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92038 PARIS LA DEFENSE CEDEX Page 1 / 11 SPECIFICATION "E" DU CEFRI CONCERNANT LES ENTREPRISES EMPLOYANT DU PERSONNEL DE CATEGORIE A OU B TRAVAILLANT DANS LES INSTALLATIONS NUCLEAIRES 29/11/00 13 Indice non utilisé 12 28/10/99 11 03/11/98 10 27/08/98 9 Directeur Président de la Commission Technique Président du Comité de Certification Auteur Vérificateur Approbateur Date Indice CEFRI/SPE-E-0400 indice 13

92038 PARIS LA DEFENSE CEDEX Page 2 / 11 PAGE DES INDICES 9 Modification du chapitre «1.Objet» (détail des exigences) et intégration d exigence relative à la notice de radioprotection.(document non diffusé) 10 Mise à jour relative à la réglementation (arrêté du 12 mai 1998 complétant l arrêté du 08 octobre 1990) 11 Suppression des exigences relatives à la carte de suivi médical Ajout des accidents d exposition 12 Indice 12 n'a pas été utilisé afin d'obtenir un indice identique entre la spécification et le questionnaire. 13 Intégration d exigences relatives au décret n 98-1185 et aux arrêtés du 23 mars 1999 et mise à jour des exigences

92038 PARIS LA DEFENSE CEDEX Page 3 / 11 SOMMAIRE 1. OBJET... 4 2. DOMAINE D'APPLICATION... 4 3. DOCUMENTS APPLICABLES... 4 4. EXIGENCES...4 4.0 Généralités... 4 4.1 Engagement de la Direction... 4 4.2 Organisation... 4 4.3 Restriction réglementaire... 5 4.4 Recrutement... 5 4.5 Surveillance médicale spéciale... 5 4.6 Formation et information du personnel... 6 4.7 Surveillance de l exposition... 6 4.8 Recours à des sous-traitants... 8 4.9 Recours à des entreprises de travail temporaire... 8 4.10 Surveillance du respect des exigences du CEFRI... 10 4.11 Maîtrise des documents... 11 4.12 Enregistrements... 11

92038 PARIS LA DEFENSE CEDEX Page 4 / 11 1. OBJET Spécifier les dispositions d organisation devant être prises par les entreprises employant du personnel de catégorie A ou B travaillant dans les installations nucléaires. Ces dispositions d organisation doivent permettre de respecter en permanence les exigences du CEFRI en matière de formation, suivi médical et suivi dosimétrique pour ce type de personnel. 2. DOMAINE D'APPLICATION Les entreprises employant du personnel de catégorie A ou B quelles que soient la nature ou l'étendue de leurs activités. 3. DOCUMENTS APPLICABLES Cahier des charges pour la formation du personnel de catégorie A ou B travaillant dans les installations nucléaires, REG-C-0206, Réglementation applicable retenue pour la certification, REG-C-0208, Procédure générale de certification, PRO-C-0311 Les notes figurant dans le présent document ne sont pas des exigences du CEFRI. 4. EXIGENCES 4.0 Généralités L entreprise doit mettre en place un système qualité adapté à son importance et à ses missions, permettant de respecter en permanence les exigences du CEFRI. Ce système doit être décrit dans des documents, par exemple un document général et des procédures associées. 4.1 Engagement de la Direction La Direction (le chef d'entreprise ou un représentant) de l entreprise doit signer un document sur papier à en-tête de son entreprise par lequel elle formule son engagement à respecter le référentiel du CEFRI. Dans le cas de holding, filiales, groupement d'entreprises (Groupement d'intérêt Economique, Société En Participation ou autre) la Direction de chaque entreprise concernée doit formuler cet engagement. 4.2 Organisation La Direction de l entreprise doit désigner une personne responsable dite Responsable Désigné, chargée : d'assurer qu'un système qualité est mis en place et entretenu conformément aux exigences du CEFRI et d'en vérifier l application, de rendre compte à la Direction du fonctionnement de ce système qualité.

