Communiqué de presse Paris 33 (0)1 53 05 53 66 Sophie Dufresne sophie.dufresne@sothebys.com 33 (0)1 53 05 52 32 Chloé Brézet chloe.brezet@sothebys.com Une collection pour l Histoire Tableaux anciens, dessins, meubles et souvenirs historiques appartenant à la Famille de France Vente aux enchères de la collection chez Sotheby s à Paris le 29 septembre 2015 Trois œuvres classées comme trésors nationaux Paris, 3 juin 2015 Sotheby s annonce la mise en vente des œuvres provenant des collections de Feu Monseigneur le Comte de Paris (1908-1999) et Madame, la Comtesse de Paris (1911-2003). Cette collection renferme des œuvres exceptionnelles et des souvenirs historiques en ligne directe de la dynastie qui régna sur la France pendant presque 1 000 ans. La plus grande partie des quelque 200 lots qui composent cette collection sera vendue aux enchères par Sotheby s, à Paris, le 29 septembre prochain. Trois pièces importantes sont classées trésors nationaux par arrêté de la ministre de la Culture, au regard de leur intérêt historique et artistique. Elles ne pourront donc quitter le territoire national, et feront l objet d une négociation de gré à gré avec des acheteurs résidant en France, l Etat disposant notamment de la faculté de faire une offre pour ces trois œuvres. Les mécanismes fiscaux incitatifs de la loi de 2002 sur les musées de France pourront être utilisés par les entreprises souhaitant acheter ces œuvres, ou contribuer à leur entrée dans les collections publiques. Sotheby s tient à remercier les héritiers de Feu Monseigneur le Comte de Paris et Madame, la Comtesse de Paris de la confiance qui lui est témoignée et de l honneur qui lui est fait en la chargeant de ces ventes historiques. Cet ensemble composé de tableaux, dessins, mobilier et souvenirs, fait revivre les membres les plus illustres de la famille royale, notamment Marie-Amélie, Marie-Antoinette, Louis XIII, Louis XIV, Louis- Philippe duc d Orléans, Madame Adélaïde, sœur de Louis Philippe, mais également d autres personnalités de la famille d Orléans. La collection sera exposée dans sa totalité avant la vente, du 18 au 28 septembre chez Sotheby s à Paris (galerie Charpentier, 76 rue du Faubourg Saint Honoré). L accès du public sera libre. Une sélection des œuvres de la collection sera également exposée chez Sotheby s à Londres, du 4 au 7 juillet, et à Monaco, Hôtel Métropole du 11 au 16 juillet. Agrément N 2001 002 du 25 octobre 2001 Vente dirigée par Pierre Mothes
BREF HISTORIQUE DE LA COLLECTION Ces œuvres ont été conservées depuis 1974 par la Fondation Saint-Louis au château d Amboise. Elles ont été restituées aux héritiers du Comte et de la Comtesse de Paris par décision du tribunal de Grande Instance de Paris du 29 septembre 2013. Les 200 objets présentés dans cette vente proviennent des différentes demeures de la famille d Orléans, branche cadette, devenue aînée de la Maison royale de France. Elles étaient autrefois conservées à l Hôtel de Toulouse, au château de Neuilly et aussi au palais des Tuileries. En 1848, lors de la Révolution de Juillet qui mit fin au règne de Louis-Philippe, elles suivirent la famille royale en exil en Angleterre au château de Claremont, en Belgique au Manoir d Anjou, puis au Portugal. Elles sont revenues en France dans les années 1950, lorsque la loi d exil interdisant le territoire français aux prétendants au trône de France a été abrogée. Elles ont toujours été la propriété privée des descendants du roi Louis-Philippe. La famille d Orléans descend du roi Louis XIII par son second fils, Philippe Duc d Orléans, frère cadet de Louis XIV. Cette branche de la famille royale a accédé au trône en 1830 en la personne du roi Louis-Philippe, ancêtre direct de toutes les branches de la famille d Orléans existant encore aujourd hui, en France, en Espagne et au Brésil. TROIS ŒUVRES CLASSEES «TRESOR NATIONAL» Les magnifiques portraits de Louise-Marie-Adelaïde de Bourbon Penthièvre, Duchesse d Orléans, par Elisabeth Vigée-Lebrun, et de Louis XIII par