PROGRAMME ANNEE SCOLAIRE 2012/2013



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Classe : 4 ème PROGRAMME ANNEE SCOLAIRE 2012/2013 Section linguistique : toutes Matière : Sciences Physiques Nom de l'enseignant : Mme GOULARD Langue d enseignement : français Nombre d heures hebdomadaires : 1h30 PRESENTATION ET OBJECTIFS L enseignement de la physique-chimie au collège a pour objectifs : de contribuer à l acquisition d une culture scientifique et technologique pour construire une première représentation globale, cohérente et rationnelle du monde, en mettant l accent sur l universalité des lois qui le structurent ; de participer à l acquisition du socle commun en apportant sa contribution à chacune des sept compétences que l élève doit avoir acquise en quittant le collège. Chaque compétence du socle requiert en effet la contribution de plusieurs disciplines et réciproquement, une discipline contribue à l acquisition de plusieurs compétences ; de renforcer, la corrélation avec les autres disciplines scientifiques, en montrant à la fois les spécificités et les apports de la physique-chimie; d être ancré sur l environnement quotidien et ouvert sur les techniques pour être motivant et susciter la curiosité et l attrait des élèves pour les sciences, conditions nécessaires à l émergence des vocations scientifiques. L enseignement de la physique-chimie doit permettre à l élève d être notamment capable : - de pratiquer une démarche scientifique, c est-à-dire d observer, questionner, formuler une hypothèse et la valider, argumenter, modéliser de façon élémentaire et comprendre le lien entre le phénomène étudié et le langage mathématique qui s y applique ; - de manipuler et d expérimenter, c est-à-dire de participer à la conception d un protocole et à sa mise en oeuvre à l aide d outils appropriés, de développer des habiletés manuelles et de se familiariser avec certains gestes techniques, et de percevoir la différence entre réalité et simulation ; - d exprimer et d exploiter les résultats d une mesure ou d une recherche c est-à-dire d utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral, de maîtriser les principales unités de mesure et de savoir les associer aux grandeurs correspondantes, de comprendre qu une mesure est associée une incertitude, d appréhender la nature et la validité d un résultat statistique. La démarche d'investigation contribue au développement de ces capacités et sera privilégiée lorsque sa mise en oeuvre est pertinente. L enseignement de la physique-chimie doit également contribuer à développer chez l élève : - le sens de l observation ; - la curiosité pour la découverte des causes des phénomènes naturels, l imagination raisonnée, l ouverture d esprit ; - l esprit critique ; - l intérêt pour les progrès scientifiques et techniques ; - l observation des règles élémentaires de sécurité, le respect des consignes ; - le respect de soi et le respect des autres ; - la responsabilité face à l environnement. HARMONISATION DES PRATIQUES PÉDAGOGIQUES ET OBJECTIFS DE FORMATION ET DE CERTIFICATION Une attention toute particulière sera portée par l enseignant pour développer une pratique pédagogique adaptée à chacun des élèves en fonction de son parcours scolaire antérieur et en notamment en fonction du système éducatif dont l élève pourrait provenir. Cela concerne notamment la méthodologie de travail, la pratique des évaluations, l expression orale et écrite, l attitude en classe. Les notions abordées en physique/chimie dans le cursus du collège sont déterminées par les programmes officiels de l Education Nationale française. Les connaissances et compétences développées restent cependant universelles et doivent donner à tous les élèves, quel que soit leur parcours éducatif ultérieur, les éléments nécessaires à leur réussite scolaire.

