Qualité de l air intérieur dans les lieux de vie



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Transcription:

Qualité de l air intérieur dans les lieux de vie Quels travaux autres que ceux de l OQAI en France? Quelles études à l étranger? Luc MOSQUERON

Sources d information Veille documentaire de l OQAI (http://www.air-interieur.org) Un recensement exhaustif régulier depuis 2000 (publications scientifiques, littérature grise, contacts ) Quels travaux en France sur la QAI (autres que ceux de l OQAI) Quelles campagnes de mesures de la QAI à l étranger (nationales, multicentriques)? ß Méthodes & protocoles ß Substances et lieux de vie d intérêt ß Principaux résultats Veille scientifique du réseau RSEIN (bulletins trimestriel) (http://rsein.ineris.fr/)

Données Françaises Avant 2000 : la QAI est un champ peu investigué Données limitées, centrées principalement sur la QAI dans l habitat, non représentatives Autres milieux de vie faiblement documentés Et pourtant Certains milieux clos accueillent des populations sensibles ß établissements scolaires (écoles, crèches ) : rares données ß hôpitaux : pas d informations Le temps passé dans les bureaux est important ß quelques travaux visant surtout à étudier l influence du système de ventilation sur la qualité microbiologique Des milieux de vie où l on pourrait rencontrer a priori de fortes concentrations ß moyens de transports, parkings : mal renseignés Des milieux récréatifs spécifiques ß gymnases, piscines... : données quasi absentes

Données Françaises Après 2000 : la QAI devient une thématique centrale de plus en plus explorée En terme de typologie : domiciles autres milieux de vie, en particulier les modes de transports et les établissements accueillant de jeunes enfants Géographiques : l IDF n est plus le seul domaine d étude : Nord-Pas de Calais, Strasbourg, premières études multicentriques (ex étude ISAAC)... Approches globalisées de l exposition : couplage de mesures personnelles avec des mesures micro-environnementales (domicile + bureau/école + transport) pour estimer l influence de la fréquentation des différents milieux (études VESTA, «Sentinelles de l Air»...) Des programmes de recherche nationaux (ex. PRIMEQUAL) avec des projets sur QAI Des réponses à des demandes de caractérisation de la QAI dans des contextes de plaintes Plus d une cinquantaine d études depuis 2000 dans les bâtiments autres que les logements (contre seulement quelques études avant 2000)

Données Françaises : dans les logements HABITAIR NPC (2004-2005) : une déclinaison régionale de l enquête logements de l OQAI pas de spécificité régionale pour les composés visés, problématique CO confirmée EXPOPE (2003-2005) : exposition des enfants franciliens aux pesticides organophosphorés ß 130 enfants de 6 à 7 ans, 73 en pavillon et 57 en appartement ß prélèvements d air, de poussières de sol et d urines au moins 1 pesticide présent dans 94 % des foyers le lindane, l α-hch et le propoxur les + rencontrés influence du type et de l âge du logement pas de corrélations avec les métabolites urinaires

Données Françaises : dans les écoles et crèches La QAI est aujourd hui assez bien documentée : ß 1999-2000 : étude ISAAC, environ 400 classes de + 100 écoles primaires de 6 villes (Strasbourg, Créteil, Reims, Marseille, Bordeaux, Clermont-Fd) ß 2000-2001 : LHVP-DRASS IDF, 50 crèches été/hiver ß 2004 : ASPA, 111 écoles et 33 lieux d accueil de la petite enfance ß 2006-2007 : AASQA Rhône-Alpes, 28 écoles maternelles et 22 crèches des pollutions spécifiques ß beaucoup de mobilier ß des produits d arts plastiques ou de TP ß une forte utilisation de produits d entretien une ventilation défectueuse, voire inexistante peu de connaissance sur les biocontaminants De + en + d interventions sur plaintes