Philippe de Champaigne, ainsi que le manuscrit des comptes du château d'amboise, ont été classés «trésor national» et feront l objet d une transaction privée avec des acheteurs privés ou publics résidant en France*. L Etat français dispose de la faculté de faire une offre d achat pour ces œuvres au cours des 30 mois suivant la décision de classement, que les propriétaires et leur mandataire Sotheby s examineront en priorité. Les mécanismes fiscaux incitatifs de la loi de 2002 sur les musées de France pourront être utilisés par les entreprises souhaitant acheter ces œuvres, ou contribuer à leur entrée dans les collections publiques. Le portrait de Louise-Marie-Adelaïde de Bourbon Penthièvre, Duchesse d Orléans, par Elisabeth Vigée- Lebrun fut exposé au Salon de 1789 où il emporta les faveurs de la critique. Le succès de l œuvre était non seulement lié à ses grandes qualités picturales, mais se confondait également avec la popularité de la famille d Orléans. Placée au-dessous de l imposant portrait de Louis XVI, ultime symbole d un pouvoir royal qui vivait ses heures dernières, la duchesse d Orléans gagnait tous les cœurs, affichant sa mélancolie attendrissante face à la solennité d un Roi dont l autorité déclinait dangereusement. Le modèle se présente au naturel sans entièrement masquer son expression chagrine et dans la simplicité d une robe à fourreau en vogue au XVIIIe siècle, aux plis savamment rythmés par des rayures chamarrées. Dernier portrait marquant de la peintre sur le territoire français, ce tableau, en plus de présenter l art éclatant d une artiste qui tenait Van Dyck comme modèle absolu, symbolisait une double disparition : la société aristocratique dépeinte par Vigée- Lebrun ne sera jamais plus tout à fait la même après la Révolution, mais surtout, Vigée-Lebrun perdit à tout jamais son aura parisienne et son retour à la capitale en 1805 ne la ramena jamais à la gloire d antan. 2
Le portrait magistral de Louis XIII par Philippe de Champaigne, vers 1639, répondait à une commande privée passée par le secrétaire d Etat chargé des finances du royaume, Louis Phélypeaux, seigneur de La Vrillère, marquis de Châteauneuf et de Tanlay. Réalisé autour de 1639, il était exposé dans son hôtel particulier, hôtel de Toulouse, actuelle Banque de France. Il faisait alors pendant à un portrait de Richelieu, aujourd hui conservé au musée du Louvre, exécuté également par Philippe de Champaigne. Financier proche du Roi, Phélypeaux avait voulu reproduire dans son hôtel particulier la conclusion de la célèbre galerie des Hommes illustres achevée en 1635 pour laquelle Champaigne exécuta dix-sept portraits sur les vingt-cinq commandés par Richelieu. Le roi Louis XIII, le regard intense et profond, expose la sobriété de son armure d une élégance rare, et se tient dignement debout pour dévoiler des hauts de chausse simples, presque austères. Sa main délicatement posée sur son casque encore empanaché dans un virtuose jeu de plumes sert à elle-seule à rappeler les batailles récentes d un Roi juste, mais surtout victorieux. Egalement classé trésor national, le manuscrit des comptes du château d'amboise est un épais registre de plus de 300 feuillets de peau de vélin reliés en veau sur ais de bois de l époque. Il rassemble les comptes tenus en 1495 et 1496 par les intendants financiers du roi Charles VIII pour la construction de son château d Amboise où le jeune roi perdra la vie deux ans plus tard. Son intérêt extraordinaire réside dans la description détaillée qu'il donne de la nature et des coûts des matériaux nécessaires à la construction et la décoration du château et l anonymat qu il lève sur l identité des artisans (peintres, tapissiers, sculpteurs ) qui ont travaillé à l élaboration de ce joyau français. TABLEAUX ET DESSINS ANCIENS ET DU XIXE SIECLE La collection renferme de véritables chefs-d œuvre des plus grands artistes des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Elle est aussi marquée par la présence exceptionnelle d une magnifique