Peter Berlin, héros du documentaire "That man : Peter Berlin" illico 30 septembre 2005 bimensuel gratuit back to the XI future? ÈME FESTIVAL DE CINÉMA GAY > > télé : rentrée en clair pour Pink TV > clubbing : le marathon du dimanche > album : les stars du X prennent la pose www.e-llico.com
Le plus grand service de rencontres GAY 36 15 J. Messana JHAGL : 0,21 e/mn : pas cher! Drague/SMS : envoyez JH au 51 911 1 9 1 1 0,20 e par envoi + prix d un SMS 100% dialogue 0.891.67.34.00 AGL : 0,22 e/mn Dialogue + BAL 0.891.67.34.34 AGL : 0,22 e/mn One on one : dialogue en duo 0.891.67.60.20 AGL : 0,22 e/mn
Couverture : Peter Berlin dans le documentaire "That man : Peter Berlin", présenté au Festival du Film Gay et Lesbien de Paris Par Didier Roth-Bettoni TOUT CET AMOUR... > "Pour moi, c était un droit démocratique." En une phrase, en un sourire, il a tout dit, Gérard, tout résumé à la perfection. Un droit démocratique. Rien de plus, rien de moins. Un droit. En démocratie. Pour des citoyens. Voilà. Quoi? La possibilité pour des couples homosexuels d avoir des enfants. Un droit démocratique. Juste ça. C est énorme. N en déplaise à tous les aigris, les rancis, les Vanneste, les prosternés de toutes les religions : un droit démocratique, un droit à l amour, pour des pères, des mères, des enfants. Car oui, l amour, un flot débordant d un bel amour radieux, lumineux, éclatant, c est bien ce qui submergeait le petit écran, le 11 septembre vers 23 h. C était sur Arte, bien sûr, une histoire de famille à tiroirs intitulée "Louise, son père, ses mères, son frère et ses sœurs" où l amour et le bonheur étaient de tous les plans, de tous les échanges. Au centre de ce moment de sérénité, il y a Louise, 20 ans, belle brune au sourire ravageur, et tout autour, il y a Sybille, sa mère, et Sylviane, sa compagne. Et puis encore Françoise, l amie des luttes féministes de Sybille, qui a accepté sans hésiter de "prêter" Gérard, son mari, pour que le couple Sybille-Sylviane puisse avoir un enfant. Il y a donc Gérard, pour qui c était une façon de mettre en œuvre concrètement son engagement gauchiste et libertaire, de donner corps à ce "droit démocratique". Et puis les deux filles et le fils de Gérard et Françoise, frères et sœurs de Louise. Tout ce petit monde partage tout, se retrouve pour des vacances, des fêtes, des anniversaires, s aime, se protège, complice, merveilleuse famille recomposée. C est impressionnant, ce bonheur. C est magnifique, les mots que se disent ces gens. Françoise qui se déclare bouleversée chaque fois qu elle regarde son mari. Sybille qui dit n avoir jamais rencontré quelqu un d aussi extraordinaire que Françoise. Sylviane qui s avoue toujours aussi amoureuse de Sybille. Et Louise qui adore son père, qui est si proche de sa mère, et qui éclate de joie et de fierté lorsque sa deuxième mère peut enfin l adopter. Louise pour qui tout cela, jamais, n a été un problème ou un souci au point d écrire dans son journal, un jour de ses 13 ans : "Maman me l a dit l autre jour. Elle et Sylviane sont homosexuelles" et de passer tout de suite à autre chose, ses notes en je ne sais qu elle matière, comme si cela n avait pas plus d importance que cela. Et cela n en a pas. Le droit à l amour selon Louise, Sylviane, Sybille, Gérard, Françoise et les autres? Un droit très simplement démocratique..< index #134 magazine p. 6-10 TOUT SUR LE 11È FESTIVAL DE FILMS GAY ET LESBIENS DE PARIS, DU 14 AU 24 OCTOBRE. perso p. 13 PETER BERLIN, ICÔNE DES SEVENTIES actu p. 14-18 L ACTUALITÉ FRANÇAISE ET INTERNATIONALE EN BREF. culture p. 20-24 LA RENTRÉE DE PINK TV ; EXPOS, LIVRES, MUSI- QUE, CINÉMA, SPECTACLES. p. 26-28 L ACTUALITÉ DES ALBUMS ET DES DVD ÉROTIQUES. agenda p. 32-42 FLASH IN THE NIGHT, CLUBBING, CRUISING, BARS-RESTOS, FILLES, guide rose p. 45-46 SÉLECTION DES MEILLEURES ADRESSES GAY ET LESBIENNES À PARIS. abonnement ABONNEMENT POUR 1 AN (24 NUMÉROS) : 48 EUROS PAR CHÈ- QUE OU MANDAT POSTAL À L'ORDRE DE GROUPE ILLICO, 99, RUE DE LA VERRERIE, 75004 PARIS. Illico, 30 000 exemplaires. 99, rue de la Verrerie, 75004 Paris. Fax : 01 48 04 92 95. Internet : e-llico.com Direction : Jacky Fougeray directeur de la publication, Philippe Marin directeur exécutif. Rédaction : Didier Roth-Bettoni rédacteur en chef : 01 48 04 58 75 (droth-bettoni@wanadoo.fr) Actu : Jean-François Laforgerie : 01 48 04 82 05 (jflaforgerie@staff.e-llico.com). Culture/Tendance : Tim Madesclaire : 01 48 04 78 84 (tmadesclaire@staff.e-llico.com), Valérie Caillon-Gervier, Cédric Chaory, Pierre Frau, Oscar Héliani, Reverse Angle. Agenda/guide : Julien Pierre : 01 48 04 74 16 (agenda@staff.e-llico.com), Marlène, Franck Monfort. Coordination d'édition : Jean-François Laforgerie (magazine), Julien Pierre (agendas/guide). Design : Yul Studio. Publicité : 01 48 04 59 32 (pmarin@staff.e-llico.com). Relations abonnés : 01 48 04 83 50. Illico Magazine est une publication du Groupe Illico éditée par Staff de Communication. SNC. RCS. Paris B 340.117 837. Gérants et principaux associés : Jacky Fougeray et Philippe Marin. ISSN : 1154-4945. Dépôt légal : à parution. Fabrication : Réponse Directe UE. www.e-llico.com 5
