Des voisins divers : dépendance ou intégration? Trois anciens protectorats enclavés : Botswana, Lesotho et Swaziland I L'occupation de l'espace 1. Des milieux peu favorables 2. Des populations inégalement réparties et à l'étroit II - Un passé commun de protectorat britannique 1. Des origines historiques identiques III Mono-ethnicité et stabilité politique IV Des ressources inégales 1. Des richesses minières inégalement réparties V Agriculture et élevage VI Un tourisme d'avenir? VII Des économies dépendantes A. La quasi absence de développement industriel B. Des périphéries de l'afrique du Sud 1 Des capitaux sud-africains 2 des réservoirs de main-d'oeuvre 3 des économies enclavées
Des voisins divers : dépendance ou intégration? Trois anciens protectorats enclavés : Botswana, Lesotho et Swaziland Pays d'afrique australe : de tailles, de formes, d'origines fort diverses. Trois d'entre eux sont étonnants : Botswana : fort étendu, peu peuplé, économie apparemment florissante. Lesotho et Swaziland : micro-monarchies australes, densément peuplées, mal pourvues en ressources. Mais ils ont tous trois des points communs : l'enclavement, la répartition inégale de la population et la dépendance presque totale des économies vis-à-vis de l'afrique du Sud ; puis les populations des trois Etats (quasiment mono-ethniques) sont liées culturellement à des groupes occupant des régions d'afrique du Sud. Ils ont tous trois fourni et fournissent encore de forts contingents de main-d'oeuvre à leur puissant voisin sud-africain et sont par là même intégrés à son économie. Ils furent également, pendant un temps, sous le contrôle d'une même administration britannique des protectorats d'afrique australe. De bien étranges frontières Pays enclavés aux formes surprenantes. Botswana : séparé de la Namibie par une frontière rectiligne. Lesotho : seul pays au monde totalement enclavé dans un seul Etat. Swaziland : proche de l'océan indien mais n'a pas accès à la mer. Ces étranges frontières délimitent des territoires aux milieux naturels contraignants et sur lesquels la répartition de la population est très inégale. I L'occupation de l'espace 1. Des milieux peu favorables Botswana Territoire occupé à 80 % par le «désert du Kalahari». C'est un pays plat, à l'altitude presque constante (1 000m environ). Milieux naturels variés cependant. Aucune région n'est totalement privée de pluie : la végétation reflète le gradient pluviométrique : de la steppe et des dunes sableuses du sud-ouest, on passe d'une maigre savane de baobabs et au nord-est à une forêt claire (mopane). L'irrégularité des pluies est frappante. Les cycles de sécheresse sont repérables tous les 5 ou 6 ans. La variété des milieux est tributaire de la présence des eaux superficielles. Des lacs salés, presque asséchés, appelés pans, occupent de vastes territoires et sont liés aux conditions acutelles d'aridité du climat. L'Okavango : son delta intérieur constitue un milieu aquatique très original. Il est le troisième fleuve d'afrique par sa longueur (1300 km depuis les hauts plateaux angolais), déverse dans le delta 12 milliards de m^3 d'eau par an. Une formation endoréïque : due à des détournements successifs des cours d'eau. L'essentiel de l'okavango est une réserve naturelle et le haut lieu touristique du Botswana. Dans le Kalahari, les pluies atteignent parfois les 300 mm annuels, qui permettraient dans la plupart des secteurs une activité agricole et empêchent de ranger cette région dans les véritables milieux désertiques.
