PROCEDURE GENERALE DE LA RADIOPROTECTION DU SERVICE D IMAGERIE MEDICALE



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Transcription:

1/8 Dans le cadre de l optimisation de la radioprotection, on s attachera : à utiliser les valeurs des paramètres d exposition les plus adaptés : temps, voltage, ampérage, longueur explorée et surtout nombre de séquences. à utiliser systématiquement les options logicielles de réduction de dose tenant compte de la morphologie du segment exploré. Personnel concerné L ensemble de ces dispositions s applique aux salariés du scanner du site de la Polyclinique de POITIERS ainsi que du scanner du site de la zone de la République rue Eugène CHEVREUL à Poitiers. Ces dispositions imposent une coordination des mesures de radioprotection entre les différents intervenants, qui est assurée par le chef d établissement où sont mises en œuvre les installations. Radiologie conventionnelle Manipulateurs, Médecins, Elèves manipulateurs. Radiologie interventionnelle Médecins opérateurs, Médecins anesthésistes, Manipulateurs, Elèves manipulateurs Déroulement des procédures Le personnel est hors de la salle, le pupitre de commandes étant dans une pièce indépendante Si la présence d une personne à proximité du patient (maintien du patient, biopsie, injection ) est indispensable pendant l examen, le port d un tablier de protection est obligatoire ainsi que le dosimètre actif. Sauf exception, les accompagnants ne sont pas autorisés à pénétrer dans la salle. Dangers Rayonnement direct Faisceau provenant directement du tube à rayons X. Par construction, l exposition au rayonnement direct est impossible à l exception des mains. Rappel : le tube à rayons X hors fonctionnement (mais éventuellement sous tension) ne constitue pas une source de rayonnement. Rayonnement diffusé La source essentielle est le patient. L opérateur doit se tenir aussi loin que possible du plan de coupe. Identification du risque rayonnement ionisant Rayonnement direct Aucun risque d exposition pour le corps entier. Risque potentiel d exposition des mains lors d une biopsie.. Rayonnement diffusé Risque d exposition pour toute personne présente dans la salle et non protégée par un tablier de protection radiologique. Risque exposition pour les parties du corps non protégées de toute personne située à proximité de la source de rayons X.

2/8 Evaluation du risque et détermination des niveaux d exposition Les Docteurs Philippe CHARTIER et Luc DEVINEAU ont été désignés comme PCR (personne compétente en radioprotection) sur les sites de la Polyclinique et de la zone de la République. Ils sont donc référents en radioprotection. 1. Eléments d évaluation du risque Etude dosimétrique de poste tenant compte : o des méthodes de travail ; o des niveaux d exposition estimés par des dosimètres individuels (opérationnels ou passifs) et d ambiance. Résultats des contrôles de l installation (à la mise en service puis périodiquement). Statistique de l exposition du personnel sur le poste. 2. Délimitation des zones contrôlées et surveillées Ces zones, définies par la PCR, sont intermittentes et n existent que lors de l émission de rayons X. Compte tenu des conditions habituelles de pratique de la scanographie, chaque salle de l appareil de radiologie a été classée en zone contrôlée intermittente. Le plan du service précise les zones de circulation et les secteurs d activité : Pôle de la République :

3/8 Polyclinique de Poitiers :

