EVOCATION DU VIEUX SAINT RUFF La parcelle 19 correspond à notre quartier ( ) Le logo O à la rue de l Astrée, où je suis né et vécu 60 ans. Avignon entre les deux guerres
L entrée de saint Ruff vue de la porte saint Michel
Saint Ruff au niveau du carrefour boulevard des villas et boulevard Sixte Isnard à remarquer le tramway et sa publicité pour le chocolat LOUIT A gauche l ancienne boulangerie Meunier, et à droite, l ancien bar des allées avec sa marquise. Cent ans après En remontant le boulevard Saint-Ruf (qui s écrivait alors avec deux F) et le chemin du moulin de Notre Dame, (bordé de ruisseaux Où nous péchions têtards et épinoches) qui n avaient pas encore le titre d avenue, combien de commerces et d activités et d agriculteurs ont ils disparu les Cartoux, Rieu Benoit, Rebière, Morizet, Rigaud, Ajour, Fabre, Dufour, Férigoule Lichiére et autres Dubois. Saluons au passage Coumes et Frat les laitiers. Refaisons le trajet en sens inverse. Partons du vieux moulin
Avec l épicerie et le petit bar-restaurant de Margot lieu de promenades dominicales où il faisait si bon se rafraîchir après une ballade sur les bords de Durance, ou une baignade dans son eau claire et fraîche où foisonnait le poisson, mais aux crues spectaculaires! Sur la droite à l angle des terres de Benoît, le chemin de la Coupe d Or qui nous mène vers le quartier Saint Gabriel et sa vieille chapelle.
LA CHAPELLE SAINT GABRIEL
A PROXIMITE SE TROUVAIT LE CIMETIERE DES SULPICIENS Il renfermait une vingtaine de tombes, marquées par une simple stèle dont les noms avaient pratiquement disparu. Dans un angle de ce modeste lieu de repos se voyait une dalle de marbre portant une inscription funéraire : celle de J-B ROUX ( 1805), administrateur du diocèse d Avignon pendant les années troubles qui précédèrent le Concordat de1802. Situé sur des terrains appartenant à l Hôpital Psychiatrique de Mondevergues, sa suppression, fut envisagée afin d en récupérer la superficie. En 1962, avec l accord de l archevêché, les restes de «messieurs de Saint Sulpice» et leurs élèves furent exhumés et transférés dans le caveau des prêtres de Saint Véran.
Puis nous voici arrivés chez Barnaud, le transporteur spécialisé en sables et graviers Juste avant le boulevard de DIANOUX, Faletto lui aussi transporteur face à la grosse propriété «La Firmine» avec sa petite tour. Passé le boulevard de Dianoux, voici l épicerie Testanière, en face, à l angle de l impasse Casteljau (du nom de la propriétaire de la «folie» disparue, Mme De Casteljau), Roux l horloger et au fond de l impasse, une petite fabrique de gaufrettes et cornets pour les glaces. Un peu plus loin, sur la gauche, Paul le marchand de chaussures «qui faisait les marchés» En continuant, voici l échoppe du père Saurel le cordonnier, ou gamin nous passions de longues heures dans les odeurs de colle et de cuir. En face, à l angle de l actuelle avenue de la Reine Jeanne, l entreprise Denan, (vidanges et assainissement) qui étendait ses activités malodorantes sur l emplacement du collège A. Mathieu et du jardin public, qui servait de champs d épandage adossant même ses bâtiments contre les murs de la vieille abbaye!
LA VIEILLE ABBAYE DÉFIGURÉE
LE JARDIN PUBLIC QUI A REMPLACÉ LE CHAMP D'ÉPANDAGE Face à la vieille abbaye,à l emplacement de l actuelle Résidence de L abbaye se situait la villa Sainte Anne, vaste propriété qui s étendait jusqu à la route de Tarascon et possédait une chapelle où tout les matins on célébrait la messe. Il reste un dernier vestige, rue J.Macé face au Bd.Delsuc. Nous voici à l embranchement du chemin de la Cabrière, lieu que les anciens du quartier appellent encore «le pointu», avec l imposante»maison Banti» qui abritait une guinguette «les platanes» et faisait aussi un peu maison de rendez-vous. (il y a peu de temps encore on pouvait déchiffrer son nom sur la façade) ; En face, coté Cabrière, les transports Serein.