92038 PARIS LA DEFENSE CEDEX Page 5 / 11 Le Responsable Désigné, qui peut cumuler cette fonction avec d autres fonctions dans l entreprise, doit posséder l indépendance suffisante et l autorité nécessaire afin de mettre en application les dispositions prises dans l entreprise pour satisfaire aux exigences du CEFRI. Cette autorité doit être matérialisée (position sur l'organigramme, délégation de la Direction...), Note : le Responsable Désigné peut exercer sa mission au siège de l entreprise ou dans un établissement ou groupe d établissements, selon la structure de l entreprise. Si l'entreprise présente à la certification un périmètre comprenant plusieurs implantations, elle peut faire l objet d un seul audit et donner lieu à une certification globale si les conditions suivantes sont réunies : le système qualité mis en place est identique pour toutes les implantations concernées, le Responsable Désigné a l autorité pour imposer le système qualité à toutes les implantations, le Responsable Désigné doit démontrer sa capacité à centraliser et analyser les informations relatives au système qualité en provenance de toutes les implantations. 4.3 Restriction réglementaire L'entreprise doit s'interdire et s'assurer qu'il ne peut être fait appel à ses salariés sous contrat à durée déterminée et à des intérimaires pour tous travaux susceptibles d entraîner une exposition aux rayonnements ionisants dès lors qu ils sont effectués dans des zones où le débit d équivalent de dose horaire est susceptible d être supérieur à 2 millisieverts par heure, conformément à l arrêté du 12.05.1998 complétant l arrêté du 08.10.1990. Dans le cas où l'entreprise fait appel à de la sous-traitance, l'entreprise doit s assurer que cette restriction est également respectée par le sous-traitant. 4.4 Recrutement L'entreprise doit définir les dispositions prises pour : identifier ses salariés destinés à travailler sous rayonnements ionisants, informer systématiquement le Responsable Désigné du recrutement de tout salarié destiné à travailler sous rayonnements ionisants, même à titre temporaire, enregistrer la date d'embauche, les formations suivies relatives à la prévention des risques (dont la radioprotection) avant l'embauche, établir la fiche relative aux conditions de travail, demander au médecin du travail, avec l'accord écrit du salarié, le transfert du dossier médical du salarié afin de procéder à la visite médicale spéciale. 4.5 Surveillance médicale spéciale L'entreprise doit définir les dispositions prises pour organiser le suivi médical spécial des salariés de catégorie A ou B. L entreprise doit, pour chacune de ses implantations, adhérer à un service de médecine du travail territorialement compétent et spécialement habilité ou passer une convention avec le service de médecine du travail de l exploitant.

92038 PARIS LA DEFENSE CEDEX Page 6 / 11 Elle doit faire suivre chacun de ses salariés de catégorie A ou B exclusivement par ce(s) service(s). Cette obligation s'applique même si l'entreprise est liée par une convention à un GIE, une SEP ou autre. Pour une entreprise non établie en France, l entreprise doit communiquer au service de médecine du travail qui assure le suivi médical de ses salariés en France les coordonnées du service médical d'affiliation. L'entreprise doit pour chaque salarié : mettre à jour et transmettre au médecin du travail avant la visite médicale spéciale les fiches relatives aux conditions de travail, détenir les fiches d'aptitude médicale. Les visites médicales spéciales doivent suivre les périodicités réglementaires. 4.6 Formation et information du personnel L'entreprise doit définir les dispositions prises pour organiser la formation et l'information des salariés à la prévention des risques, en particulier en ce qui concerne les risques dus aux rayonnements ionisants. Cette formation doit être conforme au cahier des charges (REG-C-0206) tant en ce qui concerne la formation initiale que le recyclage et la mise à niveau. Le certificat de formation est délivré par un organisme de formation certifié CEFRI. L'entreprise doit s'assurer que tous ses salariés ont reçu une notice d information sur la radioprotection. L'entreprise doit tenir à jour pour les salariés concernés, un dossier incluant : les certificats de formation à la prévention des risques, l'accusé de réception d'une notice d'information sur la radioprotection. Note : ces exigences n'exonèrent pas l'employeur d'autres obligations de formation liées aux risques propres à l'exercice de la profession ou aux risques spécifiques du poste de travail. 4.7 Surveillance de l exposition L'entreprise doit définir les dispositions prises pour délivrer aux salariés de catégorie A ou B une autorisation écrite à travailler sous rayonnements ionisants (éléments constitutifs du carnet d'accès ou document spécifique). La prise en compte du certificat de formation à la prévention des risques et des avis d'aptitude médicale est indispensable pour délivrer l'autorisation à travailler sous rayonnements ionisants. L'entreprise doit disposer, par opération en zone controlée, au plus tard avant de commencer les travaux, de l évaluation préalable de la dose collective et des doses individuelles de rayonnements ionisants auxquelles ses salariés sont susceptibles d être exposés.