4/8 Des panneaux de signalisation sont installés de manière visible (sur les portes). 3. Classement du personnel en catégories A et B Le classement a été défini par l employeur et apprécié par la PCR après avis du médecin du travail selon l étude de poste et les spécificités locales. Personnel concerné Médecin Manipulateur Secrétaires Personnel d accueil Brancardier Personnels d entretien n intervenant pas sur les générateurs Classement Catégorie B Catégorie A uniquement si pratique régulière d actes scanoguidés Catégorie B N ont pas à être présents dans la salle pendant l émission de rayons X et ne sont donc pas concernés par le classement Ne doivent intervenir qu en dehors des heures de mise sous tension du générateur et ne sont donc pas concernés par le classement. 4. Choix de la surveillance dosimétrique Catégorie A : dosimétrie passive poitrine mensuelle Catégorie B : dosimétrie passive poitrine trimestrielle Dosimétrie opérationnelle obligatoire pour tout personnel présent en salle pendant l examen. Dosimétrie des extrémités nécessaire si les mains peuvent se trouver dans le faisceau (cas des actes interventionnels sous scanner). La dosimétrie opérationnelle obligatoire pour tout le personnel opérant en zone contrôlée. Les tableaux pour ranger les dosimètres lorsqu ils ne sont pas portés sont placés dans la salle des pupitres de commandes. Le rac des dosimètres opérationnels est placé en salle claire côté interne du service de radiologie (site de la Polyclinique). Au SPC, prendre un dosimètre actif et noter la dose dans un cahier dédié. Stratégie de maîtrise de risque 1. Réduction des risques Utilisation et réglage des appareils par des professionnels formés et qualifiés (manipulateurs radio diplômés).

5/8 Fermeture des portes donnant accès à la salle d examen pendant toute la durée de la procédure. Connaissance et respect des consignes de sécurité. Chaque salle est constituée de murs et de portes plombés. Chaque procédure d examen informe du matériel de radioprotection à utiliser ainsi que de l optimisation des doses. Port des accessoires de protection (tablier, cache-thyroïde, gants ) Limitation : des kv pour les enfants et les patients de faible corpulence (< 50 kg) ; du volume exploré ; du nombre de séquences. Toutes les personnes, dont la présence n est pas indispensable auprès du patient, doivent se trouver dans la salle de commandes de l appareil. Déclarer tout incident ou dysfonctionnement au chef de service et informer la PCR. Dans chaque salle d examen est affichée l abaque des différents paramétrages des examens scanographiques (FT PAT IN 17 SCANNER). Niveaux de référence diagnostiques (NRD) : Le guide du bon usage des examens d imagerie médicale et les critères de qualité et d optimisation des doses en radiologie conventionnelle sont consultables sur chaque poste de travail par le biais de l intranet du service d imagerie médicale ainsi que sur le classeur vert (RADIOPROTECTION 1) dans le bureau de la responsable qualité. Niveaux de référence diagnostiques (NRD) : comme le précise l arrêté du 12 février 2004, il est effectué des contrôles des doses délivrées pour certains examens de radiologie. Deux examens par an sont choisis par la personne compétente en radioprotection. Les mesures sont effectuées sur 20 patients et envoyées à l IRSN (Institut de Radioprotection et de sûreté Nucléaire). 2. Mesures techniques concernant l installation Appareillage : Aucun appareil de plus de 25 ans n est utilisé ; Le marquage CE est bien indiqué, Affichage à la console d informations (IDSP-Indice de dose scanographique pondéré ou CTDI -Computed Tomography Dose Index et PDL Produit dose x longueur, Installation d un témoin signalant une émission de rayons X. Conception technique des locaux :

6/8 Le local de commandes est bien indépendant de celui de l appareil, Conformité du local aux normes d installation NFC 15-160 et 15-161, Mise en place à l entrée de la salle d un voyant rouge lors de la mise sous tension du générateur utilisé en poste fixe, Installation d un témoin signalant une émission de rayons X à côté du voyant précédent, Présence de deux tabliers de protection dans chaque salle (1 grande et une petite taille). Contrôles obligatoires au titre de la protection des travailleurs et des patients : à la réception et/ou à la mise en service, contrôle périodique, contrôle après modification, contrôle après incident, contrôle d ambiance, maintenance et contrôle de qualité de l installation (en application du décret n 2001-1154 du 05 décembre 2001) 3. Mesures techniques individuelles Chaque salle est équipée en matériel de radioprotection approprié (tablier de protection plombée) (cf : LIST 01 RADIOPRO 3 MATERIEL SCANNER.doc). Ces accessoires de protection sont contrôlées une fois par an suivant la réglementation en vigueur par la PCR. 4. Formation et information Une notice d information sur les risques d exposition aux rayonnements ionisants est remise à tout travailleur intervenant en zone réglementée comme le stipulent les articles R.231-89 et R.231-90 du code du travail. (cf. : FT 01 RISQUES RX). Affichage du plan du local. Affichage du règlement intérieur comportant les consignes de radioprotection, les noms et les coordonnées de la PCR et du médecin du travail. Une fiche d exposition (article R.231-92 du code de travail) est élaborée à l arrivée d un manipulateur (cf. PR RADIOPRO 6). Une copie de cette fiche est remise au médecin du travail. Information et formation par la PCR, et/ou un organisme de formation externe et le médecin du travail. Elaboration de consignes d utilisation et de sécurité spécifiques à l installation. 5. Prévention et surveillance médicale Surveillance médicale réglementaire : visite avant l affectation au poste puis visite au moins annuelle,