L enseignant peut intervenir ponctuellement en anglais auprès des élèves dont la pratique de la langue française pose problème afin de permettre à tous de réussir leur année. Le programme est organisé en trois parties : De l air qui nous entoure à la molécule (35%) Les lois du courant continu (35%) La lumière : couleurs, images, vitesse (30%) CONTENU DU PROGRAMME A - De l air qui nous entoure à la molécule Cette partie a pour objet d introduire dans un premier temps la molécule à partir de deux exemples : l eau, déjà étudiée en classe de cinquième et l air, abordé en classe de quatrième. Elle permet notamment de réinvestir les notions sur l eau vues en classe de cinquième concernant la distinction entre mélanges et corps purs, les changements d état et la conservation de la masse lors de ces changements d état. Dans un second temps, elle conduit, en s appuyant sur les combustions, à l étude des transformations chimiques et à leur interprétation atomique. COMPOSITION DE L AIR L air est un mélange de dioxygène (environ 20% en volume) et de diazote (environ 80 % en volume). Le dioxygène est nécessaire à la vie. Distinction entre un gaz et une fumée. VOLUME ET MASSE DE L AIR L état gazeux est un des états de la matière. Un gaz est compressible. La pression est une grandeur qui se mesure avec un manomètre. L'unité de pression SI est le pascal. Un volume de gaz possède une masse. Un litre d air a une masse d environ un gramme dans les conditions usuelles de température et de pression. Extraire d un document les informations relatives à la composition de l air et au rôle du dioxygène. Proposer une expérience pour mettre en évidence le caractère compressible de l air. Valider ou invalider une hypothèse. Mesurer une pression. Mesurer des volumes ; mesurer des masses. Comprendre qu'à une mesure est associée une incertitude (liée aux conditions expérimentales) UNE DESCRIPTION MOLÉCULAIRE POUR COMPRENDRE Un gaz est composé de molécules. Percevoir la différence entre réalité et simulation. Argumenter en utilisant la notion de molécules pour interpréter : - la compressibilité d un gaz ; - les différences entre corps purs et mélanges. Les trois états de l eau à travers la description moléculaire Argumenter en utilisant la notion de molécules pour : interpréter : - l état gazeux est dispersé et désordonné ; - les différences entre les trois états physiques de l eau ; - l état liquide est compact et désordonné ; - la conservation de la masse lors des changements d état - l état solide est compact ; les solides cristallins sont de l eau ; ordonnés. - la non compressibilité de l eau.. Les mélanges à travers la description moléculaire. Argumenter en utilisant la notion de molécules pour interpréter : - la diffusion d un gaz dans l air ; - la diffusion d un soluté dans l eau (sucre, colorant, dioxygène ). Percevoir la différence entre réalité et simulation.

LES COMBUSTIONS La combustion du carbone nécessite du dioxygène et produit du dioxyde de carbone. La combustion du butane et/ou du méthane dans l air nécessite du dioxygène et produit du dioxyde de carbone et de l eau. Test du dioxyde de carbone : en présence de dioxyde de carbone, l eau de chaux donne un précipité blanc. Une combustion nécessite la présence de réactifs (combustible et comburant) qui sont consommés au cours de la combustion ; un (ou des) nouveau(x) produit(s) se forme(nt). Ces combustions libèrent de l énergie. Certaines combustions peuvent être dangereuses (combustions incomplètes, combustions explosives). hypothèse Mettre en.oeuvre un protocole expérimental. Observer, extraire les informations d un fait observé. Exprimer à l écrit ou à l oral des étapes d une démarche de résolution. Proposer une représentation adaptée. Suivre un protocole donné. Extraire d un document (papier ou numérique) les informations relatives aux combustions. Extraire d un document (papier ou numérique) les informations relatives aux dangers des combustions. LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Lors d une combustion, des réactifs disparaissent et des produits apparaissent : une combustion est une transformation chimique. Lors des combustions, la disparition de tout ou partie des réactifs et la formation de produits correspondent à un réarrangement d atomes au sein de nouvelles molécules. Les atomes sont représentés par des symboles, les molécules par des formules (O 2, H 2 O, CO 2, C 4 H 10 et/ou CH 4 ) L équation de la réaction précise le sens de la transformation. Les