Principales stratégies pour les années 1999-2001



Documents pareils
Pourquoi la responsabilité sociétale est-elle importante?

Plan d action de l ISO pour les pays en développement

Organisme luxembourgeois de normalisation (OLN)

Lettre de mission. Services de consultant pour une évaluation à mi-parcours de la Stratégie de l UIP

Conseil économique et social

Sécurité nucléaire. Résolution adoptée le 26 septembre 2014, à la neuvième séance plénière

ISO Comment procéder. pour les PME. Recommandations de l ISO/TC 176

Normes internationales et «normes privées»

Créateur d opportunités

OFFICE DES NATIONS UNIES CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME Vienne

Assemblée générale. Nations Unies A/AC.105/C.1/L.320

PREFET DES BOUCHES-DU-RHONE

Questionnaire Entreprises et droits humains

C ONSEIL CANADIEN DES NORMES. Assurer le leadership en matière de normalisation

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte

Conception des projets de coopération technique de l AIEA à l aide de la méthodologie du cadre logique

Document de travail Régime de responsabilité et d indemnisation pour le transport ferroviaire

DU RISQUE DANS LES CADRES RÉGLEMENTAIRES*

ETUDE DES NORMES ET SAUVEGARDES SOCIALES DE LA REDD-PLUS

FONDATION COMMUNAUTAIRE D OTTAWA POLITIQUE

Notre approche pour les investissements en bourse

Lignes directrices concernant les contrôles à l importation dans le domaine de la sécurité et de la conformité des produits

Charte du tourisme durable

RECOMMANDATION DU CONSEIL SUR LES BONNES PRATIQUES POUR AMELIORER LA SENSIBILISATION AUX RISQUES ET L'EDUCATION SUR LES QUESTIONS D'ASSURANCE

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Optimisez le potentiel de votre entreprise grâce à des certifications internationalement reconnues. Les Experts en Certification des Professionnels

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Conseil économique et social

Conseil économique et social

TABLE DE MATIERES. Pourquoi les Organisations doivent-elles être accréditées?...

ARCHITECTURE ET FONCTIONNEMENT DE LA NORMALISATION. Journée du sur la Normalisation dans les Transports Publics

DECLARATION ISO/CEI SUR LA PARTICIPATION DES CONSOMMATEURS AUX TRAVAUX DE NORMALISATION

LE CHEMINEMENT COMPLEXE D UN VACCIN

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

touristique : quelle vision partager? Les perspectives de normalisation AFNOR Responsable Développement Sport, Loisirs

Rio. Forger l action par les accords. traduisent les bonnes intentions sur la durabilité +20Comment résultats concrets

Charte. pour. de la coopération décentralisée. le développement durable

LA VALEUR AJOUTEÉ DE LA TIERCE PARTIE EN INSPECTION ET CERTIFICATION

Diffuser les documents ISO auprès des comités miroirs nationaux

MÉTHODOLOGIE DE L ASSESSMENT CENTRE L INSTRUMENT LE PLUS ADÉQUAT POUR : DES SÉLECTIONS DE QUALITÉ DES CONSEILS DE DÉVELOPPEMENT FONDÉS

POLITIQUE DE COHÉSION

FEDERATION DE RUSSIE Certification GOST R INTRODUCTION OBJECTIFS PRINCIPAUX DE LA CERTIFICATION GOST R CERTIFCAT DE CONFORMITE GOST R

CLOUT Recueil de jurisprudence

NORME 5 NORMES ET PROCÉDURE D AUTO-ACCRÉDITATION

Comité de Bâle sur le contrôle bancaire. Charte

Datacenters Systèmes d'alimentation

LE DROIT D AUTEUR, LES NORMES ET INTERNET

Commission du marché intérieur et de la protection du consommateur DOCUMENT DE TRAVAIL

LIGNES DIRECTRICES À L USAGE DES ORGANISMES RÉALISANT LA CERTIFICATION DE SYSTÈMES DE QUALITÉ POUR LES PROGRAMMES DE CONTRÔLE DU DOPAGE

Risques liés aux systèmes informatiques et de télécommunications

PACTE MONDIAL L engagement du Groupe CIS

Améliorer la performance environnementale et la conformité à la législation sur l environement

Cadre général du Forum sur les questions relatives aux minorités

COP MESSAGGIO 2014/2015 MESSAGGIO COP 2014 / 2015

Faire croître votre chiffre d affaires PLACEMENTS PLANIFICATION FINANCIÈRE ASSURANCE

La biométrie au cœur des solutions globales

Document d information 1. Principaux aspects de la proposition de la Commission COM (2000) 716 du point de vue de l alimentation animale

La Banque européenne d investissement. en Afrique, dans les Caraïbes et le Pacifique ainsi que dans les pays et territoires d outre-mer

