études de cas sur le financement chinois en Afrique ~dzifa kpetigo~ 1
QUELQUES préoccupations du consortium pour les infrastructures en Afrique (ICA) www.icafrica.org ; www.afdb.org La mission de l ICA: contribuer à l amélioration des conditions de vie et du bienêtre des populations africaines en encourageant la promotion des investissements en infrastructures. L ICA identifie et élimine les blocages institutionnels, techniques et politiques 2
QUELQUES préoccupations du consortium pour les infrastructures en Afrique (ICA) www.icafrica.org ; www.afdb.org La mission de l ICA: contribuer à l amélioration des conditions de vie et du bienêtre des populations africaines en encourageant la promotion des investissements en infrastructures. L ICA identifie et élimine les blocages institutionnels, techniques et politiques Le Consortium essaye concrètement d attirer plus de financements sur les projets structurants en Afrique? de ce fait, ils ont une inquiétude: est-ce que l implication croissante de la Chine en Afrique ne va pas entrainer un désengagement des donneurs traditionnels? (étude théorique et empirique) 2
QUELQUES préoccupations du consortium pour les infrastructures en Afrique (ICA) www.icafrica.org ; www.afdb.org La mission de l ICA: contribuer à l amélioration des conditions de vie et du bienêtre des populations africaines en encourageant la promotion des investissements en infrastructures. L ICA identifie et élimine les blocages institutionnels, techniques et politiques Le Consortium essaye concrètement d attirer plus de financements sur les projets structurants en Afrique? de ce fait, ils ont une inquiétude: est-ce que l implication croissante de la Chine en Afrique ne va pas entrainer un désengagement des donneurs traditionnels? (étude théorique et empirique) Quelles sont les reproches faites à la Chine dans le cadre de son financement des infrastructure en Afrique? Comment surmonter ces «incompréhensions» et favoriser la coopération entre les financiers traditionnels de l Afrique et la Chine? (le cas du barrage hydroélectrique de Gibe III en Ethiopie) 2
QUELQUES préoccupations du consortium pour les infrastructures en Afrique (ICA) www.icafrica.org ; www.afdb.org La mission de l ICA: contribuer à l amélioration des conditions de vie et du bienêtre des populations africaines en encourageant la promotion des investissements en infrastructures. L ICA identifie et élimine les blocages institutionnels, techniques et politiques Le Consortium essaye concrètement d attirer plus de financements sur les projets structurants en Afrique? de ce fait, ils ont une inquiétude: est-ce que l implication croissante de la Chine en Afrique ne va pas entrainer un désengagement des donneurs traditionnels? (étude théorique et empirique) Quelles sont les reproches faites à la Chine dans le cadre de son financement des infrastructure en Afrique? Comment surmonter ces «incompréhensions» et favoriser la coopération entre les financiers traditionnels de l Afrique et la Chine? (le cas du barrage hydroélectrique de Gibe III en Ethiopie) Dans sa relation avec la Chine, l Afrique profite t elle des transferts technologiques? (le cas de l autoroute Est-Ouest en Algérie) 2
plan de la présentation 3
plan de la présentation A - Etude théorique et empirique du comportement de financement des donneurs traditionnels, relativement à l implication croissante de la Chine 3
plan de la présentation A - Etude théorique et empirique du comportement de financement des donneurs traditionnels, relativement à l implication croissante de la Chine 3
plan de la présentation A - Etude théorique et empirique du comportement de financement des donneurs traditionnels, relativement à l implication croissante de la Chine B - Analyse du financement et des implications du projet autoroutier «Est- Ouest» en Algérie 3
plan de la présentation A - Etude théorique et empirique du comportement de financement des donneurs traditionnels, relativement à l implication croissante de la Chine B - Analyse du financement et des implications du projet autoroutier «Est- Ouest» en Algérie 3
