Code civil. Edition : 2015-08-24. Production de droit.org.



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p.1 Code civil Edition : 2015-08-24 Production de droit.org. Dans la même collection, retrouvez les autres codes français regénérés toutes les semaines : Action sociale et familles Artisanat Assurances Aviation civile Cinéma et image animée Civil Collectivités territoriales Commerce Communes Communes de la nouvelle-calédonie Consommation Construction et habitation Défense Déontologie des architectes Disciplinaire et pénal de la marine marchande Domaine de l'etat Domaine de l'etat et collectivités publiques applicable à la collectivité territoriale de mayotte Domaine public fluvial et navigation intérieure Douanes Douanes de mayotte Éducation Électoral Énergie Entrée et séjour des étrangers et droit d'asile Environnement Expropriation pour cause d'utilité publique Famille et aide sociale Forestier Forestier de mayotte Impôts Impôts, annexe 1 Impôts, annexe 2 Impôts, annexe 3 Impôts, annexe 4 Impôts, livre des procédures fiscales Instruments monétaires et médailles Juridictions financières Justice administrative Justice militaire Légion d'honneur et médaille militaire Marchés publics Minier Minier (ancien) Monétaire et financier Mutualité Organisation judiciaire Patrimoine Pénal Pensions civiles et militaires de retraite Pensions militaires d'invalidité et victimes de la guerre Pensions de retraite des marins français du commerce, de pêche ou de plaisance Ports maritimes Postes et communications électroniques Procédure civile Procédure pénale Procédures civiles d'exécution Propriété intellectuelle Propriété des personnes publiques Recherche Route Rural (ancien) Rural et pêche maritime Santé publique Sécurité intérieure Sécurité sociale Service national Sport Tourisme Transports Travail Travail maritime Travail applicable à mayotte Urbanisme Voirie routière

p.2 Code civil Table des matières Code civilversion consolidée du code au 19 août 2015. Titre préliminaire : De la publication, des effets et de l'application des lois en général... 9 Livre Ier : Des personnes... 9 Titre Ier : Des droits civils... 10 Chapitre II : Du respect du corps humain... 10 Chapitre III : De l'examen des caractéristiques génétiques d'une personne et de l'identification d'une personne par ses empreintes génétiques... 11 Chapitre IV : De l'utilisation des techniques d'imagerie cérébrale... 12 Titre Ier bis : De la nationalité française... 12 Chapitre Ier : Dispositions générales... 12 Chapitre II : De la nationalité française d'origine... 14 Section 1 : Des Français par filiation... 14 Section 2 : Des Français par la naissance en France... 14 Section 3 : Dispositions communes... 15 Chapitre III : De l'acquisition de la nationalité française... 15 Section 1 : Des modes d'acquisition de la nationalité française... 15 Paragraphe 1 : Acquisition de la nationalité française à raison de la filiation... 15 Paragraphe 2 : Acquisition de la nationalité française à raison du mariage... 15 Paragraphe 3 : Acquisition de la nationalité française à raison de la naissance et de la résidence en France... 16 Paragraphe 4 : Acquisition de la nationalité française par déclaration de nationalité... 17 Paragraphe 5 : Acquisition de la nationalité française par décision de l'autorité publique... 18 Paragraphe 6 : Dispositions communes à certains modes d'acquisition de la nationalité française... 19 Paragraphe 7 : De la cérémonie d'accueil dans la citoyenneté française... 20 Section 2 : Des effets de l'acquisition de la nationalité française... 20 Chapitre IV : De la perte, de la déchéance et de la réintégration dans la nationalité française... 21 Section 1 : De la perte de la nationalité française... 21 Section 2 : De la réintégration dans la nationalité française... 22 Section 3 : De la déchéance de la nationalité française... 22 Chapitre V : Des actes relatifs à l'acquisition ou à la perte de la nationalité française... 23 Section 1 : Des déclarations de nationalité... 23 Section 2 : Des décisions administratives... 24 Section 3 : Des mentions sur les registres de l'état civil... 24 Chapitre VI : Du contentieux de la nationalité... 25 Section 1 : De la compétence des tribunaux judiciaires et de la procédure devant ces tribunaux... 25 Section 2 : De la preuve de la nationalité devant les tribunaux judiciaires... 25 Section 3 : Des certificats de nationalité française... 26 Chapitre VII : Des effets sur la nationalité française des transferts de souveraineté relatifs à certains territoires... 27 Chapitre VIII : Dispositions particulières aux collectivités d'outre-mer régies par l'article 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie... 27 Titre II : Des actes de l'état civil... 28 Chapitre Ier : Dispositions générales.... 28 Chapitre II : Des actes de naissance.... 29 Section 1 : Des déclarations de naissance.... 29 Section 2 : Des changements de prénoms et de nom.... 31 Section 3 : De l'acte de reconnaissance.... 32 Chapitre III : Des actes de mariage.... 32 Chapitre IV : Des actes de décès.... 35 Chapitre V : Des actes de l'état civil concernant les militaires et marins dans certains cas spéciaux.... 37 Chapitre VI : De l'état civil des personnes nées à l'étranger qui acquièrent ou recouvrent la nationalité française.... 38 Chapitre VII : De la rectification des actes d'état civil.... 39 Titre III : Du domicile... 40 Titre IV : Des absents... 41 Chapitre Ier : De la présomption d'absence... 41 Chapitre II : De la déclaration d'absence... 42 Titre V : Du mariage... 43 Chapitre Ier : Des qualités et conditions requises pour pouvoir contracter mariage... 43 Chapitre II : Des formalités relatives à la célébration du mariage... 45 Chapitre II bis : Du mariage des Français à l'étranger... 46 Section 1 : Dispositions générales... 46 Section 2 : Des formalités préalables au mariage célébré à l'étranger par une autorité étrangère... 46 Section 3 : De la transcription du mariage célébré à l'étranger par une autorité étrangère... 47 Section 4 : De l'impossibilité pour les Français établis hors de France de célébrer leur mariage à l'étranger... 48 Chapitre III : Des oppositions au mariage... 48 Chapitre IV : Des demandes en nullité de mariage... 49 Chapitre IV bis : Des règles de conflit de lois... 51 Chapitre V : Des obligations qui naissent du mariage... 52 Chapitre VI : Des devoirs et des droits respectifs des époux... 52 Chapitre VII : De la dissolution du mariage... 54 Titre VI : Du divorce... 54 Chapitre Ier : Des cas de divorce... 54 Section 1 : Du divorce par consentement mutuel... 55 Section 2 : Du divorce accepté... 55 Section 3 : Du divorce pour altération définitive du lien conjugal... 55 Section 4 : Du divorce pour faute... 55 Section 5 : Des modifications du fondement d'une demande en divorce... 56 Chapitre II : De la procédure du divorce... 56 Section 1 : Dispositions générales... 57 Section 2 : De la procédure applicable au divorce par consentement mutuel... 57 Section 3 : De la procédure applicable aux autres cas de divorce... 58 Table des matières