N oublions pas et remontons un peu cette Cabrière : Voici le garage Vignes à l angle du BD. Mermoz, puis Millet le transporteur et Bioulès le carrossier qui jouxtait Laplaud entreprise de plomberie BD.Cartoux Mais reprenons notre remontée du chemin du moulin ; au passage n oublions pas Blanchard le transporteur, BD. Roux Renard. Quelques centaines de mètres plus loin nous voila en plein centre d activités commerciales en partie reconstruit après la guerre. Le grand bric à brac Belleuvre, le tabac de la mère Isnard, l épicerie Bommenel, la mercerie Jean, l épicerie Thevenin, le bar de Tatou «la mère Gu*», Joyeuse le boucher, l épicerie Cappeau, la cave Vernet, la
pharmacie Bouchet, les primeurs de la mére Tramier, l atelier du père Gu*, celui de Boûcher le réparateur de vélos, la boulangerie Bayle, Bobichon, le taxi et enfin le négoce de matériaux des frères Crocy qui faisait l angle du Bd. Jassot où se trouvait la fabrique de pâtes «Pastor». À l angle du BD. A France se trouvait un petit bazar puis passé le BD. un casino et l épicerie Auteuil. *de son vrai nom Gustave Eter, (ou Heter) d où le surnom de «gu».
Nous voila arrivés à l école publique de garçons avec sa grande place ombragée, ses bancs et son fameux édicule (pissotière) à coté du quel se tenait le père Cecchini le marchand de glaces!!!! Ecoles que j ai fréquentées de la maternelle à la classe de Mr.PRAT en compagnie de mon camarade de communion JEAN LOUIS CONIL, de Max ALLARY,Michel CHANGEAT, TEISSIER A L EPOQUE Francis LEVY, Michel
(Sur la photo manque la pissotiére!) AUJOURD HUI LES ARBRES SE SONT ÉCLAIRCIS, LA PLACE RÉTRÉCIE ; PLACE AUX VOITURES!
SOUVENIRS SCOLAIRES LE 1ER À DROITE 2ÈME RANG.
LE 2EME À GAUCHE 2EME RANG EN 1948 Nous allons maintenant remonter le boulevard Saint Ruff, avec ses pavés et sa double haie de platanes à l ombre si agréable et de ci de là quelques restes de rails de l ancien tramway. A l angle de la rue Mantel, le bazar Quintin, puis l épicerie, la mercerie et l atelier de réparations de cycles, armurerie et articles de pêche des frères Corbeil face au Bd. Gambetta et son église.
Suivent un «bon lait», une petite épicerie, Derobert, linge de maison,impasse Conil, l atelier d affûtage du même nom,l impasse Tort, la boucherie Aillaud, le grand dock de la chaussure, une coiffeuse et le bar des allées «chez César». Traversons le boulevard Sixte Isnard dont le Studio Jean, photographe, faisait l angle. (Photo des années 50!!) De l autre coté se trouvait l épicerie de deux petits vieux tout courbés et si attendrissants ; voici Blanc le salon de coiffure (dont le fils fut fusillé par les allemands. Une place porte son nom), Pialat (ou Goubert) les marchands de vaisselle, encore une épicerie dont j ai oublié le nom, la quincaillerie Chenet, une droguerie et articles de pêche,»le berceau de Provence», la grande librairie, Faure correspondant de l I.G.N.
AUJOURD HUI A L EPOQUE
suivent Curt l épicier puis les petites halles, un des premiers bureaux de quartier de la «Caisse d épargne et de prévoyance de la ville d Avignon», le bar Saint Ruf du P.M.U., et alors une épicerie pour le moins surprenante que l on croirait tirée d un roman de Dickens : un long couloir obscur, au fond deux vieilles acariâtres, la mère et la fille aux mentons poilus qui grommellent entre leurs dents tout vous servant! Voici Marie-Jeanne, mercerie, nouveautés et prêt-à-porter. A l angle de la rue des Lyonnais, Fouquier le marchand de graine et de plants, Deille le coiffeur, Pichot le droguiste (un vrai où nous envoyions GABY acheter nos ingrédients pour faire mos «bombes»!) et nous voici au «Grand Bar» et sa grande terrasse ombragée, à la suite un bar PMU et dans la rue Terre noire qui fait angle, RAYMON le marchand de charbon.