plan de la présentation A - Etude théorique et empirique du comportement de financement des donneurs traditionnels, relativement à l implication croissante de la Chine B - Analyse du financement et des implications du projet autoroutier «Est- Ouest» en Algérie C - Analyse du financement et de la réalisation du projet de barrage hydroélectrique «Gibe III» en Ethiopie 3
A - APPROCHE THEORIQUE: le modèle d ALLOCATION DE L aide de DUDLEY ET montmarquette Le cadre d analyse: les modèles de Dudley et Montmarquette (1976), et Wall (1995) d allocation de l aide publique au développement 4
A - APPROCHE THEORIQUE: le modèle d ALLOCATION DE L aide de DUDLEY ET montmarquette Le cadre d analyse: les modèles de Dudley et Montmarquette (1976), et Wall (1995) d allocation de l aide publique au développement La logique et les principales hypothèses du modèle: l aide publique au développement exclu l altruisme entre nations, et donc les objectifs sont majoritairement stratégiques et économiques 4
A - APPROCHE THEORIQUE: le modèle d ALLOCATION DE L aide de DUDLEY ET montmarquette Le cadre d analyse: les modèles de Dudley et Montmarquette (1976), et Wall (1995) d allocation de l aide publique au développement La logique et les principales hypothèses du modèle: l aide publique au développement exclu l altruisme entre nations, et donc les objectifs sont majoritairement stratégiques et économiques Objectif stratégique: obtenir sur le plan international le soutien politique des pays bénéficiaires de l aide (exemple: les votes sur des résolutions spécifiques lors des assemblées générales de l Organisation des Nations Unies) 4
A - APPROCHE THEORIQUE: le modèle d ALLOCATION DE L aide de DUDLEY ET montmarquette Le cadre d analyse: les modèles de Dudley et Montmarquette (1976), et Wall (1995) d allocation de l aide publique au développement La logique et les principales hypothèses du modèle: l aide publique au développement exclu l altruisme entre nations, et donc les objectifs sont majoritairement stratégiques et économiques Objectif stratégique: obtenir sur le plan international le soutien politique des pays bénéficiaires de l aide (exemple: les votes sur des résolutions spécifiques lors des assemblées générales de l Organisation des Nations Unies) Objectif économique: tirer avantage de l octroi de positions privilégiées dans les relations commerciales internationales. L exemple majeur est celui des exportations du pays donneur vers le pays bénéficiaire de l aide 4
A - APPROCHE THEORIQUE: le modèle d ALLOCATION DE L aide de DUDLEY ET montmarquette Le cadre d analyse: les modèles de Dudley et Montmarquette (1976), et Wall (1995) d allocation de l aide publique au développement La logique et les principales hypothèses du modèle: l aide publique au développement exclu l altruisme entre nations, et donc les objectifs sont majoritairement stratégiques et économiques Objectif stratégique: obtenir sur le plan international le soutien politique des pays bénéficiaires de l aide (exemple: les votes sur des résolutions spécifiques lors des assemblées générales de l Organisation des Nations Unies) Objectif économique: tirer avantage de l octroi de positions privilégiées dans les relations commerciales internationales. L exemple majeur est celui des exportations du pays donneur vers le pays bénéficiaire de l aide Nous avons introduit comme principale modification dans le modèle, le fait que l atteinte des objectifs par un donneur soit conditionnée aux objectifs atteints par les autres donneurs 4
A - APPROCHE THEORIQUE: le modèle d ALLOCATION DE L aide de DUDLEY ET montmarquette Le cadre d analyse: les modèles de Dudley et Montmarquette (1976), et Wall (1995) d allocation de l aide publique au développement La logique et les principales hypothèses du modèle: l aide publique au développement exclu l altruisme entre nations, et donc les objectifs sont majoritairement stratégiques et économiques Objectif stratégique: obtenir sur le plan international le soutien politique des pays bénéficiaires de l aide (exemple: les votes sur des résolutions spécifiques lors des assemblées générales de l Organisation des Nations Unies) Objectif économique: tirer avantage de l octroi de positions privilégiées dans les relations commerciales internationales. L exemple majeur est celui des exportations du pays donneur vers le pays bénéficiaire de l aide Nous avons introduit comme principale modification dans le modèle, le fait que l atteinte des objectifs par un donneur soit conditionnée aux objectifs atteints par les autres donneurs Les résultats du modèle théorique indique une augmentation des apports financiers des donneurs traditionnelles 4
