Positionnement de l UNCCAS relatif au registre national des crédits aux particuliers ou «fichier positif»

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Positionnement de l UNCCAS relatif au registre national des crédits aux particuliers ou «fichier positif»"

Transcription

1 Positionnement de l UNCCAS relatif au registre national des crédits aux particuliers ou «fichier positif» Ce registre national des crédits aux particuliers a été introduit (article 22) dans le projet de loi relatif à la consommation déposé à l'assemblée Nationale le 24 juin Réuni en juillet 2013, le bureau élargi de l UNCCAS a voté majoritairement contre la création de ce «fichier positif». Décembre 2013

2 L UNCCAS, réseau national des CCAS/CIAS L UNCCAS est une association loi 1901 présidée depuis 1996 par Patrick Kanner, adjoint au maire de Lille, président du conseil général du Nord. Le réseau compte CCAS et CIAS adhérents dont l action concerne 45 millions de citoyens (métropole et outre-mer). L UNCCAS regroupe la quasi totalité des villes de plus habitants, les trois quarts des communes de à habitants et près de 2000 CCAS de communes de moins de 5000 habitants. L originalité du CCAS Le CCAS est un établissement public administratif présidé par le maire de la commune. Son conseil d administration a la particularité, unique en France et en Europe, d associer aux élus du conseil municipal, des représentants de la société civile, notamment de la vie associative (insertion et lutte contre les exclusions, associations familiales, associations de retraités et de personnes âgées, associations de personnes handicapées). Les principaux champs d intervention des CCAS/CIAS sont, par ordre décroissant : la lutte contre l exclusion, l aide à domicile, la prévention et l animation pour les personnes âgées, la gestion d établissements d hébergement pour personnes âgées, le soutien au logement et à l hébergement, la petite enfance, l enfance/jeunesse, le soutien aux personnes en situation de handicap. Au-delà des missions confiées par la loi au CCAS (instruction des dossiers de demande d aide sociale, domiciliation, réalisation annuelle d une analyse des besoins sociaux de la population ), celui-ci anime une action générale de prévention et de développement social dans la commune, en liaison étroite avec les institutions publiques et privées. Celle-ci peut se traduire par l octroi de prestations en nature ou en espèces, la gestion d établissements et services sociaux et médico-sociaux (structures pour personnes âgées, pour personnes handicapées, hébergement d urgence, maisons relais, services d aide ménagère, services de soins infirmiers à domicile ), l accompagnement des personnes, la coordination des acteurs Les CCAS gèrent 60% des logements foyers publics pour personnes âgées, 720 foyers restaurants, 400 Etablissements d hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), des accueils de jour, des unités alzheimer Ils participent à la quasi totalité des centres locaux d information et de coordination (CLIC) du pays. 1 CCAS sur deux gère un service d aide à domicile 1 établissement d accueil de jeunes enfants sur 5 est géré par un CCAS Les CCAS représentent un budget consolidé de 2,6 milliards d euros et emploient près de personnes. 2

3 Positionnement de l UNCCAS sur le registre national des crédits aux particuliers Le principe L article 22 bis du projet de loi relatif à la consommation introduit un registre national des crédits aux particuliers «recensant les crédits à la consommation accordés aux personnes physiques n agissant pas pour des besoins professionnels» ; Ce registre «recense également les informations relatives aux incidents de paiement caractérisés liés aux crédits accordés aux consommateurs, ainsi que les informations relatives aux situations de surendettement». Introduit par amendement gouvernemental, ce fichier ne devrait concerner que les crédits à la consommation (prêts personnels amortissables, crédits renouvelables, autorisations de découvert, qui sont présents dans 87% des cas de surendettement) et exclure les crédits immobiliers et les revolving non actifs. Par conséquent, il ne devrait concerner qu une dizaine de millions de personnes (au lieu des 25 millions ayant, au total, contracté des crédits). Avantages - Dans près de 58 % des dossiers de surendettement, les derniers créanciers n'auraient pas octroyé le prêt s'ils avaient eu connaissance des crédits précédemment octroyés. - Le fichier permettrait aux établissements bancaires de mieux connaître la situation réelle de leurs clients et d'être moins frileux pour leur accorder un crédit : il devrait donc permettre d'élargir l'accès au crédit à des personnes qui en sont exclues aujourd'hui. - Les prêts amortissables et les prêts renouvelables devraient être mentionnés dont les microcrédits. Dérives et problèmes identifiés par les associations et les banques (dont la Banque de France) - Le fichier positif est une réponse inefficace pour prévenir les accidents de la vie qui génèrent une baisse de ressources chez les ménages. En effet celui-ci ne prendrait pas en compte l'ensemble des dettes (fiscales, loyers, etc.), indicateurs réels de fragilité des ménages, ni même les ressources des clients - En Belgique, le nombre de surendettés a plus augmenté qu'en France malgré l'existence d'un tel fichier - Les découverts d'une durée supérieure à un mois ne sont pas inclus dans le fichier positif, alors que cela signifie qu'il y a un début de problème, puisque les revenus ne permettent pas de revenir au dessus du découvert. - Le fichier positif ne serait mis à jour que tous les mois, ce qui l'empêcherait de prendre en compte les dernières opérations de crédit renouvelable du client. 3

4 - Il risque de contribuer à augmenter les crédits à la consommation : aujourd'hui, les prêteurs sont dans le doute, ils sont prudents. - Le fichier positif ne permet pas de supprimer la liaison dangereuse carte de fidélité et crédit revolving - Il recense tous les crédits, y compris les crédits inactifs. On pourra refuser un prêt à une personne quand bien même elle n'utilise pas l'argent de ses cartes de fidélité. C'est un système dangereux qui incite à puiser dans les crédits renouvelables - Le fichier peut être utilisé comme un outil commercial permettant d'identifier les clients potentiels (à noter que le texte adopté par l Assemblée prévoit des sanctions pénales pour toute utilisation à des fins commerciales) - Interrogations sur le respect de la vie privée. Au regard de l ensemble de ces éléments, le bureau élargi de l UNCCAS a voté majoritairement contre la création de ce registre national des crédits aux particuliers. 4

