1: généralités; 2: l évaluation par l opérateur; 3: l analyse d image; 4: la densitométrie en absorbance et en fluorescence; 5: la conclusion.



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Transcription:

L HPTLC est une méthode séquentielle, il est donc primordial de contrôler chaque étape. Cette session du 10 ème anniversaire va traiter de la dernière étape de la méthode qui justifie toutes les autres : l évaluation. 1: généralités; 2: l évaluation par l opérateur; 3: l analyse d image; 4: la densitométrie en absorbance et en fluorescence; 5: la conclusion.

L HPTLC est une méthode de chromatographie liquide sur plaque dans laquelle l évaluation peut se faire sur des taches (spots ou bandes) ou sur leur transformation en PICS "chromatographiques". La vision des spots/bandes ou des pics répond aux mêmes critères de détection. Références : Pr Ebel Interlaken 1997, Dr Burger Lyon 2003.

L évaluation est donc indissociable de la détection dont les possibilités en HPTLC sont particulièrement étendues et complexes. C est en même temps la base de tout développement de méthode, optimisation et validation pour cette partie. La molécule recherchée mais aussi et parfois les autres constituants, et surtout la matrice, sont primordiaux. The book Pics clairs sur fond sombre : fluorescence Pics sombres sur fond clair : absorbance ( = ext.fluo.) La révélation doit être sélective

Il existe différents systèmes pour évaluer les plaques. Densitomètres Scanners à plat Chromimage AR2I Bureautique Sarstedt-Desaga CD60 Shimadzu CS930 Appareils photo et caméras Camag Scanner3 Desaga Vilbert Lourmat Camag : Videostore, Digistore, & Visualizer

Enfin, il existe un certain nombre de données liées à la méthode qui influencent la détection, l évaluation, et le résultat, et dont il est nécessaire de tenir compte : -La mesure est toujours une affaire de contraste entre le fond de plaque et les spots (bandes) à analyser. - Les substances sont (doivent être) sèches, et donc en phase solide. Ceci influence les spectres UV qui varient en fonction de la quantité de substance dans la plaque et du caractère acide ou basique du solvant avant évaporation. - Les études sur la profondeur relative des substances dans l épaisseur du gel de silice n ont jamais vraiment abouti (Dr Prosek, Interlaken 1997) - L état de surface du gel de silice a une influence sur la détection. - On voit souvent mieux les substances colorées au travers du verre. - On peut augmenter considérablement la sensibilité en fluorescence en filmant la plaque (paraffine PEG triton X100 )

Les deux modes principaux d évaluation sont l absorbance en lumière UV ou en lumière du jour, et la fluorescence l absorbance la fluorescence En absorbance la mesure est négative, et donc ne peut pas être linéaire sauf dans les faibles concentrations de molécule sur la plaque. Il est conseillé d utiliser des courbes de Michaelis-Menten (y=ax/b+x). En fluorescence, on ne mesure que la lumière réémise au delà de la longueur d onde du filtre. La mesure est positive, et donc est linéaire sauf dans les cas de quenching (saturation). La sensibilité est très importante (pas de bruit de fd)

Contrairement à ce que l on pourrait croire: l évaluation par l opérateur (à l œil et /ou sous lampe UV) répond à des critères sensiblement identiques que l évaluation instrumentale (qualité de la séparation, bruit de fond, sélectivité, saturation, ). Il n y a simplement pas l objectivité de la machine, mais la subjectivité humaine, influençable. 50 100 0,5 1 1,5 50 100 L analyse doit être basée sur une méthode robuste et un référentiel bien encadré.

Deux choses sont particulièrement importantes : 1- Réaliser la plaque de manière à ce que les références encadrent ou soient à proximité immédiate de l échantillon à évaluer ( pour un équivalent de la calibration dynamique préconisée par Pr Ebel et possible avec le logiciel Camag dans les années 80). Une alternative est d utiliser une acquisition d image et un logiciel capable d arranger les pistes les unes par rapport aux autres (comme par exemple l option "image comparison viewer" du Visualizer Camag). 2- Se mettre à un niveau de sensibilité correct (pente de la courbe de calibration maximale, de niveau supérieur au seuil de quantification), ce qui dans le cas de l œil humain est un compromis à trouver, de préférence après validation par une méthode objective (instrumentale).

illustrations : 1- "image comparison viewer", option du Visualizer (et du Digistore 2) Camag 2- la sensibilité de l œil et la gamme de calibration

En cas d évaluation sous la lampe UV : 1- la qualité de l éclairage est défini par l intensité des tubes UV qui peut baisser, et des filtres protecteurs qui peuvent s opacifier. Des tests existent ou peuvent être réalisés à l aide d une plaque sur laquelle on a déposé une gamme (de inférieur à la limite de détection, à la limite de quantification). Camag commercialise des plaques certifiées par une SOP (et valables 15 j.). 2- On doit faire attention à l enceinte d éclairage : étanchéité à la lumière et protection de l opérateur. Nota : les spectres de longueurs d ondes des lampes à 254 & 366 nm sont larges et sont des données physiques; il est donc inutile de les tester. Les indicateurs de fluorescence : 254 (vert) et 254 S (bleu) sont indispensables pour voir les substances qui absorbent à 254nm et vont donc éteindre la fluorescence de l indicateur.

