le marché de la vidéo

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Transcription:

les dossiers du CNC nº 321 mars 2012 une publication du Centre national du cinéma et de l image animée 12 rue de Lübeck 75784 Paris Cedex 16 www.cnc.fr direction des études, des statistiques et de la prospective tél. 01 44 34 38 26 / fax 01 44 34 34 55 direction de la communication tél. 01 44 34 36 95 / fax 01 44 34 34 73 le marché de la vidéo les dossiers du CNC nº 321 mars 2012 les dossiers du CNC nº 321 mars 2012 le marché de la vidéo le marché de la vidéo la vidéo physique, les pratiques, l équipement, la vidéo à la demande, la télévision de rattrapage

les dossiers du CNC nº 321 mars 2012 le marché de la vidéo 01........... le...... marché................... de........ la..... vidéo............... physique....................... en......................... p..... 5. 02........... les........ pratiques......................... vidéo.............. en......................... p.... 17... 03.......... l équipement................................ audiovisuel............................. des.......... ménages........................ en........................ p..... 25... 04........... la..... télévision......................... de....... rattrapage............................(tvr)................... p..... 33... 05............ le...... marché................... de........ la..... vidéo............... à.... la...... demande............................. p.... 47... 06............. le..... marché.................... européen........................ de........ la...... vidéo.............. en....... 2010.................. p.... 57...

01 le marché de la vidéo physique en

01 le marché de la vidéo physique en Précisions méthodologiques Les dépenses des ménages en vidéo physique sont évaluées par l institut GfK à partir des ventes réalisées dans les grandes surfaces alimentaires, les grandes surfaces spécialisées, de la vente par correspondance et des ventes sur internet. Ces chiffres n incluent pas les ventes en kiosques ni dans les stations services. Ils excluent également le segment de la location. Les évaluations de GfK sur les dépenses des ménages français en vidéo physique s entendent hors films ou programmes pour adultes. À chaque support (VHS, DVD, Blu-ray) sont associés un genre (film ou hors film, fiction, animation, documentaire, humour, ) et une nationalité. Ce rapprochement est effectué à partir des données du CNC. Sont considérées comme «films» toutes les œuvres ayant fait l objet d une exploitation en salles préalable à l exploitation sur le marché de la vidéo. Les nationalités et les genres retenus pour les œuvres cinématographiques sont ceux enregistrés par le CNC. Depuis 2007, les données de GfK présentent deux modifications par rapport aux années précédentes : le segment de la VHS est exclu du périmètre d analyse car il ne génère quasiment plus de recettes et les supports haute définition sont inclus. Le Blu-ray, support développé par Sony, est depuis 2008 le support de référence pour la haute définition. en ce qui concerne les points de vente, le marché des ventes sur internet est distingué de l ensemble des «autres points de vente». A Évolution du marché : -8,2 % en volume, -9,2 % en valeur En, les Français ont dépensé 1,26 Md en achats de DVD et de Blu-ray. Après deux années relativement stables, la dépense des ménages en vidéo physique diminue de 9,2 %. Sur l ensemble vidéo constitué par le DVD et les supports haute définition, le DVD capte 83,4 % du marché en (87,5 % en 2010) et ses recettes reculent de 13,5 %. En volume, près de 120 millions de DVD sont vendus en, soit 11,1 % de moins qu en 2010. Le chiffre d affaires du Blu-ray progresse de 20,4 % entre 2010 et pour atteindre 209,1 M et plus de 12,8 millions de disques vendus. Contrairement aux années précédentes, les ventes de Blu-ray ne compensent pas la baisse du chiffre d affaires des DVD. En raison de la disparition du support, les ventes de VHS sont désormais exclues de la mesure du marché de la vidéo. En, la VHS génère 0,5 M de recettes pour un peu plus de 58 000 unités vendues, contre 0,9 M et 104 000 unités en 2010. 2 000 1 500 1 000 500 0 A 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Évolution du chiffre d affaires du marché vidéo de détail (M ) 1 VHS DVD Blu-ray 2 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Ce support, développé par Sony, s est imposé en 2008 comme le support de référence pour la haute définition. Source : CNC GfK. 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 évol. 11/10 A 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 évol. 11/10 A VHS DVD Blu-ray 2 total 114,23 1 844,58 _ 1 958,82 26,88 1 757,30 _ 1 784,18 4,48 1 654,69 _ 1 659,17 _ 1 479,86 14,27 1494,13 _ 1 330,98 51,45 1 382,44 _ 1 277,06 107,33 1 384,39 _ 1 211,68 173,74 1 385,42 _ 1 048,37 209,13 1 257,51 _ -13,5 % +20,4 % -9,2 % Chiffre d affaires vidéo selon le support (M ) 1 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Ce support, développé par Sony, s est imposé en 2008 comme le support de référence pour la haute définition. Source : CNC GfK. VHS DVD Blu-ray 2 total 10,38 121,73 _ 132,11 3,62 139,79 _ 143,41 1,01 135,36 _ 136,37 _ 130,50 0,54 131,04 _ 126,02 2,16 128,18 _ 135,58 5,28 140,87 _ 134,44 9,69 144,13 _ 119,54 12,82 132,36 _ -11,1 % +32,3 % -8,2 % Vidéogrammes vendus selon le support (millions) 1 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Ce support, développé par Sony, s est imposé en 2008 comme le support de référence pour la haute définition. Source : CNC GfK. 6 le marché de la vidéo / le dossier du CNC numéro 321 / mars 2012

