Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment son article L.21432,



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Transcription:

RAPPORT AUX MEMBRES CONSEIL MUNICIPAL SEANCE DU 10 MAI 2011 OBJET: CHARTE D'ETHIQUE POUR LA VIDEO PROTECTION Par délibération en date du 27 janvier 2011, la ville a mis en place un Comité d'ethique pour le suivi de l'exploitation du réseau de vidéo protection en cours d'installation sur le territoire de la commune. La première mission confiée à ce comité était la rédaction d'une Charte d'ethique. Par cette charte, la ville de Nogent sur Marne s'engage à aller au-delà des obligations législatives et réglementaires qui encadrent le régime de la vidéoprotection afin de veiller au bon usage de ce système et garantir les libertés individuelles et collectives. La charte rappelle dans un premier temps les principes et les textes auxquels doit se conformer la ville et le champ d'application de la charte. Elle détaille ensuite les principes régissant l'installation des caméras, les conditions de fonctionnement du système de vidéoprotection ainsi que les règles de traitement des images enregistrées puis le rôle et les modalités de fonctionnement du Comité d'ethique. Les membres du Conseil Municipal sont amenés à délibérer sur le projet. LE RAPPORTEUR N"11/101 Charte d'éthique pour la vidéo protection LE CONSEIL MUNICIPAL, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment son article L.21432, Vu l'article 10 de la loi du 21 janvier 1995 d'orientation et de programmation relative à la sécurité, Vu le décret n'96-926 modifié en date du 17 octobre 1996 relatif à la vidéosurveillance, Vu l'arrêté en date du 26 septembre 2006 portant définition des normes techniques des systèmes de vidéosurveillance, Vu la circulaire du 12 mars 2009 relative aux conditions de déploiement des systèmes de vidéo protection, Vu la délibération 11/21 en date du Conseil Municipal du 27 janvier 2011, portant création d'un Comité d'ethique pour le suivi et l'exploitation du réseau de vidéo protection, Considérant que la première mission de ce comité était de rédiger un Charte d'ethique pour le suivi et l'exploitation de la vidéo protection, Considérant le projet de Charte d'ethique proposé par le comité, APRES EN AVOIR DELIBERE Article 1 er : Approuve la Charte d'ethique de la vidéo protection proposée par le Comité d'éthique pour le suivi et l'exploitation du réseau de vidéo protection.

Dernier article: Dans un délai de deux mois à compter de sa publication ou de sa notification, cette délibération peut faire l'objet d'un recours gracieux auprès de la Commune ou d'un recours contentieux devant le Tribunal Administratif de Melun. Et ont les membres présents signé après lecture, Pour Copie Conforme, Le Maire, Pour le Maire, Le Conseiller Délégué