Paragraphe 1 : De la requête initiale.... 58 Paragraphe 2 : De la conciliation.... 58 Paragraphe 3 : Des mesures provisoires.... 58 Paragraphe 4 : De l'introduction de l'instance en divorce.... 59 Paragraphe 5 : Des preuves.... 59 Chapitre III : Des conséquences du divorce... 60 Section 1 : De la date à laquelle se produisent les effets du divorce... 60 Section 2 : Des conséquences du divorce pour les époux... 60 Paragraphe 1 : Dispositions générales.... 60 Paragraphe 2 : Des conséquences propres aux divorces autres que par consentement mutuel.... 61 Paragraphe 3 : Des prestations compensatoires.... 61 Paragraphe 4 : Du logement.... 64 Section 3 : Des conséquences du divorce pour les enfants... 64 Chapitre IV : De la séparation de corps... 64 Section 1 : Des cas et de la procédure de la séparation de corps... 64 Section 2 : Des conséquences de la séparation de corps... 65 Section 3 : De la fin de la séparation de corps... 66 Chapitre V : Du conflit des lois relatives au divorce et à la séparation de corps... 66 Titre VII : De la filiation... 66 Chapitre Ier : Dispositions générales... 66 Section 1 : Des preuves et présomptions... 67 Section 2 : Du conflit des lois relatives à la filiation... 67 Section 3 : De l'assistance médicale à la procréation... 68 Section 4 : Des règles de dévolution du nom de famille... 68 Chapitre II : De l'établissement de la filiation... 69 Section 1 : De l'établissement de la filiation par l'effet de la loi... 69 Paragraphe 1 : De la désignation de la mère dans l'acte de naissance... 69 Paragraphe 2 : De la présomption de paternité... 69 Section 2 : De l'établissement de la filiation par la reconnaissance... 70 Section 3 : De l'établissement de la filiation par la possession d'état... 70 Chapitre III : Des actions relatives à la filiation... 70 Section 1 : Dispositions générales... 70 Section 2 : Des actions aux fins d'établissement de la filiation... 71 Section 3 : Des actions en contestation de la filiation... 72 Chapitre IV : De l'action à fins de subsides... 72 Titre VIII : De la filiation adoptive... 73 Chapitre Ier : De l'adoption plénière... 73 Section 1 : Des conditions requises pour l'adoption plénière... 73 Section 2 : Du placement en vue de l'adoption plénière et du jugement d'adoption plénière... 75 Section 3 : Des effets de l'adoption plénière... 77 Chapitre II : De l'adoption simple... 77 Section 1 : Des conditions requises et du jugement... 77 Section 2 : Des effets de l'adoption simple... 78 Chapitre III : Du conflit des lois relatives à la filiation adoptive et de l'effet en France des adoptions prononcées à l'étranger... 80 Titre IX : De l'autorité parentale... 80 Chapitre Ier : De l'autorité parentale relativement à la personne de l'enfant... 80 Section 1 : De l'exercice de l'autorité parentale... 81 Paragraphe 1 : Principes généraux.... 81 Paragraphe 2 : De l'exercice de l'autorité parentale par les parents séparés... 81 Paragraphe 3 : De l'intervention du juge aux affaires familiales... 82 Paragraphe 4 : De l'intervention des tiers... 84 Section 2 : De l'assistance éducative... 84 Section 2-1 : Mesure judiciaire d'aide à la gestion du budget familial... 87 Section 3 : De la délégation de l'autorité parentale... 87 Section 4 : Du retrait total ou partiel de l'autorité parentale... 88 Chapitre II : De l'autorité parentale relativement aux biens de l'enfant... 89 Titre X : De la minorité et de l'émancipation... 90 Chapitre Ier : De la minorité... 90 Section 1 : De l'administration légale... 90 Section 2 : De la tutelle... 91 Sous-section 1 : Des cas d'ouverture et de fin de la tutelle... 91 Sous-section 2 : De l'organisation et du fonctionnement de la tutelle... 92 Paragraphe 1 : Des charges tutélaires... 92 Paragraphe 2 : Du conseil de famille... 92 Paragraphe 3 : Du tuteur... 93 Paragraphe 4 : Du subrogé tuteur... 94 Paragraphe 5 : De la vacance de la tutelle... 94 Paragraphe 6 : De la responsabilité... 94 Chapitre II : De l'émancipation... 95 Titre XI : De la majorité et des majeurs protégés par la loi... 95 Chapitre Ier : Des dispositions générales... 95 Section 1 : Des dispositions indépendantes des mesures de protection... 96 Section 2 : Des dispositions communes aux majeurs protégés... 96 Chapitre II : Des mesures de protection juridique des majeurs... 97 Section 1 : Des dispositions générales... 97 Section 2 : Des dispositions communes aux mesures judiciaires... 98 Section 3 : De la sauvegarde de justice... 99 Section 4 : De la curatelle et de la tutelle... 100 Sous-section 1 : De la durée de la mesure... 100 Sous-section 2 : De la publicité de la mesure... 101 Sous-section 3 : Des organes de protection... 101 Paragraphe 1 : Du curateur et du tuteur... 101 Table des matières p.3

p.4 Code civil Paragraphe 2 : Du subrogé curateur et du subrogé tuteur... 103 Paragraphe 3 : Du curateur ad hoc et du tuteur ad hoc... 103 Paragraphe 4 : Du conseil de famille des majeurs en tutelle... 103 Sous-section 4 : Des effets de la curatelle et de la tutelle quant à la protection de la personne... 104 Sous-section 5 : De la régularité des actes... 105 Sous-section 6 : Des actes faits dans la curatelle... 106 Sous-section 7 : Des actes faits dans la tutelle... 107 Section 5 : Du mandat de protection future... 107 Sous-section 1 : Des dispositions communes... 107 Sous-section 2 : Du mandat notarié... 109 Sous-section 3 : Du mandat sous seing privé... 109 Chapitre III : De la mesure d'accompagnement judiciaire... 110 Titre XII : De la gestion du patrimoine des mineurs et majeurs en tutelle... 111 Chapitre Ier : Des modalités de la gestion... 111 Section 1 : Des décisions du conseil de famille ou du juge... 112 Section 2 : Des actes du tuteur... 113 Paragraphe 1 : Des actes que le tuteur accomplit sans autorisation... 113 Paragraphe 2 : Des actes que le tuteur accomplit avec une autorisation... 113 Paragraphe 3 : Des actes que le tuteur ne peut accomplir... 114 Chapitre II : De l'établissement, de la vérification et de l'approbation des comptes... 114 Chapitre III : De la prescription... 115 Titre XIII : Du pacte civil de solidarité et du concubinage... 116 Chapitre Ier : Du pacte civil de solidarité... 116 Chapitre II : Du concubinage... 118 Titre : XIV : Des mesures de protection des victimes de violences... 118 Livre II : Des biens et des différentes modifications de la propriété... 120 Titre Ier : De la distinction des biens... 120 Chapitre Ier : Des immeubles... 120 Chapitre II : Des meubles... 122 Chapitre III : Des biens dans leurs rapports avec ceux qui les possèdent... 123 Titre II : De la propriété... 123 Chapitre Ier : Du droit d'accession sur ce qui est produit par la chose... 123 Chapitre II : Du droit d'accession sur ce qui s'unit et s'incorpore à la chose... 124 Section 1 : Du droit d'accession relativement aux choses immobilières... 124 Section 2 : Du droit d'accession relativement aux choses mobilières... 126 Titre III : De l'usufruit, de l'usage et de l'habitation... 127 Chapitre Ier : De l'usufruit... 127 Section 1 : Des droits de l'usufruitier... 127 Section 2 : Des obligations de l'usufruitier... 129 Section 3 : Comment l'usufruit prend fin... 131 Chapitre II : De l'usage et de l'habitation... 132 Titre IV : Des servitudes ou services fonciers... 132 Chapitre Ier : Des servitudes qui dérivent de la situation des lieux... 133 Chapitre II : Des servitudes établies par la loi... 134 Section 1 : Du mur et du fossé mitoyens... 134 Section 2 : De la distance et des ouvrages intermédiaires requis pour certaines constructions... 136 Section 3 : Des vues sur la propriété de son voisin... 136 Section 4 : De l'égout des toits... 137 Section 5 : Du droit de passage... 137 Chapitre III : Des servitudes établies par le fait de l'homme... 138 Section 1 : Des diverses espèces de servitudes qui peuvent être établies sur les biens... 138 Section 2 : Comment s'établissent les servitudes... 138 Section 3 : Des droits du propriétaire du fonds auquel la servitude est due... 139 Section 4 : Comment les servitudes s'éteignent... 140 Titre V : De la publicité foncière... 140 Chapitre unique : De la forme authentique des actes... 140 Livre III : Des différentes manières dont on acquiert la propriété... 141 Dispositions générales... 141 Titre Ier : Des successions... 142 Chapitre Ier : De l'ouverture des successions, du titre universel et de la saisine... 142 Chapitre II : Des qualités requises pour succéder - De la preuve de la qualité d'héritier.... 142 Section 1 : Des qualités requises pour succéder.... 142 Section 2 : De la preuve de la qualité d'héritier.... 143 Chapitre III : Des héritiers.... 144 Section 1 : Des droits des parents en l'absence de conjoint successible.... 144 Paragraphe 1 : Des ordres d'héritiers.... 144 Paragraphe 2 : Des degrés.... 145 Paragraphe 3 : De la division par branches, paternelle et maternelle.... 146 Paragraphe 4 : De la représentation.... 146 Section 2 : Des droits du conjoint successible.... 147 Paragraphe 1 : De la nature des droits, de leur montant et de leur exercice... 147 Paragraphe 2 : De la conversion de l'usufruit... 148 Paragraphe 3 : Du droit au logement temporaire et du droit viager au logement... 149 Paragraphe 4 : Du droit à pension... 149 Chapitre IV : De l'option de l'héritier... 150 Section 1 : Dispositions générales.... 150 Section 2 : De l'acceptation pure et simple de la succession.... 151 Section 3 : De l'acceptation de la succession à concurrence de l'actif net.... 152 Paragraphe 1 : Des modalités de l'acceptation de la succession à concurrence de l'actif net.... 152 Paragraphe 2 : Des effets de l'acceptation de la succession à concurrence de l'actif net.... 153 Section 4 : De la renonciation à la succession.... 155 Chapitre V : Des successions vacantes et des successions en déshérence... 155 Table des matières

