Détermination de la qualité de la betterave sucrière par spectroscopie proche infrarouge et chimiométrie.



Documents pareils
INFORMATION DEUX/13 ÉDITION SPÉCIALE NIRS. Solutions en spectroscopie proche infrarouge par Metrohm NIRSystems. Théorie de la spectroscopie NIR

FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE

BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

Spectrophotomètres.

101 Adoptée : 12 mai 1981

GAMME UviLine 9100 & 9400

GAMME UVILINE 9100 & 9400

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

PRISE EN MAIN DU SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE SHIMADZU U.V. 240

TEMPÉRATURE DE SURFACE D'UNE ÉTOILE

Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

Chapitre 7 Les solutions colorées

TPG 12 - Spectrophotométrie

Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE

La spectrophotométrie

Introduction à l approche bootstrap

APPLICATION QMS AMIKACINE Système intégré Ortho Clinical Diagnostics VITROS 5600, systèmes de chimie VITROS 5,1 FS et 4600

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.»

Sensibilisation à la Sécurité LASER. Aspet, le 26/06/2013

TP n 1: Initiation au laboratoire

UviLight XTW Spectrophotomètre UV-Vis

Spectrophotomètres. Spectrophotomètres modèle Les spectrophotomètres Série 67 : 3 modèles uniques

Ingénieur c est bon pour la Santé? 10 ans de X-Biotech FM, 17 mars 2014

Cours de Métrologie & Assurance qualité

DETERMINATION DE LA CONCENTRATION D UNE SOLUTION COLOREE

Application à l astrophysique ACTIVITE

D ETECTEURS L UXMETRE SUR TIGE C OMPTEUR DE FRANGES A FIBRE OPTIQUE. Détecteurs

SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE

:SPECIMEN SPECIMEN SUPPLÉMENT AU DIPLÔME (ANNEXE DESCRIPTIVE AU DIPLÔME)

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie

Dosage des sucres par CLHP dans les vins (Oeno 23/2003)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

La qualité de l insertion professionnelle selon la continuité ou la rupture de filière entre le 2 ème et le 3 ème cycle universitaire

1 Culture Cellulaire Microplaques 2 HTS- 3 Immunologie/ HLA 4 Microbiologie/ Bactériologie Containers 5 Tubes/ 6 Pipetage

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer ( ) et Johann Heinrich Lambert ( )

Mise en pratique : Etude de spectres

Une nouvelle technique d'analyse : La spectrophotométrie

Spécialité Sciences Mécaniques et Ingénierie

Chapitre 4 - Spectroscopie rotationnelle

Compte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation

Utilisation de la spectrophotométrie UV-Visible pour la mesure en routine des teneurs en MO et en Nitrate des eaux de surface

pka D UN INDICATEUR COLORE

Défi Transition énergétique : ressources, société, environnement ENRS Projet Exploratoire PALEOSTOCK

«Étude sur l appropriation et les usages au sein d un ENT en IUFM»

LE SPECTRE D ABSORPTION DES PIGMENTS CHLOROPHYLLIENS

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

UNIVERSITE MOHAMMED V Rabat Ecole Normale Supérieure

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

Si la source se rapproche alors v<0 Donc λ- λo <0. La longueur d onde perçue est donc plus petite que si la source était immobile

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P)

Réseau SCEREN. Ce document a été numérisé par le CRDP de Bordeaux pour la. Base Nationale des Sujets d Examens de l enseignement professionnel.

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL PHYSIQUE-CHIMIE

10. Instruments optiques et Microscopes Photomètre/Cuve

UFR Sciences Fondamentales et Appliquées Université de Poitiers. Se réorienter à l UFR Sciences Fondamentales et Appliquées en janvier 2013

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

Rayonnements dans l univers

TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS!