Charte d'ethique de la vidéosurveillance La présente Charte a été élaborée par le Comité d'éthique mis en place par la délibération du Conseil municipal en date du 27 janvier 2011. Elle a été soumise au débat et au vote du Conseîl Municipal en sa séance du10 mai 2011. Préambule La vidéoprotection est un outil au service de la politique de sécurité et prévention de ra Ville de Nogentsur Marne dans le cadre du contrat local de la citoyenneté, de la sécurité et de la prévention de la délinquance. Ses objectifs sont de prévenir l'atteinte aux personnes et aux biens dans les quartiers de forte activité où la délinquance constatée est plus importante, d'augmenter le sentiment de sécurité des Nogentais et des visiteurs et de sécuriser les bâtiments communaux et espaces publics exposés. Cette politique doit se concilier avec l'impératif du respect des libertés publiques et individuelles. Par. cette charte, la Vîlle de Nogent-sur-Marne s'engage à aller au-delà,des obligations législatives et réglementaires qui encadrent le régime de la vidéoprotection et à s'imposer un degré de protection supérieur des libertés individuelles, AI Rappel des principes et des textes auxquels doit se conformer la Ville: Le, système de vidéoprotection est soumis aux dispositions légales et réglementaires qui lui sont applicables: l'article 10 de la loi du 21 janvier 1995, la loi ({ informatique et libertés» du 6janvîer 1978 et le décret du 17 octobre 1996, ainsi que fa loi du 14 mars 2011. La mise en œuvre du système de videoprotection doit respecter les textes fondamentaux protecteurs des libertés publiques et privées: L'article 8 de la convention européenne des droits de l'homme et des libertés fondamentales qui dispose que toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance, L'article 11 de cette convention qui protège le droit à la liberté de réunion et d'association, La constitution de 1958, en particulier te préambule de la Constitution de 1946 et la Déclaration des Droits de l'homme et du Citoyen. L'article 9 du Code Civil qui dispose que {( chacun a droit au respect de sa vie privée, les juges peuvent, sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire toutes mesures telles que séquestre, saisie et autres, propres à empêcher ou à faire cesser une atteinte propre à l'intimité de la vie privée; ces mesures peuvent s'il y a urgence, être ordonnées en référé». La Ville applique également les principes et solutions résultant des jurisprudences constitutionnelles, administratives, judiciaires et européennes. 8, Champ d'application de la charte: Cette charte s'applique aux espaces publics placés sous vidéoprotection par la Ville de Nogent-sur- Marne Elle s'applique à l'organisation du CSU.et aux opérations de visionnage à l'exclusion de l'exploitation des enregistrements qui reste régi par les seules dispositions légales. Elle concerne l'ensemble des personnes dont l'image serait captée et temporairement enregistrée à l'occasion des opérations de vldéoprotection.

Article 1 : Principes régissânt l'installation des caméras 1.1. Les conditions d'installation des caméras: La loi énumére. les cas dans lesquels il est possible d'installer des. caméras de vidéoprotection : il s'agit notamment de la protection des bâtiments et installations publics et de leurs abords, de la régulation du trafic routier et de la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens dans les lieux.particulièrement exposés à des risques d'agression et de vol. L'installation de caméras doit obéir au principe de proportionnalité : l'objectif de Sécurité publique doit se concilier avec le respect des libertés publiques et individuelles. La loi précise qu'il est interdit de filmer certains lieux: l'interdiction est relative pour les entrées d'immeubles, c'est à dire qu'elles ne doivent pas être filmées de façon spécifique. L'interdiction est totale pour l'intérieur des habitations. Il y infraction à cette réglementation lorsqu'on fixe, on enregistre ou on transmet,sans le consentement de l'intéressé, l'image d'une personne se trouvant dans un lieu privé. Cette infraction est punie de peine d'amende et d'emprisonnement par le code pénal. Pour vérifier que ces conditions sont bien réunies, chaque décision d'installation fait l'objet d'une délibération du Conseil Municipal, après consultation, pour avis, du comité d'éthique. 1.2. l'autorisation d'installation La procédure d'installation des caméras est en outre soumise à une autorisation du préfet après avis de fa commission départementale des systèmes de vidéoprotection créée parla loi du 21 janvier'1995. 1.3. L'information du public La loi prévoit que le public doit être informé de manière claire et permanente de l'existence d'un système de vidéoprotection et de l'autorité ou de la personne responsable de ce système. La Ville tient en conséquence à la disposition du public la liste des lieux placés sous vidéoprotectîon, consultable sur demande écrite. La Ville s'engage également à mettre en place un dispositif de signalisation aux entrées de la Ville. Ce dispositif devra être implanté de façon à être vu par chaque usager. Avant toute extension du dispositif de vidéoprotection, la Ville procédera par ailleurs à l'information du public par le bulletin municipal. Le texte de la présente charte sera enfin tenu à la disposition du public et consultable en Mairie, au poste de la Police Municipale et sur le site internet de la Ville. Article 2: Conditions de fonctionnement du système de vfdéoprotection 2.1. Obligations s'imposant aux agents chargés de visionner les images la loi prévoit que l'autorisation préfectorale prescrit toute les précautions utiles quant à la qualité des personnes chargées de l'exploitation du système de vidéoprotection, La Ville veille en conséquence à ce que : - la formation de chaque agent comporte un enseignement de la réglementation existante et des principes inscrits dans là charte, - les agents soient tenus périodiquement informés des évolutions de la réglementation et des réactions suscitées par l'utilisation du système de vidéoprotection.