Données Françaises : dans les bureaux La QAI reste assez mal documentée Laboratoire d Hygiène de la Ville de Paris ß 1986-1991 : 112 immeubles de bureaux climatisés (biocontamination) ß 1999-2000 : 62 bureaux (NO 2 et PM 2,5 + domicile + personnel) ß 2000-2001 : 93 bureaux (BTEX ; + domicile + transport) EDF-CETIAT (2002) : 2 immeubles de bureaux (Lyon, Paris) suivis 1 fois/mois pendant 1 an Peu de travaux des AASQA (Bourgogne, Alsace ) Les études ont plutôt concerné la biocontamination

Données Françaises : dans les transports Suivi des traceurs de la pollution urbaine (PM, CO, NO x, O 3, SO 2, BTEX) Enceintes ferroviaires souterraines : 2 avis du Conseil Supérieur d Hygiène Publique de France (CSHPF) en 2003 mesures dans les métros de Paris, Toulouse, Lyon, Rennes, Rouen problématique de la pollution particulaire (métallique) Habitacles de voiture : peu de données publiées, COV/aldéhydes dans 2 études (2003, 2005) Halls de gare : Paris, Bordeaux, Poitiers, Clermont-Ferrand, Arras, Rouen, Lille... Aérogares : Nice, Bordeaux... Parcs de stationnement couverts : Dijon, Angers, La Rochelle, Mulhouse, Paris des valeurs de gestion établies par l AFSSET en 2007 (NO CO, NO 2, PM 10 et benzène)

Données Françaises : dans les lieux de loisir Gymnases : LHVP, juin 2002 - décembre 2003, 13 gymnases parisiens tous équipés de VMC infrastructures très diverses en terme de taille et de revêtements protection efficace vis-à-vis de l O 3 ; en revanche, concentrations en NO x, CO et PM 2,5 du même ordre de grandeur qu en extérieur (fond urbain) sources émettrices intérieures en COV et aldéhydes, mais moins contributrices et influentes que dans les logements (effet de «dilution») Piscines : 30 établissements parisiens traités par chloration, VMC chloramines fortes variations entre les piscines variations spatiales au sein d une même piscine (distance aux bassins) variations temporelles au cours de la journée selon activités et nombre de nageurs, indépendantes des teneurs en chlore dans les bassins

Données Françaises : dans les autres lieux publics Études des AASQA (pour la grande majorité) : ß cinémas (Bourgogne, 2003 ; Alsace, 2005) ß cafétéria, bar (Bourgogne, 2003) ß bibliothèque universitaire (Alsace, 2006) ß galeries commerciales (Picardie, 2003 ; Champagne-Ardennes, 2004) ß Un seul bâtiment et quelques points de mesure représentativité pas de COV/aldéhydes le + souvent et/ou NO 2 et/ou particules

En France : en conclusion Connaissances principalement relatives aux logements (OQAI) QAI dans les autres milieux de vie moins bien documentée Substances les + recherchées : NO 2, PM, COV et aldéhydes ERP les plus investigués ß Établissements scolaires : en situation «normale» ou en contexte de troubles sanitaires ß Transports : effort de recherche ERP moins bien documentés ß Bureaux : plusieurs travaux autour des années 2000 axés sur la qualité microbiologique (et l influence du système de ventilation), peu de travaux récents sur la pollution chimique ß Espaces récréatifs (piscines, gymnases ) : données fragmentaires ß Établissements de soins ou d accueil de personnes âgées : non renseignés

Et dans les autres pays? Les logements... Une «prise de conscience» AI bien avant la France nombreux travaux dès les années 80-90 (USA, pays scandinaves...) Des études de référence de grande ampleur GerES (German Environmental Survey) NHEXAS (National Human Exposure Assessment Survey) suivi temporel régulier depuis les années 80 en outre, des apports originaux : ß dans l air intérieur et les poussières déposées ß métaux lourds, pesticides, polychlorobiphényles, phtalates, HAP ß les semi-volatils sont aujourd hui de plus en plus recherchés ß couplage de mesurages dans des matrices humaines (urines, sang ), voire dans les aliments (approche intégrée de l exposition)

