Edito. Catherine Martin Directrice

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Edito. Catherine Martin Directrice"

Transcription

1 Edito Les sociétés de crédit ont mauvaise presse. Outre les drames liés au surendettement dans notre pays, la crise des subprimes aux USA et l emballement de certaines économies (Islande par exemple), ont accru le phénomène, renforçant l idée que les établissements financiers s enrichissent de façon immorale sur le dos des particuliers. Les nombreuses victimes à travers le monde, entraînées vers un endettement au-delà de limites acceptables, puis réduites à la pauvreté, nous laissent un goût amer. Aussi triste que soit cette réalité, la vision manichéenne à l égard d établissements financiers à même de maîtriser des systèmes complexes pour accroître leur richesse, est sans doute extrême (preuve en est la faillite de certaines banques intervenues dans des montages complexes). L intervention des Etats peut s avérer alors nécessaires pour éviter des conséquences considérables sur l ensemble de l économie. Ce qui surprend dans les débats qui font suite à la crise, c est qu ils remettent rarement en cause le principe d endettement. Les échanges portent plutôt sur la façon de réguler les acteurs ou de se tourner vers de nouveaux acteurs, à la recherche d un «meilleur crédit» plus social (micro-crédit, banques alternatives, ). De l endettement des particuliers à celui des Etats, une vie sans crédit paraît inconcevable et le recours au crédit inéluctable. Certes le surendettement fait horreur, mais le trop peu de crédit semble faire aussi peur. La lecture des débats parlementaires et sénatoriaux sur les projets relatifs au crédit en atteste : soutenir le crédit est indispensable sur le plan économique. Le crédit alimente la consommation et donc l activité des entreprises et l emploi. Il est essentiel d en généraliser l accès. Au niveau social, le crédit est apprécié à plusieurs titres : il favorise l égalité, en donnant accès aux biens de consommation à tous; il participe à la promotion sociale (par exemple en permettant de réunir les conditions d obtention d un emploi : voiture, téléphone, ordinateur, formations, ); il contribue à la protection et la sécurité des individus face à certains aléas de la vie (décès; maladie; ). Simultanément, le surendettement pose problème; non seulement pour ses conséquences sociales, mais aussi au niveau économique puisqu il exclut les personnes concernées de l accès au crédit et donc de l entretien de la machine économique. Ainsi, toutes les mesures semblent chercher le crédit «durable», au juste confluent des enjeux économiques et sociaux. Face aux questions non résolues (le micro-crédit peut aussi faire mal, à en voir certaines situations dramatiques en Inde ou autre pays où il s est fortement développé), nous conseillons à tout un chacun de rester prudent face au crédit et de privilégier l épargne pour couvrir à moindre risque ses besoins. Il nous faut toutefois nous ouvrir à la réalité du crédit dans notre société. Le rôle de la réglementation pour garantir de saines limites nous paraît ici essentiel. C est ce sur quoi nous vous proposons de réfléchir à travers quelques aspects abordés dans cette lettre. Catherine Martin Directrice Dans les pages suivantes : Page 2/3 : crédit à la consommation, situation à travers quelques indicateurs Page 4/5 : réglementation : à la recherche des bonnes limites

2 Page 2/5 Crédit à la consommation : la situation à travers quelques indicateurs Par Jacques Fleurette, administrateur bénévole d Archime d, ainsi que de plusieurs associations de lutte contre les exclusions, les discriminations et les difficultés financières. Il travaille également sur le développement de la Responsabilité Sociale des Entreprises. Ancien cadre dirigeant au sein d un groupe financier, il porte un regard équilibré sur la responsabilité du prêteur et de l emprunteur en matière de crédit. Parmi les difficultés qui compliquent le dialogue entre les parties prenantes en matière de crédit à la consommation, subsiste une certaine diabolisation des sociétés financières, tant au sein du public que dans celui des travailleurs sociaux. Cette vision négative peut certes résulter d une insuffisance de responsabilité du prêteur, mais elle provient aussi sans doute d une méconnaissance des conditions juridiques, économiques et sociales dans lesquelles s exerce cette activité. Notre propos est d apporter un éclairage sur ces éléments, avec le souci de fournir des informations factuelles, issues d organismes indépendants (Banque de France, Sénat, INSEE, TNS Sofres, Cour des comptes). Un métier encadré : Depuis 1978, le crédit à la consommation a fait l objet de 5 lois destinées à concilier l intérêt des consommateurs avec une activité qui contribue à la croissance économique (Lois Scrivener, Neiertz, Borloo, Chatel, Lagarde). Seuls trois autres pays européens ont un taux de l usure : Belgique, Pays Bas, Italie. Les français ont moins accès au crédit que la moyenne des autres européens. Selon un rapport du Sénat publié en 2006, ce «sous endettement» relatif entraine un coût macroéconomique et microéconomique pour le pays : près de 40% de la population française est exclue du crédit contre 10% dans les pays anglo saxons (c est aussi pour cela que la crise des «subprimes» ne pourrait pas se produire en France). Le taux d endettement par habitant est de 69% du revenu annuel disponible, contre 92% en Allemagne, 139% au Pays Bas, 142% en Espagne. L endettement des français est en moyenne de euros pour le crédit à la consommation, contre euros en moyenne dans les autres pays européens. Rappelons que l endettement global des Français est de euros, avec euros pour le crédit immobilier et euros pour la dette publique. Les taux du crédit varient selon le montant prêté, le coût de l argent, et le coût du risque. Selon une étude TNS Sofres, seuls 11% des français ont une juste idée du coût d un crédit et 83% le majorent de façon importante. Les petits montants sont pénalisés par une part de coûts fixes proportionnellement plus élevés. Pour un crédit de 800 euros à 17%, les frais de fonctionnement représentent à eux seuls autour de 9%. L acceptation du crédit fait appel à des règles et utilise des techniques de scoring, pour déterminer la probabilité de remboursement du demandeur. En moyenne 1 demande sur 3 est refusée. En crédit révolving, ce taux passe à 1 sur 2 et parfois à 2 sur 3 selon les modes de commercialisation. Le recouvrement concerne moins de 10% des emprunteurs, et au final, plus de 95% des crédits sont remboursés. Des procédures existent avec des chartes de bonne conduite mises en place au niveau de la profession.