NOTRE Extension du modèle de base Les hypothèses du modèle de base sont conservés, mais un argument supplémentaire est rajouté à la fonction d impact du donneur traditionnel: l impact obtenu par un donneur nouveau (Chine) La logique simplifiée de notre modèle Aide de la Chine aux pays africains au temps «t-2» prédiction du modèle théorique Les pays africains bénéficiaires de cette aide chinoise augmentent leur importations de produits chinois au temps «t-1» fonction de réaction Les pays donneurs traditionnelles augmentent également leurs aides aux pays africains au temps «t» La maximisation de l utilité sous la contrainte additionnelle de la nouvelle fonction d impact produit un nouvel équilibre pour le donneur traditionnel, en termes d allocation de l aide. Les conditions de premiers ordres impliquent alors une fonction de réaction croissante ou nulle 5
APPROCHE empirique: analyse de l evolution de l aide des donneurs traditionnels en réaction à l implication chinoise en afrique Analyse statistique et économétrique de l évolution des financements des financiers traditionnels, en fonction de l impact (acquisition des marchés à l exportation) obtenu par la Chine suite à son aide au développement Ce qui permet de lier l aide chinoise à ses exportations vers l Afrique: l aide chinoise est une des plus liées qui soit (le service qui s occupe de l aide chinoise est un département du MOFCOM); l aide chinoise est un instrument au service du commerce chinois Période d analyse: 2003-2009 Sources statistiques: Banque mondiale, Fonds monétaire international Pour: 52 pays africains bénéficiaires d aide au développement Les donneurs traditionnels considérés: France, Royaume Uni, Etats-Unis, Japon, Allemagne 6
conclusion 1: catégorisation des bailleurs traditionnels Remarque 1: Lorsque l analyse tient compte de la relation «un donneur traditionnel vs Chine», tous les principaux donneurs traditionnels, présentent des fonctions de réactions significativement croissantes. On pourrait penser à une compétition entre la Chine et les autres 7
conclusion 1: catégorisation des bailleurs traditionnels Remarque 1: Lorsque l analyse tient compte de la relation «un donneur traditionnel vs Chine», tous les principaux donneurs traditionnels, présentent des fonctions de réactions significativement croissantes. On pourrait penser à une compétition entre la Chine et les autres Remarque 2: Lorsque qu on introduit dans l analyse l ensemble des pays donneurs, alors aucun des donneurs traditionnels (excepté le Royaume Uni) ne semble réagir à la percée chinoise. Ils ne modifient pas significativement leur comportement d allocation de l aide au développement. Ce qui veut dire que pour l ensemble des donneurs, la Chine est un acteur comme les autres 7
conclusion 1: catégorisation des bailleurs traditionnels Remarque 1: Lorsque l analyse tient compte de la relation «un donneur traditionnel vs Chine», tous les principaux donneurs traditionnels, présentent des fonctions de réactions significativement croissantes. On pourrait penser à une compétition entre la Chine et les autres Remarque 2: Lorsque qu on introduit dans l analyse l ensemble des pays donneurs, alors aucun des donneurs traditionnels (excepté le Royaume Uni) ne semble réagir à la percée chinoise. Ils ne modifient pas significativement leur comportement d allocation de l aide au développement. Ce qui veut dire que pour l ensemble des donneurs, la Chine est un acteur comme les autres Remarque 2: (étape 1) Le Royaume Uni donne l impression d avoir une fonction de réaction décroissante, ce qui signifierait qu il tend à reculer devant la percée chinoise, en réduisant son aide aux pays africains. (étape 2) Mais l utilisation d une fonction de réaction interactive (analyse du comportement du Royaume Uni spécifiquement dans les anciennes colonies britanniques en Afrique) met en évidence un comportement pragmatique: le Royaume Uni réduit de façon globale son aide au développement pour le concentrer sur ses anciennes colonies (sa zone d influence). Elle prend ainsi le moins de risque possible 7
