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Transcription:

SYLVAIN BAUMANN Par une pratique pluridisciplinaire incluant l installations in situ, la sculpture, la photographie ou encore le dessin, j explore la manière dont les lieux se construisent. Si mon langage plastique s apparente à des éléments formels tels que la structure des façades, la géométrie des routes ou encore la volumétrie des bâtiments, c est parce que les cadres de vie qu ils constituent sont d une valeur illustrative dans l examen de la gouvernementalité politique moderne. Il n est plus question de murs, de murailles, de lieux et d espaces, mais d un milieu vivant appelé la société. L architecture, en tant qu elle définit des cadres de vie, m intéresse ainsi moins pour la matière qui la compose que pour les composantes extérieures auxquelles elle obéit et les programmes qu elle réalise. Qu elles prennent donc place sur une feuille de papier, sous forme de tirage photographique, dans une salle d exposition ou en réaction aux spécificités d un site, mes propositions plastiques, avant tout, établissent un dialogue sémantique avec les conditions dans lesquelles elles apparaissent. Ainsi je copie, je superpose, je prends l emprunte, j efface, je retire, je ferme, je cloisonne, j obstrue comme autant de manières d interroger les relations entre intérieur et extérieur, entre contenu et contenant, entre dedans et dehors, entre ici et ailleurs. Bläsiring 160, 4057 BASEL - CH / +41 77 444 22 05 / contact@sylvainbaumann.com / www.sylvainbaumann.com

BARDAGE (vue depuis l entrée de la salle), 2012, installation in situ, Kunsthalle Basel, mortier, acier, dimensions variables. Participation à l exposition de groupe When I look at things, I always see the space they occupy. Comissariat : Adam Szymczyk, Fabian Schöneich, Mareike Spendel. Participants : SYLVAIN BAUMANN, RENATE BUSER, THOMAS HAURI, MARKUS MÜLLER, MANDLA REUTER, CAPUCINE VANDEBROUCK

BARDAGE (détail), 2012, installation in situ, Kunsthalle Basel, mortier, acier, dimensions variables. Participation à l exposition de groupe When I look at things, I always see the space they occupy. Comissariat : Adam Szymczyk, Fabian Schöneich, Mareike Spendel. Participants : SYLVAIN BAUMANN, RENATE BUSER, THOMAS HAURI, MARKUS MÜLLER, MANDLA REUTER, CAPUCINE VANDEBROUCK

BARDAGE (Vue de l arrière), 2012, installation in situ, Kunsthalle Basel, mortier, acier, dimensions variables. Participation à l exposition de groupe When I look at things, I always see the space they occupy. Comissariat : Adam Szymczyk, Fabian Schöneich, Mareike Spendel. Participants : SYLVAIN BAUMANN, RENATE BUSER, THOMAS HAURI, MARKUS MÜLLER, MANDLA REUTER, CAPUCINE VANDEBROUCK

EXPOSITION, 2012, papier cotton, cadre aluminium (51 x 41 x 1,5 cm), verre muséal. Installation in situ, Kunsthalle Basel. Cadre dans lequel une gravue de 6 x 6 cm a été exposé pendant 12 ans. La partie du papier recouvert par la gravure durant toutes ces années est restée blanche, alors que les marges exposées à la lumière on jauni. Participation à l exposition de groupe When I look at things, I always see the space they occupy. Comissariat : Adam Szymczyk, Fabian Schöneich, Mareike Spendel. Participants : SYLVAIN BAUMANN, RENATE BUSER, THOMAS HAURI, MARKUS MÜLLER, MANDLA REUTER, CAPUCINE VANDEBROUCK

BARDAGE, 2012, installation in situ, Galerie de la Jeune Création, Paris. Mortier, acier, 200 x 600 x 60 cm

BARDAGE, 2012, installation in situ, Galerie de la Jeune Création, Paris. Mortier, acier, 200 x 600 x 60 cm