série de gouaches et aquarelles signées par Louis Carrogis dit Carmontelle. Peintre-décorateur attaché à la maison d Orléans au XVIIIe siècle, il devint le témoin privilégié de la société du Palais-Royal, alors la plus brillante et la plus spirituelle de la capitale. L artiste en livra quelque six cents portraits qui constituent une véritable chronique des quarante dernières années de la «douceur de vivre» de cette période, dont cette gouache pleine d esprit : Les gentilshommes du duc d Orléans portant l habit de Saint- Cloud (estimation : 250.000-350.000 ). Carmontelle propose un portrait collectif de cette aristocratie et de son art de vivre. Cette œuvre dont une célèbre copie à l huile en grand format par Félix Philippoteaux est conservée au musée Nissim de Camondo, offre une lecture immédiate légère et plaisante, caractéristique des divertissements qui se pratiquaient au XVIIIe siècle. Les personnages, vus de dos, en redingote rouge et bas noir, dans l habit de campagne de la maison d Orléans, forment un élégant rideau devant un paysage, témoignage du nouveau regard porté sur la nature à cette période.
Habitué aux peintures d enfants de la bourgeoisie ou de milieux modestes, Nicolas Bernard Lépicié laissa néanmoins quelques portraits de l aristocratie française. Louis-Philippe, duc de Valois, au berceau peint en 1774 est un merveilleux exemple employant ce «ton argentin, cette touche savante» ainsi que le décrivait les critiques contemporains (estimation : 150.000-200.000 ). Un même goût des bonheurs journaliers se lit dans l émotion ordinaire d un parent qui n est autre ici que «Philippe Egalité», le duc d Orléans (1747-1793) soulevant le rideau pour vérifier le sommeil de son jeune bébé. La composition du tableau avait dû être une nouveauté pour l artiste. Ainsi ne se priva-t-il pas de détailler les riches fauteuils aux palmettes de passementerie, le lit doré avec ses frises de postes et ses velours cramoisis, les soies vertes bordant le bébé au teint de porcelaine et enfin les dentelles traitées dans un magnifique jeu de transparence par à-coups minutieux. Le portrait du jeune servant noir, enturbanné dans une toque orientale semble également avoir séduit le peintre qui attira l attention sur ce profil, qu il devait trouver exotique, en lui faisant tenir dans les mains un chat hérissé, seule agressivité de cette scène de crèche. C est un aspect plus intime de la famille d Orléans que présente le merveilleux ensemble d œuvres du XIXe siècle, témoin de l importance que Louis-Philippe accordait à sa vie privée, et montrant son attachement pour son épouse et leurs huit enfants. L un des plus représentatifs est le portrait du duc de Chartres tenant un cerceau peint par Horace Vernet en 1821, qui rappelle la volonté qu eut Louis-Philippe, duc d Orléans, d agir en «prince citoyen» (estimation : 50.000-70.000 ). Il donna à ses fils une éducation libérale en les envoyant au lycée pour les mêler aux enfants de la bourgeoisie. L aîné des fils de Louis-Philippe, âgé de 11 ans, pose dans la cour du lycée Henri IV, comme arrêté dans son jeu tandis qu au loin s amusent ses condisciples. La qualité, la transparence et la fraîcheur de la matière sont caractéristiques du style de jeunesse d Horace Vernet, qui allait devenir le peintre quasi officiel de Louis-Philippe et peindre pour Versailles les épisodes les plus glorieux de la conquête de l Algérie, où s illustrèrent précisément les fils aînés du roi. Une aquarelle très émouvante, exécutée vers 1860 par Joseph Nash, représente La chambre de la Reine Marie-Amélie à Claremont. Tout le passé de la Reine semble s être concentré sur les murs de sa chambre où l on distingue deux portraits de LouisPhilippe, le portrait posthume du duc d Orléans par Henri Scheffer, celui du prince de Joinville par FranzXaver Winterhalter, ainsi que des portraits de ses petits-enfants. Les nombreux faire-part visibles sur la table symbolisent peut-être les deuils successifs éprouvés par la reine, qui assombrirent la fin de sa vie, qu elle passa en exil (estimation : 25.00035.000 ). 4