Lesotho Plus mal loti que le Botswana : l'essentiel de son territoire est constitué de hautes montagnes enneigées en hiver, et est impropre à l'agriculture. Vallée du Caledon et ses collines : la seule partie véritablement cultivée du pays. Swaziland : un étagement Mieux pourvu. Pays étagé d'ouest en est, depuis les hauteurs du Drakensberg au bas veld. Haut veld : bien arrosé, altitudes 1300m en moyenne (bois, maïs, tabac, pomme de terre) Moyen veld : propice aux activités agricoles, 700m altitude (tabac, sorgho, agrumes, maïs) Bas veld : savanes, milieu chaud et sec (sorgho, coton, canne à sucre) 2. Des populations inégalement réparties et à l'étroit Répartition de la pop : calquée sur les milieux naturels. Swaziland : concentration sur le moyen veld Lesotho : idem vallée du Caledon Botswana : le long du Limpopo qu'il partage avec l'afrique du Sud Ces secteurs très peuplés sont aussi les principales régions agricoles du pays : la majorité des populations est rurale et vit de l'agriculture (malgré tout : peu modernisée, peu productive). Cependant, au Lesotho, le milieu naturel le plus cultivé est le seul possible, contrairement au Botswana, où le Kalahari pourrait être davantage mis en valeur et où le delta de l'okavango permettrait une agriculture de décrue bien plus importante. Idem au Swaziland : la répartition inégale est dûe à l'appropriation du sol (par les Blancs, contrairement au Botswana et au Lesotho.) Au Lesotho, cette répartition inégale pose problème : plus de 2 millions d'hab sur un territoire de 30 350 km² (densité théorique : 70 hab / km²) Vallée du Caledon : dépasse 200 hab / km² Au Swaziland (densément peuplé aussi) : environ 1 million d'hab pour 17 360 km² Au Botswana (pays désert) : 1,5 million d'hab pour 600 000 km² mais densités fortes dans le Botswana oriental (est) ressources à l'ouest Kalahari : reste vide => élevage intensif, réserves naturelles, occupé par les pop san (Bushmen), qui cont environ 40 000 et sont concentrés dans le district de Ganzhi où ils sont majoritaires. Ce peuple est en butte à une politique de sédentarisation forcée ; encore en partie nomade, en partie salariés dans les fermes, les San restent surtout cantonnés dans la réserve du Kalahari central. Le rapport entre population et occupation de l'espace risque de se détériorer : Les taux d'accroissement annuel sont forts (jusqu'à 3%) La moitié de la population a moins de 15 ans Frontières étriquées hérités d'un passé colonial similaire => on comprend que les migrations de T vers l'afsud aient tjrs été considérables.
II - Un passé commun de protectorat britannique 1. Des origines historiques identiques Les chefferies swazi, sotho et tswana ont été menacées en XIXème par les avancées des Zoulous et des Boers. Avec l'appui des missionnaires, elles ont fait appel aux Britanniques pour se préserver. Ces derniers ont pris en main ces territoires économiquement peu viables. Ils ont toujours voulu qu'ils leur coûtent le moins possible : administration indirecte légère, financée localement par l'impôt, qui préserva au pouvoir des chefs traditionnels. Cela explique l'étrangeté des frontières conçues comme temporaires : l'intégration des protectorats dans l'union sud-africaine était initialement prévue (mais empêchées par des résistances des chefs et la méfiance de Londres vis-à-vis de l'afrique du Sud).Ce passé explique le caractère quasi mono-ethnique des trois pays. Des pans entiers cependant de ces groupes ethniques vivent en territoire sud-africain et en ont la nationalité. Administration coloniale des trois territoires : sous l'autorité d'un même haut-commissaire britannique. Une administration indirecte, qui laissait le pouvoir aux chefs traditionnels, fut mise en place. Les efforts de développement coloniaux durent quasi nuls : le seul objectif des Britanniques était de maintenir la paix en attendant le rattachement à l'union sud-africaine. Les territoires ne suscitèrent ainsi aucune dépense d'infrastructure et d'éducation secondaire jusqu'aux années 1950. Les