BARDAGE 2 (étude), 2012, mortier, aluminium, 70 x 150 x 12 cm / BARDAGE 1 (étude), 2012, mortier, aluminium, 30 x 120 x 12 cm. Vue de l exposition collective SEPTEMBRE, galerie Bertrand Baraudou, Paris. Comissariat : Broken arm. Participants : SYLVAIN BAUMANN, DOMINIQUE GHESQUIÈRE, PHILIPPE GRANDRIEUX, SARAH RITTER

L INDIFFÉRENCE, 2012, installation in situ, L Atelier, Nantes. 336 parpaings de béton. 200 x 630 x 420 cm. Production : MPVite, Nantes. Particiâtion à l exposition collective, SPECIFIC SPACE. Comissariat : MPVite. Participants : SYLVAIN BAUMANN, AURÉLIE GRAVELAT, PIERRE LABAT, CLÉMENT LAIGLE, FLORINE LEONI

BLIND WALL/MUR AVEUGLE, 2012, installation in situ, briques de calcaire, 110 x 800 x 300 cm, Westpol, Leipzig (D). Participation à l exposition collective CLOSE-RANGE. Comissariat : Lorenza Diaz, Raymond Grotegut. Participants : SYLVAIN BAUMANN, MARJOLIJN DE WIT, LORENZA DIAZ, AURÉLIE PÉTREL, LAURENT PROUX, SARINA SCHEIDEGGER, ARTHUR WOLF STOKVIS

(MALEEN, ICH BENEIDE DICH IN MANCHEN AUGENBLICKEN UM DEINE KÜHLE, VORNEHME UND BEWUSSTE DISTANZ ZUR UMWELT.) (MALEEN, À CERTAINS MOMENTS, J ENVIE TA DISTANCE FROIDE, DISTINGUÉE ET CONSCIENTE À L ENVIRONNEMENT.) 2011 (vue extérieure). Installation in situ. Musée d Art contemporain de Montréal, CAN. Participation à l exposition collective La Triennale Québécoise 2011. Le Travail qui nous attends.

(MALEEN, ICH BENEIDE DICH IN MANCHEN AUGENBLICKEN UM DEINE KÜHLE, VORNEHME UND BEWUSSTE DISTANZ ZUR UMWELT.) (MALEEN, À CERTAINS MOMENTS, J ENVIE TA DISTANCE FROIDE, DISTINGUÉE ET CONSCIENTE À L ENVIRONNEMENT.) 2011 (vue depuis l un des deux entrées). Installation in situ. Musée d Art contemporain de Montréal, CAN. Participation à l exposition collective La Triennale Québécoise 2011. Le Travail qui nous attend.

(MALEEN, ICH BENEIDE DICH IN MANCHEN AUGENBLICKEN UM DEINE KÜHLE, VORNEHME UND BEWUSSTE DISTANZ ZUR UMWELT.) (MALEEN, À CERTAINS MOMENTS, J ENVIE TA DISTANCE FROIDE, DISTINGUÉE ET CONSCIENTE À L ENVIRONNEMENT.) 2011 (vue intérieure). Installation in situ. Musée d Art contemporain de Montréal, CAN. Participation à l exposition collective La Triennale Québécoise 2011. Le Travail qui nous attends.

Vidéo : 11 12, boucle, couleur, son : Anglais / Allemand, sous-titre Français création : Florine Leoni ; assistance à la création : Sylvain Baumann ; son : Jannik Giger ; caméra : Sabrina Davatz, Bianca Dugaro ; assistance tournage : Karin Aeschlimann ; claquette : Ralph Bürgin ; acteurs : Ariane Andereggen, Claudia Jahn, Lucas Rössner Vidéo inspirée de Rom, Blicke et de Erkundungen für die Präzisierung des Gefühls für einen Aufstand de Rolf Dieter Brinkmann Architecture : Planches de médium 3/8, montants de pin, 2 vitrines de protection, peinture grise semi lustrée création : Sylvain Baumann ; assistance à la création : Florine Leoni (MALEEN, ICH BENEIDE DICH IN MANCHEN AUGENBLICKEN UM DEINE KÜHLE, VORNEHME UND BEWUSSTE DISTANZ ZUR UMWELT.) (MALEEN, À CERTAINS MOMENTS, J ENVIE TA DISTANCE FROIDE, DISTINGUÉE ET CONSCIENTE À L ENVIRONNEMENT.) 2011 (vue des vidéos projections à l intérieur). Installation in situ. Musée d Art contemporain de Montréal, CAN. Participation à l exposition collective La Triennale Québécoise 2011. Le Travail qui nous attend.