Autres portraits intimes, ceux réalisés sur miniatures sont d une qualité remarquable. Les trois portraits en aquarelle et gouache sur ivoire, exécutés par Jean-Baptiste Joseph Duchesne en 1830, représentent les filles de Louis Philippe, en particulier celui de Marie Clémentine Léopoldine Caroline Clotilde d'orléans, future princesse de Saxe-Coburg et Gotha (estimation : 18.000-24.000 ). Sept autres miniatures par Friedrich Johan Gottlieb Lieder offrent une galerie de portraits des plus hauts membres de la famille impériale des Habsbourg. Les aquarelles de François d Orléans, prince de Joinville, fils du roi Louis-Philippe, ayant servi d illustrations pour l édition illustrée de ses mémoires, Vieux Souvenirs (1808-1848) parus chez Calmann-Lévy en 1894, comptent parmi les œuvres les plus originales de la collection. Exécutés après 1870, ces instantanés, intimes et historiques, sont d émouvants témoignages, parfois pleins d humour, des évènements les plus marquants de l enfance et de la jeunesse du prince. La présentation des enfants du duc d Orléans au roi Louis XVIII, Un bal aux Tuileries (estimation : 4.000-6.000 ) ou encore la célèbre scène de L arrivée de la Viande du roi au Palais des Tuileries (estimation : 6.000 8.000 ) à laquelle le prince assista à l âge de 5 ans, évoquent la vie de cour sous la Restauration. Plusieurs aquarelles relatent des événements historiques du règne de Louis-Philippe auxquels le prince de Joinville a participé pendant sa carrière d officier de marine au Mexique, au Maroc, en Afrique et en Turquie, notamment sa courageuse intervention à Constantinople qui préserva Pera et Galata d un terrible incendie en 1839. L épisode le plus spectaculaire de son parcours est celui qu évoque l aquarelle «La Belle Poule» dans la baie de Terre Neuve. C est en effet au prince de Joinville, commandant de cette frégate, que fut confiée en 1840 la responsabilité de ramener en France les cendres de Napoléon (estimation : 15.000-20.000 ). Jacques Guiaud illustra également cet épisode important avec le Retour des cendres de Napoléon 1er le 15 décembre 1840 qui est une réplique du tableau commandé par le roi Louis-Philippe (Musée de Versailles). Cette grande toile qui a appartenu au prince de Joinville, montre l arrivée du cortège place de la Concorde, d où il va se diriger vers les Invalides où Louis-Philippe va recevoir, au nom de la France, le corps de l Empereur, exauçant ainsi la dernière volonté de Napoléon (estimation : 30.000-40.000 ). MOBILIER DU XVIIIE et XIXE SIECLE Les meubles, peu nombreux, exécutés par les plus grands ébénistes de leur époque, offrent une réalisation très soignée, certains dotés de mécanismes sophistiqués. La table à dessin aux dimensions parfaitement adaptées à un enfant, est un chef-d œuvre de raffinement et de mécanique, par l ébéniste David Roentgen. Ce dernier réalisa en 1784 une table similaire, aujourd hui conservée au musée de l Hermitage à Saint-Pétersbourg, pour les petits-fils bien-aimés de la Grande Catherine, le futur empereur Alexandre Ier et son frère Constantin. Cette table est très probablement un cadeau offert au duc de Chartres, futur Louis-Philippe, et à ses frères et sœur par leur généreux grand-père, le duc de Penthièvre, fidèle client de Roentgen. Elevés au pavillon de Bellechasse par la vigilante Mme de Genlis, les enfants Orléans se voyaient dispenser un enseignement très complet qui comprenait des cours de dessin sous la direction de Carmontelle et David (estimation : 150.000-250.000 ). Des estampilles aussi célèbres que celles de Georges Jacob rythmeront cette vente : un rare canapé se caractérise par la richesse de son décor sculpté et l élégance de sa ligne. Il semble qu il ait été destiné soit à une résidence des Orléans, soit à un membre de leur cour. Jacob s inspire ici d un modèle de son confrère Louis-Charles Carpentier qui travailla également pour les Orléans (estimation : 150.000-250.000 ).