5 Rappel de l action de l UNCCAS et des CCAS/CIAS en matière de lutte contre l exclusion bancaire L'inclusion bancaire est un axe de lutte contre les exclusions relativement récent pour les CCAS. C'est pourquoi, en dehors de certains projets spécifiques, tels que le microcrédit personnel et le projet REFLEX, les CCAS œuvrent dans ce domaine à l'occasion d'actions connexes ou plus générales : à l'occasion de demandes d'aides financières, d'actions d'éducation budgétaire etc. C'est d'ailleurs par ce biais qu'ils identifient les problématiques bancaires de leurs administrés. Le projet «REFLEX» Le projet REFLEX («Réagir Ensemble et Fédérer la Lutte contre l Exclusion») s inscrit dans le cadre du partenariat noué entre La Banque Postale (LBP) et l UNCCAS. Il vise à mettre en place une démarche locale coordonnée entre les intervenants de la Banque Postale et les agents des CCAS pour favoriser l inclusion bancaire des personnes en grande difficulté et la réappropriation de la relation bancaire par les personnes en situation financière fragile. REFLEX a pour objectifs d identifier la clientèle fragile, dont la situation financière se dégrade, et de permettre à LBP d orienter ces personnes fragiles vers le CCAS. Le dispositif se développe aujourd hui sur les CCAS de Grenoble, Montpellier, Lille, Tourcoing, Laval, Nantes, Aubervilliers, Tarascon et Paris. Les personnes visées par le projet REFLEX Le projet REFLEX est destiné, prioritairement à des clients en fragilité financière récente, due à un "accident de la vie" ou à une baisse de revenus. Ainsi, REFLEX souhaite toucher le public dès les premières difficultés rencontrées pour agir en prévention. Le dispositif vise particulièrement des personnes qui n'ont pas recours aux services sociaux (par exemple les travailleurs pauvres) et qui ne viennent pas demander de l'aide «d elles mêmes» ou qui attendent l'aggravation des difficultés avant de le faire. Comment fonctionne REFLEX REFLEX repose sur plusieurs étapes : - Détecter les clients en fragilité financière "récente " - La Banque Postale (LBP) - Contacter les clients pour faire un bilan de situation ou profiter de leur appel au centre financier pour leur proposer REFLEX, et les orienter vers le CCAS - LBP - Coordonner au mieux les actions de La Banque Postale et du CCAS, dans le but d atténuer la situation de fragilité financière du client et de contribuer à l'aider à quitter cette situation - La Banque Postale et le CCAS, dans le respect du secret bancaire (LBP) et du secret professionnel (CCAS) - Mesurer les effets positifs sur les clients vulnérables de la coordination des actions des partenaires - LBP et CCAS par la définition et la mise en œuvre d indicateurs pertinents Remarques Le CCAS peut également utiliser le contact REFLEX dans le cadre d'une médiation bancaire pour une personne cliente de LBP et qui rencontre les difficultés suivantes : - des frais bancaires récurrents - révocation des prélèvements automatiques - contentieux en cours (/ex. régularisation d'un découvert ou d'une dette ancienne) 5

6 Ce dispositif est très apprécié par les CCAS qui ont eu l'occasion d'accueillir du public orienté par les centres financiers (Grenoble, Montpellier, Lille et Tourcoing). Quelques chiffres pour les CCAS de Montpellier et Grenoble, les plus actifs : Montée en charge du dispositif : évolution du nombre d'orientations et d'accompagnement Nombre d'orientations REFLEX Nombre de clients accompagnés REFLEX Les difficultés repérées Le dispositif se met en place lentement : - certains centres financiers de La Banque Postale n'ont pas les moyens humains de s'impliquer réellement d'où pas de détection et pas d'orientation vers les CCAS. - les centres financiers sont parfois éloignés des CCAS ce qui rend difficile la tenue de réunions de pilotage et de coordination... - un manque de relations avec les agences locales de la Banque Postale : elles ne sont pas impliquées dans le dispositif du fait, semble-t-il, d'un manque de moyens humains et d'un manque de coordination entre les centres financiers et l'enseigne. - D'après les 1ers retours d'expériences, il s'avère que les centres financiers orientent un certain nombre de personnes en difficulté ayant une situation très dégradée vers les CCAS, rendant la prise en charge plus difficile et l'effet du dispositif moins pertinent. Outre une collaboration sur le projet REFLEX, l'unccas participe à des réunions de travail du Club baptisé «L Initiative contre l exclusion bancaire» mis en place par La banque postale pour : - faire progresser la connaissance réciproque entre les populations en difficultés financières et les acteurs, bancaires et autres, qui interagissent avec elles ; - se former ensemble pour élaborer et expérimenter des produits, des services et des pratiques, prenant en compte les attentes effectives de ces clientèles ; - promouvoir et défendre, notamment auprès des pouvoirs publics, les solutions les plus pertinentes imaginées collectivement. Ouvert, ce club accueille tous les autres acteurs du monde social, associatif et bancaire, qui, se reconnaissant dans ses objectifs, souhaitent développer de nouvelles initiatives contre l exclusion bancaire et financière. L action de l Initiative s inscrit dans la droite ligne du «Manifeste pour l inclusion bancaire en France des populations fragiles» publié en décembre 2011 par la Croix-Rouge française, le Secours catholique et l UNCCAS. 6

7 Le microcrédit personnel Intérêt Les difficultés financières de nos concitoyens constituent un important frein à leur insertion sociale, économique et professionnelle. Fort de ce constat, l UNCCAS s est engagée très tôt avec la Caisse des Dépôts dans l expérimentation du microcrédit personnel (MCP), voyant dans ce dispositif un double intérêt : - le microcrédit apparaît comme un moyen complémentaire, novateur et efficace de lutter contre l exclusion financière, bancaire et professionnelle mais aussi d agir sur ses corollaires que sont l estime de soi et les liens sociaux des bénéficiaires. - Il offre l opportunité de nouer des relations constructives avec des partenaires financiers auparavant peu fréquentes pour les CCAS/CIAS. Quelques chiffres Au 31 décembre CCAS impliqués dans le MCP parmi lesquels 116 CCAS/CIAS suivis par l'unccas ces derniers ont permis l octroi de 1263 MCP en 2012 environ 80 de ces CCAS ont été financés par la CDC. le Grand Ouest arrive en tête au regard du nombre de MCP octroyés (Nantes, Angers, Rennes et Caen). Au total, depuis 2007 les CCAS ont octroyé près de 5000 MCP, soit 12% du nombre total de MCP attribués en France ( microcrédits au national). la moitié des demandes analysées en CCAS a été orientée vers du microcrédit. 30,9% des demandes ont abouti à l octroi d un prêt. le rapport entre dossiers transmis par le CCAS à la banque et microcrédits effectivement octroyés s établit à 61,6 % Evaluation du dispositif par les CCAS Pour les CCAS, les éléments de satisfaction existent o 82% des CCAS impliqués dans le MCP sont globalement satisfaits de ce dispositif o Principaux éléments de satisfaction : le MCP est un outil complémentaire (pour 85% des CCAS), l'impact sur les bénéficiaires est positif (62%), le MCP permet d améliorer les relations avec les partenaires bancaires (28%) les motifs d insatisfaction aussi o des demandes trop peu nombreuses ou de personnes en situations trop précaires o un manque de communication o un manque de formation o liens parfois difficiles avec les banques : un taux de refus des banques trop important pour des dossiers pourtant éligibles, des jugements de valeur sur les projets non acceptables, un manque de réactivité dans le traitement des dossiers... Les préconisations de l UNCCAS concernent l objet du MCP et les publics, les moyens humains, la communication, l instruction des dossiers et l accompagnement des bénéficiaires, les relations avec les banques et les autres acteurs. 7