atomes présents dans les produits (formés) sont de même nature et en même nombre que dans les réactifs. La masse totale est conservée au cours d une transformation chimique. Exprimer par une phrase le passage des réactifs au(x) produit(s). Proposer une représentation adaptée (modèles moléculaires). Communiquer à l aide du langage scientifique. Utiliser une représentation adaptée : coder, décoder pour écrire les formules chimiques. Utiliser une représentation adaptée : coder, décoder pour écrire les équations de réaction. Présenter et expliquer l enchaînement des étapes pour ajuster une équation chimique. Participer à la conception d un protocole ou le mettre en oeuvre. Valider ou invalider une hypothèse. B - Les lois du courant continu B1 - Intensité et tension Cette partie a pour objet d introduire certaines lois du courant continu à partir de mesures d intensité de courants électriques et de tension électrique réalisées par les élèves eux-mêmes. Elle prolonge l approche qualitative des circuits vue à l école primaire et en classe de cinquième tout en évitant des exercices calculatoires répétitifs. Cette étude est l occasion d une première sensibilisation à l universalité des lois de la physique. INTENSITÉ ET TENSION, DEUX GRANDEURS ÉLECTRIQUES ISSUES DE LA MESURE L intensité d un courant électrique se mesure avec un ampèremètre branché en série. Unité d intensité : l ampère. Symbole normalisé de l ampèremètre. Suivre un protocole donné (utiliser un appareil de mesure). Associer les unités aux grandeurs correspondantes. Faire un schéma, en respectant des conventions.

La tension électrique aux bornes d un dipôle se mesure avec un voltmètre branché en dérivation à ses bornes. Unité de tension : le volt. Symbole normalisé du voltmètre. Notion de branche et de noeud. Une tension peut exister entre deux points d une portion de circuit non parcourue par un courant. Certains dipôles (fil, interrupteur fermé) peuvent être parcourus par un courant sans tension notable entre leurs bornes. L intensité du courant est la même en tout point d un circuit en série. Loi d additivité de l intensité dans un circuit comportant une dérivation. La tension est la même aux bornes de deux dipôles en dérivation. Loi d additivité des tensions dans un circuit série. L intensité du courant dans un circuit série est indépendante de l ordre des dipôles. La tension aux bornes de chaque dipôle d'un circuit série est indépendante de l'ordre des dipôles. Pour fonctionner normalement une lampe, un moteur, doit avoir à ses bornes une tension proche de sa tension nominale. Surtension et sous-tension. Suivre un protocole donné (utiliser un appareil de mesure). Associer les unités aux grandeurs correspondantes. Faire un schéma, en respectant des conventions. Observer les règles élémentaires de sécurité dans l usage de l électricité. hypothèse. Mettre en oeuvre un protocole expérimental. hypothèse. Confronter le résultat au résultat attendu. Mettre en oeuvre un protocole expérimental. hypothèse. Confronter le résultat au résultat attendu. Mettre en oeuvre un raisonnement Observer, recenser des informations : valeurs nominales. Mettre en oeuvre un raisonnement, une méthode, un protocole expérimental pour choisir une lampe adaptée au générateur. B2 - Le dipôle «résistance» Cette partie a pour objet d introduire la loi d Ohm à partir du dipôle «résistance» sans oublier son importance dans le domaine énergétique. C est une illustration de la modélisation d un comportement physique par une relation mathématique, la relation de proportionnalité. LA «RÉSISTANCE» Pour un générateur donné, dans un circuit électrique en série :. l intensité du courant électrique dépend de la valeur de la «résistance» ;. plus la «résistance» est grande, plus l intensité du courant électrique est petite. L ohm (Ω) est l unité de résistance électrique du SI. LA LOI D OHM Énoncé de la loi d Ohm et relation la traduisant en précisant les unités. Une «résistance» satisfait à la loi d Ohm ; elle est caractérisée par une grandeur appelée résistance électrique. Formuler des hypothèses, proposer et mettre en oeuvre un protocole concernant l influence de la résistance électrique sur la valeur de l intensité du courant électrique. Suivre un protocole donné (utiliser un multimètre en ohmmètre). Proposer ou suivre un protocole donné pour aborder la loi d'ohm. Proposer une représentation adaptée pour montrer la proportionnalité de U et de I (tableau, caractéristique d'une «résistance», ).