B Poursuite de la baisse des prix En, le prix moyen de vente d un DVD de catalogue vendu à l unité progresse de 0,7 % à 8,41 (8,35 en 2010). Celui des nouveautés (références vendues depuis moins de six mois) recule de 0,4 % à 18,29. Tous conditionnements inclus, le prix moyen des nouveautés présente une diminution de 3,5 % à 13,43 en. Les ventes de DVD entre 17 et 20 représentent la principale tranche de prix du marché avec 25,9 % du chiffre d affaires total, contre 28,3 % en 2010. En volume, les DVD vendus entre 3 et 8 constituent la principale tranche de prix avec 32,4 % des volumes en, contre 29,9 % en 2010. En, les ventes de DVD à moins de 3 représentent 0,6 % du chiffre d affaires (0,8 % en 2010) et 4,5 % des volumes (5,7 % en 2010). Le prix moyen d un support Blu-ray de nouveauté vendu à l unité est en baisse de 2,9 % à 23,65 (24,37 en 2010). Le prix d un Blu-ray de catalogue vendu à l unité est en baisse de 10,5 % en à 12,85. L essentiel des supports Blu-ray est vendu entre 10 et 17 (40,0 % des volumes). Toutefois, la plus grande part du chiffre d affaires du Blu-ray (46,1 %) est réalisée sur des supports vendus entre 20 et 30 (56,1 % en 2010) qui représentent 38,6 % du volume total des supports Blu-ray (47,2 % en 2010). 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 évol. 11/10 B nouveautés 3 catalogue nouveautés 3 catalogue 22,70 11,70... 17,99 9,85... 15,99 9,84... 14,66 9,28... 14,85 8,56 25,41 23,54... 14,13 7,49 22,65 16,53... 13,92 6,98 22,35 13,11... 13,43 6,95 20,16 12,37... -3,5 % -0,4 % -9,8 % -5,6 %... Évolution du prix moyen des supports ( ) 1 1 Prix moyen calculé en volume éclaté. 2 Ce support, développé par Sony, s est imposé en 2008 comme le support de référence pour la haute définition. 3 Références vendues depuis moins de 6 mois. Source : CNC GfK. DVD Blu-ray 2 C Nouvelle diminution des recettes du hors film Pour la cinquième année consécutive, le hors film affiche un recul de ses recettes vidéo (-9,5 % par rapport à 2010). Il représente 35,6 % du marché (448,1 M ), contre 35,7 % en 2010. En volume, les ventes de hors film diminuent également de 8,8 % avec près de 59 millions d unités vendues en et sont inférieures à celles du film pour la troisième année consécutive. En valeur, le cinéma continue de dominer le marché de la vidéo. Les films cinématographiques réalisent 767,4 M de recettes, soit 61,0 % du total en. Cette part de marché est en diminution par rapport à 2010 (61,3 %). Soutenues par le Blu-ray (+16,5 % en valeur entre 2010 et ), les recettes des films en vidéo affichent néanmoins une diminution de 9,7 % par rapport à 2010. En volume, plus de 65 millions des supports vendus contiennent une œuvre cinématographique en, soit une diminution de 7,6 % par rapport à l année précédente. est également marquée par une légère progression du chiffre d affaires des opérations promotionnelles (+3,1 %) qui représentent 3,3 % des recettes du secteur (2,9 % en 2010). Les opérations promotionnelles sans indication de titre demeurent limitées et concernent principalement des opérations réalisées dans les solderies. 100 % 80 % 60 % 40 % 20 % 0 C 6,6 33,2 60,2 5,3 38,4 56,2 3,0 44,5 52,5 2,7 44,4 53,0 2,4 41,7 55,9 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Répartition du chiffre d affaires vidéo selon le contenu (%) 1 films hors film opérations promotionnelles 2 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Opérations promotionnelles sans indication de titre. Source : CNC GfK. 3,1 38,5 58,4 2,9 3,3 35,7 35,6 61,3 61,0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 évol. 11/10 C 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 évol. 11/10 C opérations films hors film promotionnelles 2 total 1 179,62 650,52 128,67 1 958,82 1 003,23 685,63 95,32 1 784,18 870,44 738,39 50,34 1 659,17 791,20 663,20 39,73 1494,13 772,56 576,44 33,44 1 382,44 808,40 532,74 43,24 1 384,39 849,60 495,00 40,83 1 385,42 767,35 448,05 42,11 1 257,51-9,7 % -9,5 % +3,1 % -9,2 % Chiffre d affaires vidéo selon le contenu (M ) 1 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Opérations promotionnelles sans indication de titre. Source : CNC GfK. opérations films hors film promotionnelles 2 total 65,43 43,40 23,28 132,11 63,47 53,25 26,68 143,41 59,62 65,10 11,65 136,37 58,43 65,49 7,11 131,04 58,45 63,47 6,26 128,18 66,73 65,39 8,74 140,87 71,35 64,66 8,12 144,13 65,94 58,97 7,46 132,36-7,6 % -8,8 % -8,2 % -8,2 % Vidéogrammes vendus selon le contenu (millions d unités) 1 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Opérations promotionnelles sans indication de titre. Source : CNC GfK. Le marché de la vidéo / le dossier du CNC numéro 321 / mars 2012 7

01 le marché de la vidéo physique en D Diminution des recettes des films français En, la part de marché des films français sur le marché de la vidéo s établit à 21,5 % en valeur, contre 21,3 % en 2010. 15,26 millions de DVD et de Blu-ray de films français ont été vendus en, contre 15,84 millions en 2010 (-3,6 %). Le cinéma français génère 164,7 M de recettes en, en baisse de 9,1 % par rapport à l année précédente. Les films français réalisent 10,0 % du chiffre d affaires des ventes de films en Blu-ray en et 25,0 % du chiffre d affaires des ventes de films en DVD. Quatre films français figurent parmi les vingt meilleures ventes en valeur de films en vidéo en (deux en 2010) : Rien à déclarer (4 e du classement des films), les Petits Mouchoirs (7 e ), Des hommes et des dieux (11 e ) et Arthur 3 la guerre des deux mondes (13 e ). Forte diminution des ventes de films américains Le chiffre d affaires des films américains en vidéo affiche une baisse de 15,1 % à 464,1 M en. Leur part de marché diminue à 60,5 % (64,3 % en 2010). En volume, plus de 40 millions de DVD et Blu-ray de films américains ont été achetés en (-11,5 % par rapport à 2010). Les films américains réalisent 71,3 % du chiffre d affaires des ventes de films en Blu-ray et 57,1 % de chiffre d affaires des ventes de films en DVD. En, les films américains réalisent six des dix meilleures performances des films en vidéo physique (huit en 2010). Star Wars l intégrale se place en troisième position du classement en valeur. Raiponce (5 e ), Pirates des Caraïbes la fontaine de jouvence (6 e ), Cars 2 (8 e ), le Roi Lion (9 e ) et Fast and Furious 5 (10 e ) complètent la liste des meilleurs succès américains de l année. En, le chiffre d affaires des films européens non français en vidéo augmente pour la deuxième année consécutive (+14,9 % par rapport à 2010). La part de marché des films européens s établit à 15,2 %, contre 11,9 % en 2010. Elle est notamment assurée par trois films britanniques : Harry Potter et les reliques de la mort partie 2, premier du classement des films en valeur, Harry Potter et les reliques de la mort partie 1, qui occupe la 2 e place et Inception à la 16 e place. La part de marché des films non européens et non américains progresse à 2,9 % (2,4 % en 2010). films films films français américains européens 2 autres films total 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 évol. 11/10 D 253,37 719,00 85,59 121,67 1 179,62... 228,96 645,32 70,28 58,66 1 003,23... 198,69 523,31 106,84 41,60 870,44... 182,08 497,80 78,67 32,65 791,20... 176,03 483,52 93,29 19,71 772,56... 176,89 519,31 90,04 22,16 808,40... 181,17 546,36 101,40 20,68 849,60... 164,68 464,07 116,47 22,13 767,35... -9,1 % -15,1 % +14,9 % +7,0 % -9,7 %... Chiffre d affaires des films en vidéo selon la nationalité (M ) 1 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Europe continentale (de l Atlantique à l Oural), hors France. Source : CNC GfK. 100 % 80 % 60 % 40 % 20 % 0 D 10,3 5,8 4,8 4,1 2,6 2,7 2,4 2,9 7,0 7,3 12,3 9,9 12,1 11,1 11,9 15,2 64,3 61,0 60,1 62,9 62,6 64,2 64,3 60,5 21,5 22,8 22,8 23,0 22,8 21,9 21,3 21,5 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Répartition du chiffre d affaires des films en vidéo selon la nationalité (%) 1 films français films américains films européens 2 autres films 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. 2 Europe continentale (de l Atlantique à l Oural), hors France. Source : CNC GfK. 8 le marché de la vidéo / le dossier du CNC numéro 321 / mars 2012