DIFFRACTion des ondes

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

DETERMINATION DE L INCERTITUDE DE MESURE POUR LES ANALYSES CHIMIQUES QUANTITATIVES

SUJET ZÉRO Epreuve d'informatique et modélisation de systèmes physiques

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

X-Rite RM200QC. Spectrocolorimètre d'imagerie portable

LICENCE PHYSIQUE, CHIMIE EN L3 :

[ F ] Fig.1 enregistreur indicateur HD30.1 MicroSD Card. Entrée sonde HD30.S1- HD30.S2. MiniUSB Ethernet Alimentation chargeur batterie

Module HVAC - fonctionnalités

Annales du Contrôle National de Qualité des Analyses de Biologie Médicale

Capteurs de vitesse de rotation de roue ATE

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire :

RDP : Voir ou conduire

Projet Optiperf : les ressources du calcul parallèle à destination des architectes navals

Agilent 8453 Système de spectroscopie UV-visible. Manuel de l opérateur

Soutenance de stage Laboratoire des Signaux et Systèmes

Caractéristiques des ondes

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information

TP 3 diffusion à travers une membrane

Bourses d excellence pour les masters orientés vers la recherche

Objectifs pédagogiques : spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre Savoir changer l ampoule d un

LA PHYSIQUE DES MATERIAUX. Chapitre 1 LES RESEAUX DIRECT ET RECIPROQUE

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

Echantillonnage Non uniforme

PROPRIÉTÉS D'UN LASER

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I SO 4

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques

ETUDE QUANTITATIVE D UN LASER PULSE A LIQUIDE APROTIQUE POLAIRE

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

1: généralités; 2: l évaluation par l opérateur; 3: l analyse d image; 4: la densitométrie en absorbance et en fluorescence; 5: la conclusion.

Transcription:

DOCTORAT DE L UNIVERSITE DE LILLE 1 1 Ecole Doctorale : Sciences Pour l Ingénieur (SPI) Discipline : Instrumentation et Analyses Avancées Détermination de la qualité de la betterave sucrière par spectroscopie proche infrarouge et chimiométrie. Y. ROGGO Laboratoire de Spectrochimie Infrarouge et Raman (LASIR - CNRS UMR 8516) Université des Sciences et Technologies de Lille 59655 Villeneuve d Ascq cedex

Plan 2 1. Méthodes d analyses a. Méthode chimique de référence b. Mesure spectrale 2. Faisabilité du dosage du saccharose par SPIR dans un laboratoire de référence 3. Gestion d un réseau de spectromètres 4. Automatisation de la mesure SPIR

1.a Méthode chimique de référence 3 L échantillon de betterave est Lavé, Râpé avec un instrument normalisé, Homogénéisé pendant 9 s. Ajout de 165 ml d une solution acétate de plomb à 40 g d échantillon. Agitation pendant 15 minutes. Filtration. Mesure polarimétrique sur un jus limpide. D après le Bulletin Officiel de la République Française (24 avril 1964).

1.b Mesure spectrale 4 FOSS NIRSystems modèle 6500. Mesure en réflectance. Gamme visible proche infrarouge 400-2498 nm. 25 spectres moyennés de l échantillon en 1 minute.

1.b Mesure spectrale Spectre proche infrarouge de la betterave 5 2,5 1010-1030 nm Elongation O-H seconde harmonique 1,5 log(1/r) 850-900 nm Elongation C-H troisième harmonique 2 1 0,5 0 400 504 608 712 816 920 1024 1128 1232 1336 1440 1544 1648 1752 1856 Longueurs d'onde (nm) 1960 2100 nm Combinaison élongation O-H et déformation ROH 2064 2168 2272 2376 2480 2280 2330 nm Combinaison élongation C-H et déformation CH 2 D après F. Cadet, M. Safar et E. Dufour, Glucides. La spectroscopie infrarouge et ses applications analytiques, D. Bertrand et E. Dufour (Ed.), Tec&Doc, Paris, 2000, p 171.

1.b Mesure spectrale 6 Base de données représentative Environ 4500 spectres 4 récoltes de 1999 à 2002 Degrés de maturité différents 8 régions de culture 10 variétés identifiées

Plan 7 1. Méthodes d analyse 2. Faisabilité du dosage du saccharose par SPIR dans un laboratoire de référence a. Principe de l analyse quantitative b. Résultats de la validation c. Répétabilité de la méthode d. Stabilité des modèles e. Bilan 3. Gestion d un réseau de spectromètres 4. Automatisation de la mesure SPIR

2.a Principes de l analyse quantitative Première étape: l étalonnage 8 Échantillons : 2210 (1016 spectres de l année 1999, 669 de 2000 et 525 de 2001) SPIR Prétraitements Méthode de régression Equation d étalonnage Analyses de référence