DE LA RAPETISSANTE VERTU 1, 2011, impression laser sur aluminium, 90 x 135 cm

DE LA RAPETISSANTE VERTU 1, 2, 3, 4, 5, 6, 2011, impression laser sur aluminium, 90 x 135 cm

PERSISTANCE, 2011, CIRCA Centre d Exposition Art Contemporain, Montréal, Canada. Collaboration avec Florine Leoni. Installation in situ, échaffaudage, fillet polyethylene, lampes, gravas, radio.

ÉTUDE DE CADRE 3, 2012, impression laser sur aluminium, 90 x 240 cm

ÉTUDE DE CADRE 2 - LA FORÊT D EUCALYPTUS, 2010, c-print sur papier baryte sur aluminium, 90 x 186 cm / ÉTUDE DE CADRE 1 - L ARCTIQUE, 2010, c-print sur papier baryte sur aluminium, 90 x 171 cm / ÉTUDE DE CADRE 4, 2012, c-print sur dibon dans vitrine, 90 x 165 x 10 cm (kulturelle bl. collection). Participation à l exposition de groupe When I look at things, I always see the space they occupy. Comissariat : Adam Szymczyk, Fabian Schöneich, Mareike Spendel. Participants : SYLVAIN BAUMANN, RENATE BUSER, THOMAS HAURI, MARKUS MÜLLER, MANDLA REUTER, CAPUCINE VANDEBROUCK

STUDIE DER RESISTENZ DER RÄUME / ÉTUDE DE RESISTANCE DE LA SALLE, 2010, Regionale11, plug.in, Basel, CH. Bois, goudron. Dimensions variables. Collaboration avec Florine Leoni

MONUMENTING, 2010, Donetsk City, Ukraine. Collaboration avec Florine Leoni. Installation in situ, échaffaudage, 100 tubes fluorescents. Produit avec le support de Ludmila Bereznitski and Partner Gallery Kiev/Berlin. Edition 1/5 Alors que les nombreux monuments sombres de pierre ou de métal installés sur les places publiques rappellent au peuple de manière autoritaire les valeurs de la société, cette imposante colonne de tubes fluorescents installée au dernier étage non terminé du nouveau centre commercial de la ville, incarne l idée d un monument sans orientation particulière. De manière inverse à la logique traditionnelle du monument, elle vient mettre en lumière son environnement, le site mais aussi son public. Elle fonctionne ainsi comme un index et redonne à chacun la responsabilité de sa propre conduite.

Cette installation explore les incapacités à se positionner, à s identifier, à s orienter, en somme à prendre des décisions, dans un univers extrêmement disloqué, où le rêve se mêle à la réalité, où les points de vue possibles sur une même chose se multiplient, où l extérieur semble avoir été effacé. L errance, le doute et l obscurité constituent alors cette nouvelle forme d appréhension du monde. VOIDS BETWEEN SCENES, 2010, Kuandu Museum of Fine Art, Taipei, Taïwan. Collaboration avec Florine Leoni. Installation in situ multi-médiatique. Bois, peinture noire, video projection DVD Video b/w, son, 7 55, boucle, tubes fluorescents