3 Crédit à la consommation : pour une vision équilibrée suite Par Jacques Fleurette Page 3/5 Les causes du surendettement sont complexes : celui-ci est généralement divisé en deux catégories : le surendettement dit «actif», causé par un endettement excessif au regard des revenus, et le surendettement dit «passif», causé par un ou plusieurs accidents de la vie (chômage, divorce, décès d un proche, maladie, accident). Selon la Banque de France, le surendettement passif représenterait 2/3 du total. La réalité est toutefois plus complexe : certaines situations sont en effet prévisibles (fin de CDD, intérim, baisses d allocations ), les priorités évoluent, et beaucoup de foyers ont un «reste à vivre» structurellement insuffisant pour faire face aux besoins les plus vitaux. Or, la pauvreté peut elle être considérée comme un «accident de la vie»? Peut-on attendre des entreprises financières qu elles développent leur responsabilité sociale? Cette question va bien au delà de leur profitabilité. Comme le souligne Georges Gloukoviezoff (chercheur et spécialiste des questions d inclusion financière), en assumant pleinement leur responsabilité au regard de l exclusion bancaire et du surendettement, ces entreprises risquent d être moins compétitives que leurs concurrentes qui n assument pas cette responsabilité. Ainsi un établissement qui proposerait des taux plus élevés pour minorer le coût des incidents de clients en difficultés verrait ses clients solvables s adresser à la concurrence. C est par le processus démocratique et la puissance publique que les priorités doivent être décidées, comme par exemple arbitrer entre accès au crédit et surendettement.

4 Crédit : à la recherche des bonnes limites Page 4/5 Ou comment éviter le passage du crédit vital au crédit létal On recense 12 lois en moins de 20 ans. La dernière est la loi Lagarde, votée en Parmi les mesures qui visent à piloter l accès au crédit, nous proposons d en zoomer trois qui nous paraissent essentielles. Le contrôle des taux de crédit : La France est un des 1ers pays à s être dotée d un taux d usure (loi de 1966). Cet outil est sans doute le plus efficace pour maîtriser l activité de crédit et lutter contre le surendettement. En effet, c est en fonction de ce taux que les établissements de crédit fixent «le risque» maximum acceptable» (c est-à-dire le niveau de précarité des emprunteurs acceptables) en fonction de la rentabilité attendue. C est l existence de ce taux qui fait dire que la France ne pourrait connaître une crise de subprimes comme les Etats-Unis. Malgré tout, l inégalité face au crédit existe en France et les écarts possibles sont déjà conséquents. Pour illustration, ci-après les résultats de la comparaison pour un crédit de 4000 selon 2 modes d emprunt : Il ne suffit malheureusement pas de connaître ces différences pour y échapper, l établissement de crédit étant libre de fixer ses conditions d acceptation. La logique concurrentielle entretient de plus ces écarts, en amenant à proposer les meilleurs prix aux meilleurs clients. Les taux sont donc individualisés et le risque démutualisé. Le taux d usure fait l objet de débats permanents, concernant ses méthodes de fixation, ses niveaux. Pourtant, il a connu peu d évolutions depuis sa création, tant son impact est sensible sur l accès au crédit. La Loi Lagarde, si elle ne modifie pas foncièrement les modes de fixation des taux d usure, apporte une évolution qui nous paraît intéressante : elle redéfinit le taux d usure en fonction des montants de crédit et non plus des produits (revolving / amortissable). S il est communément compréhensible que le taux est d autant plus élevé que le crédit est de petit montant, ceci afin de couvrir les frais de gestion fixe (temps de travail du personnel, ), il était plus difficile de comprendre le pourquoi d une différence de plusieurs points de taux entre un crédit amortissable et un crédit revolving de même montant. C est un des éléments (avec le fait de capter un emprunteur «permanent») qui a contribué à faire du crédit revolving le «crédit des pauvres» et a dévoyé le produit vers des utilisations inadaptées (financement de véhicules par exemple). Grâce à cette évolution réglementaire, la différence entre crédits revolving et crédits amortissables va s estomper, d autant plus que la Loi Lagarde limite aussi la durée de remboursement d un crédit revolving à 60 mois. Cette mesure devrait donc réduire l inégalité entre emprunteurs «aisés» et emprunteurs «précaires». Afin d éviter les effets pervers, encore faudra-t-il veiller à ce que la durée des prêts amortissables ne s allonge pas audelà du raisonnable (pour exemple, acquérir des meubles sur 10 ans est tout à fait possible aujourd hui et concerne les ménages aux ressources les plus limitées). En parallèle, il serait intéressant de trouver les moyens d une plus grande mutualisation du risque, source d une plus grande solidarité dans l accès au crédit.