Exprimer la loi d'ohm par une phrase correcte. Traduire la loi d'ohm par une relation mathématique. Calculer, utiliser une formule. Le générateur fournit de l énergie à la «résistance» qui la transfère à l extérieur sous forme de chaleur (transfert thermique). Sécurité : risque d'échauffement d'un circuit ; coupecircuit. Extraire d un document les informations montrant les applications au quotidien de ce transfert énergétique. C. La lumière : couleurs, images, vitesse C1 - Lumières colorées et couleur des objets Cette partie prolonge le programme de cinquième par la notion de couleur. Le monde qui entoure l élève est un monde coloré. Cette rubrique, qui constitue une première approche de la couleur abordée également en arts graphiques, est un terrain favorable pour une importante activité d expérimentation raisonnée. LUMIERES COLORÉES ET COULEUR DES OBJETS La lumière blanche est composée de lumières colorées. Suivre un protocole pour obtenir un spectre continu par décomposition de la lumière blanche en utilisant un prisme ou un réseau. Éclairé en lumière blanche, un filtre permet d obtenir une Extraire des informations d un fait observé. lumière colorée par absorption d une partie du spectre visible. Des lumières de couleurs bleue, rouge et verte permettent Suivre un protocole. de reconstituer des lumières colorées et la lumière blanche Faire des essais avec différents filtres pour obtenir des par synthèse additive. lumières colorées par superposition de lumières colorées. La couleur perçue lorsqu»on observe un objet dépend de l objet lui-même et de la lumière qui l éclaire. En absorbant la lumière, la matière reçoit de l énergie. Elle s échauffe et transfère une partie de l énergie reçue à l extérieur sous forme de chaleur. Faire des essais pour montrer qualitativement le phénomène. Présenter à l écrit ou à l oral une observation. Extraire d un document (papier ou numérique) les informations relatives aux transferts énergétiques C2 - Que se passe-t-il quand la lumière traverse une lentille? Dans le prolongement de la problématique introduite en classe de cinquième «comment éclairer et voir un objet?» et «comment se propage la lumière?», cette rubrique propose une première analyse de la formation des images. LENTILLES, FOYERS ET IMAGES Dans certaines positions de l objet par rapport à la lentille, une lentille convergente permet d obtenir une image sur un écran. Il existe deux types de lentilles, convergente et divergente. Une lentille convergente concentre pour une source éloignée l énergie lumineuse en son foyer. Obtenir avec une lentille convergente l image d un objet sur un écran. Extraire d un document les informations montrant les applications au quotidien des lentilles. Observer, extraire les informations d un fait observé pour distinguer les deux types de lentilles. Mettre en oeuvre un protocole pour trouver expérimentalement le foyer d une lentille convergente.

La vision résulte de la formation d une image sur la rétine, interprétée par le cerveau. Les verres correcteurs et les lentilles de contact correctrices sont des lentilles convergentes ou divergentes. Présenter les éléments de l oeil sous une forme appropriée : modèle élémentaire. Pratiquer une démarche expérimentale pour expliquer les défauts de l oeil et leur correction (myopie, hypermétropie). C3 - Vitesse de la lumière Les élèves ont vu en cinquième que la lumière se propage en ligne droite. L étude de la vitesse de la lumière est l occasion d aborder un autre exemple de relation de proportionnalité. DANS QUELS MILIEUX ET A QUELLE VITESSE SE PROPAGE LA LUMIERE? La lumière peut se propager dans le vide et dans des milieux transparents comme l air, l eau et le verre. Vitesse de la lumière dans le vide (3 10 8 m/s ou 300 000 km/s). Rechercher, extraire et organiser l'information utile relative à la vitesse de la lumière. Traduire par une relation mathématique la relation entre distance, vitesse et durée. Calculer, utiliser une formule. PROGRAMMATION ANNUELLE