8 Participation au groupe de travail sur les points conseil budget inscrits dans le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté Dans le cadre du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté adopté par le Gouvernement le 21 janvier 2013, il a été décidé la création d un réseau de Points Conseil Budget (PCB). L idée des Points Conseil Budget est née au sein du groupe de travail Soulage «inclusion bancaire et lutte contre le surendettement» et suite notamment au «Manifeste de l inclusion bancaire» co-rédigé par la Croix Rouge Française, le Secours Catholique et l UNCCAS. Ces PCB ont été pensés pour être au service des personnes connaissant des difficultés budgétaires (problèmes de dettes, difficulté d accès au crédit pour financer un crédit, problème de budget chronique ou exceptionnel ). Ils seront implantés sur un territoire donné (certainement à l échelle d un département) et auront la charge de coordonner l action locale en matière d aide budgétaire. Les Points Conseil Budget ont pour objectif de permettre à la fois une simplification des démarches des personnes en précarité financière une seule plateforme les renseigne sur l ensemble des aides à leur disposition et une réduction des coûts de l action sociale en faveur des personnes en difficulté budgétaire. Le PCB devrait assurer la collecte auprès des bénéficiaires de données sur leur situation et les problèmes qu ils rencontrent à des fins d études fines de la précarité budgétaire sur leur territoire, permettant une amélioration de l accompagnement ainsi que des différents dispositifs d aide budgétaire. Les CCAS de Grenoble (animation), Nantes et Laval participent aux réunions de travail sur ces points conseil budget et l'unccas participe quant à elle au COPIL. Les réunions ont débuté en juillet

Micro-crédit personnel garanti :

Micro-crédit personnel garanti : Micro-crédit personnel garanti : bilan d étape des expérimentations menées par les CCAS, dans le cadre de la convention entre l Union nationale des CCAS/CIAS (UNCCAS) et la Caisse des Dépôts Dossier de

Plus en détail

Mesures contre la pauvreté et les exclusions en matière bancaire

Mesures contre la pauvreté et les exclusions en matière bancaire Mesures contre la pauvreté et les exclusions en matière bancaire Eléments de calendrier 1. Conférence nationale contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale des 10 et 11 décembre 2012 Rapport de M. François

Plus en détail

Conseil national de l information statistique

Conseil national de l information statistique Conseil national de l information statistique Commission Système financier et financement de l économie Accessibilité et inclusion bancaire 25 septembre 2014 1 Pourquoi la Croix-Rouge française s occupe-t-elle

Plus en détail

Présentation du dispositif départemental d aide au «Microcrédit Personnel»

Présentation du dispositif départemental d aide au «Microcrédit Personnel» DOSSIER DE PRESSE Présentation du dispositif départemental d aide au «Microcrédit Personnel» Lundi 21 janvier 2013 à 15h30 A l Hôtel du Département, à Rouen En présence de : Didier MARIE, Président du

Plus en détail

Relations avec les banques et les assurances : faciliter le quotidien des consommateurs 1

Relations avec les banques et les assurances : faciliter le quotidien des consommateurs 1 Relations avec les banques et les assurances : faciliter le quotidien des consommateurs Déplacement de Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics et Carole Delga, secrétaire d État chargée

Plus en détail

Microcrédit personnel. coup. un de. pouce. Microcrédit personnel garanti Guide pratique. www.unccas.org. Avec le soutien de la Caisse des Dépôts

Microcrédit personnel. coup. un de. pouce. Microcrédit personnel garanti Guide pratique. www.unccas.org. Avec le soutien de la Caisse des Dépôts Microcrédit personnel coup pouce un de Microcrédit personnel garanti Guide pratique à l intention des CCAS/CIAS Avec le soutien de la Caisse des Dépôts 1 SOMMAIRE INTRODUCTION 2 Introduction.......................................................................................

Plus en détail

Réforme de la loi sur les crédits à la consommation. (source : Ministère de l Economie, de l Industrie et de l Emploi, mars 2010)

Réforme de la loi sur les crédits à la consommation. (source : Ministère de l Economie, de l Industrie et de l Emploi, mars 2010) Réforme de la loi sur les crédits à la consommation (source : Ministère de l Economie, de l Industrie et de l Emploi, mars 2010) Introduction Le crédit est utile et nécessaire à la vie des ménages. Ce

Plus en détail

Anticiper les difficultés financières : l'apport du scoring comportemental

Anticiper les difficultés financières : l'apport du scoring comportemental Anticiper les difficultés financières : l'apport du scoring comportemental Le développement de l'industrie du crédit, telle qu'on la connaît aujourd'hui, a notamment été rendu possible grâce au modèle

Plus en détail

CONSOMMATION ÉVOLUTION DU DROIT DE LA CONSOMMATION

CONSOMMATION ÉVOLUTION DU DROIT DE LA CONSOMMATION CONSOMMATION ÉVOLUTION DU DROIT DE LA CONSOMMATION suscitée par la loi n 2010-737 du 1 er juillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation Réforme du crédit à la consommation et lutte contre le

Plus en détail

Edito. Dans les pages suivantes : P2 : la réponse des banques aux clients fragiles P3 : celle des établissements de crédit P5 : quelles perspectives?

Edito. Dans les pages suivantes : P2 : la réponse des banques aux clients fragiles P3 : celle des établissements de crédit P5 : quelles perspectives? Edito Aurel / Le Monde 30/3/2011 Si les pouvoirs publics se préoccupent de remédier à cette situation, les banques et établissements financiers se montrent aussi pro-actifs pour faire évoluer leurs pratiques.

Plus en détail

Lutter contre les exclusions

Lutter contre les exclusions D 2 COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GENERATIONS Si, globalement, la population vélizienne semble peu exposée au risque d exclusion (taux d emploi élevé, revenu médian moyen,

Plus en détail

Projet de loi de cohésion sociale / Propositions d amendements

Projet de loi de cohésion sociale / Propositions d amendements Projet de loi de cohésion sociale / Propositions d amendements Pourquoi encourager la création de Centres Intercommunaux d Action Sociale est une réponse pertinente aux difficultés sociales auxquelles

Plus en détail

CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA CREATION D UN REGISTRE NATIONAL DES CREDITS AUX PARTICULIERS

CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA CREATION D UN REGISTRE NATIONAL DES CREDITS AUX PARTICULIERS CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA CREATION D UN REGISTRE NATIONAL DES CREDITS AUX PARTICULIERS Consultation publique : veuillez adresser vos réponses avant le 27 février 2013 à l adresse électronique hcp@dgtresor.gouv.fr.