5 Crédit : à la recherche des bonnes limites Page 5/5 Le fichage : L existence de fichiers mis à disposition d établissements financiers visent à éviter l accès au crédit pour certaines catégories d emprunteurs. La France dispose de fichiers «négatifs», c est-à-dire enregistrant les emprunteurs défaillants (incidents de paiement et surendettement). Concernant le fichier positif, visant à recenser l ensemble des crédits déjà souscrits pour un emprunteur, les études préliminaires à sa création suivent leur cours (cf Question de crédit N 7 à ce sujet). On pourrait imaginer multiplier les types de fichage (existence d impayés autres que crédit; tutelle ou curatelle;.) pour accroître la protection des emprunteurs. Toutefois, on comprend facilement la délicatesse du sujet : si les fichiers contribuent à prévenir le surendettement, il touche au respect et à la liberté individuelle des personnes et la contrepartie en est potentiellement l exclusion au crédit pour les personnes y figurant. C est l exclusion au crédit des personnes surendettées que la Loi Lagarde a souhaité limiter : en réduisant leur durée de fichage, elle leur permet de ré-accéder au crédit plus rapidement. Cette décision montre toute l ambiguïté face au crédit et nous interpelle à plusieurs niveaux. Tout d abord, les budgets fixés dans le cadre d un plan de surendettement ne laissent théoriquement pas de capacité de ré-endettement. Ensuite, le surendettement s accompagne à ce jour rarement d un accompagnement social et pédagogique et le risque de remettre des personnes dans une situation d échec est potentiellement élevé. Nous regrettons que la possibilité d octroyer un crédit à cette catégorie d emprunteurs n aie pas été laissée au seul dispositif de micro-crédit social, garantissant conseil et accompagnement. Le crédit social Le micro-crédit social a vu le jour pour élargir le crédit aux plus précaires à coût limité (cf paragraphe contrôle des taux). Sa mise en œuvre et son développement rencontre cependant plusieurs limites : les taux de crédit fixés volontairement très bas ne permettent pas de couvrir les coûts de mise en œuvre. L existence et le développement du micro-crédit ne peut donc résulter que d une logique de subvention ou de don. La précarité des situations rencontrées rend hésitant sur le bien fondé du crédit, sauf à considérer ce crédit comme une alternative au don (avec réduction de l exigence de remboursement). Ceci éloigne alors un peu plus le micro-crédit du crédit économique pour le rapprocher de l action humanitaire. Pour ces raisons, on imagine difficilement que le micro-crédit social entre en concurrence avec le crédit «économique». Pourtant, il nous semble essentiel de nous inspirer des atouts de ce type de crédit et de chercher à l extrapoler pour améliorer l accès qualitatif au crédit. Face aux nombreuses incitations marketing et à ses contraintes, l emprunteur peine souvent à évaluer la limite à ne pas dépasser. Cela nécessite de mettre en rapport la charge de remboursement et les bienfaits du crédit, avec une évaluation à la fois économique (projection budgétaire) mais aussi humaine et sociale (acquisition de connaissances; amélioration du confort; développement de liens sociaux; ). Cela nécessite aussi de mettre en vis-à-vis les alternatives possibles et de les projeter dans la durée. Une telle analyse nécessite d allier différentes compétences et de bénéficier d une prise de recul sur ses propres contraintes. A défaut, la fragilité vis-à-vis du crédit est élevée et les mesures de protection existantes (informations; contrôle des termes publicitaires; ) bien souvent insuffisantes. Bénéficier d un service de conseil désintéressé, à valeur pédagogique, comme l offre le dispositif de micro-crédit social, et qu Archime d cherche à extrapoler, prend alors sens pour l intérêt général. Reste à en faire prendre conscience aux acteurs économiques et sociaux et à résoudre la question du financement d un tel dispositif.

3. Un crédit à la consommation responsable

3. Un crédit à la consommation responsable 3. Un crédit à la consommation responsable Comité consultatif du secteur financier Rapport 2009-2010 49 Au cours de l exercice 2009-2010, le CCSF a suivi de près l évolution du texte de loi sur la réforme

Plus en détail

Les ménages et le crédit

Les ménages et le crédit Les ménages et le crédit Marseille 16 novembre 2011 1 Tous droits réservés 2011 Objectif et plan PLAN DE LA PRÉSENTATION Etat des lieux : Endettement et surendettement Bien souscrire son crédit immobilier

Plus en détail

Réunion de concertation avec les associations de consommateurs sur la réforme du crédit à la consommation

Réunion de concertation avec les associations de consommateurs sur la réforme du crédit à la consommation Réunion de concertation avec les associations de consommateurs sur la réforme du crédit à la consommation Christine LAGARDE, Ministre de l Economie, de l Industrie et de l Emploi Luc CHATEL Secrétaire

Plus en détail

Guide du crédit à la consommation

Guide du crédit à la consommation Guide du crédit à la consommation Ce qu il faut savoir avant de s engager Sommaire Le crédit à la consommation, qu est-ce que c est?... page 4 Ce qu il faut savoir avant de s engager...page 12 Que faire

Plus en détail

Conseil national de l information statistique

Conseil national de l information statistique Conseil national de l information statistique Commission Système financier et financement de l économie Accessibilité et inclusion bancaire 25 septembre 2014 1 Pourquoi la Croix-Rouge française s occupe-t-elle

Plus en détail

Réforme de la loi sur les crédits à la consommation. (source : Ministère de l Economie, de l Industrie et de l Emploi, mars 2010)

Réforme de la loi sur les crédits à la consommation. (source : Ministère de l Economie, de l Industrie et de l Emploi, mars 2010) Réforme de la loi sur les crédits à la consommation (source : Ministère de l Economie, de l Industrie et de l Emploi, mars 2010) Introduction Le crédit est utile et nécessaire à la vie des ménages. Ce

Plus en détail

Note préparatoire Petit déjeuner du 27/05/13

Note préparatoire Petit déjeuner du 27/05/13 Note préparatoire Petit déjeuner du 27/05/13 L exclusion bancaire Contexte et enjeux de l exclusion bancaire L utilisation de biens et services bancaires est devenu une nécessité pour chacun dans sa vie

Plus en détail

Réforme du crédit à la consommation Position de la CCIP

Réforme du crédit à la consommation Position de la CCIP Rapports et études Les prises de position de la Chambre de commerce et d industrie de Paris Réforme du crédit à la consommation Position de la CCIP Rapport de Monsieur Philippe HOUZÉ avec la collaboration

Plus en détail

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE Michel MOUILLART Directeur Scientifique de l Observatoire de l Endettement des Ménages