back XIè édition du Festival de to Films Gay et Lesbiens, du 14 au 23 octobre the future? Et si le présent du cinéma gay, c était de se pencher sur son passé? C est en tout cas la tendance de fond de ce Festival 2005 où l on assiste à un saisissant revival seventies. Hommages à des figures d époque ou nouveautés tentées par le retour en arrière, le mouvement gay semble vouloir se ressourcer à son âge d or. Seul bémol (ou presque) à ce rétropédalage général : l ultra-modernité du somptueux "Odete". Gros plan sur les événements de ces neuf jours. 6 > Il flotte comme un parfum de nostalgie sur cette onzième édition du Festival. Nostalgie d un certain cinéma peut-être, libre, inventif, foutraque, sexy. Nostalgie d une certaine utopie aussi, tant politique que sexuelle, d un temps, les années 70, où l homosexualité se voulait révolutionnaire et espérait prendre sa part dans la transformation du monde et de la société. Nostalgie d une époque donc, pas si lointaine (trente ans à peine) et pourtant si éloignée si l on se risque au jeu des comparaisons. Ce vague à l âme inconscient (?) semble avoir saisi l ensemble de la programmation du Festival, puisque s il se retrouve logiquement du côté des hommages et des rétrospectives (deux des quatre films de vampires, la soirée consacrée à Jim Bidgood et à son "Pink Narcissus", la séance consacrée à des films lesbiens militants de la période 70-77), il innerve aussi en profondeur Par Didier Roth-Bettoni la sélection d inédits. Passe encore qu un documentaire fasciné par la figure mythique de Peter Berlin (voir p. 13 ) y succombe : le règne fantasmatique de Berlin, porn star et héraut sexuel de la libération gay, date de ce moment-là, et "That man : Peter Berlin" s essaie à en faire revivre la fascination. Mais c est une autre paire de manches que des fictions contemporaines choisissent comme cadre les années post 68 (l épatant "Ma saison Super 8" de Alessandro Avellis) ou tentent de réactiver à la sauce altermondialiste contemporaine certaines des illusions des seventies (le somnifère "Oublier Cheyenne" de Valérie Minetto). Et si encore cette fuite en arrière qui ne manque pas de sens alors que l homosexualité semble plus que jamais en voie de banalisation (en tous cas dans les fictions produites sous nos latitudes, et dont la sémillante comédie espagnole "Reinas", sur le premier mariage gay de l autre côté des Pyrénées, est quelque chose comme le prototype) se limitait aux années 70 Mais non. Venu de Suisse, le très pertinent documentaire "Le bal des chattes sauvages" de Veronika Minder plonge beaucoup plus loin puisqu il s attache à cinq lesbiennes helvétiques d âges différents (de plus de 70 ans à la petite vingtaine) et à la manière dont elles ont pu vivre leur homosexualité. Et pourtant, là encore, entre la plus âgée et la plus jeune, on sent bien que la rupture a eu lieu au cours de ces seventies décidément fondatrices. On se gardera bien de tirer un constat définitif de cette conjonction pourtant intrigante à laquelle presque rien n échappe sinon la modernité bouleversante d "Odete", le nouvel OVNI de Joao Pedro Rodrigues. On se demandera juste si ce retour vers le futur n est pas une manière, pour un certain nombre de cinéastes gay et lesbiens, de ne pas se coltiner à un présent décevant, à un réel où l identité homosexuelle tendrait à se déliter, un cinéma où la représentation des pédés et des gouines n est plus un enjeu? <