Plus en détail

Signature du partenariat banques/acteurs sociaux. Comité des banques de Franche-Comté CCAS de la Ville de Besançon

Signature du partenariat banques/acteurs sociaux. Comité des banques de Franche-Comté CCAS de la Ville de Besançon Signature du partenariat banques/acteurs sociaux Comité des banques de Franche-Comté CCAS de la Ville de Besançon Besançon mardi 18 décembre 2012 Besançon, le 18 décembre 2012 Besançon : la ville et les

Plus en détail

LE MICROCREDIT PERSONNEL PARIS ILE-DE-FRANCE

LE MICROCREDIT PERSONNEL PARIS ILE-DE-FRANCE LE MICROCREDIT PERSONNEL PARIS ILE-DE-FRANCE LE MICROCREDIT EN FRANCE LE MICROCRÉDIT PROFESSIONNEL LE MICROCRÉDIT PERSONNEL - Retour à l autonomie financière par la création de son propre emploi - Crédit

Plus en détail

Quelles sont les pratiques des CCAS en matière de calcul du reste à vivre?

Quelles sont les pratiques des CCAS en matière de calcul du reste à vivre? Quelles sont les pratiques des CCAS en matière de calcul du reste à vivre? Document présenté par l UNCCAS à l occasion de son audition par le CNLE sur la question du reste à vivre le 13 octobre 2011 Contrairement

Plus en détail

Note préparatoire Petit déjeuner du 27/05/13

Note préparatoire Petit déjeuner du 27/05/13 Note préparatoire Petit déjeuner du 27/05/13 L exclusion bancaire Contexte et enjeux de l exclusion bancaire L utilisation de biens et services bancaires est devenu une nécessité pour chacun dans sa vie

Plus en détail

LOI LAGARDE DU 1ER JUILLET 2010

LOI LAGARDE DU 1ER JUILLET 2010 LOI LAGARDE DU 1ER JUILLET 2010 PORTANT REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DOSSIER DE PRESSE FICHE 1 Les principales mesures de la loi LAGARDE FICHE 2 Le point sur l entrée en vigueur des principales

Plus en détail

ENQUÊTES & OBSERVATIONS SOCIALES. Les enquêtes de l UNCCAS

ENQUÊTES & OBSERVATIONS SOCIALES. Les enquêtes de l UNCCAS ENQUÊTES & OBSERVATIONS SOCIALES MAI 2011 - N 1 www.unccas.org Sommaire Page 2 I - Présentation générale Page 2 A. Répondants et domaines étudiés Page 2 B. Un recensement quasi exhaustif Page 3 C. Principaux

Plus en détail

La réforme du crédit à la consommation «Lagarde»

La réforme du crédit à la consommation «Lagarde» La réforme du crédit à la consommation «Lagarde» Sommaire 1. Les objectifs de la réforme 2. Le calendrier 3. Les changements apportés 4. Les nouveaux documents 5. Pour en savoir plus 2 1. Les objectifs

Plus en détail

LE CRÉDIT A LA CONSOMMATION Au-delà des idées reçues

LE CRÉDIT A LA CONSOMMATION Au-delà des idées reçues LE CRÉDIT A LA CONSOMMATION Au-delà des idées reçues Juillet 2013 SOMMAIRE I. L utilité du crédit à la consommation Quel est le rôle du crédit dans l économie? Le marché du crédit à la consommation. A

Plus en détail

3. Un crédit à la consommation responsable

3. Un crédit à la consommation responsable 3. Un crédit à la consommation responsable Comité consultatif du secteur financier Rapport 2009-2010 49 Au cours de l exercice 2009-2010, le CCSF a suivi de près l évolution du texte de loi sur la réforme

Plus en détail

BANQUE FRANÇAISE MUTUALISTE LA BANQUE DES AGENTS DU SECTEUR PUBLIC

BANQUE FRANÇAISE MUTUALISTE LA BANQUE DES AGENTS DU SECTEUR PUBLIC BANQUE FRANÇAISE MUTUALISTE LA BANQUE DES AGENTS DU SECTEUR PUBLIC DOSSIER DE PRESSE Contact presse Caroline Weill cweill@selfimage.fr 01 47 04 12 52 Audrey Peauger apeauger@selfimage.fr 01 47 04 12 53

Plus en détail

LE PASS-GRL du 1 % Logement

LE PASS-GRL du 1 % Logement LE PASS-GRL du 1 % Logement UN NOUVEL OUTIL POUR FAVORISER L ACCES AU LOGEMENT A l initiative des partenaires sociaux du 1 % Logement, le PASS-GRL est opérationnel depuis le 1er janvier 2007 Nouvel outil

Plus en détail

NOTRE ACTION SOCIALE PREND SOIN DE VOUS

NOTRE ACTION SOCIALE PREND SOIN DE VOUS NOTRE ACTION SOCIALE PREND SOIN DE VOUS NOTRE ACTION SOCIALE EN QUELQUES CHIFFRES * 35 délégations régionales 218 collaborateurs dédiés, dont 154 sur le terrain 12 500 membres d associations bénévoles

Plus en détail

contre la pauvreté et pour l inclusion sociale

contre la pauvreté et pour l inclusion sociale PREMIER MINISTRE PLAN PLURIANNUEL contre la pauvreté et pour l inclusion sociale 3 mars 2015 SYNTHÈSE Adopté à la suite d un comité interministériel de lutte contre l exclusion en 2013, le plan pluriannuel

Plus en détail

Le Comité Consultatif du Secteur Financier. L accès aux services bancaires et au crédit: les outils du CCSF

Le Comité Consultatif du Secteur Financier. L accès aux services bancaires et au crédit: les outils du CCSF Le Comité Consultatif du Secteur Financier L accès aux services bancaires et au crédit: les outils du CCSF Lucien Bernadine Secrétariat général du Comité consultatif du secteur financier Vendredi 21 mars

Plus en détail

SOLIDARITÉS CIL-PASS ASSISTANCE. présentation du CIL-PASS ASSISTANCE schéma d ensemble bénéficiaires. aides :

SOLIDARITÉS CIL-PASS ASSISTANCE. présentation du CIL-PASS ASSISTANCE schéma d ensemble bénéficiaires. aides : FORMATION DROM 2014 CIL-PASS ASSISTANCE présentation du CIL-PASS ASSISTANCE schéma d ensemble bénéficiaires Des difficultés de logement? Amallia est à vos côtés. aides : prêts action logement aides complémentaires

Plus en détail

PARLONS CLAIR. Les banques en France UNE BANQUE POUR CHACUN

PARLONS CLAIR. Les banques en France UNE BANQUE POUR CHACUN PARLONS CLAIR Les banques en France UNE BANQUE POUR CHACUN LES BANQUES EN FRANCE... UNE BANQUE POUR CHACUN... même pour les personnes les plus fragiles Tout le monde a besoin d avoir accès à la banque,