- chaque agent du système d'exploitation signe un document par lequel li s'engage à respecter les dispositions de la présente charte et la confidentialité des images visionnées. - Il est expressément interdit aux agents du centre de supervision urbaine (CSU) d'utiliser les images pour un autre usage que celui' pour lequel elles sont autorisées, c'est à dire la garantie de la sécurité, de la tranquillité, et de la salubrité publiques, Il est en particulier interdit aux opérateurs de visualiser l'intérieur des immeubles d'habitation et de façon spécifique leurs entrées. Toute reproduction ou copie papier des enregistrements par le personnel est par ailleurs interdite, le responsable du centre de supervision Urbaine {CSU) porte, par écrit. dans les meilleurs délais, à la connaissance du Président du comité d'éthique les incidents qui entrent dans le cadre du champ d'application de la présente charte, 2.2. les conditions d'accès à la salle d'exploitation La Ville assure la confidentialité de la salle d'opération grâce à des règles de protection spécifiques:. Un registre sera tenu où seront inscrits les noms et qualités des personnes présentes dans la salle. Ce registre pourra être consulté par les membres du comité d'éthique, - l'accès à la salle d'exploitation sera exclusivement réservé au personnel habilité par la présente charte: le Responsable de la Police Municipale et ses adjoints, lès agents du CSU. ~ Pour les autres personnes, il sera Interdit d'accéder à la selle sans une autorisation 'expresse du Maire prise après avis conforme du président du Comité d'éthique. Cette autorisation '1 ponctuelle, ne pourra être délivrée que sur demande écrite motivée,,comportant un engagement clair de se conformer aux principes dé la présente charte et de respecter les règles de confidentialité nécessaires. ~le comité d'éthique pourra procéder à des visites impromptues de la salle d'exploitation, avec l'accord et en présence du responsable du CSU. Article 3 : Le traitement des images enregistrées 3.1.le8 règles de conservation et de destruction des images La Ville prend toutes lès mesures ut!les afin de protéger Je droit au respect de la vie privée en mettant en place un système de masquage automatique des immeubles privés. La durée de conservation des images enregistrées est également fixée à trente jours maximum sauf dérogation prévue parla loi dans le cas d'une enquête de flagrant délit,d'une enquête préliminaire ou d'une information judiciaire. La Ville s'engage en conséquence à conserver les images pendant une durée maximum de vingt jours sous réserve des dispositions de l'article 3.3 ci-après. Le service tiendra à cette fin à jour lin registre mentionnant les enregistrements réalisés, la date de destruction des images et le cas échéant, la date de leur transmission à une autorité judiciaire, La visualisation des enregistrements des images vidéo sera autorisée par le sauf chef du centre de supervision urbaine. Cependant, les agents dé la Police Nationale auront accès à cette visualisation sur réquisition d'un officier de police judiciaire territorialement compétent. $.2. Les règles de communication des enregistrements aux autorités judiciaires Seul un officier de police judiciaire territorialement compétent est habilité à se saisir du support comportant des enregistrements d'images vidéo après en avoir fait la réquisition écrite, et conformément aux dispositions du code de procédure pénale. Un registre est tenu pour la délivrance des copies, fi mentionne le nom de l'officier de police judiciaire