En continuant notre ballade nous rencontrons, un «bon lait», la boucherie chevaline Agu, le «grand casino», la poissonnerie Mathieu,la boulangerie Ladet qui fait angle avec une impasse où se trouvaient l entreprise de carrelage Rolland et un grossiste et réparation de pièces détachées pour motos. «Le Lion d Arles», grand magasin d alimentation qui préfigurait nos futures grandes surfaces, un bar tabac, l atelier de rectification de pièces mécaniques Malavielle,les meubles Bonis,la boucherie Turin, Niquet armurerie et machines à coudre. les vêtements Palombo,une librairie une messagerie «par automobiles et coursiers cyclistes rapides», l ancienne fonderie Desfond, les meubles Bonis, un marchand de pianos et autres
instruments, la»clinique de la T.S.F. «ventes et réparation d appareils de T.S.F». Au fond d une cour, les ateliers de Dailland le chauffagiste dont nous retrouverons le magasin de vente à la suite des établissements Chion. Passé le pont de chemin de fer nous trouvons Chion le frigoriste et «le chalet» bar qui fait angle avec le BD. Saint Michel Traversons le boulevard le bar des sports qui fait face au «chalet», les meubles Baraduc, une société de fourniture de pièces détachées pour automobiles, l armurerie Larrivée, Guptafel «l horlogerie de Genève» et Novi le coiffeur. Nous allons repasser sous le pont de la S.N.C.F. Voila le grand garage Peugeot. A l emplacement des H.L.M. il devait très certainement exister des commerces détruits au cours des bombardements. Je n en ai aucun souvenir à la vague exception d un commerce de vente et réparation d appareils électriques, et de la menuiserie Michel qui subsistait encore dans les années 60 À l angle de l impasse Laure de Noves (où trouvaient Coste le serrurier et la coopérative agricole de Vaucluse)
on trouve les petits docks de Provence. Suit un pressing puis une boulangerie, une pharmacie, Muratier l électricien, Fumât le peintre, une coiffeuse, Fontraille le réparateur de cycles, la boucherie Bonnet, les établissements Philippe, produits pétroliers, la coiffeuse Mme. Bonnet les laines Phildar tenues par Ginette Soboul, l atelier de Peyrane le sculpteur, la maison la presse, les «Caves de Saint Ruf», Mignot le traiteur,
dans une grande cour les établissements Leuleu & Lachaud tracteurs et machines agricoles Renault, «Hommaire cycles» le dépositaire de «motobécane» et de la marque «motoconfort» la mob!! L atelier de galvanisation Bianchini et, Alési le carrossier et d autres activités dont je n ai pas retrouver de traces. Reprenons le boulevard, voici les Meunier père et fils l un boulanger, l autre bijoutier ; Lydie vêtements, Sabatton le pâtissier surnommé le «pâteux», un bar, un chausseur, une fleuriste, une coiffeuse,
le bar Odéon «chez Antoine», le cinéma de famille «le Club» et la grande pharmacie Beaufort. Traversons maintenant le boulevard des villas avec à l angle la grande boucherie Agu.
. un petit légumier, la boulangerie Martin «l espigo d or», Tixier le réparateur de motos, deux amis Chavillon et Pascal carrossiers et peintres en voitures, la petite presse qui faisait recette auxiliaire des PTT, (plus tard transférée à coté du studio Jean) les docks méridionaux, «la comtadine» petite épicerie tenue par les Clément, une poissonnerie, Tosselli la boulangerie, la teinturerie Girel et le garage AYMARD qui faisait l angle du Bd.Gambetta, à l emplacement du petit jardin public actuel.
A L EPOQUE Á REMARQUER LE TRAMWAY AVEC LA PUBLICITÉ DU CHOCOLAT LOUIT
LE MÊME CARREFOUR 100 ANS PLUS TARD Face à l école de garçons, le pensionnat Chamfleury et quelques mètres plus loin les cliniques Pamard et des Célestins suivies de la scierie Favier-Chazal. Nous terminons notre promenade dans le vieux Saint Ruf, mais je suis sur d en avoir oublié mais c est si vieux
La vieille abbaye Saint RUFF Le berceau du quartier
SAINT RUF APRÈS LES BOMBARDEMENTS DE MAI 1944 (À gauche sur la photo on distingue la librairie Faure) À cet emplacement sera reconstruit un immeuble où s installerons magasins de bricolage et droguerie
L ANCIENNE ÉCOLE D AGRICULTURE (ROUTE DE TARASCON EMPLACEMENT DE LA CITÉ SCOLAIRE)
LA CITÉ SCOLAIRE
L ABBAYE DE SAINT RUFF AVANT ET APRÈS RESTAURATION LES NOMS DES COMMERCES OU COMMERCANTS SONT CEUX QUE J AI CONNUS OU DONT ON M APARLE. LEURS ORTHOGRAPHES SONT APROXIMATIVES. J AI CERTAINEMENT OMIS D EN CITER MAIS QU IMPORTE TOUT CELA EST SI ANCIEN GUIBAUD Maurice AVIGNON LE 12 MARS 2006 11/10/2008 17:23 et le 18/10/2008 11:28:06.. MODIFIE LE 06/07/2008 09:48 et le 08/08/2008 14:15:05 le 20/10/2008 14:57:18 DEFINITIVEMENT!!!!!