Saint-Pierre-de-Véronne-à-Pike-River Géographie et histoire La localité de Pike River est scindée par la rivière aux Brochets ainsi que par un réseau très complet de routes régionales. En effet, la route 133 franchit les deux portions de la localité, soit en provenance des États-Unis, soit vers l ouest, en direction de la MRC du Haut-Richelieu. Située à l ouest de la ville de Bedford, la localité y est reliée par la route 202. Pike River, tout comme Notre- Dame-de-Stanbridge et Farnham, s inscrit dans un espace agricole qui se distingue par son absence de dénivellations importantes, favorisant ainsi la visibilité des agglomérations. La localité de Pike River connaît un développement modeste, axé sur une économie de service. En 1868, cinquante ans après la première occupation, on n y compte qu un moulin à farine et une scierie. Par contre, on y dénombre alors trois marchands et un hôtelier. On peut en déduire qu il s agit d un lieu de transit par voies terrestre et maritime pour le transport des marchandises et des voyageurs. Pike River est en effet la porte d entrée du canton de Stanbridge, le trafic provenant d une route qui relie la localité à Saint-Sébastien dans la seigneurie de Noyan. De plus, en 1868, des vaisseaux de 300 tonneaux viennent s y charger de grain, de bois et d autres marchandises. Il est également à mentionner que Pike River fait partie d un groupe de municipalités à l ouest de la MRC dont le mode de répartition des terres est partagé entre le régime seigneurial et le franc et commun socage. On remarque dans la section est de la municipalité de Saint-Pierre-de-Véronne-à- Pike-River (rang IX particulièrement) que les propriétés sont plus larges et moins profondes que celles des concessions de Noyan. En fait, la localité se trouve à la limite du canton de Stanbridge. Page 159
Description de l ensemble L ensemble identifié à Saint-Pierre-de-Véronne-à-Pike-River correspond au noyau institutionnel de Saint-Pierre-de-Véronne, constitué en site du patrimoine en vertu de la Loi sur les biens culturels. Il regroupe l église, l ancien presbytère et l ancienne école. L élément dominant est l église Saint- Pierre-de-Véronne, construite en 1907, dont le gabarit imposant, la qualité architecturale et les coloris agrémentent le paysage. Localisé à l intersection d un carrefour de voies régionales très achalandées, ce bâtiment est entouré de l ancien presbytère et d une ancienne école maintenant utilisée comme hôtel de ville. Église catholique Saint-Pierre-de-Véronne, 1908. P1060014.jpg Détail de la façade de l église Saint-Pierre-de- Véronne. Des pilastres et des jeux de brique encadrent la fenêtre principale. P1060012.jpg Page 160
Ancienne école érigée en 1923, servant maintenant d hôtel de ville, édifice présentant une excellente intégrité. P1060009.jpg Ancien presbytère de l église Saint-Pierre-de-Véronne. P1060013.jpg À l ensemble principal identifié à Saint-Pierre-de-Véronne-à-Pike-Rive, s ajoute un petit noyau localisé du côté nord de la rivière aux Brochets, à la jonction du chemin des Rivières et de la route 133. Il regroupe deux bâtiments d intérêt patrimonial implantés à pignon sur rue (perpendiculairement à la rue), dont l un utilisé comme dépanneur. Dépanneur logé au sein d un édifice en brique, d inspiration néoclassique. P1060002.jpg Édifice à fonction résidentielle d inspiration néoclassique (comme en témoignent les retours de corniche en façade avant). P1060005.jpg Page 161