requérant, le sujet, la date et l'heure des faits contenus sur la copie. Le registre est signé par la personne à qui a été remise la copie. 3.3. L'exercice du droit d'accès des particuliers aux images Toute personne intéressée peut s'adresser au responsable centre de supervision urbaine afin d'obtenir seul l'accès aux enregistrements des images sur lesquelles elle figure, ou pour en vérifier la destruction. La personne qui souhaite avoir accès à ces images dispose d'un délai de huit Jours pour faire sa demande, par lettre avec accusé de réception, auprès du responsable du centre de supervision urbaine, à l'adresse suivante: 10 rue Paul Doumer ~ 94130 Nogent-sur-Marne. (voir modèle joint). La réception de cette lettre proroge, le ces échéant le délai officiel de conservation des images dans la limite du délai maximum autorisé par la loi, soit un mois. Le responsable du centre de supervision urbaine accuse réception de cette lettre. Il saisit sans délai le comité d'éthique et transmet une copie de la demande à la mairie. La demande peut être rejetée afin de protéger le droit au respect de la vie privée des tiers. Elle peut également être refusée dans les cas où une procédure est en cours ou, pour des motifs de sûreté de l'etat, de défense nationale ou de sécurité publique. Dans tous les cas, la décision de refus doit être dûment motivée, Le refus de donner accès aux images peut être déféré au tribunal administratif par l'intéressé. La loi prévoit que toute personne intéressée peut saisir la commission départementale prévue par la loi de 1995 de toute difficulté tenant au fonctionnement d'un système de vidéoprotection. Articie 4 : Dispositions tenant au Comité d'éthique 4.1.Comité d'éthique Le comité a été créé par délibération du conseil municipal en date du 27 janvier 2011. Sa composition répond aux objectifs d'équilibre, d'indépendance et de pluralité: il est composé d'élus répartis entre majorité et opposition, de personnalités qualifiées représentant le monde du droit, de représentants des conseils de quartier, d'un représentant de la police nationale, et des membres de l'administration communale: le directeur général des services, le directeur des services techniques et le responsable de la police municipale. L'existence et la composition du Comité d'éthique sont portées à la connaissance du public par le Bulletin municipal et sur le site internet de la ville. Il est chargé, par ses avis et recommandations, de veiller à ce que, au-delà du respect des obligations législatives et réglementaires, le système de vidéoprotection mis en place par la Ville ne porte pas atteinte aux libertés publiques et privées fondamentales. Il s'assure dans ce cadre du respect de l'application de la charte d'éthique. 4.2. Évaluation du fonctionnement et de l'impact du système de vidéoprotectlon Le comité élabore chaque année un rapport sur son activité qui est présenté au conseil municipal. Il peut formuler au Maire toute recommandation sur les conditions de fonctionnement et l'impact du système de vidéoprotection. Il peut, à cet effet, demander au Maire de faire procéder à des études par des organismes ou bureaux d'études indépendants. 4.3. Modalités de saisine du comité par les particuliers Le comité est saisi par les particuliers qui estimeraient avoir subi un préjudice direct et personnel du fait

d'un manquement aux dispositions légales ou réglementaires en vigueur, à la charte ou à ses principes. Il en Informe le Maire. Le comité émet à l'égard des parties concernées toute recommandation de nature à apporter une solution au litige. Le comité peut en outre se saisir de toute question et émettre toute recommandation entrant dans le champ de sa compétence, Il s'interdit cependant d'intervenir dans une procédure judiciaire, administrative ou disciplinaire encours. ANNEXES: Article 10 de la loi du 21 janvier1995,.loi «informatique et libertés» du 6janvler1978, Décret du 17 octobre 1996, Loi du 14 mars 2011, Membres du Comité d'éthique, ; Fiche de demande d'accès aux images de la vidéoprotection, MEMBRES bu COMITÉ D'ÉTHIQUE: 'Olivier ÉCHAPPE, Président Sébastien EYCHENNE, Vice-Président Jean-Jacques PASTERNAK, Adjoint au Maire Marie LAVIN, Conseillère Municipale Pascale MARTINEAU, Conseillère Municipale Marc ARAZI, Conseiller Municipal Estelle DEBAECKER, Conseillère Municipale Jean-Gilles NONQUE, Commandant de Police Dominique MA THONNET, Médiateur Nicolas MAUDUIT, Représentant des Conseils de Quartiers Annie CORDONNIER, Représentante des Conseils de Quartiers Marie-Odile FAURE, Représentante des Conseils de Quartiers David HEBERT, Responsable de la Police Municipale Jacques FRANCOU, Directeur Général des Services Gilles HENRY, Directeur Général des Services Techniques Florence BATTISTINI, Directrice Générale Adjointe des Services