E F En, le segment des programmes de fiction En, les longs métrages d animation réalisent 17,4 % du chiffre d affaires du cinéma en vidéo, contre 13,9 % en 2010. Les recettes associées au genre progressent de 12,8 % à 133,3 M. Raiponce, Cars 2, le Roi Lion, Arthur 3 la guerre des deux mondes et Rio, respectivement 5 e, 8 e, 9 e 13 e et 20 e au classement des ventes de films en, contribuent notamment au niveau atteint par l animation cinématographique en vidéo. Le documentaire cinématographique affiche une forte diminution de son chiffre d affaires vidéo (-34,9 %). Il génère moins de 7 M de recettes et réalise 0,9 % de l ensemble des revenus des œuvres cinématographiques en vidéo. Aucun documentaire ne figure parmi les vingt meilleures ventes en valeur de films en vidéo en (un film en 2010). Le premier documentaire du classement, Océans, se situe à la 74 e place. 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 évol. 11/10 E fiction animation documentaire total 1 027,39 147,35 4,88 1 179,62 824,46 154,35 24,42 1003,23 736,13 125,32 8,99 870,44 676,46 109,42 5,32 791,20 654,72 109,71 8,13 772,56 681,33 118,48 8,59 808,40 720,82 118,16 10,61 849,60 627,04 133,34 6,91 767,30-13,0 % +12,8 % -34,9 % -9,7 %........................... Chiffre d affaires des films en vidéo selon le genre (M ) 1 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. Source : CNC GfK. Hors film : tous les genres en recul En, tous les segments du marché du hors film affichent une baisse de leur chiffre d affaires. Les recettes de la fiction en vidéo reculent de 6,1 % à 233,5 M en. La fiction représente 52,1 % des recettes du hors film en vidéo et demeure le genre le plus vendu sur ce segment (50,2 % en 2010). Depuis 2004, la part de marché de la fiction au sein du hors film a progressé de 22,0 points. Les recettes de la fiction française progressent de 6,8 % en (25,6 M ). Son chiffre d affaire représente 11,0 % des recettes de l ensemble de la fiction, contre 9,7 % en 2010. La première fiction française, Braquo saison 2, se classe au 27 e rang du classement en valeur des programmes hors film. Le chiffre d affaires de la fiction étrangère recule de 7,5 % à 207,9 M. Les œuvres étrangères, notamment américaines, sont largement majoritaires et génèrent 89,0 % des recettes de la fiction en vidéo (90,3 % en 2010). La première saison de la série The Vampire Diaries se classe au 6 e rang du classement en valeur des programmes hors film. Les saisons 4 et 5 de Dexter, les saisons 6 et 7 de Desperate Housewives, la sixième et la septième saisons de Grey s Anatomy et la sixième saison de Dr House contribuent également au succès de la fiction américaine en. 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 évol. 11/10 F et d animation à destination des enfants reste le deuxième du hors film avec 19,7 % des ventes en valeur (19,6 % en 2010). Il affiche une baisse de 9,1 % par rapport à 2010. Les titres les plus performants en sont américains et se composent notamment des prolongements, uniquement sortis en vidéo, d œuvres cinématographiques ayant rencontré un très grand succès en salles (Clochette et l expédition féérique). La part de marché des programmes français progresse dans l animation et la fiction jeunesse (20,4 % en, contre 18,5 % en 2010). Le chiffre d affaires des programmes français sur ce segment est stable en (+0,1 %) et s établit à 18,0 M. Le segment «musique» est celui qui baisse le plus en (-22,5 %). Il conserve cependant la troisième place du marché hors film en valeur avec 12,6 % (14,7 % en 2010). La part de marché des programmes français diminue sur ce segment et atteint 56,6 % en, contre 59,0 % en 2010. Elle s appuie sur les très bonnes ventes de DVD des Enfoirés dans l œil des Enfoirés et de Mozart l opéra rock, respectivement premier et onzième du classement hors film en valeur. documentaire enfants fiction humour musique autres total 41,91 140,59 195,78 125,27 131,19 15,78 650,52 33,72 139,03 247,25 114,28 138,44 12,90 685,63 42,96 124,46 317,44 109,35 130,75 13,43 738,39 36,28 108,74 314,38 83,17 109,71 10,92 663,20 30,26 104,16 283,96 72,80 73,69 11,56 576,44 34,26 101,08 266,70 50,19 71,54 8,97 532,74 25,62 97,03 248,64 42,93 72,82 7,96 495,00 22,85 88,24 233,51 40,14 56,46 6,84 448,05-10,8 % -9,1 % -6,1 % -6,5 % -22,5 % -14,0 % -9,5 %........................... Chiffre d affaires du hors film en vidéo selon le genre (M ) 1 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. Source : CNC GfK. Le marché de la vidéo / le dossier du CNC numéro 321 / mars 2012 9