Indicateurs UV 254 et 254 s (sous lampe UV 254 nm) enceinte UV Camag (il est aussi possible d utiliser le Visualizer) Nota: il existe des plaques spéciales enrichies en indicateur de fluorescence à 254 nanomètres

Il est possible de transformer une image provenant d un appareil photo, d un scanner à plat (bureautique) ou d une caméra afin d obtenir un chromatogramme correspondant aux spots (bandes) des pistes de la plaque. 1- on est tributaire avant tout de la gestion et de la qualité des images obtenues : BPL/BPF, reproductibilité, sensibilité (LOQ). 2- on est limité à la lumière du jour et éventuellement aux deux longueurs d onde 254nm et 366nm. La fluorescence est toujours un problème à cause des faibles intensités lumineuses (temps d acquisition, couleurs) 3- le mode de transformation en chromatogramme laisse en général un large choix à l utilisateur, d où l intérêt d un protocole identique pour chaque analyse (standardisé). 4- le lien entre le chromatogramme et la quantité de molécule sur la plaque est sans lien direct, ce qui n empêche pas de valider la méthode mais pose un problème de fond.

Il existe une multitude de systèmes sur le marché que l on peut classer en 3 différentes catégories avec leurs limites: 1- appareil digital + lampe UV : attention à l étanchéité lumineuse, à la focalisation (auto/manuel), au temps d acquisition, et à la sensibilité (en fluorescence). 2- scanners à plat type bureautique : limités à la lumière du jour sauf le "Chromimage" qui est équipé d une lampe UV 254nm et d une plaque de quartz. Attention aux révélateurs et à la sensibilité. Les logiciels ne sont en général pas adaptés sauf Galaxy (Varian). 3- appareils avec caméra ont suivi l évolution technologique (prix en baisse et performance en hausse). Ce sont les seuls systèmes reproductibles et sensibles. Le contrôle du format d image peut permettre d avoir un système vraiment BPL/BPF.

Le système d acquisition est important : - caractéristiques de la caméra (linéarité, ) - focale fixe (netteté contrôlée) - gestion du bruit de fond ( homogénéité et pour le contraste) Exemple d une photo sous 254 nm, avant correction et après correction du bruit de fond : non seulement la reproductibilité, mais la sensibilité est accrue.

Le logiciel de transformation est en général séparé et travaille sur des images importées qui doivent être sécurisées si on veut conserver un label BPL/BPF. On ne peut améliorer la qualité d une image, et on doit se contenter de quelques 5 % de RSD, en deçà des possibilités d une plaque d HPTLC lue au densitomètre. Ce peut être par contre l occasion d utiliser une comparaison de profils pour l identification. Exemple d une représentation d une piste après révélation et de son chromatogramme Comparaison des pistes et des chromatogrammes correspondants( quatre espèces de rhubarbe)

Lentille d entrée Monochromateur (réseau holographique concave ) 3 Lampes Deutériu m Halogène Mercure Lentille micromacro Fentes de lecture Photomultiplicateur de référence Filtre pour la fluorescenc e Plaque Miroir semiperméable PM de mesure Photodiode (Transmission)

Intensité normalisée 100% Deutérium Hg 366nm Mercure haute pression Tungstène-Halogène Longueurs d ondes en nanomètres

Mesure en absorbance Mesure en fluorescence

% Transmissi on Filtre coupe-bas Filtre à bande étroite % Transmissi on K 400 M 440 Choix filtres: K 320 nm K 340 nm K 400 nm K 460 nm K 500 nm K 540 nm K 560 nm 400 Types de filtres nm 400 nm M 590 nm M 360 nm M 440 nm Par défaut et à priori : WL 366 nm Hg + K 400

266/M365 nm 365/M436 nm 436/M578 nm Dosage des HPA Jork, H., Funk, W., Fischer, W., Wimmer, H.: Dünnschicht- Chromatographie, Band 1a/b, VCH, Weinheim, 1989/93.

axe Y 1 axe X Éléments garantissant une lecture correcte : Positionnement et déplacement exacts (par rapport aux pistes à mesurer sur la plaque) = origine x, nombre de pistes, et espacement. La 1 ère piste doit être visible 2 Taille de la fente de lecture (plus fine=résolution, plus épaisse = sensibilité ) 120% en lecture de spot 80% en lecture de bande

