (par l équipe ou autres intervenants) - nb Pas de soins antérieurement en psychiatrie 4 Mise route d un soin psychiatrique depuis l entrée dans le programme (par l équipe ou autres intervenants) Avait un médecin traitant à l entrée A un médecin traitant depuis l inclusion A au moins une pathologie somatique chronique Indicateurs de processus et perspective de suivi Contact hebdomadaire régulier Synthèse avec partenaires - nb Visite lors de l incarcération Visite lors de l hospitalisation Nécessite un suivi intensif Nécessite un suivi modéré Un accompagnement dans le droit commun est adapté N a jamais payé son loyer malgré des ressources Fait une formation Traitement donné au domicile par équipe Reste à charge du loyer + charges < 30% des ressources (coché la case si oui) Impayés ponctuels de loyer avec ressources Injections à domicile par équipe (NAP) 4 Soin : visite au CMP régulière dans les 3 derniers mois Bilan d activité Juin 2013 UCSDB Volet opérationnel - DIHAL Page 17