2.a Principes de l analyse quantitative Deuxième étape: la validation 9 525 échantillons de 2001 SPIR Prétraitements Utilisation de l équation y j concentrations prédites par SPIR Analyses de référence y j concentrations de référence Erreur Standard de Prédiction SEP = SEP corrigé du biais SEP(C) = Biais n j= 1 (y n n j j= 1 j= 1 y' n (y (y j j n j ) 2 y' biais) n 1 y' Avec n: nombre d échantillons dans le lot de validation. j j ) 2

10 2.a Principes de l analyse quantitative Prétraitements spectraux Spectres proche infrarouge SNV + detrending (SNVD) Log(1/R) Log(1/R) Longueur d onde (nm) Longueur d onde (nm) Longueur d onde (nm) Longueur d onde (nm) N du spectre N du spectre Standard Normal Variate (SNV) SNVD + Dérivée d ordre 2 Log(1/R) Log(1/R) N du spectre N du spectre

2.a Principes de l analyse quantitative Optimisation du modèle 11 Domaine spectral : [1100 ; 2500 nm] Prétraitements : SNVD + Dérivée seconde Régression : MPLS Régression multivariée PLS Modification de Shenk

2.b Résultats de la validation sur 525 échantillons indépendants du lot d étalonnage Valeur de référence (g / 100g) 20 19,5 19 18,5 18 17,5 17 16,5 16 15,5 15 15 16 17 18 19 20 Valeur prédite (g / 100g) SEP = 0,10 g de saccharose pour 100 g de betterave Biais = 0,01 g / 100 g SEP(C) = 0,10 g / 100 g R 2 = 0,99 12

2.c Répétabilité de la méthode 13 (30 échantillons analysés trois fois) Ecart type de répétabilité de la polarimétrie (r pol ) = 0,06 g / 100 g Ecart type de répétabilité de la SPIR (r SPIR ) = 0,07 g / 100 g SEP 2 = r SPIR2 + r pol2 + (erreur du modèle) 2(*) (*) D après B. Osborne, T. Fearn et P. Hindle, Pratical NIR spectroscopy with application in food and beverage analysis. Prentice Hall, Harlow, 1993, p 227.

2.d Stabilité des modèles 14 SEP g / 100 g 0,18 0,16 0,14 0,12 0,1 0,08 0,06 0,04 0,02 0 Validation : Campagne 1999 Modèle de l année (cumul) Validation : Campagne 2000 Modèle de l année précédente Validation : Campagne 2001 Validation : Campagne 2002 Mise à jour du modèle de l année précédente par l analyse de 150 échantillons en début de campagne

2.e Bilan 15 Erreur standard de prédiction faible 0,10 g / 100 g sur une gamme de concentrations comprises entre 14 et 21 g de saccharose pour 100 g de betterave. Répétabilité de la SPIR comparable à celle de la méthode chimique de référence. Stabilité des résultats sur quatre années d expérimentation. Faisabilité du dosage du saccharose par SPIR sur un instrument de laboratoire.

Plan 16 1. Méthodes d analyses 2. Faisabilité du dosage du saccharose par SPIR dans un laboratoire de référence 3. Gestion d un réseau de spectromètres a. Problématique b. Comparaison des méthodes de transfert d étalonnage c. Bilan 4. Automatisation de la mesure SPIR

17 3.a Problématique Esclave 2 Esclave 3 Instrument Maître Esclave 1 Utilisation du modèle sur plusieurs instruments

3.a Problématique 18 Esclave 2 SEP = 0,17 Esclave 3 SEP = 0,19 Instrument Maître SEP = 0,10 Esclave 1 SEP = 0,17 Dégradation du SEP sur les instruments esclaves Unité g / 100 g

3.a Problématique 19 Utilisation du modèle de l instrument maître sur les trois esclaves SEP Biais SEP(C) Instrument Esclave 1 0,17 0,12 0,09 Instrument Esclave 2 0,17-0,14 0,12 Erreur systématique entre les instruments Instrument Esclave 3 0,19-0,10 0,10 Unité g / 100 g

3.a Problématique Comparaison des spectres moyens des instruments 20 5 Ecart relatif (1) en % 0-5 -10-15 -20-25 400 800 1200 1600 2000 2400 Longueur d onde (nm) Esclave1 Esclave2 Esclave3 (1) (log(1/r) maître - log(1/r) esclave) / log(1/r) maître * 100

3.a Problématique 21 Différences instrumentales. Dégradation de la prédiction sur les instruments esclaves. ---------------------------------------------------------------------- Développement d une équation d étalonnage impossible sur chaque spectromètre.