magazine "Odete", de Joao Pedro Rodrigues TOUT NOUVEAUX, TOUT BEAUX? Motivation première des festivaliers, les inédits sont une bonne dizaine cette année. Revue de détail. > Honneur à "Reinas" pour démarrer, pimpante espagnolerie de Manuel Gomez Pereira, dont la toile de fond se révèle être le premier mariage homo collectif à Madrid. La comédie ne manque pas de piquant même si ce film grand public, coloré et se réclamant d Almodovar (Carmen Maura, Marisa Paredes et Veronica Forqué sont de l affaire) s intéresse plus aux mères des futurs mariés qu à ceux-ci. C est en tout cas plein de bonnes intentions, parfois un peu mou et si ce n est pas très queer, c est définitivement politiquement important comme en témoigne la scène finale où "Au nom de l Etat et du roi", 20 couples pédés se retrouvent unis. Le film sortira fin décembre. Toujours dans la sphère hispanisante, deux très beaux films arrivent d Argentine, le très sexuel "Un ano sin amor" de Anahi Berenri, portrait d un écrivain séropo se découvrant à travers une sexualité hard. Et la "Ronde nocturne" d Edgardo Cozarinsky, errance d un jeune tapin de Buenos Aires au creux d une nuit où le passé l accroche et met à jour ses failles.beau portrait aussi que celui saisi par le film hong-kongais "Butterfly", de Yan Yan Mak : celui d une jeune enseignante chez qui la rencontre d une jolie chanteuse va ramener à la surface le fantôme d un amour adolescent qu elle avait tenté d ensevelir. Balançant entre aujourd hui et un hier proche (la contestation étudiante en Chine en 1989), le film, sur un rythme à la lenteur envoûtante, parle de libération et de conquête de son identité. D Allemagne, il sera intéressant de "Ma saison Super 8", de Alessandro Avellins. découvrir le "Unveiled" d Angela Maccarone, autre portrait de femme, une Iranienne cherchant asile dans une Allemagne fermée sur elle-même. Autre représentant d outre-rhin, "Fucking different" est une amusante (et inégale) compilation de courts métrages autour de la question de la différence gay/lesbienne. Quant au cinéma français, il est représenté, côté filles, par "Oublier Cheyenne" et, côté garçons, par "Ma saison Super 8", deux films qui traficotent avec les seventies pour des résultats inégaux. S il est difficile de succomber à la logorrhée post-larzac qui nimbe l horizon des nanas cherchant à s émanciper de la société productiviste du premier (d autant que cette affaire de journaliste en pleine confusion se passe de nos jours), le charme du second film est bien plus palpable. Car Alessandro Avellins a choisi de situer dans les années 68-72 son histoire de jeunes gens faisant l apprentissage de leur identité et du combat qui mène à sa reconnaissance. A cet égard, la reconstitution de la fameuse émission radio de Ménie Grégoire sur "l homosexualité ce douloureux problème" vaut à elle seule le détour.< 7
L IMMANQUABLE > S il ne fallait en voir qu un, ce serait celui-là : le météore foudroyant "Odete", second film en état de grâce de Joao Pedro Rodrigues, réalisateur portugais du déjà génial "O fantasma". L histoire, étrange, unique, magnifique, tragique, d un couple gay brisé par un accident et dans lequel s insère, à la place de l amant défunt, une jeune femme bien décidée à avoir un enfant du survivant Film vertigineux et obsessionnel, "Odete" sort en salles le 21 décembre. Autant dire qu on vous en reparlera vite < DU SANG > Les vampires et l homosexualité, deux thèmes qui n en finissent pas de se croiser quasiment depuis l origine du genre. Quatre illustrations dans cette mini-rétrospective. Un porno assez récent ("The vampire of Budapest"), un petit film d horreur profondément homo-érotique ("The brotherhood", du réalisateur de seconde zone David DeCoteau) et deux curiosités issues des années 70 : " Vampyros lesbos" de Jess Franco, érotique kitsch bien dans la manière du cinéaste (musique et lumière impeccables, montage et scénario bâclés) où une jeune femme tombe sous la domination d une vampire ; et surtout "Les lèvres rouges", merveille de Harry Kumel où Delphine Seyrig règne sans partage. Dans son personnage de comtesse sanglante traversant les âges, elle est éblouissante, donnant corps et âme à ce film sec, pur et pervers.< "Ronde nocturne", de Edgardo Cozarinsky 8 "Dracula, pages tirées du journal d'une vierge", de Guy Maddin. SEX, SEX, SEX > Du sexe à toutes les sauces : pour les nanas, il y aura la programmation consacrée à la performeuse Dayna McLeod et intitulée "Pleasure zone" mais aussi les érotiques élégants de Maria Beatty. Sans oublier l anniversaire (20 ans) de Fatale Media, boîte de prod consacrée au porno lesbien : titre de la soirée? "Mon fist ma bataille". Les mecs ne seront pas en reste avec les deux documentaires de Jochen Hicks intitulés "Sex/life in LA" Le premier s intéresse à des hommes ayant tenté, avec plus ou moins de succès, de faire carrière dans le sexe. Le second se penche sur le phénomène webcam et la façon dont des mecs les utilisent. Et un porno, "The vampire of Budapest", de Kristen Bjorn, dans la thématique vampire.< "Reinas", de Manuel Gomez Pereira INVITÉS > Cinéastes passionnants, Pierre Trividic et Patrick Mario Bernard ont réalisé avec "Dancing" l un des objets filmiques les plus insaisissables et séduisants de la période récente. Le festival leur offre une carte blanche, bonne occasion pour se plonger dans leur univers très très personnel puisqu on pourra revoir "Dancing" mais aussi leur très intime journal intitulé "Ceci est une pipe" ainsi qu un étrange portrait de l écrivain fantastique Lovecraft. Les deux compères ont aussi choisi la queerissime variation sur "Dracula" de Guy Maddin ainsi qu un des plus beaux films d Alain Resnais, l opaque "Providence" dont la singularité au sein de ce festival est de n être en rien concerné par la question gay <