Le droit d auteur, les normes et l Internet

Crédit : Comment vous êtes coté

Adaptation de l organigramme à des clubs de diverses importances. Avantages de l organigramme modèle. Clubs à effectif limité

Mécanisme d examen de l application de la Convention des Nations Unies contre la corruption Documents de base

PROTOCOLE DE KYOTO À LA CONVENTION-CADRE DES NATIONS UNIES SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

CONTRÔLES D HYGIèNE ET DE QUALITÉ D HÔTELLERIE ET DE RESTAURATION

Bonnes pratiques de l'ocde pour la gestion des sinistres d assurance

Parmi elles, deux ont accédé à un statut véritablement mondial et sont aujourd hui entièrement intégrées à l économie mondiale :

Conseil économique et social

PARTENAIRE COMMERCIAL DE MSD CODE DE CONDUITE

Stratégie nationale en matière de cyber sécurité

Désignation/mise en place des points focaux nationaux RSI

ISO/CEI Technologies de l information Techniques de sécurité Systèmes de management de la sécurité de l information Exigences

L Assurance Qualité DOSSIER L ASSURANCE QUALITE

Assemblée des États Parties

Les personnes handicapées ont les mêmes droits

Cités et Gouvernements Locaux Unis - Commission de culture. Conseils sur la mise en œuvre locale de l'agenda 21 de la culture

Principes de liberté d'expression et de respect de la vie privée

leader mondial de l acier Membre du nouveau

CODE DE CONDUITE CONFORMITÉ AUX EXIGENCES JURIDIQUES

DESSAU ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE. Politique de Développement Durable

Introduction. Le Canada est un pays qui donne son plein rendement.

Les chartes de France Investissement

DECLARATION UNIVERSELLE DE L UNESCO

isrs 7 Améliorer la performance Sécurité, Environnement et Opérationnelle

Accréditation Certification Normalisation-Métrologie Promotion de la qualité

Résultat des discussions du groupe de travail franco-allemand sur les infrastructures de charge

Nations Unies A/CONF.216/L.1* L avenir que nous voulons I. Notre vision commune * * Distr. limitée 19 juin 2012 Français Original : anglais

IMPUTATION DES BÉNÉFICES À UN ÉTABLISSEMENT STABLE EFFECTUANT DES TRANSACTIONS COMMERCIALES PAR VOIE ÉLECTRONIQUE

Excellence. Technicité. Sagesse

Déclaration d Istanbul. contre le trafic d organes et le tourisme de transplantation

NOTE D ORIENTATION DU SECRETAIRE GENERAL. Aide à la consolidation de l état de droit : l approche de l ONU

... et l appliquer à l optimum. Reconnaître la qualité... Solution Partner. Answers for industry.* *Des réponses pour l industrie.

2012 / Excellence. Technicité. Sagesse

41/128 Déclaration sur le droit au développement

Ressources APIE. Réutilisation des informations publiques, bases de données et marchés publics. de l immatériel. Cahier pratique.

Mesurer le succès Service Desk Guide d évaluation pour les moyennes entreprises :

Déclaration sur le droit au développement

Comment faire avancer un engin roulant le plus loin possible sans le toucher?

Transcription:

L ISO en bref L ISO est l Organisation internationale de normalisation. Elle est composée des organismes nationaux de normalisation de pays grands et petits, industrialisés et en développement, de toutes les régions du monde. L ISO élabore des normes techniques volontaires qui donnent une valeur ajoutée à tous les types d activités économiques. Les normes ISO contribuent à un développement, à une production et à une livraison des produits et services plus efficaces, sûrs et respectueux de l environnement, ainsi qu à des échanges facilités et plus équitables entre les pays. Les normes ISO servent également à protéger les consommateurs, et les utilisateurs en général, des produits et des services, ainsi qu à leur simplifier la vie. L ISO n élabore que des normes exigées par le marché. Les travaux sont réalisés par des experts du monde des secteurs industriel, technique ou économique qui ont demandé ces normes et qui les appliquent par la suite. À ces experts peuvent s associer d autres experts aux compétences particulières comme les représentants d agences gouvernementales et de laboratoires d essais. Publiées sous la désignation de Normes internationales, les normes ISO représentent un consensus international sur l «état de l art» dans la technologie concernée.