92038 PARIS LA DEFENSE CEDEX Page 7 / 11 Note : Préalablement à l exposition, l entreprise informe les personnes concernées des résultats de cette évaluation. L'entreprise doit définir les dispositions prises pour mettre en œuvre une surveillance de l'exposition des salariés de catégorie A ou B par dosimétries passive (temps différé) et active (dosimétrie opérationnelle). Cette surveillance individuelle de l'exposition doit permettre à l'entreprise de s assurer que : les doses de rayonnements reçues sont mesurées, lorsqu'elle fournit les moyens de mesure, ces moyens de mesures répondent aux critères réglementaires de qualité. L entreprise doit définir les dispositions prises pour : approvisionner des dosimètres passifs auprès de l OPRI ou d'un laboratoire agréé, distribuer ces dosimètres, réintégrer ces dosimètres, renvoyer ces dosimètres à l OPRI ou au laboratoire agréé. Ces dispositions doivent traiter des dosimètres témoins, perdus, détériorés et rendus en retard. L'entreprise doit définir les dispositions prises pour analyser les résultats des mesures de la dosimétrie active. Note : Les résultats de la dosimétrie active externe organisme entier peuvent être reportés par l intervenant dans un carnet individuel de suivi dosimétrique remis par l'entreprise. L entreprise doit disposer des services d au moins une personne habilitée par l OPRI, dite «personne habilitée», ayant l accès aux résultats nominatifs de la dosimétrie active des 12 derniers mois pour les salariés suivis. Le Responsable Désigné peut être «personne habilitée». Les données de dosimétrie active externe organisme entier doivent être : périodiquement transmises à l'opri sous la responsabilité de la «personne habilitée», transmises à l OPRI par la «personne habilitée» dès le retour de personnes ayant travaillé à l étranger. L entreprise doit définir les dispositions prises pour : permettre à la «personne habilitée» de suivre la dosimétrie active des salariés et d informer le médecin du travail dès qu une des limites réglementaires est atteinte sur la base des données dosimétriques acquises par l'entreprise ou fournies par l'exploitant, enregistrer les expositions exceptionnelles rencontrées : expositions exceptionnelles concertées, expositions d'urgence, expositions accidentelles.