10 ET AUSSI > Comme tous les ans, les courts métrages auront leur place au sein du festival, avec pas moins de trois programmes (pour filles, pour garçons, pour les deux). La thématique transgenre sera aussi présente, à travers plusieurs documentaires. Parmi les rétrospectives à suivre, il faudra jeter un œil sur " Israël- Palestine, territoires d amours ", composée de fictions et de documentaires sur cette région du monde où l homosexualité est loin d être une évidence. Parmi les autres événements qui vont rythmer cette dizaine, on relèvera la soirée de courts métrages expérimentaux choisis par l association queer Shot in the Back ("Transpédégouines n roll") et ceux sélectionnés par un autre groupe, Queer Factory (" Les contes de Queer Factory"). Pink TV aura droit à une soirée avec comme centre le film de Lionel Soukaz et Guy Hocquenghem "Race d ép" (encore un film des années 70, quatre sketches consacrés à l histoire des homos), tout comme Canal Plus pour la diffusion de la dixième Nuit gay. On revient sur celle-ci (à l antenne le 21/10) dans notre prochain numéro. Le festival ne serait pas complet sans Madame H, présente dans la Nuit gay en intervieweuse de politiciens, mais aussi avec un Festival de connes (parodie de celui de Cannes) qui s annonce savoureux, sans oublier le film qu elle a tourné avec Rémi Lange, "The sex of Madame H". Que du bonheur < Forum des Images, Forum des Halles. Du 14 au 23 octobre. Réservations au Forum des images à partir du 7 octobre. Rens. : 01 44 76 62 00 ou www.ffglp.net NARCISSE CHÉRI Jim Bidgood, l auteur de "Pink Narcissus", est maintenant une légende à laquelle le estival a décidé de rendre hommage. Il a inspiré des générations d artistes, de Pierre & Gilles à Fassbinder, sans jamais demander son reste, même s il commence à être acheté par certains musées. A 72 ans, il est encore plein de projets! Rencontre. > Dans les années 60, vous signiez vos photos sous le pseudo "Les Folles des Hommes" (en français). Pourquoi? Oh vous savez, à l époque, ceux qui faisaient des photos de nus masculins devaient se choisir un pseudonyme, d abord à cause du contexte légal, mais aussi parce que nous n avions pas de studios à proprement parler, on faisait ça chez nous, dans la salle de bain. Il y avait donc les pseudonymes les plus improbables. J avais choisi celui-là en référence aux comédies musicales, comme les "Ziegfield Follies" > Pourquoi avoir longtemps refusé d être crédité sur "Pink Narcissus"? Parce que la production m avait retiré le film, et que je n aimais pas ce qu elle voulait en faire. Tout a été dit là-dessus. > Pourquoi avez-vous arrêté la photo et le cinéma gay? Parce que je n avais pas d argent! Pour arriver à faire bien ce que je veux, cela coûte très cher, et je n avais aucun moyen. Ça a toujours été mon problème. Je ne crois pas au "less is more" (moins, c est plus) en art. Et je ne peux pas penser simplement. Regardez Versailles. Récemment, j ai fini par comprendre que l on pouvait obtenir des financements pour travailler, et là j en ai trouvé! Donc je vais refaire des photos, toujours autour des gays, mais aussi d autres sujets plus politiques, mais consciemment cette fois. Parce que "Pink Narcissus" et les photos de l époque, c était aussi politique, mais je ne m en rendais pas compte. > Comment ça? Même par rapport à ce qui se faisait dans les magazines gay des 60, mes images étaient décalées. Je me suis toujours demandé pourquoi on ne traitait pas le corps de l homme de la même manière que celui de la femme, pourquoi on refusait de l idéaliser comme les femmes dans les comédies musicales et les films. Les décors, les costumes, j étais différent, mais je ne m en rendais pas compte. Là, je voudrais refaire ce genre de chose mais en ajoutant aussi une critique de l hypocrisie ambiante aux Etats-Unis sur le sexe, et l homosexualité. On croit que c est toléré mais il n y a pas besoin de creuser beaucoup pour se rendre compte que le sexe et les gays continuent de poser un problème. Et je ne comprends pas cela. Pourquoi est-il possible de montrer une fille se faisant éventrer mais pas un pénis en érection? Hein? <tim madesclaire