Section 1 : Des successions vacantes.... 155 Paragraphe 1 : De l'ouverture de la vacance.... 155 Paragraphe 2 : Des pouvoirs du curateur.... 156 Paragraphe 3 : De la reddition des comptes et de la fin de la curatelle.... 157 Section 2 : Des successions en déshérence.... 157 Chapitre VI : De l'administration de la succession par un mandataire.... 158 Section 1 : Du mandat à effet posthume.... 158 Paragraphe 1 : Des conditions du mandat à effet posthume.... 158 Paragraphe 2 : De la rémunération du mandataire.... 159 Paragraphe 3 : De la fin du mandat à effet posthume.... 159 Section 2 : Du mandataire désigné par convention.... 160 Section 3 : Du mandataire successoral désigné en justice.... 160 Chapitre VII : Du régime légal de l'indivision.... 161 Section 1 : Des actes relatifs aux biens indivis.... 161 Paragraphe 1 : Des actes accomplis par les indivisaires.... 161 Paragraphe 2 : Des actes autorisés en justice.... 162 Section 2 : Des droits et des obligations des indivisaires.... 163 Section 3 : Du droit de poursuite des créanciers.... 164 Section 4 : De l'indivision en usufruit.... 164 Chapitre VIII : Du partage.... 164 Section 1 : Des opérations de partage.... 165 Sous-section 1 : Dispositions communes.... 165 Paragraphe 1 : Des demandes en partage.... 165 Paragraphe 2 : Des parts et des lots.... 166 Paragraphe 3 : Des attributions préférentielles.... 166 Sous-section 2 : Du partage amiable.... 169 Sous-section 3 : Du partage judiciaire.... 169 Section 2 : Du rapport des libéralités.... 170 Section 3 : Du paiement des dettes... 172 Paragraphe 1 : Des dettes des copartageants... 172 Paragraphe 2 : Des autres dettes... 172 Section 4 : Des effets du partage et de la garantie des lots... 173 Section 5 : Des actions en nullité du partage ou en complément de part... 174 Paragraphe 1 : Des actions en nullité du partage... 174 Paragraphe 2 : De l'action en complément de part... 174 Titre II : Des libéralités... 175 Chapitre Ier : Dispositions générales.... 175 Chapitre II : De la capacité de disposer ou de recevoir par donation entre vifs ou par testament.... 176 Chapitre III : De la réserve héréditaire, de la quotité disponible et de la réduction.... 178 Section 1 : De la réserve héréditaire et de la quotité disponible... 178 Section 2 : De la réduction des libéralités excessives... 178 Paragraphe 1 : Des opérations préliminaires à la réduction... 178 Paragraphe 2 : De l'exercice de la réduction... 179 Paragraphe 3 : De la renonciation anticipée à l'action en réduction... 181 Chapitre IV : Des donations entre vifs.... 181 Section 1 : De la forme des donations entre vifs.... 182 Section 2 : Des exceptions à la règle de l'irrévocabilité des donations entre vifs.... 183 Chapitre V : Des dispositions testamentaires.... 185 Section 1 : Des règles générales sur la forme des testaments.... 185 Section 2 : Des règles particulières sur la forme de certains testaments.... 186 Section 3 : Des institutions d'héritiers et des legs en général.... 189 Section 4 : Du legs universel.... 189 Section 5 : Du legs à titre universel.... 190 Section 6 : Des legs particuliers.... 190 Section 7 : Des exécuteurs testamentaires.... 191 Section 8 : De la révocation des testaments et de leur caducité.... 193 Chapitre VI : Des libéralités graduelles et résiduelles.... 194 Section 1 : Des libéralités graduelles.... 194 Section 2 : Des libéralités résiduelles.... 195 Chapitre VII : Des libéralités-partages.... 195 Section 1 : Dispositions générales.... 195 Section 2 : Des donations-partages.... 196 Paragraphe 1 : Des donations-partages faites aux héritiers présomptifs.... 196 Paragraphe 2 : Des donations-partages faites à des descendants de degrés différents.... 197 Section 3 : Des testaments-partages.... 198 Chapitre VIII : Des donations faites par contrat de mariage aux époux, et aux enfants à naître du mariage.... 198 Chapitre IX : Des dispositions entre époux, soit par contrat de mariage, soit pendant le mariage.... 199 Titre III : Des contrats ou des obligations conventionnelles en général... 200 Chapitre Ier : Dispositions préliminaires.... 200 Chapitre II : Des conditions essentielles pour la validité des conventions.... 201 Section 1 : Du consentement.... 201 Section 2 : De la capacité des parties contractantes.... 202 Section 3 : De l'objet et de la matière des contrats.... 203 Section 4 : De la cause.... 203 Chapitre III : De l'effet des obligations.... 203 Section 1 : Dispositions générales.... 204 Section 2 : De l'obligation de donner.... 204 Section 3 : De l'obligation de faire ou de ne pas faire.... 204 Section 4 : Des dommages et intérêts résultant de l'inexécution de l'obligation.... 205 Section 5 : De l'interprétation des conventions.... 206 Section 6 : De l'effet des conventions à l'égard des tiers.... 207 Chapitre IV : Des diverses espèces d'obligations.... 207 Table des matières p.5

p.6 Code civil Section 1 : Des obligations conditionnelles.... 207 Paragraphe 1 : De la condition en général, et de ses diverses espèces.... 207 Paragraphe 2 : De la condition suspensive.... 208 Paragraphe 3 : De la condition résolutoire.... 208 Section 2 : Des obligations à terme.... 209 Section 3 : Des obligations alternatives.... 209 Section 4 : Des obligations solidaires.... 210 Paragraphe 1 : De la solidarité entre les créanciers.... 210 Paragraphe 2 : De la solidarité de la part des débiteurs.... 210 Section 5 : Des obligations divisibles et indivisibles.... 212 Paragraphe 1 : Des effets de l'obligation divisible.... 212 Paragraphe 2 : Des effets de l'obligation indivisible.... 212 Section 6 : Des obligations avec clauses pénales.... 213 Chapitre V : De l'extinction des obligations.... 213 Section 1 : Du paiement... 214 Paragraphe 1 : Du paiement en général.... 214 Paragraphe 2 : Du paiement avec subrogation.... 215 Paragraphe 3 : De l'imputation des paiements.... 216 Paragraphe 4 : Des offres de paiement, et de la consignation.... 216 Section 2 : De la novation.... 217 Section 3 : De la remise de la dette.... 218 Section 4 : De la compensation.... 219 Section 5 : De la confusion.... 220 Section 6 : De la perte de la chose due.... 220 Section 7 : De l'action en nullité ou en rescision des conventions.... 220 Chapitre VI : De la preuve des obligations et de celle du paiement.... 221 Section 1 : De la preuve littérale.... 221 Paragraphe 1 : Dispositions générales.... 221 Paragraphe 2 : Du titre authentique.... 222 Paragraphe 3 : De l'acte sous seing privé.... 222 Paragraphe 4 : Des tailles.... 224 Paragraphe 5 : Des copies des titres.... 224 Paragraphe 6 : Des actes récognitifs et confirmatifs.... 224 Section 2 : De la preuve testimoniale.... 225 Section 3 : Des présomptions.... 226 Paragraphe 1 : Des présomptions établies par la loi.... 226 Paragraphe 2 : Des présomptions qui ne sont point établies par la loi.... 226 Section 4 : De l'aveu de la partie.... 226 Section 5 : Du serment.... 227 Paragraphe 1 : Du serment décisoire.... 227 Paragraphe 2 : Du serment déféré d'office.... 227 Chapitre VII : Des contrats sous forme électronique.... 228 Section 1 : De l'échange d'informations en cas de contrat sous forme électronique.... 228 Section 2 : De la conclusion d'un contrat sous forme électronique.... 228 Section 3 : De l'envoi ou de la remise d'un écrit par voie électronique.... 229 Section 4 : De certaines exigences de forme.... 229 Titre IV : Des engagements qui se forment sans convention... 230 Chapitre Ier : Des quasi-contrats.... 230 Chapitre II : Des délits et des quasi-délits.... 231 Titre IV bis : De la responsabilité du fait des produits défectueux... 231 Titre V : Du contrat de mariage et des régimes matrimoniaux... 233 Chapitre Ier : Dispositions générales.... 233 Chapitre II : Du régime en communauté... 236 Première partie : De la communauté légale... 236 Section 1 : De ce qui compose la communauté activement et passivement... 236 Paragraphe 1 : De l'actif de la communauté... 236 Paragraphe 2 : Du passif de la communauté... 237 Section 2 : De l'administration de la communauté et des biens propres.... 238 Section 3 : De la dissolution de la communauté... 241 Paragraphe 1 : Des causes de dissolution et de la séparation de biens.... 241 Paragraphe 2 : De la liquidation et du partage de la communauté.... 242 Paragraphe 3 : De l'obligation et de la contribution au passif après la dissolution.... 243 Deuxième partie : De la communauté conventionnelle.... 244 Section 1 : De la communauté de meubles et acquêts.... 244 Section 2 : De la clause d'administration conjointe.... 245 Section 3 : De la clause de prélèvement moyennant indemnité.... 245 Section 4 : Du préciput.... 246 Section 5 : De la stipulation de parts inégales.... 246 Section 6 : De la communauté universelle.... 246 Dispositions communes aux deux parties du chapitre II.... 247 Chapitre III : Du régime de séparation de biens.... 247 Chapitre IV : Du régime de participation aux acquêts.... 248 Titre VI : De la vente... 250 Chapitre Ier : De la nature et de la forme de la vente.... 250 Chapitre II : Qui peut acheter ou vendre.... 251 Chapitre III : Des choses qui peuvent être vendues.... 251 Chapitre III-1 : De la vente d'immeubles à construire.... 252 Chapitre IV : Des obligations du vendeur... 252 Section 1 : Dispositions générales.... 252 Section 2 : De la délivrance.... 253 Section 3 : De la garantie.... 254 Paragraphe 1 : De la garantie en cas d'éviction.... 254 Table des matières