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Stanbridge East Géographie et histoire La construction d un moulin au début du XIX e siècle marque le début d une ère de prospérité pour Stanbridge East. Au cours des décennies qui suivent, de nombreux marchands, un bureau de poste, des ateliers d artisans, une banque, deux hôtels, deux églises, une école et quelques professionnels viennent s y installer. Après l arrivée du chemin de fer en 1873, le développement économique semble connaître une période de ralentissement. Aussi, observe-t-on un faible accroissement du nombre de bâtiments au village. Le noyau central de Stanbridge East n est pas sans rappeler les débuts de la colonisation du territoire de Brome-Missisquoi, alors que l implantation d un premier moulin sur les rives d un cours d eau tumultueux signifiait la création d un nouveau village. Il est cependant à souligner que Stanbridge East connaît une prospérité appréciable après 1860, comme en témoignent encore aujourd hui certains ensembles résidentiels et institutionnels, ainsi que quelques éléments à vocation commerciale. Le passage du chemin de fer dans le village entraîne notamment la construction d une importante tannerie à un kilomètre du village (la Dunn Bros. Tannery), qui deviendra le cœur économique de la municipalité à la fin du XIX e siècle. Page 163
Description des ensembles On trouve à Stanbridge East des caractéristiques urbanistiques et architecturales qui distinguent ce village des agglomérations de tradition francophone. L environnement villageois est composé de trois temples autour desquels Stanbridge East a pris forme et d un imposant moulin implanté au détour de la rivière aux Brochets. Ces édifices et les résidences qui les entourent sont aménagés en harmonie avec le milieu naturel, une caractéristique dominante des implantations d origine anglosaxonne. La localité compte quatre ensembles principaux : 1. l axe des rues Saxe-Cornell et Academy ; 2. le noyau institutionnel Saint-James the Apostle et rue Maple ; 3. l axe des chemins Caleb Tree et Maple ; 4. le chemin River. 1. L axe des rues Saxe-Cornell et Academy Le cadre bâti de la rue Academy est essentiellement constitué de maisons anciennes ; il s agit de constructions d influence néoclassique ou néogothique, recouvertes de planche à clin. Le 8, rue Academy, édifice d inspiration néogothique. P1050843.jpg Le 8, rue Academy, bâtiment d inspiration néoclassique. P1050844.jpg Page 164
L église Stanbridge East United, un bâtiment d inspiration néoromane construit en 1884-1885, singularise la rue Academy. Juste au nord, apparaît la rue Saxe-Cornell où se trouvent des bâtiments résidentiels d intérêt patrimonial et des bâtiments secondaires revêtus de clin de bois peint en rouge. Église Stanbridge East United, 16, rue Academy, construite en 1884-1885. P1050847.jpg Un des bâtiments secondaires revêtu de clin de bois peint en rouge qui singularise la rue Saxe-Cornell. P1050850.jpg Bâtiments résidentiels d intérêt patrimonial localisés du côté sud de la rue Saxe-Cornell, qui débouche sur la rue Academy. P1050851.jpg Un des bâtiments secondaires revêtu de clin de bois peint en rouge sis en bordure la rue Saxe-Cornell ; il est surmonté d un lanternon. P1050851.jpg Page 165
2. Le noyau institutionnel Saint-James the Apostle et rue Maple Un important noyau institutionnel marque le côté ouest de la rue Maple. Il est formé de l église Saint-James the Apostle, de son presbytère, de la salle communautaire et du cimetière. Dès 1829, une première église anglicane avait été érigée sur ce site. En 1860-1862, l église actuelle est construite d après les plans dessinés par le pasteur Isaac Constantine, qui arrivait d Angleterre. Son plan en croix latine, sa tour à la croisée du transept et son porche latéral composent une église d esprit gothique, imposante malgré ses dimensions modestes. L église est classée d intérêt «exceptionnel» par la Fondation du patrimoine religieux 1. Elle jouxte un grand bâtiment rectangulaire peint en blanc, d esprit néoclassique, qui abritait peut-être jadis une école. Sur le même site s élève une imposante maison en pierre des champs d esprit néogothique, qui sert de presbytère. Église Saint-James the Apostle, 15, rue Maple. P1050855.jpg Presbytère de l église Saint-James the Apostle, 15, rue Maple. P1050861.jpg Cimetière de l église Saint-James the Apostle. P1050858.jpg Salle communautaire de l église Saint-James the Apostle. P1050859.jpg 1 Source : http://www.lieuxdeculte.qc.ca/ Page 166