perso Il est le héros du doc "That man : Peter Berlin" images de Berlin La silhouette ni même le visage n ont changés. Loin de sa gloire seventies, Peter Berlin, icône sexuelle blonde des années de la libération gay, resurgit dans le vibrant documentaire présenté au Festival de Films gay et lesbiens. > Peter Berlin, le "Greta Garbo du porno". A deux différences près : aucun doute de lesbianisme n a jamais pesé sur Peter Berlin, et il n a fait que deux films, "Nights in black leather", réalisé en 1973 par Ignacio Rudkowski et "That boy" en 1974, plus quelques courts en 16mm. Ainsi vit Peter Berlin : icône plutôt qu acteur, personnage plutôt que people, inquiet de ce que le futur retiendra de lui. "Quel âge avez-vous? Quand avez-vous vu une photo de moi pour la première fois?", demande-t-il d emblée. C était en 1982, et j avais été sidéré par la capacité de ce mec à se mettre en scène d une façon si obscène, seul, et surtout par son polymorphisme. De maigre à baraqué, de normalement musclé à hyper dessiné, au fil des séances, il apparaissait si différent, et pourtant avec le Par Tim Madesclaire même sex appeal, quelque chose d à la fois vraiment grossier (la bouche entrouverte, le visage incliné, les yeux mi-clos), très salope, et pourtant sophistiqué, félin, aristocratique. Comment devient-on Peter Berlin? "Je me suis toujours photographié seul, dans mon intimité, avec un miroir pour mettre au point les images, et des marques sur les décors pour me repérer. Mes images n étaient pas destinées à être montrées. C est après la sortie de "Nuits en cuir noir" que j ai accepté d en diffuser. Je trouve mes films médiocres mais je suis très fier des images que j ai réalisées". Sans que l on sache s il parle des photos, ou de ce qu elles représentent : lui-même... Le nom de Peter Berlin apparaît en 1973 aux USA, parce que répondre "Armin" quand on demandait son prénom à ce jeune allemand était trop compliqué, et "Berlin", ma foi Armin Hoyningen-Huene, lui, est né en 1943 dans une famille d aristocrates allemands ruinés mais plutôt intellos. Dans sa prime jeunesse, il travaille comme photographe, habite Berlin, voyage en Europe avant d émigrer aux Etats- Unis en 1970. Dans le documentaire réalisé en 2005 par Jim Tushinski, il explique : "Je n aurais pas pu devenir ce que je suis en Allemagne. Il fallait que je quitte ce pays trop " Et là il fait comme un cadre avec ses mains devant son regard, les mêmes qu il pourra faire plus tard en expliquant comment cadrer une image. Peter Berlin fuit les cadres des autres : il n a accepté d être photographié que par Robert Mapplethorpe, un peu par Warhol, et dessiné par Tom of Finland. Immanquable créature de la scène san franciscaine dès son installation sur la Baie des gays en 1970, il a comme seul capital un corps et une dégaine outrageusement sex : un longue silhouette mince et musclée, provocante, moulée dans d improbables futs de cuir noirs ou blancs, ou des jeans si serrés qu ils semblent avoir été thermocollés à même la peau, avec un cul à damner et un pacson menaçant comme un bâton de dynamite. Et une gueule d ange teuton, sous une invraisemblable coupe de cheveux qualifiée par tous de "à la suédoise" Déjà décalé dans l univers des clones qui surgissaient alors de tous les trous de la ville. Un clone inclonable, puisque si Berlin ne ressemble à rien de ce qui a existé jusqu alors, rien ni personne ne lui ressemble depuis. < 13
actu actu VIH : LES ASSURANCES POSENT PROBLÈMES TOUJOURS LES MÊMES MAUX > Le rapport d activité de Sida Info Droit (2004) montre une fois encore que l accès aux assurances, en premier, et le non respect du droit du travail sont au cœur des problèmes rencontrés par les personnes vivant avec le VIH/sida. Marc Morel, coordinateur juridique à Sida Info Droit revient sur l absence de progrès dans l'assurabilité et l'accès au crédit pour les personnes vivant avec le VIH. "L accès aux assurances est, depuis l'ouverture de Sida Info Droit (il y a plus de douze ans maintenant) le premier domaine de sollicitations. Ce qui n'est pas surprenant quand on sait que l'exclusion de l'assurance et par ricochet du crédit, rend impossible de mener à bien un projet personnel (achat d'un bien immobilier, prêt à la consommation) ou professionnel. Le constat que nous faisons est globalement critique à l'égard des assureurs et des banquiers, même si certains professionnels ont fait des efforts. En effet, comment expliquer, près de dix ans après l'arrivée des trithérapies et la baisse de plus de 90 % du taux