conclusion 1: catégorisation des bailleurs traditionnels Remarque 1: Lorsque l analyse tient compte de la relation «un donneur traditionnel vs Chine», tous les principaux donneurs traditionnels, présentent des fonctions de réactions significativement croissantes. On pourrait penser à une compétition entre la Chine et les autres Remarque 2: Lorsque qu on introduit dans l analyse l ensemble des pays donneurs, alors aucun des donneurs traditionnels (excepté le Royaume Uni) ne semble réagir à la percée chinoise. Ils ne modifient pas significativement leur comportement d allocation de l aide au développement. Ce qui veut dire que pour l ensemble des donneurs, la Chine est un acteur comme les autres Remarque 2: (étape 1) Le Royaume Uni donne l impression d avoir une fonction de réaction décroissante, ce qui signifierait qu il tend à reculer devant la percée chinoise, en réduisant son aide aux pays africains. (étape 2) Mais l utilisation d une fonction de réaction interactive (analyse du comportement du Royaume Uni spécifiquement dans les anciennes colonies britanniques en Afrique) met en évidence un comportement pragmatique: le Royaume Uni réduit de façon globale son aide au développement pour le concentrer sur ses anciennes colonies (sa zone d influence). Elle prend ainsi le moins de risque possible Remarque 3: La France, de façon surprenante (parce que c est l ancienne puissance coloniale qui nous semble la plus influente en Afrique), ne semble pas renforcer ses positions dans sa zone d influence (les anciennes colonies), elle n y augmente pas significativement son aide au développement. Cela confirmerait ses intentions déclarées de se désengager de plus en plus de l Afrique 7
conclusion 1: catégorisation des bailleurs traditionnels Remarque 1: Lorsque l analyse tient compte de la relation «un donneur traditionnel vs Chine», tous les principaux donneurs traditionnels, présentent des fonctions de réactions significativement croissantes. On pourrait penser à une compétition entre la Chine et les autres Remarque 2: Lorsque qu on introduit dans l analyse l ensemble des pays donneurs, alors aucun des donneurs traditionnels (excepté le Royaume Uni) ne semble réagir à la percée chinoise. Ils ne modifient pas significativement leur comportement d allocation de l aide au développement. Ce qui veut dire que pour l ensemble des donneurs, la Chine est un acteur comme les autres Remarque 2: (étape 1) Le Royaume Uni donne l impression d avoir une fonction de réaction décroissante, ce qui signifierait qu il tend à reculer devant la percée chinoise, en réduisant son aide aux pays africains. (étape 2) Mais l utilisation d une fonction de réaction interactive (analyse du comportement du Royaume Uni spécifiquement dans les anciennes colonies britanniques en Afrique) met en évidence un comportement pragmatique: le Royaume Uni réduit de façon globale son aide au développement pour le concentrer sur ses anciennes colonies (sa zone d influence). Elle prend ainsi le moins de risque possible Remarque 3: La France, de façon surprenante (parce que c est l ancienne puissance coloniale qui nous semble la plus influente en Afrique), ne semble pas renforcer ses positions dans sa zone d influence (les anciennes colonies), elle n y augmente pas significativement son aide au développement. Cela confirmerait ses intentions déclarées de se désengager de plus en plus de l Afrique Remarque finale (élément positif): Il n y a donc pas de risque de réduction des financements des autres donneurs lors les financements chinois augmentent. On peut se concentrer donc sur l analyse des financements chinois et voir dans quelle sens améliorer leur mise en oeuvre 7
B - LE projet autoroutier «est-ouest» en Algérie: échec du transfert de technologies chinoises récapitulatif technique linéaire = 1 216 km profil en travers : 2 X 3 voies vitesse de base : 100 à 120 km/h nombre d échangeurs : 60 (avec option de péage) équipements : aires de repos, stations services, relais routiers, centre d exploitation et d entretien de l autoroute 8