3. L axe des chemins Caleb-Tree et Maple Le chemin Caleb-Tree et l extrémité est du chemin River ont conservé leur cachet d époque. On y trouve des bâtiments variés, tant par leur fonction que par leur architecture. L ensemble est non seulement dominé par le moulin Cornell, mais par plusieurs autres bâtiments, dont l ancienne église Sainte-Jeanne-d Arc et des édifices résidentiels. Au 5, rue River se dresse ainsi une fort intéressante maison en brique à toit plat qui se distingue par sa galerie longeant deux élévations. Ancienne église Sainte-Jeanne-d Arc, rue River. P1050831.jpg Le 5, rue River. P1050833.jpg Le moulin Cornell Le moulin Cornell, imposant bâtiment en brique comprenant trois niveaux d occupation, a été construit sur les berges de la rivière aux Brochets en 1830 par Zébulon Cornell. Les meuniers de la famille Cornell ont exploité le moulin qui a desservi la population de la région pendant trois générations, jusqu à sa fermeture survenue en 1963. Le moulin Cornell est maintenant le bâtiment principal du Musée Missisquoi ; il est géré par la Société d histoire de Missisquoi. Il loge la majeure partie des pièces du musée ainsi qu une exposition et des bureaux. Plusieurs artefacts qui y sont entreposés témoignent de l impact des loyalistes sur la région. Le moulin Cornell. P1050836.jpg Le moulin Cornell, la grange roue et le barrage. P1050869.jpg Page 167
Les numéros 1 et 2 de la rue Maple, deux maisons monumentales en brique datant de 1834 ; leur architecture s inspire de la maison géorgienne. Le 1, rue Maple, édifice d inspiration géorgienne. P1050863.jpg Le 2, rue Maple édifice d inspiration géorgienne. P1050862.jpg Érigé en 1849, un édifice en brique orienté à pignon sur rue, le 7, rue Caleb-Tree, servait à l origine d hôtel ; il présente une façade néogrecque. Juste en face, le numéro 6 présente une intéressante architecture d influence néogothique, reconnaissable par ses gables (lucarnes triangulaires) en façade avant et, à l intérieur de ceux-ci, ses fenêtres en arc brisé. Le 7, rue Caleb-Tree, ancien hôtel datant de 1849 ; l immeuble est doté d une façade d inspiration néogrecque. P1050872.jpg Le 6, rue Caleb-Tree, dont les gables (lucarnes) et les fenêtres en arc brisé à l étage en façade avant sont d inspiration néogothique. P1050873.jpg Page 168
Le 4, rue Caleb-Tree, construit en 1847, arbore une forme qui s inspire de l architecture hollandaise où chacune des façades est ornée d un mur parapet. Le 4, rue Caleb-Tree, construit en 1847, s inspire de l architecture hollandaise. P1050865.jpg Le 4, rue Caleb-Tree, construit en 1847. P1050876.jpg 4. Le chemin River Le chemin River, entre la route 202 et le magasin Walsh, a conservé une concentration de maisons d intérêt patrimonial d inspiration néoclassique, vernaculaire et néogothique. Elles sont revêtues de bois, sauf une, plus élaborée, qui est recouverte de brique. De l autre côté de la rue, la trame est plus disparate. Maison du chemin River. À droite, un édifice en brique d influence néoclassique. P1050826.jpg Maison du chemin River, revêtue de planche à feuillure, d influence néogothique. P1050824.jpg Le magasin général Hodge, construit au cours des années 1850, singularise le cadre bâti du chemin River. Il est l un des trois bâtiments qui forment le Musée Missisquoi. Il contient de nombreux Page 169