Plus en détail

L encadrement du crédit par la loi Française

L encadrement du crédit par la loi Française L encadrement du crédit par la loi Française Le législateur a, depuis les années 70, mis en place des dispositions visant à mieux protéger les emprunteurs et les personnes en situation de fragilité financière,

Plus en détail

En 2010, le ménage guadeloupéen recourt moins au. Endettement des ménages guadeloupéens : Faible recours aux crédits à l habitat

En 2010, le ménage guadeloupéen recourt moins au. Endettement des ménages guadeloupéens : Faible recours aux crédits à l habitat Pages économiques et sociales des Antilles-Guyane N 36 - mai 2013 Endettement des ménages guadeloupéens : Faible recours aux crédits à l habitat En Guadeloupe, en 2010, un ménage sur trois est endetté

Plus en détail

Créer son propre emploi

Créer son propre emploi Vous souhaitez voir intervenir, au sein de votre établissement, un de nos conseillers régionaux : prenez contact avec lui pour établir, ensemble, une proposition adaptée à vos besoins et à votre public.

Plus en détail

La réforme du crédit à la consommation «Lagarde»

La réforme du crédit à la consommation «Lagarde» La réforme du crédit à la consommation «Lagarde» Sommaire 1. Les objectifs de la réforme 2. Le calendrier 3. Les changements apportés 4. Les nouveaux documents 5. Pour en savoir plus 2 1. Les objectifs

Plus en détail

REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES

REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES DOSSIER DE PRESSE FICHE 1 Une réforme pour réduire le coût des crédits renouvelables et

Plus en détail

LE CREDIT A LA CONSOMMATION, VECTEUR DE CROISSANCE QUEL EQUILIBRE ENTRE EFFICACITE ECONOMIQUE ET RESPONSABILITE?

LE CREDIT A LA CONSOMMATION, VECTEUR DE CROISSANCE QUEL EQUILIBRE ENTRE EFFICACITE ECONOMIQUE ET RESPONSABILITE? LE CREDIT A LA CONSOMMATION, VECTEUR DE CROISSANCE QUEL EQUILIBRE ENTRE EFFICACITE ECONOMIQUE ET RESPONSABILITE? Michel PHILIPPIN Directeur Général de Cofinoga Notre propos concerne la rentabilité économique

Plus en détail

Réforme du Crédit à la Consommation

Réforme du Crédit à la Consommation Réforme du Crédit à la Consommation Christine LAGARDE Ministre de l Economie, des Finances et de l Industrie Vendredi 29 avril 2011 Dossier de presse www.economie.gouv.fr Contacts Presse : Cabinet de Christine

Plus en détail

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.

Plus en détail

LE CRÉDIT A LA CONSOMMATION Au-delà des idées reçues

LE CRÉDIT A LA CONSOMMATION Au-delà des idées reçues LE CRÉDIT A LA CONSOMMATION Au-delà des idées reçues Juillet 2013 SOMMAIRE I. L utilité du crédit à la consommation Quel est le rôle du crédit dans l économie? Le marché du crédit à la consommation. A

Plus en détail

LES FACTEURS DE FRAGILITE DES MENAGES

LES FACTEURS DE FRAGILITE DES MENAGES Enquête complémentaire mentaire de mars 2009 LES FACTEURS DE FRAGILITE DES MENAGES présentée par Michel MOUILLART Professeur d Economie à l Université de Paris X - Nanterre - Mercredi 22 juillet 2009 -

Plus en détail

CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA CREATION D UN REGISTRE NATIONAL DES CREDITS AUX PARTICULIERS

CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA CREATION D UN REGISTRE NATIONAL DES CREDITS AUX PARTICULIERS CONSULTATION PUBLIQUE SUR LA CREATION D UN REGISTRE NATIONAL DES CREDITS AUX PARTICULIERS Consultation publique : veuillez adresser vos réponses avant le 27 février 2013 à l adresse électronique hcp@dgtresor.gouv.fr.

Plus en détail

L ASSURANCE DE PRÊT? Les clés pour faire le bon choix

L ASSURANCE DE PRÊT? Les clés pour faire le bon choix particuliers PROFESSIONNELS professionnels entreprises entreprises GÉNÉRATION RESPONSABLE Être un assureur responsable, c est donner à chacun les moyens de faire les bons choix pour protéger ce qui lui

Plus en détail

ACTUALITE MAI 2010 C.N.R.S Hebdo PROJETS DE VIE, LES FINANCER AUTREMENT. Les différents crédits à la consommation

ACTUALITE MAI 2010 C.N.R.S Hebdo PROJETS DE VIE, LES FINANCER AUTREMENT. Les différents crédits à la consommation ACTUALITE MAI 2010 C.N.R.S Hebdo PROJETS DE VIE, LES FINANCER AUTREMENT Les différents crédits à la consommation Aujourd hui, un tiers des ménages - soit 9 millions - ont un crédit à la consommation. Ce

Plus en détail

CONSOMMATION ÉVOLUTION DU DROIT DE LA CONSOMMATION

CONSOMMATION ÉVOLUTION DU DROIT DE LA CONSOMMATION CONSOMMATION ÉVOLUTION DU DROIT DE LA CONSOMMATION suscitée par la loi n 2010-737 du 1 er juillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation Réforme du crédit à la consommation et lutte contre le

Plus en détail

Mesures contre la pauvreté et les exclusions en matière bancaire

Mesures contre la pauvreté et les exclusions en matière bancaire Mesures contre la pauvreté et les exclusions en matière bancaire Eléments de calendrier 1. Conférence nationale contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale des 10 et 11 décembre 2012 Rapport de M. François

Plus en détail

«Regroupement de crédits : halte aux idées reçues» C O N F E R E N C E D E P R E S S E, 1 7 d é c e m b r e 2 0 1 3

«Regroupement de crédits : halte aux idées reçues» C O N F E R E N C E D E P R E S S E, 1 7 d é c e m b r e 2 0 1 3 «Regroupement de crédits : halte aux idées reçues» C O N F E R E N C E D E P R E S S E, 1 7 d é c e m b r e 2 0 1 3 INTRODUCTION : RAPPELS SUR LE REGROUPEMENT DE CREDITS 1 LE REGROUPEMENT DE CRÉDITS, QUAND?