50 41,667 33,333 25 16,667 8,333 0-8,333-16,667-25 Progression du commerce intra-uma (%) 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007 L autoroute «est-ouest» fait partie du schéma routier 2005-2025 élaboré par le ministère des travaux publics algérien. Le coût estimé est de onze milliards de dollars Le projet participe également à la concrétisation de l initiative de route transmaghrébine (7000 km) reliant les pays de l Union du Maghreb Arabe (UMA). L objectif est de relancer le commerce intra-uma et d accélérer l intégration sous-régionale. La meilleure progression ayant été observée au lendemain de la création de l UMA Les pays de l UMA: Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Mauritanie 9
La réalisation du projet a été confié à deux consortiums: japonais (Consortium Japonais pour l Autoroute Algérienne «COJAAL») et chinois (China Railway Construction Coorporation et China CITIC Group «CRCC-CITIC») 10
La réalisation du projet a été confié à deux consortiums: japonais (Consortium Japonais pour l Autoroute Algérienne «COJAAL») et chinois (China Railway Construction Coorporation et China CITIC Group «CRCC-CITIC») L analyse économique de rentabilité réalisée par la Banque mondiale présente un taux de rentabilité interne (TRI) de 20%, avec des gains potentiels en termes de création d emplois (200.000 avec une composante algérienne de 70%) 10
La réalisation du projet a été confié à deux consortiums: japonais (Consortium Japonais pour l Autoroute Algérienne «COJAAL») et chinois (China Railway Construction Coorporation et China CITIC Group «CRCC-CITIC») L analyse économique de rentabilité réalisée par la Banque mondiale présente un taux de rentabilité interne (TRI) de 20%, avec des gains potentiels en termes de création d emplois (200.000 avec une composante algérienne de 70%) Des clauses en termes de transfert de technologie et de mise à niveau des ressources humaines (formation aux techniques d exploitation, de gestion administrative, formation à l analyse physico-financière des projets d infrastructures routières) 10
La réalisation du projet a été confié à deux consortiums: japonais (Consortium Japonais pour l Autoroute Algérienne «COJAAL») et chinois (China Railway Construction Coorporation et China CITIC Group «CRCC-CITIC») L analyse économique de rentabilité réalisée par la Banque mondiale présente un taux de rentabilité interne (TRI) de 20%, avec des gains potentiels en termes de création d emplois (200.000 avec une composante algérienne de 70%) Des clauses en termes de transfert de technologie et de mise à niveau des ressources humaines (formation aux techniques d exploitation, de gestion administrative, formation à l analyse physico-financière des projets d infrastructures routières) CRCC-CITIC s est engagé à construire un institut spécialisé dans les grands travaux publics 10
La réalisation du projet a été confié à deux consortiums: japonais (Consortium Japonais pour l Autoroute Algérienne «COJAAL») et chinois (China Railway Construction Coorporation et China CITIC Group «CRCC-CITIC») L analyse économique de rentabilité réalisée par la Banque mondiale présente un taux de rentabilité interne (TRI) de 20%, avec des gains potentiels en termes de création d emplois (200.000 avec une composante algérienne de 70%) Des clauses en termes de transfert de technologie et de mise à niveau des ressources humaines (formation aux techniques d exploitation, de gestion administrative, formation à l analyse physico-financière des projets d infrastructures routières) CRCC-CITIC s est engagé à construire un institut spécialisé dans les grands travaux publics COJAAL s est engagé à construire un centre de contrôle de la qualité des infrastructures routières 10
