lundi 11 février 2013 395 mots Économie Budget UE : Paris compensera la baisse de l'aide aux plus démunis «à l'euro près» Le ministre chargé de l'agroalimentaire Guillaume Garot a assuré samedi que l'etat compenserait «à l'euro près» le rétrécissement de l'enveloppe dédiée à l'aide alimentaire pour les plus démunis, présenté dans le nouveau budget européen. «En France, ce sera compensé à l'euro près, je parle d'une compensation par l'etat évidemment, mais si des acteurs économiques sont prêts à faire un geste de solidarité, bien évidemment, ils seront les bienvenus», a déclaré samedi Guillaume Garot sur RTL. L'annonce du ministre délégué à l'agroalimentaire fait suite à la présentation vendredi à Bruxelles du budget européen pour la période 2014-2020. Un budget d'austérité en baisse pour la première fois dans l'histoire de l'union européenne. Les coupes ont notamment affecté l'enveloppe consacrée à l'aide alimentaire aux plus démunis budgétée à 2,5 milliards d'euros contre 3,5 milliards d'euros en 2007-2013. Les associations en colère Ce rétrécissement inquiète notamment quatre associations agréées pour recevoir l'aide européenne (Banques Alimentaires, Croix-Rouge, Restaurants du Coeur et Secours populaire français), qui se sont battues pour l'éviter. «A partir de 2014, en France, près de la moitié des 130 millions de repas pourraient ne plus être distribués. Les associations se trouveront donc devant un choix inhumain : donner moins, à qui et sur quels critères?», ont-elles fait valoir vendredi dans un communiqué commun. De son côté, Xavier Beulin, président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), s'est dit «scandalisé». Le syndicaliste a donc annoncé vendredi la création d'une structure pour compenser la baisse de l'aide alimentaire. 130 millions de repas distribués en 2011 En 2011, cette aide alimentaire de l'union européenne à la France a atteint 72 millions d'euros, soit environ 130 millions de repas distribués par les associations agréées. Ce qui représente un tiers des denrées alimentaires distribuées chaque année en France. Dixhuit millions d'européens se nourrissent ainsi chaque année grâce au Programme européen d'aide aux plus démunis (PEAD). Le Parlement a cependant déclaré vendredi ne pas pouvoir accepter le budget «en l'état». Par conséquent, les eurodéputés devront se mettre d'accord en juillet prochain pour que le budget pluriannuel entre en vigueur. par Latribune.fr
lundi 11 février 2013 109 mots Monde Un budget antipauvres L'aide européenne aux plus démunis, qui finance en France les Banques alimentaires, la Croix-Rouge, les Restaurants du cœur et le Secours populaire français, va être considérablement réduite, selon un communiqué du SPF. «Les chefs d'état demandent aux pauvres de sauter un repas sur deux», dénonce le Secours populaire. Cette aide, aussi appelée aide alimentaire, appuie les ONG qui délivrent des repas. Si l'enveloppe financière était dans la période précédente de 3,5 milliards d'euros pour vingt états, elle sera désormais de 2,5 milliards pour 28 pays. N 2408 lundi 11 février 2013 Édition(s) Paris Page 4 178 mots La baisse de l'aide européenne inquiète «C'est une catastrophe humanitaire», a déclaré dimanche à 20 Minutes Julien Laupètre, président du Secours populaire, commentant la réduction de l'enveloppe dédiée à l'aide alimentaire européenne pour 2014-2020, décidée vendredi. «En France, entre 23 et 50 % des denrées alimentaires distribuées par les Restos du coeur, les Banques alimentaires, la Croix- Rouge et le Secours populaire proviennent de cette aide. C'est la moitié des130 millions de repas fournis l'an dernier qui pourrait disparaître à partir de 2014», explique Didier Piard, directeur de l'action sociale à la Croix-Rouge. Samedi, le ministre délégué à l'agroalimentaire, Guillaume Garot, a promis que l'etat compenserait à l'euro près la baisse de l'enveloppe européenne. Des propos qui n'ont pas rassuré les associations, étant donné les finances du pays. «Nous allons aussi compter sur nos propres moyens en développant les partenariats avec la grande distribution et les agriculteurs», indique Didier Piard.