3.b Comparaison des méthodes de transfert d étalonnage Première approche : Correction de biais 22 Méthode 1- Calcul le biais sur un lot d étalonnage (instrument esclave N 2) 2- Utilisation de la correction sur des échantillons indépendants Valeur prédite par l'instrum ent esclave (g / 100 g) 20 19,5 19 18,5 18 17,5 17 16,5 16 16 16,5 17 17,5 18 18,5 19 19,5 20 Valeur prédite par l'instrument maître (g / 100 g) Avant correction Après correction

3.b Comparaison des méthodes de transfert d étalonnage Première approche : Correction de biais 23 Résultats (unité g / 100 g) SEP avant correction SEP après correction Conclusion Avantage : Simple à mettre en œuvre. Instrument Esclave 1 Instrument Esclave 2 Instrument Esclave 3 0,17 0,17 0,19 0,12 0,10 0,14 Inconvénients : Nécessité d analyser des échantillons de betterave sur les instruments esclaves.

3.b Comparaison des méthodes de transfert d étalonnage Deuxième approche : Modèle robuste aux changements d instruments 24 Modèle développé avec des spectres de l'instrument maître Modèle développé avec des spectres de l'instrument maître et deux esclaves (N 1 et N 2) Modèle développé avec des spectres de l'instrument maître et des trois esclaves Maître Esclave 1 Esclave 2 Esclave 3 0,2 0,18 0,16 0,14 0,12 0,1 0,08 0,06 0,04 0,02 0 SEP (g / 100 g) Validation sur des échantillons indépendants

3.b Comparaison des méthodes de transfert d étalonnage Deuxième approche : Modèle robuste aux changements d instruments 25 Avantage Rapide : pas d analyse pour réaliser le transfert. Inconvénients Il faut des analyses avec tous les instruments du réseau.

3.b Comparaison des méthodes de transfert d étalonnage Troisième approche : Modification des spectres des instruments esclaves Principes 26 Analyse d échantillons sur les instruments maître et esclaves Mise en place d une équation de transfert d étalonnage Validation du transfert : analyse d échantillons indépendants sur l appareil esclave

3.b Comparaison des méthodes de transfert d étalonnage Troisième approche : Modification des spectres des instruments esclaves Algorithmes 1 Algorithme breveté par Shenk et Westerhaus Ajustement des longueurs d onde 27

3.b Comparaison des méthodes de transfert d étalonnage Troisième approche : Modification des spectres des instruments esclaves Algorithmes 1 Algorithme breveté par Shenk et Westerhaus Ajustement des longueurs d onde i i X maître Corrélation entre la longueur d onde i du maître et les longueurs d ondes de l esclave comprises entre i-k et i+k Matrice spectrale instrument maître i j Le maximum des corrélations (longueur d onde j) et les deux longueurs d onde voisines i X escl Utilisation de deux modèles quadratiques D après E. Bouveresse, D. Massart et P. Dardenne, Anal. Chim. Acta, 297 (1994) 405. i 28 Matrice spectrale instrument esclave j la longueur d onde de l instrument esclave correspondant à i de l instrument maître

3.b Comparaison des méthodes de transfert d étalonnage Troisième approche : Modification des spectres des instruments esclaves Algorithmes 29 1 Algorithme breveté par Shenk et Westerhaus Ajustement des absorbances

3.b Comparaison des méthodes de transfert d étalonnage Troisième approche : Modification des spectres des instruments esclaves Algorithmes D après E. Bouveresse, D. Massart et P. Dardenne, Anal. Chim. Acta, 297 (1994) 405. 30 1 Algorithme breveté par Shenk et Westerhaus Ajustement des absorbances i X maître Matrice spectrale Matrice spectrale de l instrument maître j X ajustée ajustée en longueurs d onde de l instrument esclave Une régression linéaire simple entre l absorbance x i,maître et x i,eslcave est effectuée pour l ensemble des longueurs d onde du spectre. x i,maître = a i.x i,esclave + b i avec a i et b i deux constantes

3.b Comparaison des méthodes de transfert d étalonnage Troisième approche : Modification des spectres des instruments esclaves Algorithmes 31 2 Piecewise Direct Standardisation (PDS) Maître i x i,maître X maître Esclave = i X escl W i PLS Coefficients B i b i D après Y. Wang, D. Veltakamp et B. Kowalski, Anal. Chem., 63 (1991) 2750.

