Négociations sur le climat : coup de froid prolongé - Accord a minima à la conférence de Doha Pérennisation du protocole de Kyoto mais seuls restent engagés pour l'instant l'union européenne, l'australie, la Norvège et quelques autres pays qui représentent 15 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. - Les signes du dérèglement climatique s'intensifient - effet de sécheresses à répétition, 2 arbres sur 3 menacé de dépérissement (publication par Nature) -record de fonte de la banquise polaire de l'hémisphère nord, réduite à 3,4 millions de km2 en septembre (dernier «record» : 2007 4,2 millions de km2) - Les efforts à fournir devront être plus importants pour «éviter le mur» Pour stabiliser la hausse des températures à 2 C à la fn du siècle, l'intensité carbone de l'économie mondiale devra être réduite de 5,1 % par an d'ici 2050 sur la dernière décennie, la baisse annuelle a été en moyenne de 0,8 %
Les énergies renouvelables - 71 % des nouvelles capacités de production d'énergie dans l'union Européenne sont d'origine renouvelable Mais - Net ralentissement de l'éolien et du photovoltaïque en France : - 500 MW «éoliens» raccordés sur les 9 premiers mois = baisse de 33 % par rapport à l'an passé - 134 MWc «photovoltaïques» raccordés = baisse de 47 % ; le moratoire et la «communication négative» ont entraîné la perte de 10 000 à 15 000 emplois sur cette branche (source SER) - Dans l'aude : les renouvelables assurent environ la moitié de la consommation électrique totale du département - 279 MW «éoliens» raccordés (209 éoliennes) un seul parc éolien construit en 2012 (Canet-d'Aude) - 44 Mwc «photovoltaïques» raccordés (124 ha) une seule construction de centrale solaire au sol en 2012 (Saint-Marcel-d'Aude)
Fossiles, nucléaire et débat national sur la transition énergétique - Lancement en novembre du «Débat national sur la transition énergétique» Vers une société française sobre en carbone en 2050 Passer de 75 % à 50 % la part du nucléaire dans la production d'électricité Pas d'extraction de gaz ou huile de schiste par fracturation hydraulique (seul procédé opérationnel à ce jour) - Nucléaire : la facture de l'epr flambe EDF a réévalué de 2,5 milliards d'euros le coût de la centrale de Flamanville. Premiers électrons produits en 2016. La facture annoncée est désormais de 8,5 milliards (3,3 milliards prévus au lancement en 2005). Le prix de revient du kwh produit par l'epr serait donc supérieur à 10 c. - Captage du CO2 : solution à risque L'Ineris a publié une étude réalisée près de Lodève : l'injection de CO2, qui acidife le milieu souterrain, provoque la libération de métaux lourds présents naturellement, ce qui «pourrait présenter un risque pour la santé et l'environnement»
RT 2012, chauffage électrique et précarité énergétique - La nouvelle réglementation thermique signe la fin du chauffage électrique dans le neuf La part du chauffage électrique dans les logements neufs n'est plus que de 40 %, contre 73 % en 2008. Selon le Réseau de Transport d'electricité, le chauffage électrique sera réservé à des logements «bien isolés et situés dans des zones climatiques privilégiées» comme certains territoires du Languedoc-Roussillon. Le gaz naturel a pris la place de l'électricité en 3 ans. - Coût des énergies La Commission de Régulation de l'energie estime que le coût de l'électricité devrait augmenter de 30 % d'ici 2016. La France serait ainsi dans la moyenne européenne. Le combustible durablement le moins cher est le bois (plaquettes : 3 c / kwh, bûches : 4 c, granulés : 5 à 6 c ) - Précarité énergétique en hausse 3,8 millions de ménages sont en situation de précarité énergétique. 19 % des dossiers vus par le Médiateur national de l'énergie concernent des problèmes de paiement (15 % en 2011) Dette moyenne : 2 028
Biomasse : une entreprise audoise à l'honneur - Des rafles de maïs en remplacement du gaz La fliale de la coopérative Arterris et de KWS, productrice de semence de maïs, va réaliser une centrale biomasse de 6 MW à Alzonne. Les rafles de maïs, sous-produit de l'activité, seront brûlées et vont remplacer plus de 80 % du gaz consommé ici pour le séchage. Investissement de 2 M Economies annuelles de charges d'exploitation d'environ 170 000 Retour sur investissement : 9 ans, avec des aides de l'ademe et de la Région LR.