Plus en détail

LOI LAGARDE DE REFORME DU CREDIT A LA

LOI LAGARDE DE REFORME DU CREDIT A LA CHRISTINE LAGARDE MINISTRE DE L ÉCONOMIE, DE L INDUSTRIE ET DE L EMPLOI LOI LAGARDE DE REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION 1ER NOVEMBRE 2010 LE 1 ER NOVEMBRE ENTRENT EN VIGUEUR LES MESURES DE LA LOI LAGARDE

Plus en détail

Convention de partenariat pour l accès aux droits, aux soins et à la prévention des rennais

Convention de partenariat pour l accès aux droits, aux soins et à la prévention des rennais Vendredi 3 octobre 2014 Convention de partenariat pour l accès aux droits, aux soins et à la prévention des rennais Convention de partenariat pour l accès aux droits, aux soins et à la prévention des

Plus en détail

MANIFESTE POUR L INCLUSION BANCAIRE EN FRANCE DES POPULATIONS FRAGILES

MANIFESTE POUR L INCLUSION BANCAIRE EN FRANCE DES POPULATIONS FRAGILES PAR CE MANIFESTE nous, Croix-Rouge française, Secours Catholique et Union Nationale des Centres Communaux d Action Sociale (UNCCAS), alertons sur l ampleur des conséquences sociales du processus d exclusion

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. A l occasion de la remise du rapport de Cécile Gallez, députée du Nord,

DOSSIER DE PRESSE. A l occasion de la remise du rapport de Cécile Gallez, députée du Nord, DOSSIER DE PRESSE Lille, le 13 février 2008 A l occasion de la remise du rapport de Cécile Gallez, députée du Nord, sur l accueil des personnes âgées et des personnes handicapées françaises en Belgique,

Plus en détail

Droit à une domiciliation

Droit à une domiciliation Fiche n 7 Droit à une domiciliation On rencontre le problème de la domiciliation immédiatement dès qu on veut faire valoir les droits des personnes vivant en bidonvilles. Lors de la scolarisation des enfants,

Plus en détail

AGIR ENSEMBLE POUR VOUS, PARTOUT

AGIR ENSEMBLE POUR VOUS, PARTOUT AGIR ENSEMBLE POUR VOUS, PARTOUT Deux grands acteurs de proximité s associent pour vous simplifier la vie. Tout près de chez vous. 2 LES CCAS/CIAS Plus de 7 500 Centres Communaux ou Intercommunaux d Action

Plus en détail

PRESENTATION DETAILLEE DE LA LOI LAGARDE

PRESENTATION DETAILLEE DE LA LOI LAGARDE PRESENTATION DETAILLEE DE LA LOI LAGARDE REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION I DEVELOPPER LE CREDIT RESPONSABLE FICHE 1 Des cartes de fidélité plus responsables FICHE 2 Encadrer la publicité pour empêcher

Plus en détail

La Mutualité en chiffres Édition 2011

La Mutualité en chiffres Édition 2011 La Mutualité en chiffres Édition 2011 La Mutualité en chiffres Édition 2011 La Mutualité, acteur principal de la complémentaire santé page 6 Sommaire Message du directeur général de la Mutualité Française

Plus en détail

USAGE ET PERCEPTION DE L ADMINISTRATION ELECTRONIQUE EN LIGNE PAR LES PROFESSIONNELS

USAGE ET PERCEPTION DE L ADMINISTRATION ELECTRONIQUE EN LIGNE PAR LES PROFESSIONNELS USAGE ET PERCEPTION DE L ADMINISTRATION ELECTRONIQUE EN LIGNE PAR LES PROFESSIONNELS - Sondage de l'institut CSA - N 0501353 Novembre 22, rue du 4 Septembre BP 6571 75065 Paris cedex 02 Tél. (33) 01 44

Plus en détail

LOI CONSOMMATION. Suppression des frais de restitution de dossier en cas de changement d autoécole

LOI CONSOMMATION. Suppression des frais de restitution de dossier en cas de changement d autoécole LOI CONSOMMATION La loi consommation du 17 mars 2014 redonne du pouvoir au consommateur. Nous vous proposons de découvrir cette série de mesures en faveur des français selon différentes thématiques : VOITURE

Plus en détail

Les dispositifs solidaires du Crédit Mutuel Arkéa

Les dispositifs solidaires du Crédit Mutuel Arkéa Les dispositifs solidaires du Crédit Mutuel Arkéa Les aides financières à l investissement et à la création d emplois L aide aux emprunteurs en difficulté Le micro-crédit personnel Les difficultés ponctuelles

Plus en détail

BANCAIRE FRANÇAISE FÉDÉRATION BANCAIRE FRANÇAISE. Conférence sur la lutte contre la pauvreté et pour l inclusion sociale

BANCAIRE FRANÇAISE FÉDÉRATION BANCAIRE FRANÇAISE. Conférence sur la lutte contre la pauvreté et pour l inclusion sociale FÉDÉRATION Conférence sur la lutte contre la pauvreté et pour l inclusion sociale BANCAIRE Contribution de la Fédération Bancaire Française au groupe de travail FRANÇAISE Inclusion bancaire et lutte contre

Plus en détail

RESULTATS ET ACTIVITE 2013 DE LA BANQUE POSTALE

RESULTATS ET ACTIVITE 2013 DE LA BANQUE POSTALE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 25 février 2014 RESULTATS ET ACTIVITE 2013 DE LA BANQUE POSTALE Portée par ses activités de crédits, La Banque Postale poursuit son développement et enregistre des résultats

Plus en détail

Crédit renouvelable : des avancées inspirées de la régulation française

Crédit renouvelable : des avancées inspirées de la régulation française Crédit renouvelable : des avancées inspirées de la régulation française En se penchant plus avant sur la législation française encadrant le crédit à la consommation, et en particulier sur les mesures touchant

Plus en détail

ARTICLE 5 : SIEGE SOCIAL Le siège social est à Nantes. Il peut être transféré sur simple décision du conseil d administration.

