SONDAGE INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE-DÉPÔTS (SIAD) SOMMAIRE DES RÉSULTATS



Documents pareils
ACCORD RELATIF AU TRANSIT DES SERVICES AÉRIENS INTERNATIONAUX SIGNÉ À CHICAGO LE 7 DÉCEMBRE 1944

BOURSES SCOLAIRES. au bénéfice des enfants français résidant avec leur famille à l étranger AGENCE POUR L ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L ÉTRANGER

Service d assistance matérielle HP destiné aux voyageurs intervention le jour ouvrable suivant Amériques

La recherche d assurance maladie à l étranger Procédure à l usage des CPAS

Bienvenue au service d audioconférence sans réservation de Bell. Guide de démarrage de votre nouveau service de Bell

Global WorkPlace Solutions. Créer un avantage concurrentiel

de résultat opérationnel courant (3) en hausse de 20,7 % (4) Ratings AA-, perspective stable par Fitch Ratings et A2, perspective stable par Moody s

L IMMIGRATION AU SEIN DE L UE

Fonds internationaux d indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures

Tarif des paiements internationaux, des opérations de change et des opérations documentaires

A. Liste des pays tiers dont les ressortissants doivent être munis d un visa pour traverser la frontière nationale. 1.

Base de données sur l'économie mondiale Alix de Saint Vaulry *

Tableau récapitulant au 10 octobre 2014 l'état de la Convention et des accords y relatifs

THESAURUS ENTREPRISES PUBLIQUES

SAEGIS SUR SERION DES BASES DE DONNÉES DIVERSIFIÉES. UNE COUVERTURE MONDIALE. THOMSON COMPUMARK. Registre international.

Les clés de l amélioration des systèmes scolaires

Chapitre 2 : La logistique. Pour le commerce international, les modes de transport utilisés sont :

Relumina. L alternative ECO-Performante aux lampes à vapeur de mercure

La BRI. Au service de la stabilité monétaire et financière

Actifs des fonds de pension et des fonds de réserve publics

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

statut de l office du haut commissaire des nations unies pour les réfugiés

Quel est le temps de travail des enseignants?

Le coût du rachat de trimestres pour carrière à l étranger multiplié par 4 au plus tard le 1 er janvier 2011

WorldShip Guide d installation. Un guide simple pour installer et mettre à niveau le logiciel WorldShip.

Rencontres Auvergne International

DIRECTIVES CONCERNANT LES GROUPES DE COMPÉTITEURS ET LES RAPPORTS DE TENDANCE

les étudiants d assas au service des professionnels

à la Consommation dans le monde à fin 2012

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Étude EcoVadis - Médiation Inter-Entreprises COMPARATIF DE LA PERFORMANCE RSE DES ENTREPRISES FRANCAISES AVEC CELLE DES PAYS DE L OCDE ET DES BRICS

TROISIEME REUNION DU FORUM SUR L ADMINISTRATION FISCALE DE L OCDE

A. Ratifications enregistrées auprès du dépositaire du Statut de Rome (23 États parties)

RAPPORT. (préparé par le Secrétariat)

Pension AOW pour les assurés hors des Pays-Bas

Pays 1 où il y a un risque de transmission de la fièvre jaune 2 et pays exigeant la vaccination antiamarile

Prix et prestations Communication mobile

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

FORMALITES DOUANIERES

Taux de risque de pauvreté ou d exclusion sociale le plus élevé en Bulgarie, le plus faible en République tchèque

La Marque de sécurité UL-EU. La nouvelle marque de certification paneuropéenne mondialement reconnue

LA SOCIETE DE PARTICIPATIONS FINANCIERES «LA SOPARFI»

Le point sur les marchés des pensions. des pays de l OCDE OCDE

1. Retenues sur les salaires

Louvain School of Management The Preferred International Management School in Belgium CAMPUS UCL MONS

Principaux partenaires commerciaux de l UE, (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale)

PISA 2012 : Compétences des jeunes Romands Résultats de la cinquième enquête PISA auprès des élèves de fin de scolarité obligatoire

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées.