Paragraphe 2 : De la garantie des défauts de la chose vendue.... 256 Chapitre V : Des obligations de l'acheteur.... 257 Chapitre VI : De la nullité et de la résolution de la vente.... 257 Section 1 : De la faculté de rachat.... 258 Section 2 : De la rescision de la vente pour cause de lésion.... 259 Chapitre VII : De la licitation.... 260 Chapitre VIII : Du transport des créances et autres droits incorporels.... 260 Titre VII : De l'échange... 261 Titre VIII : Du contrat de louage... 261 Chapitre Ier : Dispositions générales.... 261 Chapitre II : Du louage des choses.... 262 Section 1 : Des règles communes aux baux des maisons et des biens ruraux.... 262 Section 2 : Des règles particulières aux baux à loyer.... 265 Section 3 : Des règles particulières aux baux à ferme.... 266 Chapitre III : Du louage d'ouvrage et d'industrie.... 268 Section 1 : Du louage de service.... 268 Section 2 : Des voituriers par terre et par eau.... 268 Section 3 : Des devis et des marchés.... 269 Chapitre IV : Du bail à cheptel... 272 Section 1 : Dispositions générales.... 272 Section 2 : Du cheptel simple.... 272 Section 3 : Du cheptel à moitié.... 273 Section 4 : Du cheptel donné par le propriétaire à son fermier ou métayer.... 274 Paragraphe 1 : Du cheptel donné au fermier.... 274 Paragraphe 2 : Du cheptel donné au métayer.... 274 Section 5 : Du contrat improprement appelé cheptel.... 275 Titre VIII bis : Du contrat de promotion immobilière... 275 Titre IX : De la société... 276 Chapitre Ier : Dispositions générales.... 276 Chapitre II : De la société civile... 281 Section 1 : Dispositions générales.... 281 Section 2 : Gérance.... 281 Section 3 : Décisions collectives.... 282 Section 4 : Information des associés.... 283 Section 5 : Engagement des associés à l'égard des tiers.... 283 Section 6 : Cession des parts sociales.... 283 Section 7 : Retrait ou décès d'un associé.... 285 Chapitre III : De la société en participation.... 285 Titre IX bis : Des conventions relatives à l'exercice des droits indivis... 286 Chapitre Ier : Des conventions relatives à l'exercice des droits indivis en l'absence d'usufruitier.... 286 Chapitre II : Des conventions relatives à l'exercice des droits indivis en présence d'un usufruitier.... 288 Titre X : Du prêt... 289 Chapitre Ier : Du prêt à usage, ou commodat... 289 Section 1 : De la nature du prêt à usage.... 289 Section 2 : Des engagements de l'emprunteur.... 289 Section 3 : Des engagements de celui qui prête à usage.... 290 Chapitre II : Du prêt de consommation, ou simple prêt... 290 Section 1 : De la nature du prêt de consommation.... 290 Section 2 : Des obligations du prêteur.... 291 Section 3 : Des engagements de l'emprunteur.... 291 Chapitre III : Du prêt à intérêt.... 292 Titre XI : Du dépôt et du séquestre... 292 Chapitre Ier : Du dépôt en général et de ses diverses espèces.... 292 Chapitre II : Du dépôt proprement dit... 292 Section 1 : De la nature et de l'essence du contrat de dépôt.... 293 Section 2 : Du dépôt volontaire.... 293 Section 3 : Des obligations du dépositaire.... 293 Section 4 : Des obligations de la personne par laquelle le dépôt a été fait.... 295 Section 5 : Du dépôt nécessaire.... 295 Chapitre III : Du séquestre... 296 Section 1 : Des différentes espèces de séquestre.... 296 Section 2 : Du séquestre conventionnel.... 296 Section 3 : Du séquestre ou dépôt judiciaire.... 297 Titre XII : Des contrats aléatoires.... 297 Chapitre Ier : Du jeu et du pari.... 297 Chapitre II : Du contrat de rente viagère... 297 Section 1 : Des conditions requises pour la validité du contrat.... 298 Section 2 : Des effets du contrat entre les parties contractantes.... 298 Titre XIII : Du mandat... 299 Chapitre Ier : De la nature et de la forme du mandat.... 299 Chapitre II : Des obligations du mandataire.... 299 Chapitre III : Des obligations du mandant.... 300 Chapitre IV : Des différentes manières dont le mandat finit.... 301 Titre XIV : De la fiducie... 301 Titre XV : Des transactions... 304 Titre XVI : Du compromis... 305 Titre XVII : De la convention de procédure participative... 305 Titre XX : De la prescription extinctive... 306 Chapitre Ier : Dispositions générales.... 306 Chapitre II : Des délais et du point de départ de la prescription extinctive.... 307 Section 1 : Du délai de droit commun et de son point de départ.... 307 Section 2 : De quelques délais et points de départ particuliers.... 307 Table des matières p.7

p.8 Code civil Chapitre III : Du cours de la prescription extinctive.... 307 Section 1 : Dispositions générales.... 307 Section 2 : Des causes de report du point de départ ou de suspension de la prescription.... 308 Section 3 : Des causes d'interruption de la prescription.... 309 Chapitre IV : Des conditions de la prescription extinctive.... 309 Section 1 : De l'invocation de la prescription.... 309 Section 2 : De la renonciation à la prescription.... 310 Section 3 : De l'aménagement conventionnel de la prescription.... 310 Titre XXI : De la possession et de la prescription acquisitive... 310 Chapitre Ier : Dispositions générales.... 310 Chapitre II : De la prescription acquisitive.... 311 Section 1 : Des conditions de la prescription acquisitive.... 311 Section 2 : De la prescription acquisitive en matière immobilière.... 312 Section 3 : De la prescription acquisitive en matière mobilière.... 312 Chapitre III : De la protection possessoire.... 312 Livre IV : Des sûretés... 313 Titre Ier : Des sûretés personnelles... 313 Chapitre Ier : Du cautionnement... 313 Section 1 : De la nature et de l'étendue du cautionnement... 313 Section 2 : De l'effet du cautionnement... 314 Sous-section 1 : De l'effet du cautionnement entre le créancier et la caution... 314 Sous-section 2 : De l'effet du cautionnement entre le débiteur et la caution... 315 Sous-section 3 : De l'effet du cautionnement entre les cofidéjusseurs... 316 Section 3 : De l'extinction du cautionnement... 316 Section 4 : De la caution légale et de la caution judiciaire... 316 Chapitre II : De la garantie autonome... 317 Chapitre III : De la lettre d'intention... 317 Titre II : Des sûretés réelles... 317 Sous-titre Ier : Dispositions générales... 317 Sous-titre II : Des sûretés sur les meubles... 318 Chapitre Ier : Des privilèges mobiliers... 318 Section 1 : Des privilèges généraux... 318 Section 2 : Des privilèges spéciaux... 319 Section 3 : Du classement des privilèges... 320 Chapitre II : Du gage de meubles corporels... 320 Section 1 : Du droit commun du gage... 320 Section 2 : Du gage portant sur un véhicule automobile.... 322 Section 3 : Dispositions communes.... 322 Chapitre III : Du nantissement de meubles incorporels.... 322 Chapitre IV : De la propriété retenue ou cédée à titre de garantie.... 324 Section 1 : De la propriété retenue à titre de garantie.... 324 Section 2 : De la propriété cédée à titre de garantie.... 324 Sous-titre III : Des sûretés sur les immeubles... 325 Chapitre Ier : Des privilèges immobiliers... 325 Section 1 : Des privilèges spéciaux.... 325 Section 2 : Des privilèges généraux.... 326 Section 3 : Des cas où les privilèges doivent être inscrits... 327 Chapitre II : Du gage immobilier.... 329 Chapitre III : Des hypothèques... 330 Section 1 : Dispositions générales.... 330 Section 2 : Des hypothèques légales... 330 Sous-section 1 : Dispositions générales.... 330 Sous-section 2 : Des règles particulières à l'hypothèque légale des époux.... 331 Sous-section 3 : Des règles particulières à l'hypothèque légale des personnes en tutelle.... 332 Section 3 : Des hypothèques judiciaires... 332 Section 4 : Des hypothèques conventionnelles... 333 Section 5 : Du classement des hypothèques... 334 Chapitre IV : De l'inscription des privilèges et des hypothèques... 335 Section 1 : Du mode d'inscription des privilèges et des hypothèques... 335 Section 2 : De la radiation et de la réduction des inscriptions... 338 Sous-section 1 : Dispositions générales.... 338 Sous-section 2 : Dispositions particulières relatives aux hypothèques des époux et des personnes en tutelle... 339 Section 3 : De la publicité des registres et de la responsabilité en matière de publicité foncière... 339 Chapitre V : De l'effet des privilèges et des hypothèques... 341 Chapitre VI : De la purge des privilèges et des hypothèques... 342 Chapitre VII : De l'extinction des privilèges et des hypothèques... 344 Chapitre VIII : De la propriété cédée à titre de garantie... 344 Livre V : Dispositions applicables à Mayotte... 345 Titre préliminaire : Dispositions relatives au titre préliminaire... 346 Titre Ier : Dispositions relatives au livre Ier... 346 Titre II : Dispositions relatives au livre II... 347 Titre III : Dispositions relatives au livre III... 347 Titre IV : Dispositions relatives à l'immatriculation des immeubles et aux droits sur les immeubles.... 349 Chapitre Ier : Du régime de l'immatriculation des immeubles... 349 Section 1 : Dispositions générales... 349 Section 2 : De l'immatriculation des immeubles et de ses effets... 350 Section 3 : De l'inscription des droits sur l'immeuble... 350 Chapitre II : Dispositions diverses... 352 Section 1 : Privilèges et hypothèques... 352 Section 2 : Expropriation forcée... 353 Table des matières