01 le marché de la vidéo physique en En quatrième position, les spectacles d humour captent 9,0 % des recettes vidéo hors film en (8,7 % en 2010). À 40,1 M de chiffre d affaires, le segment de l humour perd 6,5 % de ses recettes par rapport à 2010. Les humoristes français assurent la quasi-totalité des ventes (97,2 % en, 98,9 % en 2010). Les performances de Laurent Gerra (2 e du classement hors film ), de Florence Foresti (3 e ), de Jamel Debbouze (4 e ) et de Dany Boon (5 e ) en sont les meilleurs exemples. Le documentaire audiovisuel demeure un genre marginal du hors film en vidéo (5,1 % des recettes en ). Son chiffre d affaires diminue de 10,8 % en. Le documentaire français demeure nettement majoritaire avec 80,0 % des recettes totales du documentaire audiovisuel en (80,2 % en 2010), notamment grâce à Apocalypse, Hitler qui se classe au 10 e rang du classement en valeur des programmes hors film. 100 % 90 % 80 % 70 % 60 % 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0 F 2,4 1,9 1,8 1,6 2,0 1,7 1,6 1,5 20,2 20,2 17,7 16,5 12,8 13,4 14,7 12,6 19,3 30,1 21,6 16,7 36,1 20,3 14,8 43,0 16,9 12,5 47,4 16,4 12,6 49,3 18,1 6,4 4,9 5,8 5,5 5,3 6,4 5,2 5,1 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Répartition du chiffre d affaires du hors film en vidéo selon le genre (%) 1 documentaire enfants fiction humour musique autres 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. Source : CNC GfK. 9,4 50,1 19,0 8,7 50,2 19,6 9,0 52,1 19,7 G Les grandes surfaces spécialisées demeurent le premier circuit de vente En, les hypermarchés et supermarchés captent 38,4 % du chiffre d affaires total de la vente de vidéo physique (hors kiosques et stations services), contre 40,1 % en 2010. Les grandes surfaces spécialisées (FNAC, Virgin, etc.) dominent ainsi le marché vidéo pour la troisième année consécutive : leur part de marché passe de 45,6 % en 2010 à 46,7 % en. Depuis 2004 (34,5 %), la part du marché vidéo captée par les grandes surfaces spécialisées a progressé de 12,2 points. Observé séparément depuis 2007, le segment de la vente de vidéo physique par internet affiche une part de marché en valeur de 13,2 % en, contre 12,5 % en 2010 (+3,9 points par rapport à 2007). Le poids des autres circuits de distribution (notamment la vente par correspondance) est stable et représente 1,7 % des achats en valeur en. À noter que tous les circuits de distribution voient leur chiffre d affaires baisser en : -4,1 % pour internet, -7,2 % pour les grandes surfaces spécialisées et -13,2 % pour les grandes surfaces alimentaires. 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 F documentaire enfants fiction humour musique autres total 77,8 9,1 15,2 99,1 48,8 44,7 41,6 98,1 17,0 16,9 98,8 48,3 84,3 42,2 95,0 16,8 14,3 98,7 53,2 82,8 40,0 92,9 20,7 9,9 98,2 49,4 81,1 35,0 90,0 18,4 9,5 97,8 47,0 85,0 32,8 85,2 18,5 9,5 98,9 52,4 83,8 31,5 80,2 18,5 9,7 98,9 59,0 78,0 31,1 80,0 20,4 11,0 97,2 56,6 72,2 30,8........................ Part de marché des programmes français du hors film en vidéo selon le genre (%) 1 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. Source : CNC GfK. 100 % 80 % 60 % 40 % 20 % 0 G 11,3 34,5 54,2 13,0 37,3 49,7 12,7 39,3 48,0 2,9 2,8 1,9 1,7 1,7 9,3 10,4 11,4 12,5 13,2 41,0 42,8 46,2 45,6 46,7 46,8 44,0 40,5 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Répartition du chiffre d affaires vidéo selon les lieux de vente (%) 1 40,1 38,4 GSA 2 GSS 2 internet autres points de vente 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. Par ailleurs, à partir de 2007, les ventes par internet sont distinguées de la catégorie «autres points de vente». 2 GSA = grandes surfaces alimentaires ; GSS = grandes surfaces spécialisées. Source : CNC GfK. 10 le marché de la vidéo / le dossier du CNC numéro 321 / mars 2012

H Une offre toujours plus large Au total, environ 61 400 références de DVD et 4 800 références de Blu-ray sont proposées en dans les grandes surfaces spécialisées. Gage d une plus grande diversité de l offre, ces dernières mettent en vente 1,45 fois plus de références vidéo que les hypermarchés et supermarchés (1,41 en 2010). Pour la troisième année consécutive, le nombre de références disponibles sur internet (plus de 58 600) est inférieur à celui des grandes surfaces spécialisées en. Internet propose notamment environ 4 600 références Blu-ray, soit presque autant que les grandes surfaces spécialisées et 17,5 % de plus que les hypermarchés et supermarchés. En complément, moins de 700 références de cassettes VHS ont été proposées dans les grandes surfaces spécialisées en (750 en 2010), contre 200 dans les grandes surfaces alimentaires (300 en 2010) et 30 sur internet (40 en 2010). DVD GSA 2 GSS 2 internet autres points de vente Blu-ray 3 GSA 2 GSS 2 internet autres points de vente VHS GSA 2 GSS 2 internet autres points de vente 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 15 740 20 812 26 101 29 573 30 172 42 301 42 795 41 603... 28 118 33 302 41 044 47 388 52 504 59 136 60 800 61 382... _ 49 790 52 312 57 146 54 941 54 038... 25 610 32 558 43 485 15 710 11 746 7 043 9 222 8 259... 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 _ 350 894 1 707 2 735 3 930... _ 373 1 064 2 065 3 250 4 846... _ 470 1 301 2 171 3 197 4 619... _ 108 369 430 722 1 014... 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 6 629 4 407 3 008 _... 10 667 5 976 2 380 _...... 6 780 4 659 1 837 _... total 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 GSA 2 GSS 2 internet autres points de vente H 22 369 25 219 29 109 29 923 31 066 44 008 45 530 45 533... 38 785 39 278 43 424 47 761 53 568 61 201 64 050 66 228... _ 50 260 53 613 59 317 58 138 58 657... 32 390 37 217 45 322 15 818 12 115 7 473 9 944 9 273... Offre vidéo selon les lieux de vente (nombre de références) 1 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. Par ailleurs, à partir de 2007, les ventes par internet sont distinguées de la catégorie «autres points de vente». 2 GSA = grandes surfaces alimentaires ; GSS = grandes surfaces spécialisées. 3 Ce support, développé par Sony, s est imposé en 2008 comme le support de référence pour la haute définition. Source : CNC GfK. Le marché de la vidéo / le dossier du CNC numéro 321 / mars 2012 11