Plus en détail

Diagnostic des causes et conséquences de la précarité énergétique en Belgique, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni

Diagnostic des causes et conséquences de la précarité énergétique en Belgique, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni Diagnostic des causes et conséquences de la précarité énergétique en Belgique, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni WP2 - Deliverable 5 Mentions légales Le contenu de cette publication n'engage que la

Plus en détail

CMP-Banque, une banque municipale et sociale

CMP-Banque, une banque municipale et sociale CMP-Banque, une banque municipale et sociale Un acteur de la politique sociale CMP-Banque, la banque du Crédit Municipal de Paris, est une institution bancaire ancienne et singulière où la responsabilité

Plus en détail

Edito. Dans les pages suivantes : P2 : la réponse des banques aux clients fragiles P3 : celle des établissements de crédit P5 : quelles perspectives?

Edito. Dans les pages suivantes : P2 : la réponse des banques aux clients fragiles P3 : celle des établissements de crédit P5 : quelles perspectives? Edito Aurel / Le Monde 30/3/2011 Si les pouvoirs publics se préoccupent de remédier à cette situation, les banques et établissements financiers se montrent aussi pro-actifs pour faire évoluer leurs pratiques.

Plus en détail

à rebondir le mini-prêt qui vous aide Paris Ile-de-France LE MICROCRÉDIT PERSONNEL, Nom et prénom du demandeur : Cachet de la structure instructrice :

à rebondir le mini-prêt qui vous aide Paris Ile-de-France LE MICROCRÉDIT PERSONNEL, Nom et prénom du demandeur : Cachet de la structure instructrice : Nom et prénom du demandeur : Paris Ile-de-France LE MICROCRÉDIT PERSONNEL, le mini-prêt qui vous aide à rebondir Cachet de la structure instructrice : Nom et prénom de l instructeur : Coordonnées de l

Plus en détail

Cette fiche présente des éléments généraux sur l assurance emprunteur et les travaux sur ce sujet du CCSF depuis sa création.

Cette fiche présente des éléments généraux sur l assurance emprunteur et les travaux sur ce sujet du CCSF depuis sa création. Assurance emprunteur Depuis 2004, le CCSF accorde une attention particulière au sujet de l assurance emprunteur afin que le consommateur puisse disposer de l information la plus pertinente possible et

Plus en détail

Le Comité Consultatif du Secteur Financier. L accès aux services bancaires et au crédit: les outils du CCSF

Le Comité Consultatif du Secteur Financier. L accès aux services bancaires et au crédit: les outils du CCSF Le Comité Consultatif du Secteur Financier L accès aux services bancaires et au crédit: les outils du CCSF Lucien Bernadine Secrétariat général du Comité consultatif du secteur financier Vendredi 21 mars

Plus en détail

LOI LAGARDE DU 1ER JUILLET 2010

LOI LAGARDE DU 1ER JUILLET 2010 LOI LAGARDE DU 1ER JUILLET 2010 PORTANT REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DOSSIER DE PRESSE FICHE 1 Les principales mesures de la loi LAGARDE FICHE 2 Le point sur l entrée en vigueur des principales

Plus en détail

Débat participatif. La vie chère. «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse»

Débat participatif. La vie chère. «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse» Débat participatif La vie chère «Les Français n ont pas seulement le sentiment, mais la démonstration, que leur pouvoir d achat baisse» Ségolène ROYAL Les enjeux de notre débat : Réconcilier les Français

Plus en détail

PRESENTATION DETAILLEE DE LA LOI LAGARDE

PRESENTATION DETAILLEE DE LA LOI LAGARDE PRESENTATION DETAILLEE DE LA LOI LAGARDE REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION I DEVELOPPER LE CREDIT RESPONSABLE FICHE 1 Des cartes de fidélité plus responsables FICHE 2 Encadrer la publicité pour empêcher

Plus en détail

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014

LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE. N 3 juillet 2014 LA LETTRE DE L EPARGNE ET DE LA RETRAITE DU CERCLE DE L EPARGNE N 3 juillet 2014 L Edito de Philippe Crevel L épargnant des temps nouveaux frappe à la porte En 2017, les «digital natives» auront pris le

Plus en détail

Comment emprunter. L essentiel à connaître avant de souscrire un prêt

Comment emprunter. L essentiel à connaître avant de souscrire un prêt emprunter L essentiel à connaître avant de souscrire un prêt emprunter? A savoir avant à la adapter les 2 A SAVOIR AVANT D EMPRUNTER 3 S endetter de manière raisonnable Pour éviter l excès de crédit, avant

Plus en détail

Les dépenses et la dette des ménages

Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses et la dette des ménages Les dépenses des ménages représentent près de 65 % 1 du total des dépenses au Canada et elles jouent donc un rôle moteur très important dans l économie. Les ménages

Plus en détail

Réforme du crédit à la consommation. Statut des enseignants chercheurs. Point sur les États généraux de l outre-mer

Réforme du crédit à la consommation. Statut des enseignants chercheurs. Point sur les États généraux de l outre-mer LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A REUNI LE CONSEIL DES MINISTRES AU PALAIS DE L ÉLYSÉE LE MERCREDI 22 AVRIL 2009 A L ISSUE DU CONSEIL, LE SERVICE DE PRESSE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE A DIFFUSÉ LE

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

MES CRÉDITS. Dans ce chapitre. u Les bonnes questions à se poser avant d emprunter u Les crédits à la consommation u Les crédits immobiliers