1 p.9 Titre préliminaire : De la publication, des effets et de l'application des lois en général 1 Les lois et, lorsqu'ils sont publiés au Journal officiel de la République française, les actes administratifs entrent en vigueur à la date qu'ils fixent ou, à défaut, le lendemain de leur publication. Toutefois, l'entrée en vigueur de celles de leurs dispositions dont l'exécution nécessite des mesures d'application est reportée à la date d'entrée en vigueur de ces mesures. En cas d'urgence, entrent en vigueur dès leur publication les lois dont le décret de promulgation le prescrit et les actes administratifs pour lesquels le Gouvernement l'ordonne par une disposition spéciale. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux actes individuels. 2 La loi ne dispose que pour l'avenir ; elle n'a point d'effet rétroactif. 3 Les lois de police et de sûreté obligent tous ceux qui habitent le territoire. Les immeubles, même ceux possédés par des étrangers, sont régis par la loi française. Les lois concernant l'état et la capacité des personnes régissent les Français, même résidant en pays étranger. 4 Le juge qui refusera de juger, sous prétexte du silence, de l'obscurité ou de l'insuffisance de la loi, pourra être poursuivi comme coupable de déni de justice. 5 Il est défendu aux juges de prononcer par voie de disposition générale et réglementaire sur les causes qui leur sont soumises. 6 On ne peut déroger, par des conventions particulières, aux lois qui intéressent l'ordre public et les bonnes moeurs. 6-1 Le mariage et la filiation adoptive emportent les mêmes effets, droits et obligations reconnus par les lois, à l'exclusion de ceux prévus au titre VII du livre Ier du présent code, que les époux ou les parents soient de sexe différent ou de même sexe. Livre Ier : Des personnes Table des matières

p.10 7 Code civil Titre Ier : Des droits civils 7 L'exercice des droits civils est indépendant de l'exercice des droits politiques, lesquels s'acquièrent et se conservent conformément aux lois constitutionnelles et électorales. 8 Tout Français jouira des droits civils. 9 Chacun a droit au respect de sa vie privée. Les juges peuvent, sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire toutes mesures, telles que séquestre, saisie et autres, propres à empêcher ou faire cesser une atteinte à l'intimité de la vie privée : ces mesures peuvent, s'il y a urgence, être ordonnées en référé. 9-1 Chacun a droit au respect de la présomption d'innocence. Lorsqu'une personne est, avant toute condamnation, présentée publiquement comme étant coupable de faits faisant l'objet d'une enquête ou d'une instruction judiciaire, le juge peut, même en référé, sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire toutes mesures, telles que l'insertion d'une rectification ou la diffusion d'un communiqué, aux fins de faire cesser l'atteinte à la présomption d'innocence, et ce aux frais de la personne, physique ou morale, responsable de cette atteinte. 10 Chacun est tenu d'apporter son concours à la justice en vue de la manifestation de la vérité. Celui qui, sans motif légitime, se soustrait à cette obligation lorsqu'il en a été légalement requis, peut être contraint d'y satisfaire, au besoin à peine d'astreinte ou d'amende civile, sans préjudice de dommages et intérêts. 11 L'étranger jouira en France des mêmes droits civils que ceux qui sont ou seront accordés aux Français par les traités de la nation à laquelle cet étranger appartiendra. 14 L'étranger, même non résidant en France, pourra être cité devant les tribunaux français, pour l'exécution des obligations par lui contractées en France avec un Français ; il pourra être traduit devant les tribunaux de France, pour les obligations par lui contractées en pays étranger envers des Français. 15 Un Français pourra être traduit devant un tribunal de France, pour des obligations par lui contractées en pays étranger, même avec un étranger. Chapitre II : Du respect du corps humain 16 La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie. 16-1 Chacun a droit au respect de son corps. Le corps humain est inviolable. Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d'un droit patrimonial. 16-1-1 Le respect dû au corps humain ne cesse pas avec la mort. Les restes des personnes décédées, y compris les cendres de celles dont le corps a donné lieu à crémation, doivent être traités avec respect, dignité et décence. Chapitre II : Du respect du corps humain

Chapitre III : De l'examen des caractéristiques génétiques d'une personne et de l'identification d'une personne par ses empreintes génétiques 16-2 p.11 16-2 Le juge peut prescrire toutes mesures propres à empêcher ou faire cesser une atteinte illicite au corps humain ou des agissements illicites portant sur des éléments ou des produits de celui-ci, y compris après la mort. 16-3 Il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l'intérêt thérapeutique d'autrui. Le consentement de l'intéressé doit être recueilli préalablement hors le cas où son état rend nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n'est pas à même de consentir. 16-4 Nul ne peut porter atteinte à l'intégrité de l'espèce humaine. Toute pratique eugénique tendant à l'organisation de la sélection des personnes est interdite. Est interdite toute intervention ayant pour but de faire naître un enfant génétiquement identique à une autre personne vivante ou décédée. Sans préjudice des recherches tendant à la prévention et au traitement des maladies génétiques, aucune transformation ne peut être apportée aux caractères génétiques dans le but de modifier la descendance de la personne. 16-5 Les conventions ayant pour effet de conférer une valeur patrimoniale au corps humain, à ses éléments ou à ses produits sont nulles. 16-6 Aucune rémunération ne peut être allouée à celui qui se prête à une expérimentation sur sa personne, au prélèvement d'éléments de son corps ou à la collecte de produits de celui-ci. 16-7 Toute convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d'autrui est nulle. 16-8 Aucune information permettant d'identifier à la fois celui qui a fait don d'un élément ou d'un produit de son corps et celui qui l'a reçu ne peut être divulguée. Le donneur ne peut connaître l'identité du receveur ni le receveur celle du donneur. En cas de nécessité thérapeutique, seuls les médecins du donneur et du receveur peuvent avoir accès aux informations permettant l'identification de ceux-ci. 16-9 Les dispositions du présent chapitre sont d'ordre public. Chapitre III : De l'examen des caractéristiques génétiques d'une personne et de l'identification d'une personne par ses empreintes génétiques 16-10 L'examen des caractéristiques génétiques d'une personne ne peut être entrepris qu'à des fins médicales ou de recherche scientifique. Le consentement exprès de la personne doit être recueilli par écrit préalablement à la réalisation de l'examen, après qu'elle a été dûment informée de sa nature et de sa finalité. Le consentement mentionne la finalité de l'examen. Il est révocable sans forme et à tout moment. 16-11 L'identification d'une personne par ses empreintes génétiques ne peut être recherchée que : 1 Dans le cadre de mesures d'enquête ou d'instruction diligentées lors d'une procédure judiciaire ; 2 A des fins médicales ou de recherche scientifique ; 3 Aux fins d'établir, lorsqu'elle est inconnue, l'identité de personnes décédées. Chapitre III : De l'examen des caractéristiques génétiques d'une personne et de l'identification d'une personne par ses empreintes génétiques

p.12 16-12 Code civil En matière civile, cette identification ne peut être recherchée qu'en exécution d'une mesure d'instruction ordonnée par le juge saisi d'une action tendant soit à l'établissement ou la contestation d'un lien de filiation, soit à l'obtention ou la suppression de subsides. Le consentement de l'intéressé doit être préalablement et expressément recueilli. Sauf accord exprès de la personne manifesté de son vivant, aucune identification par empreintes génétiques ne peut être réalisée après sa mort. Lorsque l'identification est effectuée à des fins médicales ou de recherche scientifique, le consentement exprès de la personne doit être recueilli par écrit préalablement à la réalisation de l'identification, après qu'elle a été dûment informée de sa nature et de sa finalité. Le consentement mentionne la finalité de l'identification. Il est révocable sans forme et à tout moment. Lorsque la recherche d'identité mentionnée au 3 concerne soit un militaire décédé à l'occasion d'une opération conduite par les forces armées ou les formations rattachées, soit une victime de catastrophe naturelle, soit une personne faisant l'objet de recherches au titre de l'article 26 de la loi n 95-73 du 21 janvier 1995 d'orientation et de programmation relative à la sécurité et dont la mort est supposée, des prélèvements destinés à recueillir les traces biologiques de cette personne peuvent être réalisés dans des lieux qu'elle est susceptible d'avoir habituellement fréquentés, avec l'accord du responsable des lieux ou, en cas de refus de celui-ci ou d'impossibilité de recueillir cet accord, avec l'autorisation du juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance. Des prélèvements aux mêmes fins sur les ascendants, descendants ou collatéraux supposés de cette personne peuvent être également réalisés. Le consentement exprès de chaque personne concernée est alors recueilli par écrit préalablement à la réalisation du prélèvement, après que celle-ci a été dûment informée de la nature de ce prélèvement, de sa finalité ainsi que du caractère à tout moment révocable de son consentement. Le consentement mentionne la finalité du prélèvement et de l'identification. Les modalités de mise en œuvre des recherches d'identification mentionnées au 3 du présent article sont précisées par décret en Conseil d'etat. 16-12 Sont seules habilitées à procéder à des identifications par empreintes génétiques les personnes ayant fait l'objet d'un agrément dans des conditions fixées par décret en Conseil d'etat. Dans le cadre d'une procédure judiciaire, ces personnes doivent, en outre, être inscrites sur une liste d'experts judiciaires. 16-13 Nul ne peut faire l'objet de discriminations en raison de ses caractéristiques génétiques. Chapitre IV : De l'utilisation des techniques d'imagerie cérébrale 16-14 Les techniques d'imagerie cérébrale ne peuvent être employées qu'à des fins médicales ou de recherche scientifique, ou dans le cadre d'expertises judiciaires. Le consentement exprès de la personne doit être recueilli par écrit préalablement à la réalisation de l'examen, après qu'elle a été dûment informée de sa nature et de sa finalité. Le consentement mentionne la finalité de l'examen. Il est révocable sans forme et à tout moment. Titre Ier bis : De la nationalité française Chapitre Ier : Dispositions générales Chapitre Ier : Dispositions générales