01 le marché de la vidéo physique en I Grandes surfaces alimentaires : davantage de recettes sur les films américains et les DVD pour enfants En, 60,4 % du chiffre d affaires vidéo des hypermarchés et supermarchés sont générés par les ventes de films cinématographiques. La part des films américains (64,2 %) y est toujours sensiblement supérieure à celle constatée dans les grandes surfaces spécialisées (58,1 %). Les films français représentent 19,9 % des recettes du cinéma en vidéo des grandes surfaces alimentaires, contre 19,5 % en 2010. Les films d animation sont surreprésentés dans le chiffre d affaires des hypermarchés et supermarchés : ils concentrent 22,2 % des recettes des films en vidéo, contre 14,2 % dans les grandes surfaces spécialisées. L achat d œuvres d animation dans les grandes surfaces alimentaires est souvent spontané et répond à une demande des enfants plus souvent présents lors de l achat. Sur le segment du hors film (31,6 % du chiffre d affaires vidéo des grandes surfaces alimentaires en ), les productions françaises constituent 32,2 % des ventes en valeur des hypermarchés et supermarchés, soit une part en légère baisse par rapport à 2010 (33,2 %). Le genre le plus rémunérateur du hors film est la fiction qui capte 46,4 % des recettes hors film des grandes surfaces alimentaires en. Pour les raisons précédemment mentionnées, les œuvres pour enfants (hors films cinématographiques) recueillent également une part conséquente du chiffre d affaires des hypermarchés et supermarchés (26,1 % en ). Plus que les autres circuits de vente de vidéo, les hypermarchés et supermarchés misent sur les opérations promotionnelles qui représentent 7,9 % des ventes en valeur en, contre 0,5 % pour les grandes surfaces spécialisées et 0,7 % pour internet. Part de marché plus élevée pour le hors film dans les grandes surfaces spécialisées En, le hors film génère 36,6 % du chiffre d affaires vidéo des grandes surfaces spécialisées, contre 31,6 % de celui des hypermarchés et supermarchés. Le public plus ciblé des grandes surfaces spécialisées est un atout majeur pour le hors film. Les productions françaises y obtiennent une part de marché (30,9 % en ) légèrement inférieure à celle constatée dans les grandes surfaces alimentaires (32,2 %). La fiction (52,5 % en ), les programmes jeunesse (16,8 %) ainsi que la musique (13,4 %) captent l essentiel du chiffre d affaires hors film. 63,0 % du chiffre d affaires vidéo des grandes surfaces spécialisées résultent de la vente de films cinématographiques en. 58,1 % de ces recettes sur les films cinématographiques sont captés par les films américains. La part de marché des films français est plus élevée dans les grandes surfaces spécialisées (22,8 % en ) que dans les grandes surfaces alimentaires (19,9 %). Les films de fiction génèrent 84,6 % des recettes vidéo des films dans les grandes surfaces spécialisées. Le documentaire, genre cinématographique très ciblé, y recueille une part de marché (1,2 % en ) sensiblement supérieure à celle constatée dans les grandes surfaces alimentaires (0,4 %). Internet : un moyen privilégié pour l achat de DVD de programmes étrangers Pour la deuxième année consécutive, les ventes de vidéo physique par internet concernent majoritairement les films cinématographiques qui captent 54,4 % des recettes en. Les œuvres américaines y réalisent 60,5 % des recettes et les films français 19,3 %. Les films européens non français (14,7 % en ) et ceux d autres nationalités (5,4 %) enregistrent de meilleures performances sur internet qu en grandes surfaces alimentaires (respectivement 14,6 % et 1,3 % en ). Les films de fiction génèrent 84,9 % des recettes vidéo des films sur internet et les films d animation 13,7 %. Parallèlement, les programmes hors film constituent 44,9 % des ventes en valeur de vidéo physique par internet. Au sein de cet ensemble, la fiction apparait comme le segment privilégié par les internautes. Elle concentre 63,1 % des ventes de hors film par internet en valeur en. Le deuxième segment favorisé par les acheteurs de vidéo physique hors film en ligne est celui des programmes pour les enfants avec 14,8 % du marché en. Les programmes hors film vendus sur internet sont essentiellement étrangers (74,2 % en valeur en ). 12 le marché de la vidéo / le dossier du CNC numéro 321 / mars 2012

GSA 2 opérations films hors film promotionnelles 3 total GSA 2 films films films autres français américains européens 3 films total 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 61,6 28,1 10,3 100,0 57,6 32,6 9,8 100,0 54,1 40,5 5,4 100,0 54,6 40,5 4,9 100,0 57,7 37,5 4,8 100,0 58,9 34,7 6,4 100,0 62,6 31,3 6,2 100,0 60,4 31,6 7,9 100,0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 21,5 61,6 6,9 10,0 100,0... 22,4 67,4 6,0 4,2 100,0... 22,6 62,3 11,6 3,5 100,0... 22,9 66,1 8,0 3,0 100,0... 22,5 65,2 10,8 1,6 100,0... 19,8 69,0 9,4 1,8 100,0... 19,5 69,1 10,1 1,4 100,0... 19,9 64,2 14,6 1,3 100,0... GSS 2 opérations films hors film promotionnelles 3 total GSS 2 films films films autres français américains européens 3 films total 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 57,1 40,5 2,4 100,0 53,8 45,0 1,2 100,0 50,4 48,6 1,0 100,0 52,2 47,0 0,8 100,0 55,9 43,4 0,6 100,0 60,4 38,9 0,7 100,0 62,7 36,8 0,5 100,0 63,0 36,6 0,5 100,0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 25,4 61,4 8,3 4,9 100,0... 23,1 60,8 8,2 7,9 100,0... 23,1 57,6 13,0 6,3 100,0... 23,1 59,5 12,1 5,3 100,0... 22,4 61,2 13,0 3,4 100,0... 23,8 60,4 12,3 3,5 100,0... 23,0 60,6 13,3 3,1 100,0... 22,8 58,1 15,5 3,6 100,0... internet opérations films hors film promotionnelles 3 total internet films films films autres français américains européens 3 films total 2007 2008 2009 2010 I 47,7 52,0 0,3 100,0 46,9 52,8 0,3 100,0 47,8 50,6 1,6 100,0 51,0 47,1 1,9 100,0 54,4 44,9 0,7 100,0 Répartition du chiffre d affaires selon le contenu des vidéogrammes (%) 1 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. Par ailleurs, à partir de 2007, les ventes par internet sont distinguées de la catégorie «autres points de vente». 2 GSA = grandes surfaces alimentaires ; GSS = grandes surfaces spécialisées. 3 Opérations promotionnelles sans indication de titre. 2007 2008 2009 2010 I 21,7 61,1 11,8 5,4 100,0... 22,1 60,9 13,0 4,1 100,0... 21,6 62,9 12,0 3,5 100,0... 20,7 61,8 13,8 3,8 100,0... 19,3 60,5 14,7 5,4 100,0... Répartition du chiffre d affaires des films selon la nationalité (%) 1 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. Par ailleurs, à partir de 2007, les ventes par internet sont distinguées de la catégorie «autres points de vente». 2 GSA = grandes surfaces alimentaires ; GSS = grandes surfaces spécialisées. 3 Europe continentale (de l Atlantique à l Oural), hors France. Source : CNC GfK. Source : CNC GfK. Le marché de la vidéo / le dossier du CNC numéro 321 / mars 2012 13