La réalisation du projet a été confié à deux consortiums: japonais (Consortium Japonais pour l Autoroute Algérienne «COJAAL») et chinois (China Railway Construction Coorporation et China CITIC Group «CRCC-CITIC») L analyse économique de rentabilité réalisée par la Banque mondiale présente un taux de rentabilité interne (TRI) de 20%, avec des gains potentiels en termes de création d emplois (200.000 avec une composante algérienne de 70%) Des clauses en termes de transfert de technologie et de mise à niveau des ressources humaines (formation aux techniques d exploitation, de gestion administrative, formation à l analyse physico-financière des projets d infrastructures routières) CRCC-CITIC s est engagé à construire un institut spécialisé dans les grands travaux publics COJAAL s est engagé à construire un centre de contrôle de la qualité des infrastructures routières En janvier 2010, les deux consortiums ont renoncé à honorer leurs engagements 10
conclusion 2: Difficulté de réalisation du transfert technologique le cas du projet autoroutier confirme les reproches faites à la Chine de ne pas associer les ressources humaines des pays africains à la réalisation des travaux d infrastructures; les critiques: main d oeuvre en grande partie importée, faible valorisation des potentialités locales 11
conclusion 2: Difficulté de réalisation du transfert technologique le cas du projet autoroutier confirme les reproches faites à la Chine de ne pas associer les ressources humaines des pays africains à la réalisation des travaux d infrastructures; les critiques: main d oeuvre en grande partie importée, faible valorisation des potentialités locales 11
conclusion 2: Difficulté de réalisation du transfert technologique le cas du projet autoroutier confirme les reproches faites à la Chine de ne pas associer les ressources humaines des pays africains à la réalisation des travaux d infrastructures; les critiques: main d oeuvre en grande partie importée, faible valorisation des potentialités locales la Chine ne donne pas de gages suffisants concernant sa volonté de remédier à cette situation; le non respect des clauses concernant la formation des cadres locaux et la construction d instituts de formation en témoigne 11
C - LE BARRAGE HYDROELECTRIQUE «gibe III» en éthiopie: intervention tardive dans le processus de conception des projets et limites chinoises dans la conception des projets Gibe III s inscrit dans le cadre du programme énergétique éthiopien, lui même faisant partie du plan de développement accéléré pour réduire la pauvreté (finalité ) 12
C - LE BARRAGE HYDROELECTRIQUE «gibe III» en éthiopie: intervention tardive dans le processus de conception des projets et limites chinoises dans la conception des projets Gibe III s inscrit dans le cadre du programme énergétique éthiopien, lui même faisant partie du plan de développement accéléré pour réduire la pauvreté (finalité ) Les objectifs immédiats: satisfaire la demande nationale et exporter vers les pays du pool énergétique de l Afrique de l est (EAPP) dans le cadre de la mise en place d un marché régional de l énergie 12
C - LE BARRAGE HYDROELECTRIQUE «gibe III» en éthiopie: intervention tardive dans le processus de conception des projets et limites chinoises dans la conception des projets Gibe III s inscrit dans le cadre du programme énergétique éthiopien, lui même faisant partie du plan de développement accéléré pour réduire la pauvreté (finalité ) Les objectifs immédiats: satisfaire la demande nationale et exporter vers les pays du pool énergétique de l Afrique de l est (EAPP) dans le cadre de la mise en place d un marché régional de l énergie Ce qui est attendu au plan national (horizon 2015): un taux national d accès à l électricité de 60% pour l ensemble du pays, 50% pour les zones rurales et 100% pour les zones urbaines 12
C - LE BARRAGE HYDROELECTRIQUE «gibe III» en éthiopie: intervention tardive dans le processus de conception des projets et limites chinoises dans la conception des projets Gibe III s inscrit dans le cadre du programme énergétique éthiopien, lui même faisant partie du plan de développement accéléré pour réduire la pauvreté (finalité ) Les objectifs immédiats: satisfaire la demande nationale et exporter vers les pays du pool énergétique de l Afrique de l est (EAPP) dans le cadre de la mise en place d un marché régional de l énergie Ce qui est attendu au plan national (horizon 2015): un taux national d accès à l électricité de 60% pour l ensemble du pays, 50% pour les zones rurales et 100% pour les zones urbaines Les besoins de financement du secteur de l énergie en Ethiopie: 3,3 milliards de dollars 12