photo : Eik Frenzel Cette installation est un jeu de tension. Constituée d éléments abstraits et concrets, à lire sur un mode litéral et transfiguré, elle forme un environnement à la fois séduisant et agressif, protecteur et emprisonnant, appaissant et irritant. Elle coupe un temps le spectateur du monde extérieur et le place dans un univers à l image d un rêve, où malgré l impression d une cohérence évidente, les logiques dépassent tout entendement. Elle forme un carcan partiellement inversé dont les éléments protecteurs semblent se retourner sur eux-mêmes. Cette installation propose ainsi une réflexion sur le positionnement de l homme en fonction du degré de convivialité de l espace qu il occupe. SOMETIMES WHEN I WAKE UP IN THE MIDDLE OF THE NIGHT I DON T KNOW WHERE I AM, 2010, Swiss Art Awards, Messezentrum, Basel, CH. Collaboration avec Florine Leoni. Installation multi-mediatique. Médium, peinture anthracite, charbon anthracite (sol), fil de fer, tubes fluorescents, boucle sonore, entrée : escalier de deux marches, rideau noir.

ZONE, 2010, Zeughaus, Sarnen, CH. Collaboration avec Florine Leoni. Installation in situ multi-médiatique. Médium, tasseaux, peinture anthracite, boucle sonore, fil de fer. Installation réalisée dans le cadre d une résidence dans l ancien arsenal de la ville de Srnen, CH

«Nous souhaitons explorer les effets du caractère "lisse" et "imperméable" de notre quotidien, dans lequel nos corps glissent sans jamais vraiment trouver un point d'accroche.» Par cette installation, Florine Leoni et Sylvain Baumann explorent la part conduite des comportements humains. Les structures physiques et mentales qui s imposent à l homme comme guides motivent une démarche d accaparement de l espace mis à leur disposition. Précarisant ainsi les praticabilités, ils interrogent la justesse de nos postures. (extrait du communiqué de press) photo : Guy L Heureux STATION, 2010, WLTWAETLV, Montréal, CAN. Collaboration avec Florine Leoni Installation in situ multi-mediatique. Fragment de carte en aluminium, boucle sonore, sol plastique. peinture blanche brillante. tube d aluminium

photo : Guy L Heureux La proposition ENCOUNTER de Sylvain Baumann et Florine Leoni découle d une situation dans laquelle ils se sont retrouvés, dans une cafétéria sous-terraine d un centre commercial d Ottawa. De cet endroit se dégagent un inconfort et une monotonie, auxquels nous sommes quotidiennement confrontés, au point que nous ne les voyons plus. Salle d entraînement sportif, salle d attente, grands espaces de bureaux subdivisés de manière schématique, espaces publics de circulation, etc. Ces espaces qui ont pour fonction d organiser leur utilisateurs, Sylvain Baumann et Florine Leoni les utilisent pour questionner la nature du modèle humain qui a été pris en considération lors de la confection de ces lieux. Leur travail s accapare l espace mis à disposition jusqu à sa limite en précarisant à l extrême les postures humaines. Ils posent ainsi une réflexion sur les limites de la compatibilité de l homme et de l environnement qu il a lui-même constitué (ou organisé). Leur travail ne tente pas de reproduire un lieu particulier, mais au contraire, une synthèse de ces différents espaces, à travers laquelle est proposée une critique des structures physiques et virtuelles qui s imposent à l homme comme guides comportementaux. (extrait du communiqué de press) ENCOUNTER, 2010. AXENÉO7, Gatineau, CAN. Collaboration avec Florine Leoni. Installation multi-mediatique. Fragment de carte en aluminium, boucle sonore, sol en médium perforé, objets: medium, peinture blanche, miroirs, tubes métalliques.

photo: Eik Frenzel Cette installation est constituée d un ensemble de grilles métalliques usagées (traditionnellement utilisées pour le recouvrement de sol) assemblées à l aide d attaches rapides plastiques, de 4 tubes fluorescents installés verticalement aux 4 coins de la galerie comme complément de l éclairage et d un dispositif sonore diffusant en boucle l enregistrement du processus d assemblage des grilles. Sans motif précis, cet assemblage est pourtant à l image d un sentiment ; celui d un espace desséché, où la consistance de l air, de la lumière et des matériaux semble avoir perdue toute espèce de convivialité, et où la présence humaine, humide et grasse, ne serait tolérée que de passage. HOW CLOSE WE ARE, 2009, Kunsthalle Palazzo, Liestal, CH. Collaboration avec Florine Leoni. Installation multi-mediatique. Grilles métalliques usagées, tubes fluorescent, boucle sonore.