01 le marché de la vidéo physique en GSA 2 fiction animation documentaire total GSA 2 documentaire enfants fiction humour musique autres total 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 84,6 15,1 0,3 100,0 78,5 19,4 2,1 100,0 82,1 17,1 0,8 100,0 83,2 16,4 0,4 100,0 82,0 17,3 0,7 100,0 81,4 18,3 0,3 100,0 82,4 16,6 1,0 100,0 77,4 22,2 0,4 100,0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 4,3 30,0 22,2 25,3 16,6 1,6 100,0... 2,7 27,2 27,5 22,6 18,9 1,1 100,0... 4,3 20,0 37,4 19,3 17,8 1,2 100,0... 3,5 19,4 43,3 16,1 16,7 1,0 100,0... 2,7 22,3 45,4 16,1 12,1 1,3 100,0... 3,8 24,8 45,1 11,9 13,6 0,9 100,0... 3,0 26,2 43,1 10,4 16,5 0,9 100,0... 2,4 26,1 46,4 11,2 13,2 0,8 100,0... GSS 2 fiction animation documentaire total GSS 2 documentaire enfants fiction humour musique autres total 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 90,5 8,9 0,6 100,0 86,3 10,9 2,8 100,0 87,2 11,5 1,3 100,0 88,2 10,9 0,9 100,0 87,1 11,6 1,4 100,0 86,7 11,6 1,7 100,0 86,8 11,8 1,4 100,0 84,6 14,2 1,2 100,0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 8,6 13,6 33,8 15,6 25,6 2,8 100,0... 6,8 14,8 39,6 13,8 23,0 2,0 100,0... 7,5 14,1 44,1 12,8 19,5 2,0 100,0... 7,4 13,5 47,0 11,5 18,6 2,0 100,0... 7,3 15,1 48,1 12,3 14,9 2,4 100,0... 8,2 16,0 49,2 9,4 15,2 2,1 100,0... 6,4 16,6 50,5 9,1 15,5 1,9 100,0... 6,4 16,8 52,5 9,2 13,4 1,8 100,0... internet fiction animation documentaire total internet documentaire enfants fiction humour musique autres total 2007 2008 2009 2010 I 86,6 12,4 1,0 100,0 88,1 10,7 1,2 100,0 87,2 11,5 1,3 100,0 87,0 11,6 1,3 100,0 84,9 13,7 1,4 100,0 Répartition du chiffre d affaires des films selon le genre (%) 1 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. Par ailleurs, à partir de 2007, les ventes par internet sont distinguées de la catégorie «autres points de vente». 2 GSA = grandes surfaces alimentaires ; GSS = grandes surfaces spécialisées. Source : CNC GfK. 2007 2008 2009 2010 I 5,5 14,7 63,6 4,2 10,2 1,8 100,0 6,3 14,4 64,6 4,3 8,4 2,0 100,0 7,2 13,7 65,5 3,2 8,5 1,9 100,0 6,0 13,9 65,0 4,1 9,1 1,9 100,0 6,8 14,8 63,1 4,0 9,2 2,1 100,0............... Répartition du chiffre d affaires du hors film selon le genre (%) 1 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. Par ailleurs, à partir de 2007, les ventes par internet sont distinguées de la catégorie «autres points de vente». 2 GSA = grandes surfaces alimentaires ; GSS = grandes surfaces spécialisées. Source : CNC GfK. 14 le marché de la vidéo / le dossier du CNC numéro 321 / mars 2012

GSA 2 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 programmes programmes français étrangers total 47,7 52,3 100,0... 46,5 53,5 100,0... 44,8 55,2 100,0... 38,0 62,0 100,0... 34,6 65,4 100,0... 32,5 67,5 100,0... 33,2 66,8 100,0... 32,2 67,8 100,0... GSS 2 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 programmes programmes français étrangers total 39,1 60,9 100,0... 39,6 60,4 100,0... 37,5 62,5 100,0... 34,0 66,0 100,0... 32,9 67,1 100,0... 32,4 67,6 100,0... 31,3 68,7 100,0... 30,9 69,1 100,0... internet 2007 2008 2009 2010 I programmes programmes français étrangers total 24,4 75,6 100,0 23,8 76,2 100,0 23,7 76,3 100,0 24,5 75,5 100,0 25,8 74,2 100,0............... Répartition du chiffre d affaires du hors film selon la nationalité (%) 1 1 Le périmètre d analyse est modifié à partir de 2007 : la VHS est exclue et les supports haute définition sont inclus. Par ailleurs, à partir de 2007, les ventes par internet sont distinguées de la catégorie «autres points de vente». 2 GSA = grandes surfaces alimentaires ; GSS = grandes surfaces spécialisées. Source : CNC GfK. Le marché de la vidéo / le dossier du CNC numéro 321 / mars 2012 15

02 les pratiques vidéo en

02 les pratiques vidéo en Depuis 2005, le CNC et Médiavision réalisent tout au long de l année une enquête permanente sur le public du cinéma nommée PubliXiné. Mise en œuvre par l institut Harris Interactive, l enquête est administrée par internet auprès de 800 à 1 000 individus deux fois par mois. Elle permet de recueillir des informations sur les spectateurs de 3 ans et plus. Cet outil barométrique a pour principal objectif la mesure et l analyse de la composition hebdomadaire du public du cinéma et de celle du public de près de 300 films par an. Outre des informations sur le profil des spectateurs, PubliXiné permet d administrer des questions complémentaires, notamment sur les pratiques en matière d achat et de location de vidéo physique des Français âgés de 15 ans et plus. Voici une synthèse des principaux résultats constatés au cours de l année. Définitions Dans le cadre de l enquête PubliXiné, la population cinématographique comprend l ensemble des individus âgés de 15 ans et plus étant allés au cinéma au moins une fois dans l année. Les acheteurs assidus achètent des DVD au moins une fois par semaine, les acheteurs réguliers en achètent au moins une fois par mois (et moins d une fois par semaine) et les occasionnels au moins une fois par an (et moins d une fois par mois). Les habitués de l achat regroupent les assidus et les réguliers. Les loueurs de DVD disposent de la même définition de leurs habitudes que celle des acheteurs, de même que les spectateurs de cinéma. D après Harris Interactive, en, 68,6 % des spectateurs de cinéma possèdent un lecteur de DVD. 28,9 % sont tout à fait satisfaits de la qualité de l image et du son restitués par leur lecteur (32,9 % en 2010) et 54,2 % en sont satisfaits (57,3 % en 2010). Selon GfK, 7,3 % des foyers français sont équipés d un lecteur de Blu-ray de salon en, 13,4 % possèdent une PlaySation 3 et 3,0 % sont équipés de la Freebox Révolution depuis début, permettant également de lire des Blu-ray. A Une très large majorité des possesseurs de lecteurs de Blu-ray de salon sont satisfaits de l image et du son : 57,6 % se déclarent tout à fait satisfaits (63,3 % en 2010) et 38,2 % sont satisfaits (32,9 % en 2010). À fin novembre, 12,1 % des interviewés déclarent avoir l intention d acheter un lecteur de Blu-ray. Moins de 4 DVD visionnés chaque mois En, les spectateurs de cinéma déclarent regarder 3,8 DVD par mois en moyenne. Ce nombre est en baisse par rapport à 2010 (4,1 DVD par mois en moyenne) mais retrouve le niveau de 2009. Le nombre de DVD visionnés varie selon l âge. Les 15-24 ans présentent la plus forte consommation en (4,8 DVD par mois), devant les 25-34 ans (3,6). Les jeunes ont une consommation plus collective des DVD. 70,3 % des moins de 25 ans regardent des DVD en groupe, avec des amis ou des proches autres que les membres de leur foyer, contre 27,6 % des plus de 25 ans. Les plus de 50 ans et les CSP+ visionnent moins fréquemment des DVD que le reste de la population, puisqu ils regardent respectivement 3,0 DVD et 3,2 DVD par mois. Les habitants de la région parisienne visionnent légèrement plus de DVD que ceux habitant en régions (3,9 DVD, contre 3,8 DVD par mois). En, la fréquence de visionnage progresse à mesure que le rythme de fréquentation cinématographique augmente. Ainsi, les spectateurs occasionnels du cinéma regardent-ils en moyenne 3,5 DVD par mois, contre 4,2 DVD pour les spectateurs réguliers et 5,4 DVD pour les spectateurs assidus. Les assidus de l achat et de la location vidéo visionnent également plus de 10 DVD par mois (respectivement 11,5 DVD et 10,5 DVD en ) et le font majoritairement en groupe (respectivement 60,9 % et 66,7 %). sexe homme femme âge 15-24 ans 25-34 ans 35-49 ans 50 ans et plus CSP CSP+ CSPinactif dont étudiant habitat région parisienne autres régions habitudes de fréquentation cinématographique assidu régulier occasionnel non spectateur habitudes d achat vidéo assidu régulier occasionnel non acheteur habitudes de location vidéo assidu régulier occasionnel non loueur ensemble A 2007 2008 2009 2010 4,3 4,3 4,1 4,3 4,3 4,2 4,4 3,6 4,0 3,4...... 4,6 5,1 4,2 5,7 4,8 4,7 4,8 4,8 3,6 3,6 4,3 4,1 3,4 3,4 3,5 3,3 3,4 3,1 3,2 3,0............ 4,0 3,9 3,5 3,5 3,2 4,2 4,7 4,2 4,0 4,0 4,5 4,5 3,8 4,6 4,1 4,5 4,8 3,9 6,1 4,6............ 4,2 4,5 4,1 4,6 3,9 4,3 4,3 3,8 4,0 3,8...... 6,1 5,5 3,6 7,2 5,4 4,5 4,9 3,9 5,2 4,2 4,0 4,0 3,9 3,5 3,5 5,0 4,2 3,4 1,8 3,1............ 13,1 8,2 13,2 12,0 11,5 7,1 5,2 5,9 8,9 6,4 3,5 4,1 3,6 3,3 3,3 3,7 4,1 2,7 2,6 3,2............ 9,2 12,0 8,9 7,3 10,5 5,4 6,9 4,8 4,9 4,3 3,7 3,8 3,6 3,6 3,8 4,0 3,7 3,8 4,1 3,6............ 4,3 4,3 3,8 4,1 3,8... Nombre moyen de visionnages de DVD par mois Lecture : en, les hommes regardent, en moyenne, 4,3 DVD par mois. Source : CNC Harris Interactive (Français âgés de 15 ans et plus étant allés au cinéma au moins une fois au cours des 12 derniers mois). 18 le marché de la vidéo / le dossier du CNC numéro 321 / mars 2012