articles originaux datant de l époque de la crise économique de 1929. Le bâtiment a conservé ses caractéristiques d origine. Le corps secondaire, avec son mur parapet, s inspire de l architecture hollandaise. À l arrière-plan coule la rivière aux Brochets, dans un cadre tout à fait bucolique. Rivière aux Brochets et le magasin général Hodge. P1050819.jpg Magasin général Hodge, chemin River. P1050820.jpg Remarques et recommandations La densité et la richesse du patrimoine architectural de Stanbridge East imposent un inventaire en profondeur et des mesures de protection appropriées afin d éviter la détérioration d un cadre bâti fort intéressant. Très peu de perturbations ont affecté somme toute le village de Stanbridge East et on y dénote une certaine volonté des citoyens de préserver leur milieu bâti. Le musée qui occupe maintenant l ancien moulin ainsi que la présence de la Société historique du comté de Missisquoi dans cette localité ont certainement eu un effet positif sur l intégrité architecturale des édifices anciens. Page 170
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Sutton Géographie et histoire Sutton est une ville qui se distingue par sa situation géographique particulière et par plusieurs éléments d intérêt patrimonial dispersés sur son territoire. La ville de Sutton, qui constitue le cœur du canton du même nom, est localisée au creux d une vallée au centre de laquelle les routes viennent se greffer. Ainsi, de plusieurs routes on voit aisément les ramifications qui interceptent la rue principale. De plus, la ville s ouvre sur un panorama impressionnant où défile une partie de la chaîne des Appalaches. Située au sud-est de la MRC, Sutton est accessible par plusieurs routes secondaires (rangs et chemins) ainsi que par des routes régionales qui relient la frontière américaine aux autres importantes municipalités de la région, comme Cowansville. La ville de Sutton voit arriver ses premiers occupants en 1793. Des concessions officielles de terres ne seront cependant faites que neuf ans plus tard. Très tôt, dès le début du XIX e siècle, une infrastructure industrielle se met en place en bordure de la rivière. Y apparaissent des moulins, une forge et une fabrique de potasse. En 1810, une distillerie de whisky de pommes de terre ouvre ses portes pour les refermer sept ans plus tard. Il est également fait mention, dès 1816, d une fonderie de fer utilisant le bog iron local, une particularité de la région. Il s agirait de la troisième ou quatrième forge à être implantée au Québec. En 1838, on assiste à l arrivée des premières familles canadiennes-françaises. Le chemin de fer est inauguré en 1871 ; on dénombre alors à Sutton quatre églises, de petites industries et plusieurs artisans. Notons également que le chemin de fer n apportera pas à Sutton le développement industriel que connaîtront, par exemple, les villes de Farnham ou de Cowansville. Le 25 novembre 1896 Sutton est érigée en municipalité de ville. Depuis le début du XX e siècle, la population de la municipalité a presque doublé. En raison d un incendie majeur ayant détruit la rue principale de Sutton à la fin du XIX e siècle, il est difficile de retrouver, au cœur de la ville actuelle, des traces de son occupation la plus ancienne. Sutton se distinguait plutôt comme centre de services du canton, vocation qu elle maintient encore aujourd hui. Un potentiel archéologique, relevant des toutes premières périodes d occupation de la MRC (début du XIX e siècle), a été identifié sur la rue Larivée, à l intersection de la rue Principale Sud. Page 173
Description des ensembles Quatre ensembles d intérêt patrimonial ont été délimités à Sutton : 1. l axe des rues Academy, Pleasant et Maple ; 2. la rue Mountain ; 3. les rues Principale Sud, Church et Oak ; 4. la rue Western. 1. L axe des rues Academy, Pleasant et Maple L ensemble numéro 1 regroupe surtout les rues Maple et Pleasant, ainsi qu une portion de la rue Academy. Le croisement des rues Pleasant et Maple est marqué par la présence de deux églises. La plus ancienne est l église Olivet Baptist, construite entre 1845 et 1861. De style néoclassique, elle est le premier lieu de culte construit à Sutton ; elle a été utilisée par plusieurs confessions religieuses. Les fenêtres rectangulaires ont été remplacées par des fenêtres ogivales à une période indéterminée. À l angle opposé de la rue se dresse l Église unie Calvary, datant de 1877. Ce temple, très bien conservé, revêtu de planche à clin, est d inspiration néogothique. Église Olivet Baptist, 7, rue Maple, construite entre 1845 et 1861. IMG_5588.jpg Église unie Calvary, 6, rue Maple, datant de 1877. IMG_5594.jpg Page 174