de mortalité qui s'en est suivi que les pratiques des professionnels n'aient quasiment pas évolué (refus d'assurance, surprimes dissuasives et arbitraires)? Indiscutablement, certains n'ont pas la volonté d'avancer... Une réunion organisée en juin dernier en présence des assureurs, des pouvoirs publics, de l'invs, de l'inserm, de l'anrs et des associations a souligné à quel point les assureurs sont encore "mal à l'aise" avec le VIH. Ils considèrent globalement qu'ils n'ont pas encore assez de recul!" < jfl Infos sur www.sida-info-service.org 14 GAY GAMES Der des ders > Début septembre, le comité d évaluation des Gay Games a visité les installations retenues par les organisateurs du projet Gay Games Paris 2010, avant-dernière étape avant la présentation officielle de la candidature parisienne le 12 novembre. "La visite des sites s est très bien déroulée, indique Evelyne Chenoun, une des responsables de la candidature parisienne. Nous avons bénéficié d une forte aide de la mairie de Paris et de la région, qui ont ouvert toutes les installations nécessaires et accueilli officiellement la délégation d inspection". Côté financement, un sponsor (budgetvoyage.com) couvre désormais la moitié des frais du déplacement à Chicago où se déroulera le grand oral des trois dernières villes candidates : Johannesburg, Cologne et Paris. Résultat le 13 novembre. < jfl Infos : www.parigames2010.org RAMBOUILLET L instruction est ouverte > Très grièvement tabassés et torturés (au fer à repasser) à leur domicile ("Illico" 26/08), Bernard et Sébastien ont vu leurs avocats respectifs, début septembre, pour faire le point sur leur affaire, après l arrestation le 31 août de leur second agresseur et le placement sous contrôle judiciaire d une jeune femme détenant une carte de crédit qui leur avait dérobée lors de l agression ("Illico" 15/09). "Nos avocats vont porter plainte pour coups et blessures et tortures, précise Sébastien. Nous avons aussi demandé à nos avocats de faire référence aux insultes homophobes dont nous avons été l objet mais, sur conseils de nos avocats, nous n allons pas demander à des associations de défense des droits des gay d être partie civile comme nous l avions un moment envisagé". L instruction devrait durer un an et conduire soit à un procès aux assises soit au tribunal correctionnel. Sébastien et Bernard, qui ont quitté Rambouillet, devaient voir un expert médical, courant septembre, afin de bénéficier du fond d indemnisation des victimes pour un début de réparation des séquelles physiques dont ils sont encore marqués.< jfl
16 actu actu PIRX : GAYS ET ANTI-GAYS DÉSIGNÉS COULEURS GAIES ATTAQUE > Blocage en 2001 d un projet de mallette pédagogique de lutte contre l homophobie, atermoiements durant deux ans puis refus final d accorder l agrément à Couleurs Gaies, ce qui lui aurait permis d intervenir plus facilement en milieu scolaire Le moins qu on puisse dire est que le rectorat de Nancy Metz n a guère ménagé ses efforts pour contrarier les projets de l association. L exaspération et le sentiment d injustice sont arrivés à un tel point que Couleurs Gaies a déposé plainte au tribunal administratif de Nancy contre le rectorat, il y a plusieurs mois. Le 31 août, l association a transmis un "mémoire de réplique" qui répond point par point aux arguments avancés par le rectorat pour sa défense. Le rectorat motive son refus parce que "la lutte contre l homophobie ne répond pas à un intérêt général" et qu elle conduirait à une forme de "prosélytisme". Couleurs Gaies a notamment été DROITS La sodomie dépénalisée? > Embarrassé, le gouvernement de Hong-Kong doit bien admettre qu il "doit étudier le jugement" car ce dernier constitue bel et bien une révolution pour les droits des gays. Le 24 août, Michael Hartmann, juge à la Haute cour a, en effet, estimé que les lois contre l homosexualité étaient discriminatoires et inconstitutionnelles. Notamment visée, la loi qui sanctionne d une peine de prison à vie (!) les gays de moins de 21 ans se livrant à la sodomie. Cette décision fait suite à la plainte d un jeune gay de 20 ans contre la différence d âge pour la majorité sexuelle entre hétéros (16 ans ) et homos (21 ans).