Chapitre Ier : Dispositions générales 17 p.13 17 La nationalité française est attribuée, s'acquiert ou se perd selon les dispositions fixées par le présent titre, sous la réserve de l'application des traités et autres engagements internationaux de la France. 17-1 Les lois nouvelles relatives à l'attribution de la nationalité d'origine s'appliquent aux personnes encore mineures à la date de leur entrée en vigueur, sans préjudicier aux droits acquis par des tiers et sans que la validité des actes passés antérieurement puisse être contestée pour cause de nationalité. Les dispositions de l'alinéa précédent s'appliquent à titre interprétatif, aux lois sur la nationalité d'origine qui ont été mises en vigueur après la promulgation du titre Ier du présent code. 17-2 L'acquisition et la perte de la nationalité française sont régies par la loi en vigueur au temps de l'acte ou du fait auquel la loi attache ces effets. Les dispositions de l'alinéa qui précède règlent, à titre interprétatif, l'application dans le temps des lois sur la nationalité qui ont été en vigueur avant le 19 octobre 1945. 17-3 Les demandes en vue d'acquérir, de perdre la nationalité française ou d'être réintégré dans cette nationalité, ainsi que les déclarations de nationalité, peuvent, dans les conditions prévues par la loi, être faites, sans autorisation, dès l'âge de seize ans. Le mineur âgé de moins de seize ans doit être représenté par celui ou ceux qui exercent à son égard l'autorité parentale. Doit être pareillement représenté tout mineur dont l'altération des facultés mentales ou corporelles empêche l'expression de la volonté. L'empêchement est constaté par le juge des tutelles d'office, à la requête d'un membre de la famille du mineur ou du ministère public, au vu d'un certificat délivré par un médecin spécialiste choisi sur une liste établie par le procureur de la République. Lorsque le mineur mentionné à l'alinéa précédent est placé sous tutelle, sa représentation est assurée par le tuteur autorisé à cet effet par le conseil de famille. 17-4 Au sens du présent titre, l'expression "en France" s'entend du territoire métropolitain, des départements et des collectivités d'outre-mer ainsi que de la Nouvelle-Calédonie et des Terres australes et antarctiques françaises. 17-5 Dans le présent titre, majorité et minorité s'entendent au sens de la loi française. 17-6 Il est tenu compte pour la détermination, à toute époque, du territoire français, des modifications résultant des actes de l'autorité publique française pris en application de la Constitution et des lois, ainsi que des traités internationaux survenus antérieurement. 17-7 Les effets sur la nationalité française des annexions et cessions de territoires sont réglés par les dispositions qui suivent, à défaut de stipulations conventionnelles. 17-8 Les nationaux de l'etat cédant, domiciliés dans les territoires annexés au jour du transfert de la souveraineté acquièrent la nationalité française, à moins qu'ils n'établissent effectivement leur domicile hors de ces territoires. Sous la même réserve, les nationaux français, domiciliés dans les territoires cédés au jour du transfert de la souveraineté perdent cette nationalité. 17-9 Les effets sur la nationalité française de l'accession à l'indépendance d'anciens départements ou territoires d'outre-mer de la République sont déterminés au chapitre VII du présent titre. 17-10 Les dispositions de l'article 17-8 s'appliquent, à titre interprétatif, aux changements de nationalité consécutifs aux annexions et cessions de territoires résultant de traités antérieurs au 19 octobre 1945. Toutefois, les personnes étrangères qui étaient domiciliées dans les territoires rétrocédés par la France, conformément au traité de Paris du 30 mai 1814 et qui, à la suite de ce traité, ont Chapitre Ier : Dispositions générales

p.14 17-11 Code civil transféré en France leur domicile, n'ont pu acquérir, de ce chef, la nationalité française que si elles se sont conformées aux dispositions de la loi du 14 octobre 1814. Les Français qui étaient nés hors des territoires rétrocédés et qui ont conservé leur domicile sur ces territoires n'ont pas perdu la nationalité française, par application du traité susvisé. 17-11 Sans qu'il soit porté atteinte à l'interprétation donnée aux accords antérieurs, un changement de nationalité ne peut, en aucun cas, résulter d'une convention internationale si celle-ci ne le prévoit expressément. 17-12 Lorsqu'un changement de nationalité est subordonné, dans les termes d'une convention internationale, à l'accomplissement d'un acte d'option, cet acte est déterminé dans sa forme par la loi de celui des pays contractants dans lequel il est institué. Chapitre II : De la nationalité française d'origine Section 1 : Des Français par filiation 18 Est français l'enfant dont l'un des parents au moins est français. 18-1 Toutefois, si un seul des parents est français, l'enfant qui n'est pas né en France a la faculté de répudier la qualité de Français dans les six mois précédant sa majorité et dans les douze mois la suivant. Cette faculté se perd si le parent étranger ou apatride acquiert la nationalité française durant la minorité de l'enfant. Section 2 : Des Français par la naissance en France 19 Est français l'enfant né en France de parents inconnus. Toutefois, il sera réputé n'avoir jamais été français si, au cours de sa minorité, sa filiation est établie à l'égard d'un étranger et s'il a, conformément à la loi nationale de son auteur, la nationalité de celui-ci. 19-1 Est français : 1 L'enfant né en France de parents apatrides ; 2 L'enfant né en France de parents étrangers pour lequel les lois étrangères de nationalité ne permettent en aucune façon qu'il se voie transmettre la nationalité de l'un ou l'autre de ses parents. Toutefois, il sera réputé n'avoir jamais été français si, au cours de sa minorité, la nationalité étrangère acquise ou possédée par l'un de ses parents vient à lui être transmise. 19-2 Est présumé né en France l'enfant dont l'acte de naissance a été dressé conformément à l'article 58 du présent code. 19-3 Est français l'enfant né en France lorsque l'un de ses parents au moins y est lui-même né. 19-4 Toutefois, si un seul des parents est né en France, l'enfant français, en vertu de l'article 19-3, a la faculté de répudier cette qualité dans les six mois précédant sa majorité et dans les douze Section 2 : Des Français par la naissance en France

Chapitre III : De l'acquisition de la nationalité française 20 p.15 mois la suivant. Cette faculté se perd si l'un des parents acquiert la nationalité française durant la minorité de l'enfant. Section 3 : Dispositions communes 20 L'enfant qui est français en vertu des dispositions du présent chapitre est réputé avoir été français dès sa naissance, même si l'existence des conditions requises par la loi pour l'attribution de la nationalité française n'est établie que postérieurement. La nationalité de l'enfant qui a fait l'objet d'une adoption plénière est déterminée selon les distinctions établies aux articles 18 et 18-1,19-1,19-3 et 19-4 ci-dessus. Toutefois, l'établissement de la qualité de Français postérieurement à la naissance ne porte pas atteinte à la validité des actes antérieurement passés par l'intéressé ni aux droits antérieurement acquis à des tiers sur le fondement de la nationalité apparente de l'enfant. 20-1 La filiation de l'enfant n'a d'effet sur la nationalité de celui-ci que si elle est établie durant sa minorité. 20-2 Le Français qui possède la faculté de répudier la nationalité française dans les cas visés au présent titre peut exercer cette faculté par déclaration souscrite conformément aux articles 26 et suivants. Il peut renoncer à cette faculté à partir de l'âge de seize ans dans les mêmes conditions. 20-3 Dans les cas visés à l'article précédent, nul ne peut répudier la nationalité française s'il ne prouve qu'il a par filiation la nationalité d'un pays étranger. 20-4 Le Français qui contracte un engagement dans les armées françaises perd la faculté de répudiation. 20-5 Les dispositions contenues dans les articles 19-3 et 19-4 ne sont pas applicables aux enfants nés en France des agents diplomatiques ou des consuls de carrière de nationalité étrangère. Ces enfants ont toutefois la faculté d'acquérir volontairement la qualité de Français conformément aux dispositions de l'article 21-11 ci-après. Chapitre III : De l'acquisition de la nationalité française Section 1 : Des modes d'acquisition de la nationalité française Paragraphe 1 : Acquisition de la nationalité française à raison de la filiation 21 L'adoption simple n'exerce de plein droit aucun effet sur la nationalité de l'adopté. Paragraphe 2 : Acquisition de la nationalité française à raison du mariage Section 1 : Des modes d'acquisition de la nationalité française