élites fréquentaient l'université de Fort Hare en Afrique du Sud jusqu'à la mise ne place de l'apartheid. L'université de Roma, fondée au Lesotho par les catholiques en 1946, devint dans les années 1950 un lieu de formation supérieure pour les trois territoires. Ce n'est qu'après les indépendances que les Etats se dotèrent de leurs propres institutions universitaires. Le rattachement à l'union africaine n'eut jamais lieu, malgré les revendications répétées des Sud-Africains blancs. Les Britanniques s'étaient engagés à consulter les populations sur ce point. Mais les chefs des trois pays s'opposèrent à ce rattachement. 1966 : indépendance des trois territoires. III Mono-ethnicité et stabilité politique Le Botswana, le Swaziland et le Lesotho sont des nations mono-ethniques. Botswana : 90 % de la population est tswana, 10 % San, Yei, Herero, Blancs, Indiens. Swaziland: Européens un peu plus nombreux, mais le pays est clairement swazi. Lesotho : peuplé presque exclusivement de sothos Grande stabilité politique possible mais l'instabilité des régimes africains est essentiellement dûe à des conflits entre ethnies. Mais ce n'est pas le cas. Botswana cité comme exemple de démocratie depuis son indépendante. C'est un régime présidentiel avec un parlement élu. Pas de troubles. Mais parfois, affrontements entre les différents clans tswana et existence d'une opposition politique. Le même parti est au pouvoir depuis 1966 : le Botswana Democratic Party. Sans monarchie puissante, traditionnellement démocratique, la société botswanaise l'est restée tant qu'il n'existait pas de véritable opposition au régime. Swaziland : la stabilité politique le caractérise aussi d'une certaine manière depuis son indépendance. La famille royale des Dlmamini y a régné sans partage ni corruption. Mais les partis politiques y sont interdits et les libertés publiques limitées. Famille royale nombreuse. La dynastie au pouvoir s'est enrichie toujours, sous l'oeil bienveillant de Pretoria. Mais cet état de fait a pris fin avec la démocratisation en Afrique du Sud. En 1995, une grève générale a surpris les observateurs : l'opposition politique et syndicale est de plus en plus virulente et demande la démocratisation. Mouvements de grèves en 1996. Le monoethnique n'est pas une condition suffisante à l'établissement d'un régime démocratique stable.
Lesotho : a connu la vie politique la plus agitée. Les partisans d'un régime militaire s'opposent aux royalistes, aux «démos» et aux «socialistes». Avant 1994, forces politiques déterminées en fonction de leurs relations avec le régime de Pretoria Elections de 1993 : victoire de l'opposition démocratique, puis retour du roi en titre. Auj8 : situation politique volatile, même si la tendance est à l'apaisement. Situations politiques de pays : très diverses. Le poids de l'afrique du Sud : élément essentiel de la vie politique jusqu'en 1994. La population croît, les villes se sont développées, et les activités stagnent : chômage et urbanisation alimentent les rangs d'une population jeune et déçue, donc dangereuse pour des régimes issus de sociétés rurales traditionnelles. IV Des ressources inégales 1. Des richesses minières inégalement réparties Botswana : le diamant fait la richesse du Botswana. Croissance éco de +6 % par an : fondée sur l'exploitation d'immenses gisements diamantifères. Gisement d'orapa en plein Kalahari mis au jour en 1967, début d'exploitation en 1971. Gisement de Letlokhane découvert en 1977 à 40km d'orapa. Mine de Jaweg (exploitation dès 1982) au sud du pays = encore plus imprte. - Bots auj8 = 15 % prod mondiale de diamants - 80 % des revenus d'exportation du pays Limites : épuisement des gisements, prod en partie contrôlée par l'afrique du Sud (la Debswana qui exploite le diamant est détenue à 50 % par l'etat et à 50 % par la De Beers.) Cette dernière assure la commercialisation. La transformation échappe aussi au Botswana, malgré la construction d'une usine de taille en 1992. Peu d'emplois générés : 10 000 emplois. Tentatives de