92038 PARIS LA DEFENSE CEDEX Page 8 / 11 L entreprise doit se fixer des objectifs de diminution collective et individuelle de la dosimétrie, c est à dire une optimisation de la dosimétrie par opération, sur la base du retour d expérience notamment pour les opérations reconductibles. 4.8 Recours à des sous-traitants L'entreprise doit définir les dispositions prises pour sous-traiter des travaux sous rayonnement ionisants. L'entreprise doit s'assurer que le sous-traitant dispose par opération : des résultats de l'évaluation préalable de la dose collective et des doses individuelles de rayonnements ionisants auxquelles le personnel est susceptible d être exposé, des objectifs de diminution collective et individuelle de la dosimétrie. L'entreprise doit s assurer que : soit le sous-traitant est certifié CEFRI, soit, dans le cas contraire, le sous-traitant fournit pour tout son personnel concerné y compris ses intérimaires les copies du certificat de formation à la prévention des risques conforme aux exigences du CEFRI et de la fiche d aptitude médicale. Si l'entreprise n'envisage pas de sous-traiter des travaux sous rayonnements ionisants, elle doit le noter dans les documents décrivant son système qualité. En cas de modification de cette position, l'entreprise devra définir préalablement à l'utilisation de sous-traitants les dispositions correspondantes conformément aux exigences du CEFRI. 4.9 Recours à des entreprises de travail temporaire L entreprise utilisatrice (EU) doit définir les dispositions prises pour recourir à des entreprises de travail temporaire (ETT) pour les travaux sous rayonnements ionisants. Les dispositions concernant : la surveillance médicale spéciale, la formation à la prévention des risques, la surveillance de l exposition, doivent être contractuellement définies entre l EU et l ETT. La certification CEFRI de l ETT ne dégage pas l EU de sa responsabilité réglementaire vis-àvis des intérimaires, notamment en matière de suivi médical spécial et de formation. L'EU doit obtenir de l'ett les informations concernant la formation à la prévention des risques des intérimaires. L EU doit pourvoir ou faire pourvoir par l ETT, le cas échéant, la formation nécessaire à l intérimaire pour travailler sous rayonnement ionisants. L EU a la responsabilité de faire effectuer par le service de médecine du travail habilité et territorialement compétent auquel elle adhère ou par le service de médecine du travail de l exploitant avec lequel elle a passé une convention, la surveillance médicale spéciale de tous les intérimaires auxquels elle a recours pour travailler sous rayonnements ionisants.

92038 PARIS LA DEFENSE CEDEX Page 9 / 11 L EU doit fournir à l ETT les justificatifs concernant le suivi médical spécial et la formation reçue par l intérimaire pendant sa mission. L'EU doit définir les dispositions prises pour délivrer aux intérimaires de catégorie A ou B une autorisation écrite à travailler sous rayonnements ionisants (éléments constitutifs du carnet d'accès ou document spécifique). La prise en compte du certificat de formation à la prévention des risques et des avis d'aptitude médicale est indispensable pour délivrer l'autorisation à travailler sous rayonnements ionisants. Lors de la demande de mise à disposition d'intérimaires, l'eu doit fournir à l'ett les résultats de l'évaluation préalable de la dose individuelle (prévisionnel dosimétrique) à laquelle le personnel intérimaire est susceptible d'être exposé. Le personnel intérimaire doit être intégré dans les objectifs de diminution collective et individuelle de la dosimétrie. Note : Préalablement à l exposition, l EU informe les intérimaires concernés des résultats de cette évaluation. L'EU doit définir avec l'ett les dispositions prises pour mettre en œuvre une surveillance de l'exposition des intérimaires de catégorie A ou B par dosimétries passive (temps différé) et active (dosimétrie opérationnelle). Cette surveillance individuelle de l'exposition doit permettre à l'eu de s assurer que : les doses de rayonnements reçues sont mesurées, les mesures répondent aux critères réglementaires de qualité. L EU doit définir avec l'ett les dispositions prises pour : approvisionner des dosimètres passifs auprès de l OPRI ou d'un laboratoire agréé, distribuer ces dosimètres, réintégrer ces dosimètres, renvoyer ces dosimètres à l OPRI ou au laboratoire agréé. Ces dispositions doivent traiter des dosimètres témoins, perdus, détériorés et rendus en retard. L'EU doit définir les dispositions prises pour analyser les résultats des mesures de la dosimétrie active. Note : Les résultats de la dosimétrie active externe organisme entier peuvent être reportés par l intervenant dans un carnet individuel de suivi dosimétrique remis par l'ett. L EU doit disposer des services d au moins une personne habilitée par l OPRI, dite «personne habilitée», ayant l accès sur la durée de l'opération aux résultats nominatifs de la dosimétrie active pour les intérimaires suivis. Le Responsable Désigné peut être «personne habilitée». L'EU doit s'assurer que les données de dosimétrie active externe organisme entier des intérimaires sont : périodiquement transmises à l'opri sous la responsabilité de la "personne habilitée" de l'eu,