Le somptueux déjeuner en porcelaine de Sèvres dit «des Chasses Diverses», livré à la reine Marie-Amélie le 21 mai 1840, traduit le goût pour la période dite «gothique» sous le règne de Louis-Philippe : les délicates peintures qui ornent les différentes pièces de forme, exécutés par les peintres les plus talentueux de la Manufacture, s inspirent à la fois du Moyen-Age et de la cynégétique, les deux thèmes étant parfaitement représentés dans la scène de la Conversion de Saint-Hubert ornant le plateau du déjeuner. Pièce muséale, ce déjeuner fut présenté lors de la célèbre exposition «Un Age d or des Arts décoratifs 1814-1848» aux galeries nationales du Grand Palais à Paris en 1991 (estimation : 100.000-150.000 ). EXCEPTIONNELS SOUVENIRS HISTORIQUES Le carnet de 70 dessins attribués au Dauphin Louis Dieudonné, fils de Louis XIII, occupe sûrement une place à part dans cette collection. Relié en maroquin rouge aux armes de France, il porte sur la page de garde une inscription indiquant que ces dessins ont été faits, selon la tradition familiale, par le roi Louis XIV et donnés par celui-ci à son fils, le comte de Toulouse (estimation sur demande). Il est accompagné du plus bel ensemble de décorations royales jamais passé en ventes publiques à Paris. Collectionneurs et musées ne manqueront pas de montrer leur grand intérêt pour ces insignes les plus prestigieux des Ordres de Chevalerie. La pièce la plus importante est le collier en or émaillé de l ordre royal du Saint-Esprit, composé de 22 maillons, auquel est appendu la croix de l Ordre (estimation : 200.000-300.000 ). A cette pièce phare s ajoutent plusieurs croix et leurs cordons ainsi que des plaques appartenant également à l ordre du Saint-Esprit. Cet ordre, créé par Henri III le 31 décembre 1578, était réservé aux plus hauts dignitaires du royaume. Lors de leur réception, tous les chevaliers du Saint-Esprit étaient également faits chevalier de l'ordre de Saint- Michel, fondé par Louis XI, et portaient le titre de «chevaliers de l ordre du roi». Appartenant à cet ordre, la collection comprend notamment un bijou daté du XVIe siècle ainsi que des insignes plus tardifs. Visiter: www.sothebys.com/en/inside/services/press/news/news.html Suivre: www.twitter.com/sothebys Rejoignez-nous : www.facebook.com/sothebys & www.weibo.com/sothebyshongkong Regarder : www.youtube.com/sothebys Sotheby s réunit les collectionneurs à travers les œuvres d art depuis 1744. Sotheby s est devenue la première maison de vente internationale depuis qu elle s est développée à New York depuis son siège londonien (1955). Elle fut la première à tenir des ventes à Hong Kong (1973), en France (2001), et en Chine (2012). Aujourd hui, Sotheby s est présente dans huit salles de ventes incluant New York, Londres, Hong Kong et Paris. Sotheby s avec ses Services Financiers est la seule société de financement artistique au monde et elle offre l opportunité d enchérir dans 70 domaines de collection incluant S 2, galerie d exposition-vente du département d art contemporain, Sotheby s Diamonds et le Vin. Sotheby s possède un réseau mondial de 90 bureaux dans 40 pays et est la plus ancienne société du New York Stock Exchange (BID). Les estimations sont hors commission d achat et les prix inclus le prix marteau et la commission d achat Les images sont disponibles sur demande Tous les catalogues sont consultables en ligne www.sothebys.com ou sur l application Ipad Sotheby s Catalogue 6