MES CRÉDITS. Dans ce chapitre. u Les bonnes questions à se poser avant d emprunter u Les crédits à la consommation u Les crédits immobiliers MES CRÉDITS Vous avez de nombreux projets en tête à la suite de votre entrée dans la vie active : équipement de votre logement, achat d une voiture, voyages Et aussi, pourquoi pas, acquisition de votre

Plus en détail

Distribution du crédit consommation en magasin : les établissements discrédités. UFC-Que Choisir de Redon

Distribution du crédit consommation en magasin : les établissements discrédités. UFC-Que Choisir de Redon Distribution du crédit consommation en magasin : les établissements discrédités UFC-Que Choisir de Redon 1 Introduction Rappel : notre enquête de début 2009 73 associations locales de l UFC-Que Choisir

Plus en détail

Le microcrédit personnel accompagné

Le microcrédit personnel accompagné OCTOBRE 2013 N 36 CRÉDIT LES MINI-GUIDES BANCAIRES www.lesclesdelabanque.com Le site pédagogique sur la banque et l argent Le microcrédit personnel accompagné Ce mini-guide vous est offert par : SOMMAIRE

Plus en détail

LES BANQUES. I. Les différents services proposés par les banques :

LES BANQUES. I. Les différents services proposés par les banques : LES BANQUES I. Les différents services proposés par les banques : Les services bancaires représentent l ensemble des produits proposés par une banque. Les services bancaires les plus connus sont : Epargne

Plus en détail

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ 3. Les crédits 3.1 Les crédits en cours 3.1.1 Les ménages ayant au moins un crédit en cours Un peu plus du quart, 31%, des ménages en situation de déclarent avoir au moins un crédit en cours. Il s agit

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

4 Développer le crédit responsable

4 Développer le crédit responsable 4 Développer le crédit responsable COMITÉ CONSULTATIF DU SECTEUR FINANCIER RAPPORT 2007-2008 35 L exercice 2007-2008 a été marqué pour le CCSF par de nouveaux travaux dans le domaine du crédit. L adoption

Plus en détail

L essentiel sur. Le crédit à la consommation

L essentiel sur. Le crédit à la consommation L essentiel sur Le crédit à la consommation Prêt personnel Prêt affecté Crédit renouvelable Qu est ce que c est? Le crédit à la consommation sert à financer l achat de biens de consommation (votre voiture,

Plus en détail

Mesure du surendettement en Europe

Mesure du surendettement en Europe Mesure du surendettement en Europe Conférence du 24 juin 2008 Didier Davydoff, Directeur de l OEE 0EE - Observatoire de l'épargne européenne 1 Introduction: l augmentation des encours de crédit aux ménages

Plus en détail

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES 25 ème rapport annuel Tableau de bord Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 La photographie des ménages détenant des crédits que propose la 25 ième

Plus en détail

Une banque démarre son activité sans un euro de dépôt

Une banque démarre son activité sans un euro de dépôt Une banque démarre son activité sans un euro de dépôt INTRODUCTION Le cas présenté ci-après permet de comprendre le fonctionnement général d une banque mais reste un cas d école purement théorique. Imaginons

Plus en détail

Le financement de l entreprise

Le financement de l entreprise Le financement de l entreprise Lors de sa création, puis au cours de son développement, l entreprise au moment opportun, doit détenir les ressources financières nécessaires pour faire face à ses échéances,

Plus en détail

Présentation du dispositif départemental d aide au «Microcrédit Personnel»

Présentation du dispositif départemental d aide au «Microcrédit Personnel» DOSSIER DE PRESSE Présentation du dispositif départemental d aide au «Microcrédit Personnel» Lundi 21 janvier 2013 à 15h30 A l Hôtel du Département, à Rouen En présence de : Didier MARIE, Président du

Plus en détail

Crédit Consommation. Ce qui change avec la réforme du 1/5/2011

Crédit Consommation. Ce qui change avec la réforme du 1/5/2011 Crédit Consommation Ce qui change avec la réforme du 1/5/2011 Sommaire Les points clés de la réforme Les changements Notre philosophie de la réforme Les changements Notre philosophie Le crédit : - est

Plus en détail

SOMMAIRE. Calendrier de publication des textes d application de la loi portant réforme du crédit à la consommation et lutte contre le surendettement.

SOMMAIRE. Calendrier de publication des textes d application de la loi portant réforme du crédit à la consommation et lutte contre le surendettement. SOMMAIRE Calendrier d entrée en vigueur des principales dispositions de la loi portant réforme du crédit à la consommation et lutte contre le surendettement. Calendrier de publication des textes d application

Plus en détail

Les principaux crédits et les pièges à éviter

Les principaux crédits et les pièges à éviter Chapitre 1 Les principaux crédits et les pièges à éviter 1. Le crédit revolving Le crédit revolving (ou crédit permanent) est souvent vendu comme une réserve d argent permettant de financer des envies

Plus en détail

Positionnement de l UNCCAS relatif au registre national des crédits aux particuliers ou «fichier positif»

Positionnement de l UNCCAS relatif au registre national des crédits aux particuliers ou «fichier positif» Positionnement de l UNCCAS relatif au registre national des crédits aux particuliers ou «fichier positif» Ce registre national des crédits aux particuliers a été introduit (article 22) dans le projet de

Plus en détail

26 e CONFÉRENCE DES MINISTRES EUROPÉENS DE LA JUSTICE

26 e CONFÉRENCE DES MINISTRES EUROPÉENS DE LA JUSTICE 26 e CONFÉRENCE DES MINISTRES EUROPÉENS DE LA JUSTICE Helsinki (7-8 avril 2005) Les aspects sociaux de la justice La recherche de solutions juridiques aux problèmes d endettement dans une société de crédit

Plus en détail

Consultations prébudgétaires 2011-2012

Consultations prébudgétaires 2011-2012 Présenté au Comité permanent des finances de la Chambre des communes 12 août 2011 Sommaire Dans le cadre des consultations prébudgétaires du Comité permanent des finances de la Chambre des communes, le