ARTICLE 5 : SIEGE SOCIAL Le siège social est à Nantes. Il peut être transféré sur simple décision du conseil d administration. Association loi 1901 ARTICLE 1 : CONSTITUTION Création Il est fondé, entre les adhérents aux présents statuts, une association régie par la loi du 1er juillet 1901, et le décret du 16 août 1901 ayant pour

Plus en détail

Centre communal Action sociale. Règlement des aides facultatives

Centre communal Action sociale. Règlement des aides facultatives Centre communal Action sociale Règlement des aides facultatives Sommaire Droits et garanties apportés aux Lavallois 4 Conditions générales d accès aux aides 5 Modalités d attribution des aides 6 Conditions

Plus en détail

COMMUNIQUE DE PRESSE Saint-Denis, le 4 mars 2014

COMMUNIQUE DE PRESSE Saint-Denis, le 4 mars 2014 COMMUNIQUE DE PRESSE Saint-Denis, le 4 mars 2014 Aider les plus démunis à rester connectés Connexions Solidaires ouvre à Saint-Denis Grâce au soutien de la Mairie, du Centre Communal d Action Sociale (CCAS)

Plus en détail

Aide à l installation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires en zones médicalement sous équipées

Aide à l installation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires en zones médicalement sous équipées Pôle Culture, Sport, Santé, Associations Secteur Santé Aide à l installation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires en zones médicalement sous équipées Nom du demandeur: Intitulé du projet : Contact

Plus en détail

CMP-Banque, une banque municipale et sociale

CMP-Banque, une banque municipale et sociale CMP-Banque, une banque municipale et sociale Un acteur de la politique sociale CMP-Banque, la banque du Crédit Municipal de Paris, est une institution bancaire ancienne et singulière où la responsabilité

Plus en détail

RESULTATS ET ACTIVITE 2011 DE LA BANQUE POSTALE

RESULTATS ET ACTIVITE 2011 DE LA BANQUE POSTALE COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 13 mars 2012 RESULTATS ET ACTIVITE 2011 DE LA BANQUE POSTALE Bonne résistance du PNB et du RBE en 2011, solidité financière confirmée, poursuite de la dynamique de développement

Plus en détail

Conférence contre l exclusion. Propositions du groupe BPCE

Conférence contre l exclusion. Propositions du groupe BPCE Conférence contre l exclusion Propositions du groupe BPCE Les Banques Populaires et les Caisses d Epargne sont des banques coopératives qui servent 36 millions de clients. Détenues par 8,1 millions de

Plus en détail

RIF 2013 SYNTHESE 2013 AUTEURS

RIF 2013 SYNTHESE 2013 AUTEURS RIF 2013 SYNTHESE AUTEURS Bernard Bayot, directeur Annika Cayrol, chargée de recherche Lise Disneur, coordinatrice recherche Marie-Bénédicte de Ghellinck, chargée de recherche Olivier Jérusalmy, chargé

Plus en détail

Guide du crédit à la consommation

Guide du crédit à la consommation Guide du crédit à la consommation Ce qu il faut savoir avant de s engager Sommaire Le crédit à la consommation, qu est-ce que c est?... page 4 Ce qu il faut savoir avant de s engager...page 12 Que faire

Plus en détail

Réunion plénière du CNLE

Réunion plénière du CNLE Réunion plénière du CNLE Recherche-actions pour réduire le non-recours aux prestations sociales Paris, le 27 juin 2013 1 Contexte, objectifs et méthodologie de la recherche-actions 2 Principaux enseignements

Plus en détail

Rappels sur les missions, l évolution des populations couvertes et les engagements stratégiques

Rappels sur les missions, l évolution des populations couvertes et les engagements stratégiques DOSSIER DE PRESSE Point presse du 2 juillet 2013 ANNEXES Rappels sur les missions, l évolution des populations couvertes et les engagements stratégiques www.rsi.fr Une mission : assurer la protection sociale

Plus en détail

STATUTS DE L'ASSOCIATION : Viviers Fibre

STATUTS DE L'ASSOCIATION : Viviers Fibre STATUTS DE L'ASSOCIATION : Viviers Fibre ARTICLE 1 : Constitution et dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret

Plus en détail

Groupe de travail «Inclusion bancaire et lutte contre le surendettement»

Groupe de travail «Inclusion bancaire et lutte contre le surendettement» Groupe de travail «Inclusion bancaire et lutte contre le surendettement» Responsable du groupe de travail : François Soulage Rapporteure : Laure Becqué-Corcos conférence nationale contre la pauvreté et

Plus en détail

Société française d'économie rurale

Société française d'économie rurale Article 1 : L'association dite «Société Française d'économie Rurale}} est régie par la loi du 1er juillet 1901 et par les présents statuts. Article 2 : Le siége social de la SFERest au 19 avenue du Maine,

Plus en détail

La politique marseillaise en faveur des Seniors

La politique marseillaise en faveur des Seniors La politique marseillaise en faveur des Seniors Le Centre Communal d Action Sociale de la Ville de Marseille est un établissement public administratif communal. Il oriente ses actions en faveur des personnes

Plus en détail

FORMATIONS RESEAU FINANCITE

FORMATIONS RESEAU FINANCITE FORMATIONS RESEAU FINANCITE 1 - Marchés publics et Investissement Socialement Responsable (ISR) Vous voulez garantir la gestion éthique et socialement responsable de l argent public dont vous êtes responsable

Plus en détail

Présentation du guide juridique et pratique «Le crédit à la consommation»

Présentation du guide juridique et pratique «Le crédit à la consommation» Présentation du guide juridique et pratique «Le crédit à la consommation» Mardi 20 mars 2012 à 11h00 Salle des Mariages- Hôtel de Ville Sommaire I. Le Guide «Le crédit à la consommation» et les différents

Plus en détail

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale CSSS/11/064 DÉLIBÉRATION N 11/042 DU 7 JUIN 2011 RELATIVE À LA COMMUNICATION DE DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL AU SECRÉTAIRE

Plus en détail

Georges Gloukoviezoff. Nicolas Rebière. 2G Recherche Lyon. Comptrasec UMR CNRS 5114. Université Bordeaux IV

Georges Gloukoviezoff. Nicolas Rebière. 2G Recherche Lyon. Comptrasec UMR CNRS 5114. Université Bordeaux IV Georges Gloukoviezoff 2G Recherche Lyon Nicolas Rebière Comptrasec UMR CNRS 5114 Université Bordeaux IV Juin 2013 Nous tenons à remercier les emprunteuses et emprunteurs ainsi que les personnes refusées

Plus en détail

Comité national d évaluation du rsa Annexes

Comité national d évaluation du rsa Annexes Comité national d évaluation du rsa Annexes Annexe 11 La mise en place du Rsa dans les caisses d allocations familiales (*) Pauline Domingo, Stéphane Donné (Cnaf) Décembre 2011 Les documents d études sont

Plus en détail

La Banque Postale Présentation de l activité Secteur Public Local. Bruges, le 3 juillet 2013

La Banque Postale Présentation de l activité Secteur Public Local. Bruges, le 3 juillet 2013 CEBATRAMA La Banque Postale Présentation de l activité Secteur Public Local Bruges, le 3 juillet 2013 HÉRITIÈRE DES SERVICES FINANCIERS DE LA POSTE 100% Filiale à 100% du groupe La Poste La Banque Postale

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Améliorer l hébergement des plus défavorisés : Un plan triennal pour réduire le recours aux nuitées hôtelières

DOSSIER DE PRESSE. Améliorer l hébergement des plus défavorisés : Un plan triennal pour réduire le recours aux nuitées hôtelières DOSSIER DE PRESSE Améliorer l hébergement des plus défavorisés : Un plan triennal pour réduire le recours aux nuitées hôtelières Paris, le mardi 3 février 2015 Contact presse Ministère du Logement, de