dimanche 10 février 2013 Page 12 581 mots Les crédits de l'aide européenne aux plus démunis en baisse de 30 % Les associations caritatives évitent le scénario catastrophe d'une suppression pure et simple Les associations d'aide aux plus démunis devront faire avec une enveloppe fortement réduite malgré l'augmentation de la demande due à la crise économique. Le projet de budget européen pour la période 2014-2020, adopté vendredi 8 février, attribue une enveloppe de 2,5 milliards pour l'aide alimentaire. Pendant la période 2007-2013, cette aide européenne était de 3,5 milliards d'euros, soit 500 millions par an. Cette baisse de près de 30 % ne satisfait pas les associations caritatives qui estimaient les besoins à 4,75 milliards d'euros. «Les chefs d'etat demandent aux pauvres de sauter un repas sur deux», ont réagi dans un communiqué commun la Fédération des banques alimentaires, la Croix-Rouge, les Restos du coeur et le Secours populaire, les quatre associations habilitées à redistribuer l'aide alimentaire européenne en France. Au-delà des questions budgétaires, le monde caritatif craint une dilution de l'aide alimentaire et une concurrence avec d'autres programmes sociaux. Jusqu'à présent, le programme d'aide alimentaire aux plus démunis (PEAD), créé en 1987 à l'initiative de Jacques Delors, alors président de la Commission, et de Coluche, était adossé à la politique agricole commune (PAC). A l'origine, ce lien avait un sens car l'aide alimentaire provenait des stocks de la PAC. Au fil du temps, les excédents agricoles disparaissant, l'union européenne s'est mise à acheter des produits sur les marchés avec les fonds de la PAC. Une vingtaine de pays sur les 27 «profitaient» de ce PEAD. En 2011, la France a ainsi reçu de l'ue 72 millions d'euros, qui ont permis de distribuer environ 130 millions de repas. Ce qui représentait plus du tiers de l'aide alimentaire fournie dans l'hexagone. Dans certains pays comme la Pologne ou l'italie, l'aide aux plus démunis dépendait à 80 % du programme européen. Un nouveau fonds A partir de 2014, l'aide alimentaire entrera dans un nouveau programme, le «Fonds européen
d'aide aux plus démunis», successeur du PEAD. Ces crédits ne devraient pas être voués à la seule aide alimentaire mais pourraient aussi servir à acheter des biens de consommation de base à l'usage de sans-abri ou d'enfants. Par ailleurs, alors que seulement une vingtaine de pays utilisaient l'argent du PEAD, le nouveau fonds, adopté lui à l'unanimité par les 27, devrait bénéficier à tous les Etats de l'union. " Quel va être le critère pour distribuer cette somme?, s'interroge Didier Piard, directeur de l'action sociale à la Croix-Rouge. Si le taux de pauvreté est retenu, certains pays, notamment la France, pourraient se retrouver avec une aide moindre que ce qu'ils avaient avec l'ancien système. " Dans ce contexte incertain, la seule satisfaction des associations est d'avoir évité le scénario catastrophe, celui de la suppression pure et simple de toute aide alimentaire. Au prix de longs mois de combat, les associations, M. Sarkozy puis M. Hollande ont réussi à convaincre Bruxelles de la nécessité de maintenir ce programme, qui permet de distribuer des repas à 19 millions de personnes en Europe, dont 4 millions en France. Catherine Rollot samedi 9 février 2013 250 mots UE/aide alimentaire : l'état compensera Le ministre délégué à l'agroalimentaire Guillaume Garrot a assuré sur RTL que l'état compenserait «à l'euro près» (lien : www.rtl.fr/actualites/info/economie/article/la-baisse-de-laide-alimentaire-aux-demunis-compensee-a-l-euro-pres-en-france-7757960017) la baisse de l'aide alimentaire aux plus démunis prévue dans le nouveau budget de l'ue. L'enveloppe allouée à ce volet de solidarité est passée de 3,5 milliards d'euros sur la période 2007-2013 à 2,5 milliards sur 2014-2020, soit une baisse de 142 millions d'euros par an. «Cette baisse sera compensée à l'euro près en France», a-t-il déclaré. La France ayant touché 72 millions en 2011, l'écart à combler pourrait se chiffrer en dizaine de millions. «Je parle d'une compensation par l'etat bien évidemment, mais si des acteurs économiques sont prêts à faire un geste de solidarité, bien évidemment ils seront les bienvenus». «La solidarité ne diminuera pas dans notre pays», a-t-il assuré, notamment à l'adresse des Banques Alimentaires, de la Croix Rouge, des Restos du Coeur et du Secours populaire français qui s'inquiètaient de la chute à venir de leurs subventions (lien : www.lefigaro.fr/ conjoncture/2012/10/17/20002-20121017artfig00388-europe-les-associations-d-aidealimentaire-menacees.php). Ni le président de la République ni son premier ministre n'ont confirmé cette information
samedi 9 février 2013 306 mots Economie Budget européen : Paris compensera la baisse de l'aide aux plus démunis L'Etat français compensera «à l'euro près» la baisse de l'enveloppe consacrée à l'aide alimentaire aux plus démunis dans le budget de l'union européenne pour 2014-2020, a déclaré ce samedi le ministre délégué à l'agroalimentaire. L'enveloppe consacrée à l'aide alimentaire aux plus démunis est budgétée à 3,5 milliards d'euros en 2007-2013, contre 2,5 milliards d'euros pour la période 2014-2020. «En France, ce sera compensé à l'euro près, je parle d'une compensation par l'etat évidemment, mais si des acteurs économiques sont prêts à faire un geste de solidarité, bien évidemment, ils seront les bienvenus», a déclaré ce samedi Guillaume Garot sur RTL. «La solidarité ne diminuera pas dans notre pays», a-t-il ajouté. Les associations inquiètes La réduction de cette enveloppe inquiète en France quatre associations (Banques Alimentaires, Croix-Rouge, Restaurants du Coeur et Secours populaire français) qui se sont battues pour l'éviter et se disent «déçues et préoccupées». «A partir de 2014, en France, près de la moitié des 130 millions de repas pourraient ne plus être distribués. Les associations se trouveront donc devant un choix inhumain : donner moins, à qui et sur quels critères?», ont-elles déclaré vendredi dans un communiqué commun. L'aide alimentaire de l'ue à la France a atteint 72 millions d'euros en 2011, soit environ 130 millions de repas distribués par ces quatre associations agréées pour recevoir l'aide européenne. Cela représente un tiers des denrées alimentaires distribuées chaque année en France. par 20minutes.fr le 09/02/2013-13h33