Plus en détail

ESSEC Cours Wealth management

ESSEC Cours Wealth management ESSEC Cours Wealth management Séance 9 Gestion de patrimoine : théories économiques et études empiriques François Longin 1 www.longin.fr Plan de la séance 9 Epargne et patrimoine des ménages Analyse macroéconomique

Plus en détail

Pour faciliter l accès au crédit des personnes présentant un risque aggravé de santé, une

Pour faciliter l accès au crédit des personnes présentant un risque aggravé de santé, une Mini-guide téléchargé depuis le site www.lesclesdelabanque.com - e-mail : cles@fbf.fr Mini-guide n 25 - Nouvelle éditon - Mars 2011 La Convention AERAS (s Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de

Plus en détail

PROGRAMME DE LA FORMATION DE FORMATEURS SPECIALISTES EN MICROCREDIT PERSONNEL

PROGRAMME DE LA FORMATION DE FORMATEURS SPECIALISTES EN MICROCREDIT PERSONNEL PROGRAMME DE LA FORMATION DE FORMATEURS SPECIALISTES EN MICROCREDIT PERSONNEL Introduction (ANDML) : rappel de la convention CDCANDML encadrant la recherche-action de trois ans sur le développement du

Plus en détail

LOI LAGARDE DE REFORME DU CREDIT A LA

LOI LAGARDE DE REFORME DU CREDIT A LA CHRISTINE LAGARDE MINISTRE DE L ÉCONOMIE, DE L INDUSTRIE ET DE L EMPLOI LOI LAGARDE DE REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION 1ER NOVEMBRE 2010 LE 1 ER NOVEMBRE ENTRENT EN VIGUEUR LES MESURES DE LA LOI LAGARDE

Plus en détail

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015

Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL. concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 13.5.2015 COM(2015) 265 final Recommandation de RECOMMANDATION DU CONSEIL concernant le programme national de réforme du Luxembourg pour 2015 et portant avis du Conseil

Plus en détail

C.R.E.S.U.S. Fédération des Chambres Régionales du Surendettement Social

C.R.E.S.U.S. Fédération des Chambres Régionales du Surendettement Social C.R.E.S.U.S. Fédération des Chambres Régionales du Surendettement Social Détection précoce du surendettement Preventive action on over-indebtness Jean-Louis KIEHL, Président Maxime PEKKIP, Responsable

Plus en détail

Idées reçues et autres contre-vérités

Idées reçues et autres contre-vérités Idées reçues et autres contre-vérités "Juger, c'est de toute évidence, ne pas comprendre ; si l'on comprenait, on ne pourrait plus juger." Citation d'andré Malraux A l occasion des prochaines manifestations

Plus en détail

Le microcrédit personnel accompagné

Le microcrédit personnel accompagné Imprimé avec des encres végétales sur du papier PEFC par une imprimerie détentrice de la marque Imprim vert, label qui garantit la gestion des déchets dangereux dans les filières agréées. La certification

Plus en détail

Octroi de crédit : la minimisation des risques de défaillance n'a pas le dernier mot

Octroi de crédit : la minimisation des risques de défaillance n'a pas le dernier mot Octroi de crédit : la minimisation des risques de défaillance n'a pas le dernier mot Aucun prêteur, c'est entendu, n'octroie de crédit à une personne qu'il ne considérerait pas comme potentiellement solvable.

Plus en détail

Les obstacles : Solutions envisageables :

Les obstacles : Solutions envisageables : 1. Quels sont les obstacles auxquels les citoyens européens doivent faire face dans l exercice de leurs droits? Que pourrait-on faire pour alléger ces obstacles? Les obstacles : Tout d abord, il y a un

Plus en détail

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,

Plus en détail

Union Professionnelle du Crédit

Union Professionnelle du Crédit Union Professionnelle du Crédit Principes pour contracter et accorder des crédits hypothécaires et à la consommation de manière responsable 1. Introduction Le crédit permet à l emprunteur d acquérir des

Plus en détail

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale

Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

Glossaire. Pour bien comprendre le vocabulaire de la banque

Glossaire. Pour bien comprendre le vocabulaire de la banque Glossaire Pour bien comprendre le vocabulaire de la banque A COMME... AGIOS Également appelés «intérêts débiteurs», les agios sont les intérêts dus à la banque, lorsqu un compte présente un solde débiteur

Plus en détail

Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010. Axe Emploi et Solidarité. PME - Indépendants

Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010. Axe Emploi et Solidarité. PME - Indépendants Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010 Axe Emploi et Solidarité PME - Indépendants Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010 PME - Indépendants Etat des lieux

Plus en détail

Norme comptable internationale 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l aide publique 1

Norme comptable internationale 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l aide publique 1 Norme comptable internationale 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l aide publique 1 Champ d application 1 La présente norme doit être appliquée à la comptabilisation

Plus en détail

loi de séparation et de régulation des activités bancaires

loi de séparation et de régulation des activités bancaires loi de séparation et de régulation des activités bancaires Plus de transparence, plus de concurrence et une meilleure protection des clients face à des frais bancaires excessifs Plafonnement des commissions

Plus en détail

Innovation Sociale & apprentissage mutuel en matière de microépargne

Innovation Sociale & apprentissage mutuel en matière de microépargne Innovation Sociale & apprentissage mutuel en matière de microépargne en Europe FR Assurer à chaque citoyen en Europe l accès à des produits d épargne appropriés et à l utilisation de ces produits : résultats

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

DOSSIER PRE-INSTRUCTION

DOSSIER PRE-INSTRUCTION DOSSIER PRE-INSTRUCTION ACCES HEBERGEMENT EN RESIDENCE SOCIALE NOTICE Le dossier de pré-instruction doit obligatoirement être rempli par un travailleur social. Il est indispensable que le demandeur entreprenne