La vision de l ISO L ISO se trouve confrontée à un monde où le commerce mondial entre les nations continue de croître à un rythme trois ou quatre fois plus rapide que les économies nationales; où la conception, la fabrication, la commercialisation et les prestations aux consommateurs d une majorité croissante d entreprises sont réparties dans de nombreux pays; et où les communications électroniques ont radicalement accru la collaboration humaine dans tous les domaines et entre tous les pays. Le développement de plus en plus rapide de la technologie dans de nombreux secteurs continuera d offrir d excellentes possibilités, mais présentera aussi des dangers potentiels, pour le bien-être général de la société. Il incombera par conséquent à tous les partenaires sociaux et économiques de collaborer étroitement pour orienter l application de technologies appropriées vers un développement économique durable et une prospérité mondiale. Dans ce scénario qui évolue rapidement, des normes applicables au niveau mondial joueront un rôle clé. De telles normes, qu elles soient élaborées par l ISO ou par d autres, deviendront des instruments techniques primordiaux à l appui du commerce international. Dans ce contexte, l ISO veut être reconnue à l échelon mondial comme

un chef de file influent et innovateur et comme producteur efficace et attentif dans l élaboration de Normes internationales applicables mondialement, qui répondent aux attentes de la communauté des nations ou les dépassent. L ISO s efforcera en tout temps de perfectionner l application des principes de consensus et de transparence en matière de normalisation et, par là même, de promouvoir les valeurs de rationalité, d utilité, de sécurité et de protection de l environnement au bénéfice de tous les peuples. Principales stratégies pour les années 1999-2001 Les notions clés qui sous-tendent le modèle opérationnel et la prise de position économique de l ISO sont les suivants : Valeur Partenariat Optimisation Ces mots résument les orientations stratégiques clés que l ISO devra suivre aptitude à comprendre, desservir et éventuellement anticiper les besoins du marché (valeur), à assurer la plus grande participation de et la collaboration entre toutes les parties concernées aux divers stades du système ISO (partenariat), à reconfigurer les processus centraux en faisant un usage généralisé des technologies de l information et de la communication, à mieux réunir les ressources requises pour

répondre à la demande toujours croissante de la normalisation du 21e siècle et en faire l usage le plus efficace pour l amélioration des services de l ISO et une réduction du coût total du système. À partir d une analyse complète des forces et faiblesses de l ISO, ainsi que des possibilités et menaces qui se présentent à elle, cinq stratégies principales ont été édifiées sur la base d éléments stratégiques associés. Elles sont exprimées comme des engagements de l ISO à: 1. Accroître la pertinence de l ISO pour le marché mieux comprendre les besoins du marché et améliorer la participation des entreprises, représentation plus efficace des consommateurs et d autres forces sociales, renforcer la gestion du programme technique, améliorer l établissement systématique des priorités, application proactive des concepts et des techniques de gestion par projets, réévaluation périodique des besoins en matière de comités permanents, améliorer la formation des dirigeants de TC/SC et assurer les obligations de soutien des secrétariats, faire progresser les relations de partenariat avec les organisations internationales et d autres institutions.

2. Promouvoir le système ISO et ses normes mieux approcher les dirigeants industriels, améliorer les communications et la livraison de l information, renforcer l engagement des membres à prouver et à promouvoir l utilisation des normes ISO. 3. Optimiser l utilisation des ressources servir les besoins du marché et financer les opérations en conséquence, cibler les priorités et la réduction des coûts, exploitation totale des capacités des technologies de l information et des communications (ICT). 4. Stimuler de nouveaux éléments de programme technique autofinancés accroître la portée des services techniques de l ISO, promouvoir les normes ISO relatives aux services, faire progresser la reconnaissance de l évaluation de la conformité au plan mondial. 5. Mettre à niveau les infrastructures nationales de normalisation dans les pays en développement mise à niveau des infrastructures de normalisation dans les pays en développement, soutien au programme des organismes donateurs.

Mesures de performance Des mesures de la performance doivent être définies pour chaque élément stratégique identifié et proposé jusqu à présent. Les principaux domaines à considérer devront par conséquent inclure : la pertinence pour le marché, la gestion du programme technique, les relations avec les acteurs clés (dirigeants de l industrie, organisations internationales), les communications, l efficacité des processus. Il sera nécessaire de déployer un nouvel effort significatif en vue d identifier des indicateurs objectifs et d établir des procédures de suivi pour utiliser ces indicateurs comme base pour toute évaluation de la mise en œuvre des stratégies. Un effort particulier devra être consacré à la pertinence pour le marché et aux communications, domaines pour lesquels il est difficile de définir des mesures «objectives». Toutefois, pour réaliser les objectifs du plan, il est indispensable de retenir une série de facteurs pertinents, relativement simples et pratiques, qui devront être progressivement employés sur l ensemble du système. Par exemple, on pourrait introduire des indicateurs fondamentaux concernant le marché spécifique auquel s applique chaque projet