Des travaux spécifiques sur les enfants Étude CTEPP (Children s Total Exposure to Persistent Organic Pollutants) (US-EPA, en cours) ß 257 enfants de 2 à 5 ans ß concentrations dans l air, les poussières de la moquette ou des surfaces, les urines et l eau de boisson ß au domicile et à l école ß 50 composés chimiques persistants : HAP, phtalates, pesticides OP, OC et pyréthrinoïdes ß Caroline du Nord et Ohio, 4 zones urbaines et 2 rurales par État une exposition attribuable à l air intérieur et/ou aux poussières intérieures non négligeable voire prédominante pour certains composés GerES IV

Les biocontaminants De nombreuses études ß NSLAH (National Survey of Lead and Allergens in Housing), ß IPEADAM (Indoor Pollutants, Endotoxin, Allergens, Damp and Asthma) ß ECRHS (European Community Respiratory Health Survey) ß... Prélèvements de poussières du lit, du sol, du canapé S intéressent systématiquement aux évènements de santé, notamment la survenue ou l aggravation de l asthme et des allergies

Dans les écoles et crèches Les études (américaines notamment) ne passent pas systématiquement par des mesures : CO 2 ou débit d air extrait performance (notes, concentration ) Néanmoins : Toujours des études sur des groupes de 50 à 100 écoles (Godwin et al, 2007) : COV, biocontaminants mauvaise ventilation et forte hétérogénéité au sein de chaque école Recherche de composés émergents (Tulve et al, 2006) : mesure des pesticides, du plomb et des allergènes dans 168 crèches et 30 écoles primaires réparties sur l ensemble du territoire américain chlorpyrifos, diazinon et perméthrine dans 67 % des établissements Des études ciblées : radon par exemple

Dans les bureaux Étude BASE (Building Assessment Survey and Evaluation) : la référence (Macher et al, 2002; Tsai et al, 2005) 100 immeubles de bureaux de 37 villes réparties dans 25 États américains mesure de 48 COV, des PM 10 et PM 2,5, de la flore bactérienne et la flore fongique et des allergènes de chat et d acariens flore bactérienne plus élevée à l intérieur allergènes de chat, d acariens Der f 1 et Der p 1 respectivement dans 94 %, 45 % et 51 % des échantillons médianes des concentrations en PM 10 et PM 2,5 respectivement égales à 11,4 µg/m 3 et 7,2 µg/m 3

Dans les autres lieux de vie Peu d études d ampleur du fait de l hétérogénéité de ces bâtiments Étude BEAM (Boston Exposure Assessment in Microenvironments ; 2003-2005) : ß magasins, restaurants, transports ß recherche des COV/aldéhydes ß de 10 à 20 établissements de chaque type (Loh et al, 2006) Des études spécifiques au mode de vie : ex. : surveillance des patinoires au Canada (CO, NO x )

Les études d exposition globale Recherche de la part contributive des expositions dans les environnements intérieurs à l exposition globale = couplage de mesures individuelles à des mesures dans différents lieux de vie Études américaines : ß RIOPA : COV/aldéhydes et PM 2,5 ß DEARS (en cours) : PM 2,5 Études multicentriques européennes : ß EXPOLIS : COV, NO 2, CO et PM 2,5 ß PEOPLE : benzène ß AIRMEX (en cours) : COV

En conclusion Les études étrangères : ß soulignent tout l intérêt des travaux français de l OQAI ß permettent d identifier des perspectives : - campagnes périodiques pour suivre l évolution de la QAI au cours du temps - mesure des polluants émergents (phtalates, retardateurs de flamme...) - couplage des mesures environnementales avec des mesures biologiques et/ou des mesures d exposition individuelle Les niveaux de concentration «moyens» dans les milieux intérieurs sont aujourd hui relativement bien connus mais les déterminants restent parfois mal identifiés La QAI dans les milieux intérieurs n est pas homogène (il existe des «spécificités» selon le type de milieu)