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Le tableau de bord, outil de pilotage de l association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône-Alpes) Difficile d imaginer la conduite d un bateau sans boussole

Plus en détail

Les charges de remboursements s adaptentelles aux chocs sur le revenu? Analyse empirique et théorique des individus endettés sur la période 2004-2008

Les charges de remboursements s adaptentelles aux chocs sur le revenu? Analyse empirique et théorique des individus endettés sur la période 2004-2008 Paris School of Economics (PSE) Master Analyse et Politiques Economiques Les charges de remboursements s adaptentelles aux chocs sur le revenu? Analyse empirique et théorique des individus endettés sur

Plus en détail

RENCONTRE TRIPARTITE DU 18 FEVRIER 2009 : 30 MESURES URGENTES POUR FAIRE FACE A LA CRISE

RENCONTRE TRIPARTITE DU 18 FEVRIER 2009 : 30 MESURES URGENTES POUR FAIRE FACE A LA CRISE RENCONTRE TRIPARTITE DU 18 FEVRIER 2009 : 30 MESURES URGENTES POUR FAIRE FACE A LA CRISE La CFTC demande l organisation d un marathon social. Il s agira d élaborer une liste lors de cette réunion du 18

Plus en détail

Lutter contre les exclusions

Lutter contre les exclusions D 2 COHESION SOCIALE ENTRE LES POPULATIONS, LES TERRITOIRES, LES GENERATIONS Si, globalement, la population vélizienne semble peu exposée au risque d exclusion (taux d emploi élevé, revenu médian moyen,

Plus en détail

Les étudiants dans le rouge : l impact de l endettement étudiant

Les étudiants dans le rouge : l impact de l endettement étudiant Page1 Volume 4, numéro 1 Les étudiants dans le rouge : l impact de l endettement étudiant Extraits de «Endettement étudiant : État des lieux, déterminants et impacts», Fédération étudiante universitaire

Plus en détail

Protection du budget. Prévoyance

Protection du budget. Prévoyance L offre CACI Forte de son expertise acquise sur son cœur de métier historique, l assurance, Caci a développé une gamme complète de produits d assurance à tination de ses partenaires et de leurs clients

Plus en détail

Conseil de Surveillance du 23 février 2012

Conseil de Surveillance du 23 février 2012 AIDES AUX MENAGES EN DIFFICULTE ARTICLE R. 313-19-3 V DU CCH ---- En application de l article R. 313-12 du code de la construction et de l habitation, l UESL peut déterminer par recommandation les modalités

Plus en détail

«Vaincre la crise par la solidarité» La réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauche compensatoire

«Vaincre la crise par la solidarité» La réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauche compensatoire «Vaincre la crise par la solidarité» La réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauche compensatoire Congrès exceptionnel FGTB Liège-Huy-Waremme 2009 - Document de travail

Plus en détail

CALENDRIER ET ORDRE DU JOUR DES RÉUNIONS PLÉNIÈRES

CALENDRIER ET ORDRE DU JOUR DES RÉUNIONS PLÉNIÈRES CALENDRIER ET ORDRE DU JOUR DES RÉUNIONS PLÉNIÈRES ANNÉE 2015 Jeudi 25 juin 1) Approbation du compte rendu du CCSF plénier du 26 mars 2015. 2) Présentation du nouveau baromètre du surendettement de la

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE

LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE LE REFINANCEMENT PAR LE MARCHE HYPOTHECAIRE J O U R N É E S A J B E F N I A M E Y M A I 2 0 1 2 P R É S E N T É P A R M R D A O B A B A ( F G H M. S A / M A L I ) Préambule L objectif de la présente communication

Plus en détail

Chapitre 3. La répartition

Chapitre 3. La répartition Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations

Plus en détail

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement?

La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement? La LOLF, une loi bien pensée mais en voie de détournement? La nouvelle loi organique relative aux lois de finances a été promulguée en août 2001. Deux ans plus tard, et bien que la mise en œuvre de cette

Plus en détail

Ressources pour le lycée général et technologique

Ressources pour le lycée général et technologique Ressources pour le lycée général et technologique éduscol Sciences économiques et sociales - Terminale ES Enseignement de spécialité Economie approfondie Thème n 1 : Economie et démographie Fiche 1.2 :

Plus en détail

MANIFESTE POUR L INCLUSION BANCAIRE EN FRANCE DES POPULATIONS FRAGILES

MANIFESTE POUR L INCLUSION BANCAIRE EN FRANCE DES POPULATIONS FRAGILES PAR CE MANIFESTE nous, Croix-Rouge française, Secours Catholique et Union Nationale des Centres Communaux d Action Sociale (UNCCAS), alertons sur l ampleur des conséquences sociales du processus d exclusion

Plus en détail

Décision n 12-DCC-163 du 29 novembre 2012 relative à la prise de contrôle exclusif de la société Natixis Financement par le groupe BPCE

Décision n 12-DCC-163 du 29 novembre 2012 relative à la prise de contrôle exclusif de la société Natixis Financement par le groupe BPCE RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Décision n 12-DCC-163 du 29 novembre 2012 relative à la prise de contrôle exclusif de la société Natixis Financement par le groupe BPCE L Autorité de la concurrence, Vu le dossier

Plus en détail

Crédit et protection sociale en France et aux USA

Crédit et protection sociale en France et aux USA Crédit et protection sociale en France et aux USA Adrienne SALA Comparant France et États-Unis, Gunnar Trumbull montre que le développement du marché du crédit à la consommation s explique par des coalitions

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

Guide Le Crédit Réfléchi : tout pour bien connaître le crédit!

Guide Le Crédit Réfléchi : tout pour bien connaître le crédit! Guide Le Crédit Réfléchi : tout pour bien connaître le crédit! Le Crédit en France Comprendre le crédit : zoom sur le crédit à la consommation Les termes du crédit : lexique «En France, plus d'1 ménage

Plus en détail