Plus en détail

LES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS LOCAUX (E.P.L.) SITUES HORS DU CHAMP DE L INTERCOMMUNALITE

LES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS LOCAUX (E.P.L.) SITUES HORS DU CHAMP DE L INTERCOMMUNALITE LES ÉTABLISSEMENTS PUBLICS LOCAUX (E.P.L.) SITUES HORS DU CHAMP DE L INTERCOMMUNALITE Les centres communaux d action sociale 2 (CCAS) Ils ont vocation à fournir des prestations d action sociale en nature

Plus en détail

STATUTS TYPE D UDCCAS. Union départementale des Centres Communaux et Intercommunaux d Action Sociale (UDCCAS)

STATUTS TYPE D UDCCAS. Union départementale des Centres Communaux et Intercommunaux d Action Sociale (UDCCAS) STATUTS TYPE D UDCCAS Union départementale des Centres Communaux et Intercommunaux d Action Sociale (UDCCAS) PREAMBULE Les statuts de l UNCCAS prévoient en leur article 5 la possibilité de constituer des

Plus en détail

LE SURENDETTEMENT DES MENAGES

LE SURENDETTEMENT DES MENAGES LE SURENDETTEMENT DES MENAGES PRESENTATION DU DISPOSITIF EXTERNE BANQUE DE FRANCE 1 Endettement et surendettement des ménages Interventions successives du législateur 1989 : première loi (dite loi Neiertz)

Plus en détail

Document d'orientation. Le CG solidaire avec les personnes POUR DES USAGES NUMÉRIQUES ACCESSIBLES A TOUS

Document d'orientation. Le CG solidaire avec les personnes POUR DES USAGES NUMÉRIQUES ACCESSIBLES A TOUS PROJETS STRATÉGIQUES "Deux-Sèvres Autrement" Document d'orientation Le CG solidaire avec les personnes POUR DES USAGES NUMÉRIQUES ACCESSIBLES A TOUS A - Le projet Le contexte Des usages numériques de plus

Plus en détail

Les incitants à l'épargne sont-ils équitables en Belgique?

Les incitants à l'épargne sont-ils équitables en Belgique? Les incitants à l'épargne sont-ils équitables en Belgique? Fiscalité de l'épargne (1/2) Le Belge est, d'après les statistiques disponibles, un des meilleurs épargnants d'europe. Pourtant, plus d'un quart

Plus en détail

à rebondir le mini-prêt qui vous aide Paris Ile-de-France LE MICROCRÉDIT PERSONNEL, Nom et prénom du demandeur : Cachet de la structure instructrice :

à rebondir le mini-prêt qui vous aide Paris Ile-de-France LE MICROCRÉDIT PERSONNEL, Nom et prénom du demandeur : Cachet de la structure instructrice : Nom et prénom du demandeur : Paris Ile-de-France LE MICROCRÉDIT PERSONNEL, le mini-prêt qui vous aide à rebondir Cachet de la structure instructrice : Nom et prénom de l instructeur : Coordonnées de l

Plus en détail

Les aspects juridiques liés à la mise en place de «mutuelles communales»

Les aspects juridiques liés à la mise en place de «mutuelles communales» Juillet 2015 Les aspects juridiques liés à la mise en place de «mutuelles communales» La présente note a pour objet de faire le point sur le cadre juridique applicable à la création de «mutuelles communales»

Plus en détail

Edito. Catherine Martin Directrice

Edito. Catherine Martin Directrice Edito Les sociétés de crédit ont mauvaise presse. Outre les drames liés au surendettement dans notre pays, la crise des subprimes aux USA et l emballement de certaines économies (Islande par exemple),

Plus en détail

En 2010, le ménage guadeloupéen recourt moins au. Endettement des ménages guadeloupéens : Faible recours aux crédits à l habitat

En 2010, le ménage guadeloupéen recourt moins au. Endettement des ménages guadeloupéens : Faible recours aux crédits à l habitat Pages économiques et sociales des Antilles-Guyane N 36 - mai 2013 Endettement des ménages guadeloupéens : Faible recours aux crédits à l habitat En Guadeloupe, en 2010, un ménage sur trois est endetté

Plus en détail

GUIDE MOBILITÉ DÉPARTEMENTAL. FIGEAC et GOURDON. Territoires des Maisons Communes Emploi Formation. www.mcef.midipyrenees.fr

GUIDE MOBILITÉ DÉPARTEMENTAL. FIGEAC et GOURDON. Territoires des Maisons Communes Emploi Formation. www.mcef.midipyrenees.fr GUIDE MOBILITÉ DÉPARTEMENTAL Territoires des Maisons Communes Emploi Formation FIGEAC et GOURDON www.mcef.midipyrenees.fr Pourquoi ce guide? Ce guide (non exhaustif) a été conçu pour faciliter et améliorer

Plus en détail

L encadrement du crédit par la loi Française

L encadrement du crédit par la loi Française L encadrement du crédit par la loi Française Le législateur a, depuis les années 70, mis en place des dispositions visant à mieux protéger les emprunteurs et les personnes en situation de fragilité financière,

Plus en détail

Le Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers

Le Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers Note d information Le Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers Face à l augmentation des difficultés que rencontraient les emprunteurs dans le remboursement de leurs

Plus en détail

Le Projet institutionnel. (Un avenir assuré = notre ambition)

Le Projet institutionnel. (Un avenir assuré = notre ambition) VIVRE ENSEMBLE Mutuelle d Aide aux Personnes Handicapées Mentales Siège Social : 5 rue de Breuvery 78100 St Germain en Laye Tél. : 01 34 51 38 80 - Fax : 01 39 73 75 72 e-mail : direction@vivre-ensemble.fr

Plus en détail

MICROCREDIT CCOMPAGNEMENT RAPPORT D ACTIVITÉ SOCIAL

MICROCREDIT CCOMPAGNEMENT RAPPORT D ACTIVITÉ SOCIAL ÉDUCATION FORMATION UDGET INSERTION ORMATION MICROCREDIT CCOMPAGNEMENT RAPPORT D ACTIVITÉ 2012 EDUCATION INSERTION SOCIAL MESSAGE DE LA PRÉSIDENTE Florence RAINEIX Directrice générale de la Fédération

Plus en détail

SOMMAIRE. Calendrier de publication des textes d application de la loi portant réforme du crédit à la consommation et lutte contre le surendettement.

SOMMAIRE. Calendrier de publication des textes d application de la loi portant réforme du crédit à la consommation et lutte contre le surendettement. SOMMAIRE Calendrier d entrée en vigueur des principales dispositions de la loi portant réforme du crédit à la consommation et lutte contre le surendettement. Calendrier de publication des textes d application

Plus en détail

Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques sociaux.

Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques sociaux. R4 = SÉCURITÉ SOCIALE, CMU, ABUS ET FRAUDES R4 = SÉCURITÉ SOCIALE, CMU, ABUS ET FRAUDES DÉFINITION : Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques

Plus en détail

Réponse des autorités françaises à la consultation de la Commission européenne sur l accès à un compte de paiement de base

Réponse des autorités françaises à la consultation de la Commission européenne sur l accès à un compte de paiement de base Novembre 2010 Réponse des autorités françaises à la consultation de la Commission européenne sur l accès à un compte de paiement de base La France partage pleinement le souci de la Commission européenne

Plus en détail

AIDES SOCIALES 2015 Cocher la case correspondante à l aide concernée

AIDES SOCIALES 2015 Cocher la case correspondante à l aide concernée Pour tout renseignement, contacter le Centre de la Relation Clients : Tél. 01 44 90 13 33 Fax 01 44 90 20 15 Formulaire de contact accessible sur notre site Internet www.crpcen.fr AIDES SOCIALES 2015 Cocher

Plus en détail

FONDS DE SOLIDARITE POUR LE LOGEMENT DES ALPES-MARITIMES

FONDS DE SOLIDARITE POUR LE LOGEMENT DES ALPES-MARITIMES FONDS DE SOLIDARITE POUR LE LOGEMENT DES ALPES-MARITIMES Demande d'aide(s) financière(s) pour le maintien dans le logement Vous êtes LOCATAIRE et en difficulté financière, Le Fonds de Solidarité pour le

Plus en détail

loi de séparation et de régulation des activités bancaires

loi de séparation et de régulation des activités bancaires loi de séparation et de régulation des activités bancaires Plus de transparence, plus de concurrence et une meilleure protection des clients face à des frais bancaires excessifs Plafonnement des commissions

Plus en détail

Rapport S 3.2 «Informations non bilantaires»

Rapport S 3.2 «Informations non bilantaires» Rapport S 3.2 «Informations non bilantaires» Banque centrale du Luxembourg Sommaire 1 Introduction...3 1.1 Population déclarante...3 1.2 Périodicité et délai de communication...3 2 Renseignement des opérations...4

Plus en détail

Réforme du Crédit à la Consommation

Réforme du Crédit à la Consommation Réforme du Crédit à la Consommation Christine LAGARDE Ministre de l Economie, des Finances et de l Industrie Vendredi 29 avril 2011 Dossier de presse www.economie.gouv.fr Contacts Presse : Cabinet de Christine

Plus en détail

Ag 961,78 C. Petit précis d inclusion bancaire

Ag 961,78 C. Petit précis d inclusion bancaire Ag 961,78 C. Petit précis d inclusion bancaire Durablement(S) numéro spécial Inclusion Bancaire Mai 2014 réalisé avec le soutien de la Caisse des Dépôts Sommaire Patrick KANNER Président de l Union Nationale

Plus en détail

Réformes socio-économiques

Réformes socio-économiques Réformes socio-économiques Le 27 novembre 2011, suite à la dégradation de la note belge par l agence Standard & Poor s, les six partis ont conclu, dans l urgence, un accord sur le budget et sur la réforme

Plus en détail

SEMINAIRE SOCIAL DU GIRACAL. CHARLEVILLE MEZIERES Les 15 et 16 novembre 2013

SEMINAIRE SOCIAL DU GIRACAL. CHARLEVILLE MEZIERES Les 15 et 16 novembre 2013 SEMINAIRE SOCIAL DU GIRACAL CHARLEVILLE MEZIERES Les 15 et 16 novembre 2013 Le service social 2 Pour qui? Les adhérents d'un contrat individuel MNSPF santé ou prévoyance : - Les Sapeurs-Pompiers inscrits

Plus en détail

Mots clés : ACTION SOCIALE / AIDES INDIVIDUELLES/AIDE AUX RETRAITES EN SITUATION DE RUPTURE

Mots clés : ACTION SOCIALE / AIDES INDIVIDUELLES/AIDE AUX RETRAITES EN SITUATION DE RUPTURE CAISSE NATIONALE D ASSURANCE VIEILLESSE 75951 PARIS cedex 19 Tél. 08 21 10 75 00 (0,09 euro/mn) Direction nationale de l action sociale Dossier suivi par : Julie Feroldi Document consultable dans la base

Plus en détail

Une banque démarre son activité sans un euro de dépôt

Une banque démarre son activité sans un euro de dépôt Une banque démarre son activité sans un euro de dépôt INTRODUCTION Le cas présenté ci-après permet de comprendre le fonctionnement général d une banque mais reste un cas d école purement théorique. Imaginons

Plus en détail

Projet de loi RSA et politiques d insertion Observations et propositions d amendements de l Uniopss

Projet de loi RSA et politiques d insertion Observations et propositions d amendements de l Uniopss Projet de loi RSA et politiques d insertion Observations et propositions d amendements de l Uniopss Modalités d attribution des droits connexes au RSA Instaurer une automaticité de fait et non de droit

Plus en détail

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Un aperçu du nouveau sous-programme LIFE Action pour le climat 2014-2020 istock Action pour le climat Qu est-ce que le nouveau sous-programme LIFE

Plus en détail

Synthèse du rapport d activité 2007 du CCAS

Synthèse du rapport d activité 2007 du CCAS Synthèse du rapport d activité 2007 du CCAS I- Moyens financiers Budget 2007 : Recettes totales = 3.604.581 dont : Budget CCAS : 1.487.913 Budget annexe SSIAD : 438.284 Budget annexe MAD : 1.678.384 Dépenses

Plus en détail

Projet d établissement

Projet d établissement ANGERS 21 Des services pour chacun > > Culture > > Service > > Emploi > > Jeunesse > > Environnement > > Angers Projet d établissement du centre communal d action sociale Projet d établissement du centre

Plus en détail

CONFÉRENCES CITOYENNES - FORMATION

CONFÉRENCES CITOYENNES - FORMATION CONFÉRENCES CITOYENNES - FORMATION LES MISSIONS DE SERVICE PUBLIC DU GROUPE LA POSTE 1 er décembre 2013 INTRODUCTION (1/2) LES MISSIONS DE SERVICE PUBLIC DE LA POSTE AU SERVICE DE LA COLLECTIVITÉ La Poste

Plus en détail

Le point sur le service bancaire de base, cinq ans après son introduction

Le point sur le service bancaire de base, cinq ans après son introduction Le point sur le service bancaire de base, cinq ans après son introduction Le rapport du Service de médiation banque-crédit-placements annonce une diminution du nombre de comptes bancaires de base ouverts

Plus en détail

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France

Focus sur les politiques publiques de l épargne en France Focus sur les politiques publiques de l épargne en France T. Mosquera Yon Banque de France 1 En France, les pouvoirs publics ont, dès 1818, souhaité mettre en place des dispositifs visant à encourager

Plus en détail