chronologie des soutiens financiers a gibe iii 13
chronologie des soutiens financiers a gibe iii Etape 1: promesse de soutien financier de la Banque Européenne d Investissement (BEI) et soutier financier de la BAfD pour les études de faisabilité 13
chronologie des soutiens financiers a gibe iii Etape 1: promesse de soutien financier de la Banque Européenne d Investissement (BEI) et soutier financier de la BAfD pour les études de faisabilité Etape 2: désengagement des deux institutions (annonce officielle du côté de la BEI) et «suspension du suivi du dossier Gibe III» par le département des infrastructures au niveau de la BAfD 13
chronologie des soutiens financiers a gibe iii Etape 1: promesse de soutien financier de la Banque Européenne d Investissement (BEI) et soutier financier de la BAfD pour les études de faisabilité Etape 2: désengagement des deux institutions (annonce officielle du côté de la BEI) et «suspension du suivi du dossier Gibe III» par le département des infrastructures au niveau de la BAfD Ces désengagements sont en grande partie lié à l intense campagne médiatique menée par les ONG contre la réalisation du projet (en raison des retombées négatives pour l environnement et les populations) 13
chronologie des soutiens financiers a gibe iii Etape 1: promesse de soutien financier de la Banque Européenne d Investissement (BEI) et soutier financier de la BAfD pour les études de faisabilité Etape 2: désengagement des deux institutions (annonce officielle du côté de la BEI) et «suspension du suivi du dossier Gibe III» par le département des infrastructures au niveau de la BAfD Ces désengagements sont en grande partie lié à l intense campagne médiatique menée par les ONG contre la réalisation du projet (en raison des retombées négatives pour l environnement et les populations) Etape 3: obtention d un prêt de la Banque du commerce et de l industrie de Chine (ICBC) pour la construction des turbines du barrage hydroélectrique. Montant = 496 millions de dollars. Construction confiée à une entreprise chinoise: Dongfang International Electric Corporation 13
chronologie des soutiens financiers a gibe iii Etape 1: promesse de soutien financier de la Banque Européenne d Investissement (BEI) et soutier financier de la BAfD pour les études de faisabilité Etape 2: désengagement des deux institutions (annonce officielle du côté de la BEI) et «suspension du suivi du dossier Gibe III» par le département des infrastructures au niveau de la BAfD Ces désengagements sont en grande partie lié à l intense campagne médiatique menée par les ONG contre la réalisation du projet (en raison des retombées négatives pour l environnement et les populations) Etape 3: obtention d un prêt de la Banque du commerce et de l industrie de Chine (ICBC) pour la construction des turbines du barrage hydroélectrique. Montant = 496 millions de dollars. Construction confiée à une entreprise chinoise: Dongfang International Electric Corporation Critique: les chinois répondent uniquement aux appels d offre lorsque toutes les études de faisabilité ont été réalisées et qu il ne reste plus qu à trouver une maîtrise d oeuvre pour le projet (l accusation : free-riding «passager clandestin») 13
1 Environnement propice au projet (volonté politique, cadre législatif et réglementaire) 2 Définition et conception du projet (identifier les attentes, études de faisabilité) 3 Faisabilité du projet (montage financier, organisation administrative du projet) 4 Structure du projet (partenariat privé/ public, financement du projet, structure légal montage technique): projet rentable Domaines où la Chine ne s implique pas 5 Logistique, bouclage légal et financier (financement, structure légal) 6 Exécution du projet (suivi, évaluation, renégociation) Le champ des compétences chinoises 7 projet livré Le tunnel de mobilisation des fonds: le concept de «Tunnel de fonds» a été mis au point par la BAfD pour encourager le financement collectif de la préparation des projets d infrastructures en Afrique, depuis la conception jusqu au stade où le projet obtient le financement 14 des immobilisations.