Les prestations servies dans la zone UE-EEE-Suisse entre 2004 et 2013

WP Board No. 934/03. 7 mai 2003 Original : anglais. Comité exécutif mai 2003 Londres, Angleterre

Protocole relatif au statut des réfugiés. Texte original. (Etat le 17 décembre 2002)

Éléments méthodologiques sur le reporting environnemental 2011

Note relative à l investissement direct étranger dans le monde et au Maroc

PROGRAMME ERASMUS+ Toute mobilité Erasmus+, financée ou non par la bourse, doit faire l objet de justification sur la base des documents suivants

Notes d allocution de la présidente et première dirigeante de la SADC, Michèle Bourque

FRANCE. PISA 2012 : Faits marquants. Performance en mathématiques. Performance en compréhension de l écrit et en sciences

Vous avez du talent, nous protégeons votre indépendance. Demande de pension d invalidité Notice explicative

S. A. BANQUE DE CREDIT A L EXPORTATION DE TURQUIE

Prix de l énergie dans l Union européenne en 2010

Bénéficiaires du droit d asile dans l UE, par nationalités, Irak 5% Afghanistan

6. Visa, permis de séjour et travail.

Préparez-vous au virement SEPA

Tarif des paiements internationaux, des opérations de change et des garanties bancaires

Conditions tarifaires des principaux services financiers et bancaires au 1 er février intermédiaire en opérations de banque de Socram Banque

Kit Demande de Bourse Etude Erasmus

Assistants de Langue étrangère Académie d Aix-Marseille DOSSIER DE NOMINATION CONTENU DE CETTE POCHETTE :

Préparez-vous au virement

Sommaire. Présentation générale 2. Objectifs 2. Public 2. Procedures de candidature et criteres de recevabilite 2

Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption

Fermeture d entreprise

W PROJECT DOSSIER DE PRÉSENTATION

Âge effectif de sortie du marché du travail

Vous avez eu ou élevé des enfants Vos droits

Les banques suisses 2013 Résultats des enquêtes de la Banque nationale suisse

telecomnews Votre internet professionnel dans un Bizz Pack! gratuites - 12 pendant 6 mois pour indépendants et petites entreprises Voir p.

Principaux résultats de l Enquête PISA 2012 Ce que les élèves de 15 ans savent et ce qu ils peuvent faire avec ce qu ils savent

bcf.courrier@bcf.asso.fr site internet : ASSURANCE FRONTIÈRE CAHIER DES CHARGES

DISPOSITIF D INTERVENTION REGIONALE AIDE À LA MOBILITE ETUDIANTE A L'ETRANGER Année universitaire 2015/2016

L offre didactique de l Université des Sciences Gastronomiques

Office de l harmonisation dans le marché intérieur (OHMI) Indications requises par l OHMI: Référence du déposant/représentant :

Analyse prospective des marchés à l export, par secteur et par pays

Flotte Automobile (-3,5t)

BOURSES ET LECTORATS MAEC AECID Pour en savoir plus

Prendre sa retraite en France Droits, conditions et formalités de résidence. Natasha Lavy-Upsdale Service des Relations avec les Pays-hôtes

12. Le système monétaire

La technologie qui fait avancer le monde

GUIDE TARIFAIRE Pour les particuliers carte SIM prépayée AfoneMobile (cartes et recharges par internet et/ou par téléphone)

Retraité d un régime français d assurance vieillesse

Résidents canadiens qui séjournent à l étranger

Mobilité de l enseignement supérieur

Carte d'identité provisoire Kids ID eid

Votre interlocuteur : Téléphonie IP d'entreprise

MSH INTERNATIONAL pour le compte de l ASFE

20Mo + International 3Go 4G. 20Mo inclus puis facturé 0,05 /Mo. édition Spéciale 3h 1Go 4G. 500Mo 4G 2Go 4G 5Go 4G. débit 4G réduit au-delà de 1Go

SIGMA AIR UTILITY N'acheter que l'air comprimé

Transcription:

SONDAGE INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE-DÉPÔTS (SIAD) SOMMAIRE DES RÉSULTATS Introduction La Société d assurance-dépôts du Canada (SADC) a dépouillé les réponses recueillies dans le cadre de la deuxième édition du sondage international sur l assurance-dépôts (SIAD) réalisé sur son site Web. La SADC aimerait remercier tous les pays et les régimes d assurance-dépôts qui ont participé à ce sondage. Le sondage avait un triple objectif : obtenir de l information sur des organismes d assurance-dépôts du monde entier ; partager cette information avec d autres pays afin que les décideurs et les spécialistes de l assurance-dépôts qui veulent instaurer un régime d assurance-dépôts ou modifier le régime en place puissent s inspirer des méthodes utilisées ailleurs dans le monde ; constituer une base de données qualitatives et quantitatives pour faciliter les recherches des spécialistes de l assurance-dépôts. Le sondage a été diffusé le 15 mai 2008. Il comportait 167 questions portant sur les rubriques suivantes : 1) Renseignements généraux 2) Objectifs, mandats et pouvoirs 3) Types de régie 4) Ressources humaines et infrastructure 5) Partage de l information et relations entre les divers intervenants du filet de sécurité financier 6) Institutions membres 7) Protection 8) Financement et gestion des fonds 9) Remboursement des déposants 10) Information et sensibilisation du public 11) Évaluation des risques et intervention 12) Règlement des faillites 13) Réclamations, recouvrements et gestion des dossiers de liquidation 14) Autres aspects Sommaire des résultats Sur les quelque 100 régimes d assurance-dépôts explicites actuellement en place dans le monde, 62 pays ont répondu entièrement ou partiellement au sondage. Il s agit des régimes des pays suivants : 1. Argentine 2. Bahamas 3. Bosnie-Herzégovine

4. Brésil 5. Bulgarie 6. Canada 7. Chili 8. Colombie 9. Corée 10. Costa Rica 11. Chypre 12. Danemark 13. Équateur 14. Espagne 15. États-Unis 16. Finlande 17. Grèce 18. Honduras 19. Hong Kong 20. Île de Man 21. Indonésie 22. Islande 23. Israël 24. Italie 25. Jamaïque 26. Jordanie 27. Kazakhstan 28. Kenya 29. Lituanie 30. Luxembourg 31. Macédoine 32. Malaisie 33. Maroc 34. Mexique 35. Nicaragua 36. Nigeria 37. Ouganda 38. Paraguay 39. Pérou 40. Philippines 41. Pologne 42. Portugal 43. Québec (Canada) 44. République tchèque 45. Roumanie 46. Russie 47. Salvador 48. Singapour 49. Slovaquie

50. Slovénie 51. Suède 52. Suisse 53. Taïwan 54. Tanzanie 55. Thaïlande 56. Trinité-et-Tobago 57. Turquie 58. Royaume-Uni 59. Uruguay 60. Venezuela 61. Vietnam 62. Zimbabwe Suit un bref résumé des résultats du sondage. Le rapport intégral et un résumé par pays seront bientôt affichés à l adresse www.iadi.org. Objectifs, mandats et pouvoirs Les réponses recueillies font le plus souvent état de la poursuite des objectifs suivants : la protection des déposants et l appui à la stabilité du système financier. Les autres objectifs consistent entre autres à : optimiser le règlement des faillites d institutions financières, accroître la confiance des consommateurs dans le système financier, prévenir les crises, protéger les systèmes de paiement, gérer les actifs résiduels liés à des crises financières antérieures, encourager une saine gestion des risques, veiller à ce que toutes les banques contribuent au règlement du coût des faillites et des crises financières, et contribuer à réduire les crimes financiers. Le mandat des assureurs-dépôts varie considérablement d un pays à l autre. Il peut simplement consister à rembourser les déposants d institutions faillies ou aller jusqu à inclure un mandat d évaluation et de gestion des risques, de règlement des faillites et de réglementation et surveillance directes. Structure et type de régie Les résultats du sondage montrent qu il existe différentes structures de régie chez les assureurs-dépôts. Plus de 80 pour 100 des participants au sondage se considèrent comme étant des entités juridiques distinctes, la vaste majorité de ces entités étant régies par un conseil d administration ou par un autre type d instance dirigeante. Cependant, dans certains pays, l assureur-dépôts est une branche de la banque centrale, de l organisme de réglementation ou du gouvernement. L administration des régimes d assurance-dépôts en place épouse diverses formules, qui varient entre secteur public et secteur privé, ou une combinaison des deux. La majorité des régimes recensés ici sont des régimes d État. Environ un