particulier (par ex., étendue et tendance générale du marché : recettes combinées, nombre d entreprises et nombre d employés, taux de croissance, structure des parts de marché, répartition des recettes par région et par pays, volume des échanges internationaux) et procéder à une évaluation de la représentativité pour le marché de ceux qui participent au processus de normalisation (par ex., nombre de responsables de premier plan à l échelle du marché mondial ou régional participant aux travaux, associations, organismes de consommateurs, etc. comparativement à tous ceux qui existent). Pour dresser un tableau plus complet, il conviendrait aussi de conduire des évaluations de l adoption des Normes internationales au niveau national et d estimer leur pénétration dans les différents secteurs. Semblablement, il convient d introduire des indicateurs objectifs pour analyser l efficacité des communications en ce qui concerne le nombre et la qualité des contacts avec les différents types d utilisateurs, et d instaurer des mesures de la satisfaction des clients et de l image de l ISO. Que peut offrir l ISO? Consensus : L ISO offre des procédures d élaboration des normes qui sont transparentes et ouvertes à toutes les parties intéressées dans le monde. Le système ISO a une forte capacité de résoudre les différences, et les normes ISO

représentent le meilleur consensus possible entre toutes les parties concernées sur les exigences techniques nécessaires pour faciliter l échange de biens, de services et d idées entre les peuples de toutes les nations. Le nom ISO : L ISO est respectée dans le monde entier. Réputée pour son intégrité et sa neutralité, elle bénéficie d un statut élevé auprès des organisations internationales (institutions spécialisées des Nations Unies, OMC, Chambre de commerce internationale, etc.). Dans de nombreux secteurs, tels que la mécanique fondamentale, les unités SI, les conteneurs pour le transport de marchandises, les textiles, la photographie et les technologies de l information, les normes ISO sont largement utilisées et hautement appréciées. Dans les années 1990, le nom de l ISO s est assuré une notoriété croissante au plan mondial en raison de la popularité, d abord, des normes de la série ISO 9000 et ensuite de celles de la série ISO 14000. Domaine d activité : L ISO traite de tout l éventail des activités humaines et du savoirfaire, allant des spécifications dimensionnelles des filetages aux caractéristiques essentielles des systèmes de management environnemental dans les entreprises. En coopération avec ses partenaires des institutions spécialisées de l ONU, et pour des accords de travail avec la CEI (Commission électrotechnique internationale) et l UIT (Union internationale des télécommunications) dont les domaines d activité couvrent respectivement la normalisation des secteurs de l électrotechnique et des télécommunications l ISO assure un accès

facile à un portefeuille cohérent et homogène de normes couvrant tous les secteurs. Gestion décentralisée : L ISO est une organisation très étendue, regroupant des membres de quelque 130 pays et constituée de plus de 800 comités et sous-comités (TC/SC) chargés de l élaboration des normes, s appuyant à leur tour sur quelque 2000 groupes de travail dans le cadre d une coordination générale assurée par un Bureau de gestion technique. Les présidents des comités techniques ont la responsabilité de mener à bien le processus consensuel nécessaire au point de vue technique. Les secrétariats de comités, chargés du soutien administratif et de l intégrité procédurale en accord avec les règles de l ISO, sont assurés par les membres de l ISO situés dans quelque 30 pays. Cette structure de gestion décentralisée des TC/SC contribue à garantir que la prise de décision intervient au niveau le mieux informé et en pleine connaissance de cause et que les décisions sont approuvées avec un minimum de bureaucratie et de coût. Infrastructures nationales : Le système ISO ne pourrait pas fonctionner sans les puissantes infrastructures nationales fournies par les membres de l ISO. Celles-ci permettent de formuler chaque année des milliers de prises de positions consensuelles nationales sur les propositions de l ISO et de sélectionner et instruire les dizaines de milliers d individus qui, au sein de délégations, sont chargés de promouvoir les points de vue nationaux dans les comités pertinents de l ISO.

Les membres nationaux de l ISO sont les organisations les plus représentatives de la normalisation dans leur pays; ils disposent des meilleures compétences pour gérer le vaste ensemble de consultations nationales requises pour que le système ISO fonctionne efficacement. Soutien régional : De nombreux membres de l ISO sont également membres d organisations régionales ayant des programmes de coopération en normalisation et dans des domaines apparentés. Ils assurent des relations de coopération avec l ISO dans son ensemble et, en ce qui concerne l élaboration des normes, s engagent à penser nationalement et régionalement et à agir internationalement. L Accord de Vienne (entre l ISO et le CEN) pour l Europe est un modèle de travail efficace, dont les principes méritent de créer une émulation dans d autres régions. Les stratégies de l ISO en détail Ce document, disponible aussi sur ISO Online, est une version abrégée de la publication Présenter au monde des normes de haute qualité: Stratégies à long terme de l ISO 1999-2001 (ISBN 92-67-20285-5). La version intégrale de cette publication peut être obtenue auprès de l institut national de normalisation de votre pays et auprès du Secrétariat central de l ISO.