< jfl MANIF 9è ExisTrans > "Le choix de la lutte contre le VIH s est rapidement imposé comme thème principal de la 9eme ExisTrans (1), explique Pascale Ourbih, une des organisatrices de la marche. Les chiffres de la contamination chez les trans sont alarmants et nous sommes les grandes oubliées de l année Sida, Grande cause nationale. Les associations de terrain sont inquiètes et les pouvoirs publics n ont jamais conduit d enquêtes en France contrairement à ce qui peut se passer à l étranger". Le slogan retenu est donc "Trans & Sida. Psychiatrisées. Discriminées. Contaminées." Les autres sujets de revendication (dépsychiatrisation, adaptation des dispositifs juridiques ) ne sont évidemment pas écartés. Des élus comme Jean-Luc Romero (UMP) et des représentants du PC, des Verts, du PS et du PRG iront à la marche. < jfl (1) Samedi 1er octobre, 14 h, place Saint-Gervais (M Hôtel de ville). Infos : http://www.asbfrance.org choqué que le rectorat laisse "supposer que le but de l association serait de favoriser des "rencontres", ce mot ayant été sciemment galvaudé par monsieur le recteur qui lui donne une connotation sexuelle dans son mémoire". Couleurs Gaies, agréé Jeunesse et Education populaire en 2001, dénonce un "examen discriminatoire de son dossier". "L ensemble [des pièces] montre que le rectorat [s il avait procédé] à un examen objectif du dossier de la requérante aurait dû le conduire à lui octroyer l agrément". Décision dans quelque mois. Inutile dans ces conditions de se demander pourquoi la Fédération française des centres LGBT a remis à ce rectorat l anti-prix de la structure qui a eu la démarche la plus défavorable à l intégration sociale et à l épanouissement des personnes LGBT. Quant au prix allant à un organisme favorisant les gays, il a été attribué à la DDASS de Côte d Or. < jfl HOMMAGE SOS Homophobie pour François Chenu > SOS Homophobie a rebaptisé la rue Sainte- Croix de la Bretonnerie en rue François Chenu le 12 septembre. "Nous tenions, par cette action symbolique, complémentaire de nos actions habituelles, à rendre hommage à François Chenu assassiné à Reims il y a trois ans, précise Anne Claret-Tournier, de SOS Homophobie. Une façon aussi de rappeler que les agressions physiques homophobes se poursuivent comme en attestent les seize témoignages d agression physique reçus l été dernier." <jfl
actu TELEX actu 18 INTERNATIONAL > Tête de file de la gauche aux élections législatives du printemps 2006 en Italie, Romano Prodi a indiqué par courrier à Arcigay, la principale association homo, qu il était favorable à une légalisation des couples homos sur le modèle du PaCS, qui devrait trouver "sans doute une solution dans le programme final de l'union", sa coalition. Cette question a suscité le débat à gauche, et l opposition ferme du Vatican. Le gouvernement Berlusconi fait le mort > Le Sénat californien est devenu (2/09) par 21 voix contre 15 la première assemblée américaine à approuver l égalité devant le mariage des gays et des lesbiennes avec les hétéros. Arnold Schwarzenegger, le gouverneur, a annoncé (8/09) son veto. > Eurodéputée allemande, Lissy Gröner, 51 ans, a épousé sa compagne à Bruxelles (10/09) profitant de la loi belge qui autorise le mariage gay pour les couples de même sexe non belges mais résidant dans le pays. > Le projet de chaîne gay britannique Faze TV, prévue pour le 1/09 sur le bouquet Sky Digital, a été abandonné in extremis. Sky refusant de rémunérer la chaîne, l équilibre économique n était plus envisageable. FRANCE > Interrogé par des auditeurs sur RMC (12/09), Dominique de Villepin s est déclaré opposé au mariage homosexuel. Le premier ministre considère que "le PaCS a été la réponse apportée [au problème]". Il trouve même "tout à fait légitime" qu'on "apporte des aménagements au PaCS". On attend avec impatience le projet de loi d amélioration du PaCS que le gouvernement garde sous le coude depuis des mois. > Jean-Luc Romero ne sera pas maire de Paris. Il a en effet renoncé à concourir (9/09) lors des primaires de l UMP faute des parrainages suffisants. > Selon un sondage du " Figaro Magazine "/TNS Sofres (10/09), une majorité se dit favorable au mariage de personnes de même sexe (50 % contre 43 %), mais 58 % des sondés refusent l'adoption d'enfants par des couples homosexuels. 36 % seulement y sont favorables. > Les 25 et 26 octobre prochains aura lieu la troisième conférence internationale sur l homoparentalité, organisée par l APGL (Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens). La conférence aura lieu à l Espace Reuilly (Paris 12). Infos : www.conference-apgl.org > Interrogée par "Le Figaro" (9/09) sur la mise à disposition dans certaines bibliothèques d un livre sur l homoparentalité destiné aux jeunes enfants, Edwige Antier, pédiatre mais surtout conseillère de Paris UMP affirme que "l homoparentalité ( ) est un fait marginal ( ) Les idées marginales doivent être le choix des parents, en aucun cas celui d une bibliothèque ou d une mairie. Cela n est pas du ressort d une institution