quart des régimes recensés sont régis par le secteur privé et près de 25 pour 100 sont administrés selon une formule qui combine des caractéristiques des secteurs public et privé. Ressources humaines et infrastructure Pour la plupart des assureurs-dépôts, la capacité d attirer et de conserver des employés qualifiés est un défi majeur qu ils semblent relever avec succès. Sur une échelle de 1 à 5, un peu plus des trois quarts des assureurs-dépôts ayant répondu au sondage donnent une note supérieure ou égale à 3 pour ce qui est d offrir une rémunération adéquate et d autres avantages permettant de conserver des employés qualifiés. Les assureurs-dépôts répondent à leurs besoins en ressources humaines de plusieurs façons. Ils peuvent s assurer de conserver leurs effectifs. Des employés d autres intervenants du filet de sécurité financier peuvent être détachés auprès de l assureur-dépôts. Ou encore, ils peuvent compter sur des fournisseurs de service externes. Tout près des trois quarts des participants au sondage disent préférer s en remettre dans une grande partie à leurs propres effectifs. Chez la majorité des assureurs-dépôts, les employés reçoivent une certaine forme d indemnisation et de protection juridique. Partage de l information et relations entre les divers intervenants du filet de sécurité financière Le partage de l information et la coordination des activités de l assureur-dépôts et des autres intervenants du filet de sécurité financier sont une grande priorité pour la majorité des assureurs-dépôts. Selon la situation qui prévaut dans leur pays, les assureurs-dépôts qui ont répondu au sondage ont déclaré recourir à des mécanismes officiels et informels pour échanger de l information et coordonner leurs activités. En général, ils indiquent que l accès à l information est très bon entre les différents intervenants. Sur une échelle de 1 à 5, près des trois quarts donnent une note supérieure ou égale à 4 pour ce qui est de l accès à l information, et plus de 90 pour 100 une note supérieure ou égale à 3. En ce qui concerne l obtention en temps voulu de l information dont ils ont besoin, près des deux tiers des participants ont répondu par une note supérieure ou égale à 5, et tous ont donné une note supérieure ou égale à 3.

Institutions membres La plupart des participants au sondage ont répondu que l adhésion au régime d assurance-dépôts est obligatoire et s applique aux institutions assujetties à un cadre de surveillance et de réglementation. Dans la plupart des cas, les assureurs-dépôts fournissent aux institutions étrangères la même protection qu ils offrent aux institutions de leur pays. Protection L étendue de la protection offerte varie considérablement. La plupart des régimes couvrent les dépôts à vue et les produits d épargne de base. Ils ne couvrent pas les produits qui ne sont pas assimilés à des dépôts. Généralement, les assureurs-dépôts protègent les comptes de chèques, les comptes d épargne et les certificats de dépôt. Dans certains cas, les assureurs-dépôts couvrent aussi des produits tels que les contrats de rente, les dépôts en monnaie étrangère, les chèques de voyage et les mandats. Les banques islamiques prennent également de l importance dans certains des pays qui ont répondu au sondage. À quelques exceptions près, la grande majorité de ces pays n assurent pas les dépôts détenus par les banques islamiques, mais dans certains, ces dépôts sont assurés par d autres organismes. Financement et gestion des fonds Le financement de l assurance-dépôts revêt différentes formes : crédits parlementaires, cotisations, primes versées par les banques adhérentes, emprunts à l État ou sur les marchés, ou une combinaison de ces formules. La grande majorité des régimes d assurance-dépôts sont financés par le prélèvement de primes ex ante qui servent à constituer un fonds, mais les assureurs-dépôts se gardent le droit d imposer au besoin des cotisations ou autres à leurs membres. Dans certains pays, les régimes choisis reposent plutôt sur des cotisations ex post. Bien que les primes à taux uniforme soient la formule la plus courante, les barèmes de primes différentielles s imposent de plus en plus. Dans de nombreux cas, l assureur-dépôts peut, pour des besoins de liquidités, constituer un fonds avec l apport de l État et des banques adhérentes, ou en empruntant directement sur les marchés financiers. Remboursement des déposants La plupart des régimes tentent de rembourser les déposants dans les plus brefs délais. Le délai le plus court qui a été recensé était de quelques jours, et le plus long de quelques années. Le délai de remboursement varie considérablement