92038 PARIS LA DEFENSE CEDEX Page 10 / 11 transmises à l OPRI par la «personne habilitée» de l'eu dès le retour d'intérimaires ayant travaillé à l étranger. L'EU doit définir les dispositions prises pour : permettre à la «personne habilitée» de l'eu de suivre la dosimétrie active des intérimaires concernés et d informer la "personne habilitée" de l'ett dès que le prévisionnel dosimétrique est susceptible d'être atteint, sur la base des données dosimétriques acquises par l'eu ou fournies par l'exploitant, enregistrer les expositions accidentelles des intérimaires. Si l entreprise n'utilise pas d'intérimaire pour les travaux sous rayonnements ionisants, elle doit le noter dans les documents décrivant son système qualité. En cas de modification de cette position, l'entreprise devra définir préalablement à l'utilisation d'intérimaires les dispositions correspondantes conformément aux exigences du CEFRI. 4.10 Surveillance du respect des exigences du CEFRI Des audits qualité internes doivent être périodiquement réalisés sur le système qualité afin de vérifier que les activités et les résultats correspondants sont conformes aux dispositions prévues et de déterminer l efficacité de ce système qualité. Cette efficacité doit être démontrée lors des audits CEFRI. Note : Ces audits peuvent être intégrés dans le système d audits qualité internes de l entreprise sous réserve que les exigences du CEFRI soient intégrées au référentiel de l'audit. Ces audits sont réalisés par le Responsable Désigné ou par un auditeur formé à la pratique de l audit qui ne dépend pas des personnes qui ont la responsabilité de l'activité auditée. Les actions correctives décidées à la suite de l audit doivent être engagées. Pour une entreprise présentant un périmètre de certification, une analyse systématique d'un écart détecté en cours d'audit doit être menée afin de vérifier s'il s'agit ou non d'une déficience générale du système qualité susceptible d'affecter l'ensemble des implantations. Si l'écart se révèle être une déficience générale du système qualité, les actions correctives doivent être menées sur l'ensemble des implantations. Dans le cas contraire, les actions correctives doivent être menées sur toutes les implantations présentant cet écart. L'entreprise doit être en mesure de fournir au CEFRI les justificatifs (analyse / identification des implantations ) ayant permis de délimiter ou non les actions correctives. Les audits donnent lieu à l émission d un rapport qui est porté à la connaissance de la Direction et du Responsable Désigné. Tout écart constaté dans le cadre de l application des exigences du CEFRI doit être tracé et des actions correctives doivent être mises en oeuvre.

92038 PARIS LA DEFENSE CEDEX Page 11 / 11 Toute réclamation émanant des exploitants ou des entreprises "donneur d'ordre", se rapportant au respect des exigences du CEFRI, doit être enregistrée et faire l objet d un traitement. La Direction de l entreprise est tenue de notifier au CEFRI toute modification du système qualité décrit dans le dossier d engagement (défini dans la procédure générale PRO-C- 0311). 4.11 Maîtrise des documents L'entreprise doit définir les dispositions prises pour identifier, rédiger, vérifier et/ou approuver, diffuser, modifier, classer et archiver les documents nécessaires au fonctionnement du système qualité. Les personnes chargées de la vérification et/ou l'approbation des documents nécessaires au respect des exigences du CEFRI doivent être désignées. L entreprise doit détenir l ensemble des documents applicables à la certification, y compris les textes listés dans le document réglementation applicable pour la certification (REG-C- 0208). 4.12 Enregistrements L'entreprise doit définir les dispositions prises pour enregistrer, classer et tenir à jour les différents documents démontrant le fonctionnement du système qualité et la conformité aux exigences du CEFRI. L'accès à ces enregistrements doit faire l objet de règles de confidentialité. L'entreprise doit définir la durée de conservation de chaque type d'enregistrement.