S 1 S 2 échantillons et standards (+data-pair) alternance des S 1 a S 2 b S 3 c S 4 d S 5 e S 1 a S 2 b S 3 c S 4 d S 5 e Compenser les irrégularités de réponse de la plaque Précision et exactitude (nombre standards et éch.) Stratégie : gamme de travail (surtout en absorbance non-linéaire) et limite quantification (Eurachem = sdv% sur 6 dépôts

HPTLC-DART-SIVA- TOF Plaque sous UV à 254nm Intensitätsverhältnis Koffein/Koffein-d3 7.0 6.0 5.0 4.0 3.0 2.0 1.0 0.0 y = 1.1443x - 0.6635 r 2 = 0.9892 50 100 200 300 400 500 Menge [ng/zone] Koffein (m/z 195 [M+H]+) Koffein-d3 (m/z 198 [M+H]+)

LOQ meilleure que 20 pg/zone Harman (S/N 20) Sensibilité similaire à l HPLC/MS m/z 115 (-68 Da) m/z 115 (-68 Da) m/z 89 (-94 Da) m/z 168 (-15 Da) m/z 140 (-43 Da) m/z 89 (-94 Da) m/z 168 (-15 Da) m/z 140 (-43 Da) 200 pg/zone Harman 20 pg/zone Harman Limite de détection et quantification au niveau du picogramme U. Jautz, G. Morlock, J Chromatogr A 58 (2006) 244-250

Comparaison densitométrie et quantification d image en fluorescence sur des HPA (CBS 98). standards les plus faibles (LOQ) Calibration Linearity* obtained by PAH range (pg/band) TLC Scanner 3 DigiStore 2/VideoScan Equation %RS Equation %RS FLT 290-870 y = 0.025 x + D 3.3 y = 1.84 x + D 3.5 BkF 95 285 1.608 y = 0.083 x 2.8 184 y = 6.13 x + 2.4 BbF 108-324 1.031 y = 0.092 x 3.0 159 y = 6.91 x + 2.0 BaP 51 153 1.937 y = 0.163 x 3.5 125 y = 7.64 x + 27 3.1 IcP 110 330 0.891 y = 0.068 x 1.18 6.3 y = 2.00 x + 3.0 BgP 200-600 y = 0.046 x 0.896 4.8 190 y = 1.72 x + 46 2.5 Tableau de résultats

Comparaison HPLC et HPTLC Amines cancérigènes dans la viande grillée 14 12 10 8 6 4 HPLC [µg/kg] 2 0 0 2 4 6 8 10 12 14 HPTLC [µg/kg] U. Jautz, M. Gibis, G. Morlock, J. Agric. Food Chem. 56 (2008) 4311-4319

Comparaison densitométrie UV et ESI-SM Dosage de caféine dans un comprimé et dans une boisson énergétique. Sample Pharmaceutical Mean ± SD (mg/tablet) Energy drink Mean ± SD (mg/100 ml) HPTLC/ESI-MS RSD (%, n = 6) 102.09 ± 5.76 (5.6) 32.91 ±1.60 (4.9) Gamme sans standard interne en ESI-SM HPTLC/UV RSD (%, n = 5) 101.98 ± 2.30 (2.3) H. Luftmann, M. Aranda, G. Morlock, Rapid Commun Mass Spectrom 21 (2007) 3772 33.71 ± 0.96 (2.8) Label 100 32

Dans le mode d évaluation à l œil, comme pour les modes d évaluation à l aide d appareillage, il faut suivre une stratégie de mise au point qui doit aboutir à une méthode valide (c est-à-dire répondant exactement à l évaluation que l on doit réaliser) : - recherche de la détection sélective (très nombreuses possibilités, en particulier en fluorescence) - étude du seuil de quantification (Eurachem_sdv%) et de la gamme de sensibilité, - densitométrie sur HPTLC d un aliquote de dépôt en bande si l on parle de dosage, - pour le dosage d impuretés la densitométrie est également préférable, - évaluation à l œil ou sur photo pour un essai limite d impuretés. Il sera toujours préférable de "perdre" du temps à réaliser quelques tests de validité, même si l on est pas astreint à une validation formelle.

- Pr S.Ebel pour l aspect quantitatif et relatif aux spectres sur la plaque. En particulier ce qui concerne les modes de calibration et la théorie sur la quantification sur plaque. - Dr V.Cebolla pour tout ce qui concerne la détection en fluorescence; et les possibilités de rendre les composés fluorescents grâce à des révélations. - Pr G.Morlock pour tout ce qui concerne l HPTLC, et en particulier la quantification en HPTLC-SM - Dr E.Reich pour tout ce qui concerne les méthodes d identification des plantes par fingerprint HPTLC, entre autres, et son fameux "HPTLC for the analysis of medicinal plants".