ARUDY Pour avoir une idée de la variété et de la qualité des marbres d Arudy, il suffit de regarder de plus près la fontaine de la place centrale, le sol sous les arcades de la mairie et l escalier menant à celle-ci. La patine des ans et le pied des passants leur ont donné un aspect particulièrement doux et velouté. L importance du bourg (3 000 habitants) tient aux activités économiques variées : les carrières de marbre, les scieries, les fonderies et les ateliers de mécanique. Une des rues du centre ville a aussi abrité des tanneries jusqu au début du XXe siècle. La curieuse enfilade de lavoirs de part et d autre du canal servait aux lavages des peaux. Le cœur du village possède de nombreuses maisons du XVIe et XVIIe siècles aux linteaux et claveaux sculptés. Appelé aujourd hui «maison d Ossau», l ancien hôtel de Pouts est une grande et belle demeure du XVIIe siècle. Elle abrite une intéressante collection de préhistoire et des expositions et la vie pastorale ossaloise. En face de la maison, une halle où se tient le marché le mardi. Arudy est le seul bourg pyrénéen possédant une rue baptisée «Rue du Parc National». 1 / 7
BESCAT Bescat se trouve dans le prolongement nord-ouest de Sévignacq-Meyracq sur la moraine latérale de l ex glacier d Ossau. Il possède depuis le belvédère du cimetière, une vue exceptionnelle sur le bassin d Arudy et l ouverture de la vallée. De nombreux murs de soutènement permettent de «lire» l histoire géologique de la vallée : blocs erradiques, galets roulés, blocs d andésite de l Ossau, schistes, calcaires CASTET 2 / 7
Le château-donjon, d Ossau Découverte une le cimetière, village véritable par se en la posé signale nouveauté. SNCF. 2004, tous sur par la deux le présence haut ses Le dominant plus deux son beau dans édifices piton le panorama lac et lac emblématiques créé entouré de lors la du loutre village de l édification ses et bien est de vieux la sans visibles cistude murs. du doute petit : l église (tortue celui barrage et observé d Europe) lesur le depuis gave est IZESTE Comme Louvie-Juzon sur l autre berge du gave, Iseste commande, rive gauche, l entrée de la vallée. Le village a connu de nombreuses et violentes crues ; six en 1909 et 1974. La maison forte du XIVe siècle est de dimensions impressionnantes. La mairie est une ancienne abbaye laïque, du XVIe siècle tout comme l église. A coté de celle-ci se trouve un vestige assez rare : un pilori daté de 1682. Dans la rue principale, se dissimule derrière une haute clôture la maison familiale de Théophile 3 / 7
de Bordeu, célèbre médecin qui, avec son père, Antoine de Bordeu, fut le créateur du thermalisme pyrénéen au XVIIIe siècle. Vers la sortie ouest du village, le cimetière réalisé en 1856, avec sa grande porte en auvent et ses murs épais, jouxte la maison du garde-barrière et l ancienne voie ferrée Pau-Laruns. Au linteau d une vaste maison de la rue principale, un des plus beaux claveaux de la vallée : la célèbre Mélusine, à ne pas confondre avec la sirène décrite par Charles de Bordeu dans «terre de Béarn». LARUNS Au débouché des gorges profondes du Hourat, Laruns est la commune la plus vaste d Aquitaine et s étend jusqu à la frontière espagnole. La halle avec ses arcades, accueille le marché hebdomadaire et la foire aux fromages à l automne. La place centrale s orne d une belle fontaine en marbre offerte par M. Coudurat, un enfant du pays qui fit fortune dans le commerce à Saint-Pétersbourg. Des pierres de réemploi sculptées de vaches, ours, brebis, anges ou sirènes, proviennent de l ancienne église paroissiale détruite en 1801 par une crue de l Arriussec. Face à l église, un monument est dédié à Jean-Baptiste Guindey, enfant de Laruns. Il tua en 1806 à Saafeld le prince Louis de Prusse. Une rue du port rappelle le temps où la forêt de Laruns était exploitée pour fournir des mâts à la Marine Royale française. 4 / 7
LOUVIE-SOUBIRON Situé rive droite du gave, sur les pentes ouest assez dénudées du pic d Auzu (1514 m), le village est protégé des vents remontant la vallée par un petit éperon rocheux boisé. L église est complètement excentrée par rapport au village et se trouve en balcon au-dessus de la vallée. La partie supérieure du village est bâtie sur les pentes qui se redressent de manière à laisser toute la place aux cultures. Elle offre un bel ensemble de maisons modestes et anciennes, imbriquées dans des ruelles tortueuses et pentues. De longues galeries ornent les murs sud-ouest de quelques maisons. La vue sur le versant ouest de la vallée et notamment sur le pic de cinq monts est superbe. 5 / 7
LYS Lys, situé dans un vallon des contreforts du piémont, est un ancien territoire annexé à la commune de Sainte-Colome, érigé en commune autonome à partir de 1858, date de sa fondation. C est un village dont l activité principale est traditionnellement tournée vers l élevage des vaches et des brebis. Il possède de belles et monumentales maisons dispersées sur les coteaux. En 1864, le cimetière fut déplacé à l écart du village. Les édiles y placèrent une croix initialement destinée à l entrée de l église. Les dimensions de l école sont impressionnantes. Elle abritait l école des garçons et celle des filles dont la direction fut confiée à des religieuses de l ordre des Servantes de Marie qui logeaient sur place. 6 / 7
SEVIGNACQ-MEYRACQ Le village-rue, avec ses nombreuses maisons des XVIIIe et XIXe siècles s allonge sur les crêtes de la moraine frontale de l ancien glacier d Ossau, ce qui lui procure de belles vues en terrasse sur tout le bassin d Arudy. Il possède un élégant château de style Renaissance adossé à l église. Sévignacq-Meyracq appartiennent au Syndicat du Bas Ossau mais ne possèdent aucune montagne en propre. 7 / 7