L établissement de ces deux communautés religieuses favorise le développement résidentiel des rues Pleasant, Maple et Academy. De part et d autre de ces artères, on aperçoit des alignements de maisons majoritairement revêtues de planche à clin, sauf une en brique (le 27, rue Maple), qui est peut-être la plus ancienne du secteur. Bon nombre de ces maisons sont mises en valeur par une couverture végétale. Les maisons de cet ensemble offrent une très grande diversité de types architecturaux et d influences stylistiques, bien que la plupart soient de style néoclassique, notamment caractérisé par un mur pignon en façade. Quelques résidences de forme cubique avec toit en pavillon se démarquent également. À l intersection des rues Maple et Pleasant s élève une imposante maison d inspiration second Empire. La plupart des édifices de l ensemble, particulièrement sur la rue Pleasant, offrent une bonne intégrité, ce qui accroît la qualité et l intérêt des lieux. Plusieurs propriétaires ont pris soin d intervenir adéquatement sur leur édifice lors des rénovations. Le 27, rue Maple, le seul édifice de l ensemble à être revêtu de brique. Un bâtiment d inspiration néoclassique. IMG_5578.jpg Le 25, rue Maple, inspiré par le courant néoclassique. Son corps principal est orienté à pignon sur rue. IMG_5582.jpg Le 18, rue Maple, édifice de courant cubique, issu du courant four square style. IMG_5580.jpg Le 25, rue Maple, un exemple d édifice d inspiration néoclassique. IMG_5585.jpg Page 175
Maison Call, 14, rue Academy, construite en 1914-1918, revêtue de bardeau de bois et de planche à clin. IMG_5561.jpg Le 6, rue Pleasant, édifice associé à l architecture vernaculaire américaine. IMG_5571.jpg Maison Macdonald, 1, rue Pleasant, érigée en 1898, un fort bel exemple d architecture d influence second Empire. IMG_5573.jpg Le 20, rue Pleasant, un autre exemple d édifice néoclassique orienté à pignon sur rue. IMG_5564.jpg Page 176
2. La rue Mountain En plus de la rue Mountain, cet ensemble comprend une portion de la rue Principale Sud, tout près de l intersection de la rue du Cimetière. Moins ancienne que les rues Pleasant, Maple et Academy, la rue Mountain offre une intéressante unité architecturale. Ces résidences, surtout revêtues de planche à clin et de bardeau de bois, datent du début du XX e siècle. Elles offrent pour la plupart des caractéristiques néoclassiques, bien que d autres influences stylistiques soient perceptibles. Leur éloignement de la rue crée de vastes marges de recul, favorables à la mise en place d un aménagement paysager. En outre, certains propriétaires, notamment ceux de la rue Mountain, ont le souci de conserver l intégrité de leur résidence. Le 4, rue Mountain, orienté à pignon sur rue. IMG_5547.jpg Le 12, rue Mountain, bâtiment d influence néoclassique. IMG_5550.jpg Le 25, rue Mountain, édifice d influence four square style. IMG_5554.jpg Le 6, rue Mountain, orienté à pignon sur rue, ayant conservé son revêtement de planche à clin. IMG_5549.jpg Page 177