B Près de 30 % des spectateurs visionnent souvent les bonus des DVD S ils sont désormais plus de 25 % à ne jamais regarder les bonus des DVD qu ils visionnent (23,9 % en 2010), 29,0 % des personnes interrogées le font systématiquement ou souvent en (28,9 % en 2010). Ils sont par conséquent 44,9 % à ne regarder que rarement les bonus des DVD. Lorsqu ils les visionnent, ils le font après le visionnage du contenu principal (94,3 % en, 96,1 % en 2010). La hiérarchie des bonus considérés comme importants dans un DVD montre qu en premier lieu, viennent les bonus issus du contenu lui-même : scènes coupées ou fins alternatives (74,0 %, contre 76,7 % en 2010) et bêtisier (69,4 %, contre 70,0 % en 2010). 66,1 % des spectateurs déclarent également que le making of est un bonus important dans un DVD. Les bonus autour du tournage (bonus musicaux, documentaires, etc.) sont importants pour plus de 50 % des Français et les bonus techniques (interviews, biographies, filmographies, commentaires audio et analyse des scènes), plus prisés des cinéphiles, le sont pour 36 % à 54 % des Français. systématiquement souvent rarement jamais total B Bonus considérés comme importants les scènes retirées du film ou fins alternatives le bêtisier le making of les interviews les documentaires autour du sujet du film les bonus musicaux les commentaires audio (réalisateurs, acteurs, etc.) les courts métrages autour du sujet du film les bandes annonces l analyse de scènes les biographies ou filmographies des acteurs ou du réalisateur le story-board les photos, les affiches B 2008 2009 2010 10,3 9,0 8,8 8,4 28,7 22,6 20,1 20,6 41,8 48,4 47,2 44,9 19,2 20,0 23,9 26,1 100,0 100,0 100,0 100,0 Fréquence de visionnage des bonus (%) Lecture : en, 8,4 % des Français déclarent visionner systématiquement les bonus des DVD. Source : CNC Harris Interactive (Français âgés de 15 ans et plus étant allés au cinéma au moins une fois au cours des 12 derniers mois). 2008 2009 2010 75,6 75,1 76,7 74,0 74,7 75,5 70,0 69,4 71,7 69,3 69,5 66,1 58,5 48,1 51,7 53,6 57,1 50,5 54,6 53,3 56,9 56,4 52,5 52,8 51,4 46,4 46,4 48,3 48,4 45,2 46,0 47,2 46,7 43,0 52,2 45,1 45,3 41,5 45,4 43,1 39,6 34,3 36,2 39,5 34,4 34,2 34,3 36,9 37,0 33,5 34,0 35,7 Perception du contenu des bonus (%) Lecture : en, 74,0 % des Français déclarent que les scènes retirées du film ou les fins alternatives sont importantes parmi les bonus d un DVD. Source : CNC Harris Interactive (Français âgés de 15 ans et plus étant allés au cinéma au moins une fois au cours des 12 derniers mois). Le marché de la vidéo / le dossier du CNC numéro 321 / mars 2012 19