p.16 21-1 Code civil 21-1 Le mariage n'exerce de plein droit aucun effet sur la nationalité. 21-2 L'étranger ou apatride qui contracte mariage avec un conjoint de nationalité française peut, après un délai de quatre ans à compter du mariage, acquérir la nationalité française par déclaration à condition qu'à la date de cette déclaration la communauté de vie tant affective que matérielle n'ait pas cessé entre les époux depuis le mariage et que le conjoint français ait conservé sa nationalité. Le délai de communauté de vie est porté à cinq ans lorsque l'étranger, au moment de la déclaration, soit ne justifie pas avoir résidé de manière ininterrompue et régulière pendant au moins trois ans en France à compter du mariage, soit n'est pas en mesure d'apporter la preuve que son conjoint français a été inscrit pendant la durée de leur communauté de vie à l'étranger au registre des Français établis hors de France. En outre, le mariage célébré à l'étranger doit avoir fait l'objet d'une transcription préalable sur les registres de l'état civil français. Le conjoint étranger doit également justifier d'une connaissance suffisante, selon sa condition, de la langue française, dont le niveau et les modalités d'évaluation sont fixés par décret en Conseil d'etat. 21-3 Sous réserve des dispositions prévues aux articles 21-4 et 26-3, l'intéressé acquiert la nationalité française à la date à laquelle la déclaration a été souscrite. 21-4 Le Gouvernement peut s'opposer par décret en Conseil d'etat, pour indignité ou défaut d'assimilation, autre que linguistique, à l'acquisition de la nationalité française par le conjoint étranger dans un délai de deux ans à compter de la date du récépissé prévu au deuxième alinéa de l'article 26 ou, si l'enregistrement a été refusé, à compter du jour où la décision judiciaire admettant la régularité de la déclaration est passée en force de chose jugée. La situation effective de polygamie du conjoint étranger ou la condamnation prononcée à son encontre au titre de l'infraction définie à l'article 222-9 du code pénal, lorsque celle-ci a été commise sur un mineur de quinze ans, sont constitutives du défaut d'assimilation. En cas d'opposition du Gouvernement, l'intéressé est réputé n'avoir jamais acquis la nationalité française. Toutefois, la validité des actes passés entre la déclaration et le décret d'opposition ne pourra être contestée pour le motif que l'auteur n'a pu acquérir la nationalité française. 21-5 Le mariage déclaré nul par une décision émanant d'une juridiction française ou d'une juridiction étrangère dont l'autorité est reconnue en France ne rend pas caduque la déclaration prévue à l'article 21-2 au profit du conjoint qui l'a contracté de bonne foi. 21-6 L'annulation du mariage n'a point d'effet sur la nationalité des enfants qui en sont issus. Paragraphe 3 : Acquisition de la nationalité française à raison de la naissance et de la résidence en France 21-7 Tout enfant né en France de parents étrangers acquiert la nationalité française à sa majorité si, à cette date, il a en France sa résidence et s'il a eu sa résidence habituelle en France pendant une période continue ou discontinue d'au moins cinq ans, depuis l'âge de onze ans. Les tribunaux d'instance, les collectivités territoriales, les organismes et services publics, et notamment les établissements d'enseignement sont tenus d'informer le public, et en particulier les personnes auxquelles s'applique le premier alinéa, des dispositions en vigueur en matière de nationalité. Les conditions de cette information sont fixées par décret en Conseil d'etat. 21-8 L'intéressé a la faculté de déclarer, dans les conditions prévues aux articles 26 et suivants et sous réserve qu'il prouve qu'il a la nationalité d'un Etat étranger, qu'il décline la qualité de Français dans les six mois qui précèdent sa majorité ou dans les douze mois qui la suivent. Dans ce dernier cas, il est réputé n'avoir jamais été français. Section 1 : Des modes d'acquisition de la nationalité française

Chapitre III : De l'acquisition de la nationalité française 21-9 p.17 21-9 Toute personne qui remplit les conditions prévues à l'article 21-7 pour acquérir la qualité de Français perd la faculté de décliner celle-ci si elle contracte un engagement dans les armées françaises. Tout mineur né en France de parents étrangers, qui est régulièrement incorporé en qualité d'engagé, acquiert la nationalité française à la date de son incorporation. 21-10 Les dispositions des articles 21-7 à 21-9 ne sont pas applicables aux enfants nés en France des agents diplomatiques et des consuls de carrière de nationalité étrangère. Ces enfants ont toutefois la faculté d'acquérir volontairement la nationalité française conformément aux dispositions de l'article 21-11 ci-après. 21-11 L'enfant mineur né en France de parents étrangers peut à partir de l'âge de seize ans réclamer la nationalité française par déclaration, dans les conditions prévues aux articles 26 et suivants si, au moment de sa déclaration, il a en France sa résidence et s'il a eu sa résidence habituelle en France pendant une période continue ou discontinue d'au moins cinq ans, depuis l'âge de onze ans. Dans les mêmes conditions, la nationalité française peut être réclamée, au nom de l'enfant mineur né en France de parents étrangers, à partir de l'âge de treize ans, la condition de résidence habituelle en France devant alors être remplie à partir de l'âge de huit ans. Le consentement du mineur est requis, sauf s'il est empêché d'exprimer sa volonté par une altération de ses facultés mentales ou corporelles constatée selon les modalités prévues au troisième alinéa de l'article 17-3. Paragraphe 4 : Acquisition de la nationalité française par déclaration de nationalité 21-12 L'enfant qui a fait l'objet d'une adoption simple par une personne de nationalité française peut, jusqu'à sa majorité, déclarer, dans les conditions prévues aux articles 26 et suivants, qu'il réclame la qualité de Français, pourvu qu'à l'époque de sa déclaration il réside en France. Toutefois, l'obligation de résidence est supprimée lorsque l'enfant a été adopté par une personne de nationalité française n'ayant pas sa résidence habituelle en France. Peut, dans les mêmes conditions, réclamer la nationalité française : 1 L'enfant qui, depuis au moins cinq années, est recueilli en France et élevé par une personne de nationalité française ou qui, depuis au moins trois années, est confié au service de l'aide sociale à l'enfance ; 2 L'enfant recueilli en France et élevé dans des conditions lui ayant permis de recevoir, pendant cinq années au moins une formation française, soit par un organisme public, soit par un organisme privé présentant les caractères déterminés par un décret en Conseil d'etat. 21-13 Peuvent réclamer la nationalité française par déclaration souscrite conformément aux articles 26 et suivants, les personnes qui ont joui, d'une façon constante, de la possession d'état de Français, pendant les dix années précédant leur déclaration. Lorsque la validité des actes passés antérieurement à la déclaration était subordonnée à la possession de la nationalité française, cette validité ne peut être contestée pour le seul motif que le déclarant n'avait pas cette nationalité. 21-14 Les personnes qui ont perdu la nationalité française en application de l'article 23-6 ou à qui a été opposée la fin de non-recevoir prévue par l'article 30-3 peuvent réclamer la nationalité française par déclaration souscrite conformément aux articles 26 et suivants. Elles doivent avoir soit conservé ou acquis avec la France des liens manifestes d'ordre culturel, professionnel, économique ou familial, soit effectivement accompli des services militaires dans une unité de l'armée française ou combattu dans les armées françaises ou alliées en temps de guerre. Les conjoints survivants des personnes qui ont effectivement accompli des services militaires dans une unité de l'armée française ou combattu dans les armées françaises ou alliées en temps de guerre peuvent également bénéficier des dispositions du premier alinéa du présent article. Section 1 : Des modes d'acquisition de la nationalité française