selon la qualité et la fiabilité des registres de dépôts tenus par les institutions membres, le moment où l assureur-dépôts est avisé de la faillite et peut accéder aux données dont il a besoin, les systèmes et les capacités de l assureur-dépôts, ainsi que le cadre juridique et comptable du pays. Information et sensibilisation du public La sensibilisation du public est une caractéristique que l on retrouve de plus en plus chez les assureurs-dépôts. Dans bien des pays, les institutions membres sont tenues de renseigner leurs clients au sujet de l assurance-dépôts. Cependant, un nombre croissant d assureurs-dépôts communiquent directement avec le public dans le cadre de campagnes de sensibilisation. Ce type de campagne comporte des publicités imprimées, télévisées, radiodiffusées et même baladodiffusées, ainsi que de la publicité sur Internet. Évaluation des risques et intervention Les assureurs-dépôts qui ont répondu au sondage ont un mandat et des pouvoirs qui diffèrent, et leur rôle en matière d évaluation des risques et d intervention varie en conséquence. Les régimes ainsi décrits disposent parfois d une fonction sophistiquée d évaluation des risques et d intervention ou s en remettent à d autres intervenants du filet de sécurité financier à cet égard. Près de la moitié des participants au sondage déclarent avoir le pouvoir d effectuer l examen ou l inspection de leurs institutions membres. Règlement des faillites Jouer un rôle direct dans le règlement des difficultés et des faillites des institutions adhérentes est une importante fonction de certains assureurs-dépôts, particulièrement de ceux qui sont tenus, aux termes de leur mandat et des pouvoirs y afférents, de minimiser les risques. La mesure dans laquelle les assureurs-dépôts peuvent intervenir et régler de façon satisfaisante une faillite dépend des objectifs visés par le régime d assurance-dépôts et des pouvoirs dont disposent l assureur et les autres intervenants du filet de sécurité financier. Environ 40 pour 100 des assureurs ayant répondu au sondage ont le pouvoir de décider de la solution à adopter pour régler une faillite. Dans environ 60 pour 100 des cas, c est un autre intervenant du filet de sécurité financier qui est habilité à prendre cette décision. À peine plus de la moitié des entités qui ont répondu au sondage ont le pouvoir de mener la liquidation formelle d une institution en difficulté ou de lui fournir une aide financière, ou les deux. Près de la moitié ont le pouvoir de conclure une entente d acquisition et de prise en charge des dépôts d une banque en faillite.

Réclamations, recouvrements et gestion des dossiers de liquidation Nombre d assureurs-dépôts jouent un rôle dans le règlement des réclamations et des litiges émanant de la banque faillie ou du liquidateur/séquestre à l égard des administrateurs, dirigeants, vérificateurs ou autres parties à la faillite de la banque. Environ 40 pour 100 des participants au sondage sont habilités à agir à titre de séquestre d une institution faillie, et pratiquement autant peuvent jouer le rôle de liquidateur. Regard sur l avenir Le sondage initial que la SADC a réalisé en 2003 avait marqué un grand pas dans l élaboration d une base de données en ligne. 48 organismes y avaient répondu. L édition 2008 du sondage a permis de générer 62 réponses. Toutefois, tous les participants qui nous ont répondu n ont pas forcément tous fourni des réponses détaillées et complètes. L édition 2008 du sondage comporte une fonction d édition qui permet de rédiger des réponses, et, pour les chercheurs, de faire des recherches par pays et par question. Les chercheurs devraient pouvoir trier les données du sondage plus facilement. Mais la plus grande valeur de ce sondage réside peut-être dans la richesse des données qualitatives qu il a permis de recueillir. D autres organismes ont effectué des sondages sur l assurance-dépôts qui tendent plutôt à recueillir des données quantitatives que les chercheurs peuvent facilement utiliser dans des calculs. Mais, autant que nous le sachions, aucun sondage n a permis de recueillir des renseignements de nature pratique aussi riches que ceux recueillis dans ce sondage de la SADC. Il est entendu qu étudier l assurance-dépôts revient à étudier un sujet en mouvement. En effet, bon nombre des régimes d assurance-dépôts et même des systèmes financiers décrits dans les réponses au sondage ont considérablement évolué depuis le début de la crise financière actuelle. Nous aurons grand plaisir à mettre de nouveau à jour notre sondage, à un moment donné, pour voir si l assurance-dépôts suit l évolution du milieu financier. Entre-temps, si vous avez des questions ou des commentaires, n hésitez pas à contacter MM. David Walker (dwalker@cdic.ca) ou Joshua Lattimore (jlattimore@cdic.ca).