02 les pratiques vidéo en C Les assidus de l achat vidéo possèdent plus de 60 DVD En moyenne, la DVDthèque des spectateurs de cinéma contient 38,3 DVD en, soit un nombre en diminution par rapport à 2010 (41,5 DVD). Les 35-49 ans détiennent en moyenne 40,2 DVD en, soit 5,4 DVD de moins qu en 2010, tandis que le nombre de DVD possédés par les 15-24 ans est relativement stable à 37,6 DVD en (37,9 DVD en 2010). La DVDthèque est plus importante dans les foyers des spectateurs de cinéma assidus (50,9 DVD, 52,1 DVD en 2010). Les acheteurs assidus de DVD en détiennent naturellement le plus grand nombre et déclarent posséder en moyenne 63,5 DVD au sein de leur foyer en, contre 53,0 pour les acheteurs réguliers et 38,8 pour les occasionnels. Par ailleurs, les personnes équipées d un appareil permettant la lecture des disques Blu-ray déclarent posséder en moyenne 8,2 disques Blu-ray en (9,1 en 2010). Les plus de 35 ans en détiennent plus de 9 (9,6 disques Blu-ray pour les 35-49 ans et 9,1 pour les plus de 50 ans). Les spectateurs assidus des salles de cinéma et les assidus de l achat vidéo possèdent plus de 13 disques Blu-ray en (respectivement 13,1 et 13,2 disques Blu-ray). sexe homme femme âge 15-24 ans 25-34 ans 35-49 ans 50 ans et plus CSP CSP+ CSPinactif dont étudiant habitat région parisienne autres régions habitudes de fréquentation cinématographique assidu régulier occasionnel non spectateur habitudes d achat vidéo assidu régulier occasionnel non acheteur habitudes de location vidéo assidu régulier occasionnel non loueur DVD Blu-ray 2009 2010 2009 2010 41,6 43,3 40,6 8,4 9,4 8,6... 37,8 39,8 36,2 5,2 8,7 7,5... 37,8 37,9 37,6 3,9 9,4 7,1... 41,3 44,1 38,6 9,7 9,2 7,8... 40,4 45,6 40,2 7,3 11,7 9,6... 39,9 40,0 37,2 7,7 6,1 9,1... 41,4 45,6 40,6 12,1 9,3 9,0... 41,5 41,8 39,0 4,3 9,9 8,0... 37,2 38,7 36,5 3,5 8,0 7,5... 38,9 38,6 37,9 2,5 8,4 8,2... 42,7 50,4 39,3 10,4 7,5 8,8... 39,1 39,3 38,1 6,4 9,8 8,0... 47,1 52,1 50,9 3,8 11,8 13,1... 42,5 44,2 39,9 9,7 8,4 8,0... 38,3 40,1 36,8 5,8 9,0 7,6... 41,1 25,3 31,1 0,0 12,0 4,0... 72,8 99,0 63,5 12,5 14,3 13,2... 65,7 67,5 53,0 12,6 10,7 10,1... 37,2 39,2 38,8 4,3 8,4 7,3... 24,7 25,6 26,6 5,1 6,7 6,7... 51,4 35,5 38,1 18,8 2,0 10,0... 40,2 36,3 40,4 7,9 6,2 7,1... 37,5 31,0 33,1 6,7 8,8 8,0... 40,0 44,1 39,2 6,6 9,4 8,3... ensemble C 39,8 41,5 38,3 7,5 9,1 8,2... Nombre moyen de DVD et de disques Blu-ray possédés Lecture : parmi les Français équipés d un lecteur de DVD, les hommes possèdent, en moyenne, 40,6 DVD en. Parmi les Français équipés d un appareil permettant la lecture des disques Blu-ray, les hommes possèdent, en moyenne, 8,6 Blu-ray en. Source : CNC Harris Interactive (Français âgés de 15 ans et plus étant allés au cinéma au moins une fois au cours des 12 derniers mois). 20 le marché de la vidéo / le dossier du CNC numéro 321 / mars 2012

D L achat : première source d approvisionnement en DVD Comme les années précédentes, l achat est la première source d approvisionnement des foyers en DVD : en, sur 100 DVD arrivés dans un foyer, 43 ont été achetés (comme en 2010). Parallèlement, 17 % des DVD qui entrent dans les foyers proviennent d actes locatifs. Les approvisionnements non marchands constituent 40 % des DVD entrant dans les foyers en (39 % en 2010). Il convient de souligner que depuis 2006, les équilibres entre les différentes sources d approvisionnement sont relativement stables. L emprunt : deuxième source d approvisionnement En moyenne, 21 % des DVD qui entrent dans un foyer en sont empruntés (20 % en 2010). L emprunt s opère le plus souvent auprès de proches, d amis ou de membres de la famille. 77,7 % des spectateurs de cinéma déclarent emprunter des DVD à des amis en (83,2 % en 2010) dont 44,3 % déclarent le faire régulièrement (7,4 % souvent et 36,9 % de temps en temps). L emprunt peut également se faire auprès d établissements spécialisés. Ainsi, 33,7 % des Français empruntent-ils des DVD dans des médiathèques ou des vidéothèques (34,2 % en 2010). Toutefois, seuls 14,5 % d entre eux pratiquent ce type d emprunt régulièrement. L emprunt est une pratique plutôt féminine : 55,0 % des personnes qui empruntent des DVD auprès d amis et 53,4 % de celles qui empruntent dans des médiathèques sont des femmes. E Le DVD, un cadeau idéal Le DVD constitue toujours un cadeau particulièrement apprécié des Français. 19 % des DVD d un foyer proviennent de cadeaux en (19 % en 2010). Parallèlement, 90,5 % des personnes interrogées déclarent avoir déjà acheté des DVD pour les offrir en cadeau (87,5 % en 2010) et 63,1 % le font régulièrement. Le DVD est également un objet prêté à son entourage afin d en faire découvrir le contenu. 71,3 % des Français déclarent prêter des DVD (76,8 % en 2010) dont 46,1 % le font régulièrement. Le prêt est plus répandu chez les femmes : elles sont 55,5 % à le faire souvent. Les spectateurs de cinéma sont attachés à l objet DVD L achat de DVD d occasion est peu pratiqué par les Français. 84,4 % d entre eux déclarent ne jamais le faire, ou très rarement (82,6 % en 2010). Ils sont seulement 3,7 % à achèter souvent des DVD d occasion. En général, les spectateurs de cinéma préfèrent conserver leurs DVD pour constituer une DVDthèque plutôt que de les vendre après visionnage. Ainsi, 90,1 % des personnes interrogées ne revendent-elles jamais ou rarement leurs DVD (88,7 % en 2010). En effet, plus de 70 % des acheteurs de DVD déclarent les collectionner. Moins d acheteurs de DVD L achat de DVD reste particulièrement répandu en France, même si une diminution de cette pratique se dessine progressivement depuis 2007 (-2,5 points en moyenne par an). 59,5 % des spectateurs de cinéma déclarent avoir acheté au moins un DVD en, contre 62,4 % en 2010 et 71,8 % en 2007. Seuls 1,2 % des acheteurs de DVD sont des assidus de l achat (-0,4 point par rapport à 2007), alors que la part des acheteurs occasionnels est en progression à 81,4 %, soit +5,0 points par rapport à 2007. achat location emprunt cadeau total D acheteurs assidus réguliers occasionnels non acheteurs total E 2007 2008 2009 2010 41 40 42 43 43 20 18 18 18 17 21 22 20 20 21 19 20 20 19 19 100 100 100 100 100............... Sources d approvisionnement des foyers en DVD (%) Lecture : en, sur 100 DVD arrivés dans un foyer français, 43 ont été achetés. Source : CNC Harris Interactive (Français âgés de 15 ans et plus étant allés au cinéma au moins une fois au cours des 12 derniers mois). 2007 2008 2009 2010... 71,8 68,8 66,3 62,4 59,5... 1,6 1,6 1,4 1,1 1,2... 22,0 19,1 18,1 18,5 17,4... 76,4 79,3 80,5 80,3 81,4... 28,2 31,2 33,7 37,6 40,5... 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Habitudes d achat vidéo (%) Lecture : en, 59,5 % des Français ont acheté au moins un DVD. 1,2 % des acheteurs de DVD pratiquent au moins un achat par semaine en. Source : CNC Harris Interactive (Français âgés de 15 ans et plus étant allés au cinéma au moins une fois au cours des 12 derniers mois). Le marché de la vidéo / le dossier du CNC numéro 321 / mars 2012 21