7/8 le médecin du travail a toute latitude pour demander tout examen complémentaire qu il juge nécessaire (NFS à l embauche conseillée puis adaptée à la surveillance individuelle), une carte individuelle de suivi médical doit être remise par le médecin du travail à tout travailleur relevant des catégories A ou B. Surveillance dosimétrique : Communication à l intéressé de la dosimétrie passive et commentaires par le médecin du travail de ses résultats dosimétriques individuels. Visualisation en direct des doses reçues en cas de port du dosimètre actif par la borne de lecture. Grossesse : Il est nécessaire que le personnel féminin informe le plus tôt possible le médecin du travail de sa grossesse et utile à en informer son employeur et la PCR, Les postes compatibles avec la poursuite de l activité d une femme enceinte sont définis par le médecin du travail en concertation avec la PCR ; en cas de maintien à son poste, une dosimétrie opérationnelle est fortement conseillée, Aucune femme enceinte ne peut être affectée à un poste de catégorie A (le changement d affectation est laissé à l entière appréciation du médecin du travail après concertation avec l intéressé). Prise en charge des anomalies et incidents : le dosimètre opérationnel est paramétré par la PCR qui définit un seuil d alarme. En cas de dépassement de ce seuil, la PCR et le médecin du travail prendront les dispositions nécessaires : enquête complétée éventuellement par le traitement du dosimètre passif. En l absence de dosimétrie opérationnelle et en cas de suspicion d incident, un traitement en urgence du dosimètre passif sera effectué. Une enquête sera entreprise, si l exposition est supérieure au niveau fixé par la PCR pour le poste considéré. En cas de changement de lieu d exercice ou de disparition de l établissement, l ensemble du dossier médical est transmis au médecin inspecteur région du travail qui l enverra, avec l accord u travailleur, au médecin du travail concerné. Le dossier médical comporte notamment : Le double de la fiche d exposition, Le relevé des résultats dosimétriques. Ce dossier est conservé pendant 50 ans après la fin de la période d exposition. Evaluation de la maîtrise des risques Relevé annuel des doses individuelles transmises par le laboratoire et relevé du système d information de la surveillance de l exposition aux rayonnements ionisants (SISERI).

8/8 Bilan statistique des expositions du service. Bilan des dysfonctionnements relevés (matériovigilance et compterendu des interventions techniques) comme par exemple les voyants hors d usage, la porte mal fermée, le tablier de protection dégradé Bilan des contrôles effectués. Autres risques Risque biologique, Risque mécanique lié aux déplacements du lit, Manutention, posture, Risque électrique. Diffusion Intranet Rédigé par : Mme Nadine OUACHENE Date : validé le 13/01/2010 Vérifié par : Docteur Etienne THOMAS Médecin Radiologue - PCR Date : validé le 13/01/2010 Approuvé par : Mme Nadine OUACHENE Responsable du service Qualité Date : Validé le 13/01/2010 Docteur Luc DEVINEAU Médecin Radiologue PCR Date : Validé le 13/01/2010 Docteur Philippe CHARTIER Médecin Radiologue PCR Date : Validé le 13/01/2010