publique". BIBLIO > Collaborateur d "Illico", Julien Picquart publie dans une collection des éditions Syros consacrée à la défense des droits de l homme : "Le droit d aimer. Combattre l homophobie". Cet ouvrage qui mêle témoignages et analyses, chronologie et interviews de spécialistes (Eric Verdier, Louis-Georges Tin) est destiné à un public ado. SALON. Voilà, c est reparti pour une troisième édition du Salon Rainbow Attitude qui se déroulera du 21 au 24 octobre à Paris expo à la Porte de Versailles. On en reparle dans le prochain numéro. Infos sur www.rainbowattitude.com > Militant du Labour (le PS britannique), Paul Lewis Rees ne cessait de crier des insultes homophobes envers le député gay Chris Bryant, lui aussi membre du Labour. Il a été condamné à 4 mois de prison pour harcèlement. > Plus de 3 000 personnes ont manifesté (10/09) à Bruxelles pour contester le droit à l'adoption pour les gays. Ce rassemblement du comité belge Action famille visait à s opposer à une proposition de loi qui devrait être adoptée d ici peu. > Activiste lesbienne et ancienne députée, Patria Jimenez a été pré- sélectionnée pour son engagement envers les minorités pour le prochain Prix Nobel de la Paix (vote le 10/12). > La kétamine ou "spécial K" se répand dans les boîtes de nuit au Royaume-Uni, indique un rapport officiel (6/09). Un succès lié au fait que les pilules d'ecstacy sont moins dosées.
Télé > Pink TV démarre sa nouvelle grille le 3 octobre rentrée en clair Pink TV entame sa deuxième saison le 3 octobre avec une grille légèrement liftée et une grande nouveauté : la diffusion d une tranche en clair entre 19 h 15 et 20 h 45, avec comme plat de résistance un "Set" ragaillardi www.e-llico.com 20 Par Didier Roth-Bettoni 1ÈRES SEMAINES > Redémarrage en fanfare pour Pink avec quelques événements de la nouvelle grille. Semaine de la mode (un doc sur Dolce & Gabbana le 3/10, coulisses des défilés dans "Le Set" ), documentaire sur Barbara en introduction à "Elevons le débat" dans le cadre d une soirée "Nous faut-il des icônes?" (le 4/10), exhumation d un "Numéro 1" avec Mireille Mathieu (le 7/10), soirée sur le cinéma lesbien (le 11/10), festival "Queer as folk" avec l intégrale de la saison 1 de la version US en trois nuits (du 10 au 13/10) < > Pas de grande révolution à Pink. Près d un an après son lancement, la chaîne gay entame sa deuxième saison sans bouleverser sa grille. Ce qui n empêche pas des modifications et des ajustements conséquents, au premier rang desquels la création d une tranche diffusée en clair entre 19 h 15 et 20 h 45. Dans cette heure et demie désormais accessible à tous et dont le rôle est celui d une vitrine pour attirer le futur abonné potentiel, on trouvera une série ("French and Saunders" dans un premier temps) et le nouveau "Set". Nouveau? Renouvelé en tout cas. Car si le duo de présentateurs (Marie Labory et Christophe Beaugrand) reste fidèle au poste, l émission phare de la chaîne évolue. Un peu plus long, un peu moins envahi par des hordes de chroniqueurs (leur nombre a été réduit), "Le Set" sera désormais enregistré en public et diffusé du lundi au vendredi, ce qui devrait lui donner un dynamisme et une ambiance complice qui faisaient défaut. Parmi les autres changements, "Elevons le débat" change de jour (le mardi désormais) et de tête puisque c est Ariel Wizman qui en aura la charge, en espérant qu il conservera à cette émission son sérieux et ses dossiers fouillés. Dans la case libérée le lundi soir, on retrouvera une programmation de spectacles vivants dorénavant ouverte au théâtre. Soirées cinéma thématiques (le jeudi), émissions de télé-réalité, émissions spéciales consacrées à des événements culturels (rentrée littéraire, FIAC ) feront aussi partie d une nouvelle grille qui se veut plus réactive et qui s ouvre à l information. D abord du côté de chez Claire Chazal, dont le "Je/Nous de Claire" accueillera chaque mois un invité politique. Mais surtout avec, le week-end, deux cases consacrées à l actualité. Le samedi (à 19 h 45), c est l info régionale (en partenariat avec France 3). Et le dimanche, c est l actu internationale (en partenariat avec i-télé) qui sera passée en revue. Enfin, côté séries, deux nouveautés débarquent le samedi soir. Le soap canadien, "Bienvenue à Paradise Falls" il faut attendre le 19è pour voir arriver un homo, mais la suite va les multiplier jusqu à 20! Et "It s all relative", série américaine où un couple hétéro veut réunir leurs parents respectifs pour leur mariage sauf que ça coince à plusieurs niveaux : différences de religion et présence parmi les géniteurs d un couple homo <