p.18 21-14-1 Code civil Paragraphe 5 : Acquisition de la nationalité française par décision de l'autorité publique 21-14-1 La nationalité française est conférée par décret, sur proposition du ministre de la défense, à tout étranger engagé dans les armées françaises qui a été blessé en mission au cours ou à l'occasion d'un engagement opérationnel et qui en fait la demande. En cas de décès de l'intéressé, dans les conditions prévues au premier alinéa, la même procédure est ouverte à ses enfants mineurs qui, au jour du décès, remplissaient la condition de résidence prévue à l'article 22-1. 21-15 Hors le cas prévu à l'article 21-14-1, l'acquisition de la nationalité française par décision de l'autorité publique résulte d'une naturalisation accordée par décret à la demande de l'étranger. 21-16 Nul ne peut être naturalisé s'il n'a en France sa résidence au moment de la signature du décret de naturalisation. 21-17 Sous réserve des exceptions prévues aux articles 21-18, 21-19 et 21-20, la naturalisation ne peut être accordée qu'à l'étranger justifiant d'une résidence habituelle en France pendant les cinq années qui précèdent le dépôt de la demande. 21-18 Le stage mentionné à l'article 21-17 est réduit à deux ans : 1 Pour l'étranger qui a accompli avec succès deux années d'études supérieures en vue d'acquérir un diplôme délivré par une université ou un établissement d'enseignement supérieur français ; 2 Pour celui qui a rendu ou qui peut rendre par ses capacités et ses talents des services importants à la France ; 3 Pour l'étranger qui présente un parcours exceptionnel d'intégration, apprécié au regard des activités menées ou des actions accomplies dans les domaines civique, scientifique, économique, culturel ou sportif. 21-19 Peut être naturalisé sans condition de stage : 1 Alinéa abrogé ; 2 Alinéa abrogé ; 3 Alinéa abrogé ; 4 L'étranger qui a effectivement accompli des services militaires dans une unité de l'armée française ou qui, en temps de guerre, a contracté un engagement volontaire dans les armées françaises ou alliées ; 5 Alinéa abrogé ; 6 L'étranger qui a rendu des services exceptionnels à la France ou celui dont la naturalisation présente pour la France un intérêt exceptionnel. Dans ce cas, le décret de naturalisation ne peut être accordé qu'après avis du Conseil d'etat sur rapport motivé du ministre compétent ; 7 L'étranger qui a obtenu le statut de réfugié en application de la loi n 52-893 du 25 juillet 1952 portant création d'un Office français de protection des réfugiés et apatrides. 21-20 Peut être naturalisée sans condition de stage la personne qui appartient à l'entité culturelle et linguistique française, lorsqu'elle est ressortissante des territoires ou Etats dont la langue officielle ou l'une des langues officielles est le français, soit lorsque le français est sa langue maternelle, soit lorsqu'elle justifie d'une scolarisation minimale de cinq années dans un établissement enseignant en langue française. 21-21 La nationalité française peut être conférée par naturalisation sur proposition du ministre des affaires étrangères à tout étranger francophone qui en fait la demande et qui contribue par son action émérite au rayonnement de la France et à la prospérité de ses relations économiques internationales. Section 1 : Des modes d'acquisition de la nationalité française

Chapitre III : De l'acquisition de la nationalité française 21-22 p.19 21-22 Nul ne peut être naturalisé s'il n'a atteint l'âge de dix-huit ans. Toutefois, la naturalisation peut être accordée à l'enfant mineur resté étranger bien que l'un de ses parents ait acquis la nationalité française s'il justifie avoir résidé en France avec ce parent durant les cinq années précédant le dépôt de la demande. 21-23 Nul ne peut être naturalisé s'il n'est pas de bonnes vie et moeurs ou s'il a fait l'objet de l'une des condamnations visées à l'article 21-27 du présent code. Les condamnations prononcées à l'étranger pourront toutefois ne pas être prises en considération ; en ce cas, le décret prononçant la naturalisation ne pourra être pris qu'après avis conforme du Conseil d'etat. 21-24 Nul ne peut être naturalisé s'il ne justifie de son assimilation à la communauté française, notamment par une connaissance suffisante, selon sa condition, de la langue, de l'histoire, de la culture et de la société françaises, dont le niveau et les modalités d'évaluation sont fixés par décret en Conseil d'etat, et des droits et devoirs conférés par la nationalité française ainsi que par l'adhésion aux principes et aux valeurs essentiels de la République. A l'issue du contrôle de son assimilation, l'intéressé signe la charte des droits et devoirs du citoyen français. Cette charte, approuvée par décret en Conseil d'etat, rappelle les principes, valeurs et symboles essentiels de la République française. 21-24-1 La condition de connaissance de la langue française ne s'applique pas aux réfugiés politiques et apatrides résidant régulièrement et habituellement en France depuis quinze années au moins et âgés de plus de soixante-dix ans. 21-25 Les conditions dans lesquelles s'effectuera le contrôle de l'assimilation et de l'état de santé de l'étranger en instance de naturalisation seront fixées par décret. 21-25-1 La réponse de l'autorité publique à une demande d'acquisition de la nationalité française par naturalisation doit intervenir au plus tard dix-huit mois à compter de la remise de toutes les pièces nécessaires à la constitution d'un dossier complet contre laquelle un récépissé est délivré immédiatement. Le délai visé au premier alinéa est réduit à douze mois lorsque l'étranger en instance de naturalisation justifie avoir en France sa résidence habituelle depuis une période d'au moins dix ans au jour de cette remise. Les délais précités peuvent être prolongés une fois, par décision motivée, pour une période de trois mois. Paragraphe 6 : Dispositions communes à certains modes d'acquisition de la nationalité française 21-26 Est assimilé à la résidence en France lorsque cette résidence constitue une condition de l'acquisition de la nationalité française : 1 Le séjour hors de France d'un étranger qui exerce une activité professionnelle publique ou privée pour le compte de l'etat français ou d'un organisme dont l'activité présente un intérêt particulier pour l'économie ou la culture française ; 2 Le séjour dans les pays en union douanière avec la France qui sont désignés par décret ; 3 La présence hors de France, en temps de paix comme en temps de guerre, dans une formation régulière de l'armée française ou au titre des obligations prévues par le livre II du code du service national ; 4 Le séjour hors de France en qualité de volontaire du service national. L'assimilation de résidence qui profite à l'un des époux s'étend à l'autre s'ils habitent effectivement ensemble. 21-27 Nul ne peut acquérir la nationalité française ou être réintégré dans cette nationalité s'il a été l'objet soit d'une condamnation pour crimes ou délits constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou un acte de terrorisme, soit, quelle que soit l'infraction considérée, s'il a été condamné à une peine égale ou supérieure à six mois d'emprisonnement, non assortie Section 1 : Des modes d'acquisition de la nationalité française

p.20 21-27-1 Code civil d'une mesure de sursis. Il en est de même de celui qui a fait l'objet soit d'un arrêté d'expulsion non expressément rapporté ou abrogé, soit d'une interdiction du territoire français non entièrement exécutée. Il en est de même de celui dont le séjour en France est irrégulier au regard des lois et conventions relatives au séjour des étrangers en France. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables à l'enfant mineur susceptible d'acquérir la nationalité française en application des articles 21-7, 21-11, 21-12 et 22-1, ni au condamné ayant bénéficié d'une réhabilitation de plein droit ou d'une réhabilitation judiciaire conformément aux dispositions de l'article 133-12 du code pénal, ou dont la mention de la condamnation a été exclue du bulletin n 2 du casier judiciaire, conformément aux dispositions des articles 775-1 et 775-2 du code de procédure pénale. 21-27-1 Lors de son acquisition de la nationalité française par décision de l'autorité publique ou par déclaration, l'intéressé indique à l'autorité compétente la ou les nationalités qu'il possède déjà, la ou les nationalités qu'il conserve en plus de la nationalité française ainsi que la ou les nationalités auxquelles il entend renoncer. Paragraphe 7 : De la cérémonie d'accueil dans la citoyenneté française 21-28 Le représentant de l'etat dans le département ou, à Paris, le préfet de police organise, dans un délai de six mois à compter de l'acquisition de la nationalité française, une cérémonie d'accueil dans la citoyenneté française à l'intention des personnes résidant dans le département visées aux articles 21-2,21-11,21-12,21-14,21-14-1,21-15,24-1,24-2 et 32-4 du présent code ainsi qu'à l'article 2 de la loi n 64-1328 du 26 décembre 1964 autorisant l'approbation de la convention du Conseil de l'europe sur la réduction des cas de pluralité de nationalités et sur les obligations militaires en cas de pluralité de nationalités, signée à Strasbourg le 6 mai 1963. Les députés et les sénateurs élus dans le département sont invités à la cérémonie d'accueil. Les personnes ayant acquis de plein droit la nationalité française en application de l'article 21-7 sont invitées à cette cérémonie dans un délai de six mois à compter de la délivrance du certificat de nationalité française mentionné à l'article 31. Au cours de la cérémonie d'accueil, la charte des droits et devoirs du citoyen français mentionnée à l'article 21-24 est remise aux personnes ayant acquis la nationalité française visées aux premier et troisième alinéas. 21-29 Le représentant de l'etat dans le département ou, à Paris, le préfet de police communique au maire, en sa qualité d'officier d'état civil, l'identité et l'adresse des personnes résidant dans la commune susceptibles de bénéficier de la cérémonie d'accueil dans la citoyenneté française. Lorsque le maire en fait la demande, il peut l'autoriser à organiser, en sa qualité d'officier d'état civil, la cérémonie d'accueil dans la citoyenneté française. Section 2 : Des effets de l'acquisition de la nationalité française 22 La personne qui a acquis la nationalité française jouit de tous les droits et est tenue à toutes les obligations attachées à la qualité de Français, à dater du jour de cette acquisition. 22-1 L'enfant mineur dont l'un des deux parents acquiert la nationalité française, devient français de plein droit s'il a la même résidence habituelle que ce parent ou s'il réside alternativement avec ce Section 2 : Des effets de l'acquisition de la nationalité française