[AIR PLAIN 3], 2009. Installation in situ, galerie AAA, Saint-Jean-sur-Richelieu, CAN. Peinture blanche fluorescente, 3 tubes fluorescent noirs. Chaque forme représente à une échelle légèrement réduire le pan de mur sur lequel elle est inscrite.

[AIR PLAIN 2], 2009. Installation in situ, galerie SKOL, Montréal. Tube aluminium carré, peinture blanche fluorescente, tubes fluorescents blanc et noir. Model de l espace d exposition à 70% de l échelle 1. Vue de l entrée. photo : Guy L Heureux

[AIR PLAIN 2], 2009. Installation in situ, galerie SKOL, Montréal. Tube aluminium carré, peinture blanche fluorescente, tubes fluorescents blanc et noir. Model de l espace d exposition à 70% de l échelle 1. photo : Guy L Heureux

pics: Guy L Heureux [AIR PLAIN 2], 2009. Installation in situ, galerie SKOL, Montréal. Tube aluminium carré, peinture blanche fluorescente, tubes fluorescents blanc et noir. Model de l espace d exposition à 70% de l échelle 1. Vue de la deuxième salle

L installation in situ de Sylvain Baumann est un schéma architectural représentant à trois échelles différentes les parois internes de la galerie. Dessinant dans l espace les contours des surfaces, les structures suggèrent en négatif le cloisonnement d une architecture virtuelle. Les trois modèles, réintroduits au sein même du réel qu ils représentent, instaurent une nouvelle dynamique visuelle. Le rapport de proximité permettant d évaluer conjointement le motif et le modèle, le réel et sa représentation, le contenant et le contenu, donne au spectateur la possibilité de faire ses propres mises en relations. Ces rapports originaux l amèneront ainsi à effectuer un retour sur les conditions de sa perception de l espace. A-CONDITION, 2009. Installation in situ, galerie Verticale, Laval, CAN. Montants de métal,médium, peinture blanche

[AIR PLAIN], 2008. Installation in situ, galerie CDEx, Montréal. Médium, peinture blanche. Représentation en négatif à 67% de l échelle 1 du volume d air contenu dans la galerie

En premier lieu, je voulais provoquer un manque de vide, d air dans l optique de reconsidérer notre relation inconsciente avec cet élément relativement aphénoménal. Cette installation est la représentation à 67% de l échelle 1 du volume d air contenu dans l espace d exposition. Reste accessible l entre-deux, l interstice entre le modèle et le lieu, la représentation et le réel, l espace mimétique et l espace littéral. La franche différence d échelle entre modèle et réel permet normalement de distinguer les deux types d espace et de comprendre leurs relations. Ici, cette différence est réduite au strict minimum, engendrant des interférences spatiales. Le spectateur, habitant dans un premier temps la représentation au même titre que le réel, est amené progressivement à comprendre la dimension mimétique de l objet sans jamais en avoir une vue d ensemble. Dans ces conditions, les repères à partir desquels nous pensons notre position sont à redéfinir. pics: Guy L Heureux Nous l apercevons comme élément vital bien qu il ne devienne pas une «chose» isolable pour autant que pollué de poussière, en volutes de fumée, violent dans la tourmente ou manquant dans la noyade. Nous ne le sentons jamais mieux comme matière, comme milieu, comme nécessité que lorsque l impureté règne et que la respiration se fait courte. Georges Didi-Huberman, Gestes d air et de pierre, corps, parole, souffle, image, Les Éditions de Minuit, Paris, 2005, p. 12. [AIR PLAIN], 2008. Installation in situ, galerie CDEx, Montréal. Médium, peinture blanche. Représentation en négatif à 67% de l échelle 1 du volume d aire contenu dans la galerie