L ensemble numéro 2 compte également quelques bâtiments anciens localisés à l extrémité nord de la rue Principale Sud. Le petit ensemble d édifices abritant aujourd hui le restaurant À la Fontaine et le musée des communications et d histoire de Sutton offre un grand intérêt historique, puisque le site est un ancien relais de diligences. Le restaurant À la Fontaine, 30A, rue Principale Sud, dont la construction remonte à 1847 2. L édifice est une ancienne auberge qui servait de relais aux diligences. IMG_5543.jpg L édifice qui abrite aujourd hui le musée des communications et d histoire de Sutton est une ancienne écurie construite en 1847, utilisée jadis comme relais pour les diligences. IMG_5555.jpg Le 32, rue Principale, édifice d influence néo-queen Anne qui a conservé la grande majorité de ses caractéristiques. IMG_5545.jpg Le 274, rue Principale Sud, édifice d influence vernaculaire américaine, orienté à pignon sur rue. IMG_5540.jpg 2 Source : panneau d interprétation placé devant l édifice. Page 178
3. Les rues Principale sud, Church et Oak L ensemble numéro 3 comprend une portion de la rue Principale Sud ainsi que deux artères perpendiculaires, les rues Church et Oak. Cet ensemble est avant tout singularisé par un petit noyau institutionnel formé de l église Grace Church et d un centre communautaire. L église Grace Church, érigée en 1846, est un temple en pierre inspiré du style gothique ; un chœur en bois est ajouté en 1879 et le porche en façade avant sept ans plus tard. Le centre communautaire date quant lui de 1907. L église Grace Church, construite en 1846, l une des plus anciennes de la MRC, 54, rue Principale Sud. IMG_5508.jpg Le centre communautaire érigé en 1907, rue Principale Sud. IMG_5501.jpg Les abords de la rue Principale Sud comptent un petit regroupement de bâtiments d intérêt patrimonial, dont certains sont particulièrement bien conservés. C est le cas des édifices suivants. B&B Passiflore Inn, 55, Principale Sud. Un bâtiment d inspiration néoclassique. IMG_5505.jpg La maison Carr-Dyer, 44 rue Principale Sud, datant de 1905. Un immeuble d inspiration néoclassique très bien conservé, où cinq générations de Carr se sont succédé. IMG_5515.jpg Page 179
Le 45, rue Principale Sud, dont le plan carré, le toit en pavillon et la présence de fenêtres en saillie permettent de l associer à l architecture néo-queen Anne. IMG_5512.jpg Si plusieurs édifices de l ensemble numéro 3 se démarquent par leurs qualités architecturales et leur intégrité, ce n est pas le cas de tous les bâtiments. Ceux représentés sur cette photo ont subi des altérations assez importantes. IMG_5511.jpg 4. La rue Western À l instar de la rue Principale Sud, la rue Western compte une petite concentration de bâtiments d intérêt patrimonial, dont plusieurs de grand intérêt. On y trouve une assez grande variété de types architecturaux, parmi lesquels figurent notamment l architecture d influence néoclassique et l architecture d inspiration four square style. À ces bâtiments principaux s ajoute au moins un bâtiment secondaire d intérêt. En règle générale, leur intégrité est plutôt bonne. Aussi, y trouve-t-on des composantes et des matériaux distinctifs, comme l étroit revêtement de clin de bois. Maison Webb, 10, rue Western, construite entre 1908 et 1911. Immeuble d inspiration néoclassique très bien conservé. IMG_5539.jpg Le 12, rue Western, édifice de plan cubique inspiré du four square style. IMG_5537.jpg Page 180
Le 28, rue Western, édifice de plan cubique au toit en pavillon, de style four square style. IMG_5528.jpg Le 22, rue Western, un autre exemple d édifice de style four square style. IMG_5524.jpg Bâtiment secondaire du 22, rue Western, édifice présentant une assez bonne intégrité architecturale. IMG_5534.jpg Le 30, rue Western, édifice d inspiration néoclassique dissimulé derrière un imposant couvert végétal. IMG_5531.jpg Page 181
Si plusieurs édifices de la rue Western ont avantageusement conservé leurs caractéristiques et leurs matériaux d origine, particulièrement du côté ouest de l artère, le cadre bâti a été altéré en certains endroits. La photo suivante illustre bien cette situation. g Le 27, rue Western, édifice dont la volumétrie a été modifiée ; des changements ont aussi été apportés au revêtement, aux ouvertures et aux composantes décoratives. IMG_5533.jpg Page 182
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