1 Environnement propice au projet (volonté politique, cadre législatif et réglementaire) 2 Définition et conception du projet (identifier les attentes, études de faisabilité) 3 Faisabilité du projet (montage financier, organisation administrative du projet) 4 Structure du projet (partenariat privé/ public, financement du projet, structure légal montage technique): projet rentable Domaines où la Chine ne s implique pas 5 Logistique, bouclage légal et financier (financement, structure légal) La Critique faite à la Chine: une implication tardive dans le processus 6 Exécution du projet (suivi, évaluation, renégociation) Le champ des compétences chinoises 7 projet livré Le tunnel de mobilisation des fonds: le concept de «Tunnel de fonds» a été mis au point par la BAfD pour encourager le financement collectif de la préparation des projets d infrastructures en Afrique, depuis la conception jusqu au stade où le projet obtient le financement 14 des immobilisations.
argumentaire chinois et autre grille de lecture Argumentaire chinois: intervenir dans le volet conception, étape où sont définies les priorités, peut s assimiler à de l interventionnisme 15
argumentaire chinois et autre grille de lecture Argumentaire chinois: intervenir dans le volet conception, étape où sont définies les priorités, peut s assimiler à de l interventionnisme 15
argumentaire chinois et autre grille de lecture Argumentaire chinois: intervenir dans le volet conception, étape où sont définies les priorités, peut s assimiler à de l interventionnisme Autre lecture: la Chine est peut être limitée en termes de compétences pour tout ce qui concerne les phases 1 à 4 du schéma précédent 15
argumentaire chinois et autre grille de lecture Argumentaire chinois: intervenir dans le volet conception, étape où sont définies les priorités, peut s assimiler à de l interventionnisme Autre lecture: la Chine est peut être limitée en termes de compétences pour tout ce qui concerne les phases 1 à 4 du schéma précédent 15
argumentaire chinois et autre grille de lecture Argumentaire chinois: intervenir dans le volet conception, étape où sont définies les priorités, peut s assimiler à de l interventionnisme Autre lecture: la Chine est peut être limitée en termes de compétences pour tout ce qui concerne les phases 1 à 4 du schéma précédent La présence des firmes chinoises est inexistante dans les services de conseil (3%), alors qu ils détiennent 31% des contrats signés avec les agences multilatérales (BM, BAfD) pour la réalisation des infrastructures (phases 6 et 7) 15
conclusion 3 L objectif de l ICA et des autres partenaires bilatéraux de l Afrique est d associer la Chine dès les premières étapes des projets 16
conclusion 3 L objectif de l ICA et des autres partenaires bilatéraux de l Afrique est d associer la Chine dès les premières étapes des projets 16
conclusion 3 L objectif de l ICA et des autres partenaires bilatéraux de l Afrique est d associer la Chine dès les premières étapes des projets Le défi consiste donc à trouver une formule pour y arriver 16
conclusion 3 L objectif de l ICA et des autres partenaires bilatéraux de l Afrique est d associer la Chine dès les premières étapes des projets Le défi consiste donc à trouver une formule pour y arriver 16
conclusion 3 L objectif de l ICA et des autres partenaires bilatéraux de l Afrique est d associer la Chine dès les premières étapes des projets Le défi consiste donc à trouver une formule pour y arriver Proposition: exploiter les avantages comparés des différents acteurs dans une structure commune; un consortium dans lequel les uns seraient à la conception et les chinois à la réalisation au regard de leurs compétences en génie 16
merci 17