3.b Comparaison des méthodes de transfert d étalonnage Troisième approche : Modification des spectres des instruments esclaves Choix de l algorithme de transfert 32 Esclave 2 Nombre d'échantillons 30 Echantillons betteraves Esclave avant standardisation Algorithme SW PDS 47 47 47 SEP (g / 100 g) 0,17 0,11 0,11 Biais (g / 100 g) -0,14-0,02-0,01 SEP(C) (g / 100 g) 0,12 0,11 0,11

3.b Comparaison des méthodes de transfert d étalonnage Troisième approche : Modification des spectres des instruments esclaves Choix des échantillons du transfert 33 Esclave 2 SEP Maître 0,10 biais 0,00 SEP(C) 0,10 SEP, biais, SEP(C) en g / 100 g Esclave avant standardisation 0,17-0,14 0,12 Standardisation avec des échantillons stabilisés (FOSS ) 0,11-0,01 0,11

3.b Comparaison des méthodes de transfert d étalonnage Troisième approche : Modification des spectres des instruments esclaves Bilan 34 Avantages Tous les instruments utilisent le même modèle. Inconvénients Il faut trouver des échantillons stables, homogènes et représentatifs pour réaliser le transfert.

3.c Bilan Comparaison des méthodes 35 SEP en g / 100g Avant standardisation Corrections des concentrations Modèle robuste Corrections spectrales Les trois approches limitent l amplification du SEP sur les instruments esclaves. Instrument Esclave 1 0,17 0,12 0,11 0,11 Instrument Esclave 2 0,17 0,11 0,11 0,12 Instrument Esclave 3 0,19 0,14 0,09 0,14

Plan 36 1. Méthodes d analyse 2. Faisabilité du dosage du saccharose par SPIR dans un laboratoire de référence 3. Gestion d un réseau de spectromètres 4. Automatisation de la mesure SPIR a. Principe de l automatisation b. Résultats des essais en conditions industriels

4.a Principe de l automatisation 37 Ejection automatique de l échantillon après analyse 1 m 1,5 m Introduction manuelle des échantillons Module d étalement automatique (Foss / Parimix) Spectromètre (Foss NIRsystem 6500)

38 4.a Principe de l automatisation Echantillon à étaler Fenêtre de quartz

4.b Résultats des essais en conditions industriels 39 Transfert du modèle vers l instrument automatique Développement d un modèle robuste - 2360 échantillons de l instrument de laboratoire - 1046 échantillons analysés sur les quatre instruments automatiques Résultats Nombre d échantillons Instrument maître Instrument 1 Instrument 2 Instrument 3 662 686 352 404 Biais -0,01 0,03 0,00 0,06 SEP(C) 0,12 0,11 0,13 0,13 Unité : g / 100g

Conclusions 40 Détermination de la teneur en saccharose de la betterave par spectroscopie proche infrarouge Dosage précis du saccharose de la betterave par SPIR dans un laboratoire de référence. Résultats stables sur quatre années d expérimentation. Possibilité d utiliser plusieurs spectromètres pour déterminer la teneur en saccharose de la betterave. Développement d un instrument semi-automatique.

Perspectives 41 Automatiser de façon complète la spectroscopie proche infrarouge. Tester le protocole pour la gestion du réseau d instruments au cours d une campagne sucrière. Utilisation de la SPIR pour déterminer d autres critères de qualité.

DOCTORAT DE L UNIVERSITE DE LILLE 1 42 Ecole Doctorale : Sciences Pour l Ingénieur (SPI) Discipline : Instrumentation et Analyses Avancées Détermination de la qualité de la betterave sucrière par spectroscopie proche infrarouge et chimiométrie.