diversification des productions minières : - Or extrait près de Francistown depuis le XIXème : économiquement anecdotique. - Le cupro-nickel de la région de Selebi-Phikwe : emploie 4 500 personnes + dvpt petite ville. - Réserves de charbon : peu exploitées. Extraction de soude et de sel à Sua Pan : en plein dvpt dp 1988. Lac salé en grande partie asséché, a été relié par chemin de fer au réseau national, et est exploité par une société botswano-sud-africaine => bicarbonate de soude et sel exportés vers l'afrique du Sud. Exploitation de Sua Pan menacée par les cours incertains de ces deux produits. Lesotho et Swaziland ne peuvent se prévaloir de richesses minières comparables : quasi-inexistantes. Lesotho : extraction de diamants au nord-ouest largement artisanale, pas de revenu significatif. Projet hydraulique en cours de réalisation, capitaux sud-africain, européens, français. Objectif : 5 barrages, 3 stations de pompage, des centrales électriques. - Lesotho Highlands Water Project : fournir l'eau du Gauteng qui en manque, au détri de l'orange. Le Lesotho vend son eau comme une ressource. Projet qui va permettre la constr de routes et mise en place de réseaux d'approvisionnement en électricité et en eau : bénéfice réseau - Doté d'un réseau fluvial exceptionnel (fonte des neiges) Swaziland : mines de fer non-rentables qui ont été fermées. Petite activité d'extraction d'amiante et des réserves de charbon très sous-exploitées. Boisements des hauteurs de l'ouest ont permis le développement d'une importante industrie du papier. Exploitations forestières modernes, aux mains des fermiers européens, souvent sud-africains. Principales ressources exploitées par le Lesotho et le Swaziland : l'eau et le bois. Mais potentiel économique très relatif par rapport au diamant.
Richesse du sous-sol : facteur discriminant entre les trois Etats, et explique leurs différences économiques : seul le Botswana a pu s'appuyer sur des richesses naturelles pour fonder un rapide développement post-indépendance. V Agriculture et élevage Dans les 3 pays, l'agriculture occupe la majorité de la population active. Swaziland : une source de revenus pour l'économie nationale. Dvpt de plant commerciales : bois, coton, et surtout canne à sucre Troupeaux circulent des hauteurs du bas veld au moyen et bas veld. Pb de surpâturage et de sur-exploitation des sols moins importants. + 30 % des terres appartiennent à des Blancs. Un peu d'histoire : Les rois swazi, au XIXème siècle, avaient vendu ou concédé leurs terres pour des sommes souvent dérisoires : ne voyaient pas de menace ds cette aliénation du territoire. Depuis l'indép (1968), une politique de rachat = en cours, MAIS peu efficace. Une bonne partie des terres cultivables du pays = occupée par vastes domaines européens. Sucre = 1ère exportation du pays (secteur sucrier d'origine coloniale) OPPOSITION => Agro capitaliste VS petits paysans swazi (culture maïs sur exploitat microscopiques ; complément de revenu en se faisant embaucher dans les mines sud-africaines ou sur gds domaines agricoles, laissant aux femmes la culture de la terre) Botswana : a su transformer l'élevage tradi/senti et à fct sociale en une activité économique rentable. A développé une activité économique moderne. Avant découverte du diamant : - bétail = était 1ère exportation du pays - bétail : auj8 5 % des revenus d'exportation 3 millions de bovins ; système de barrières sanitaires pr empêcher mvt anim sauvages (germes) fin 1970's : politique de vaccination systématique troupeau très concentré auj8 : moins de 10 % des éleveurs E 10 % exploitations (cattle barons) prod très CTRLée Lobatse, Francistown : abat bêtes destinées au marché européen (50 % de la viande) Signature des accords de Lomé : B dispose quota important d'export vers l'union Européenne. Maun : abattage des bêtes pour le marché sud-africain. Marché national n'absorbe que 10 % de la production. Elevage ovin très peu rémunérateur, mais dvpt élevage de l'autruche. L'agriculture botswanaise est loin d'avoir l'importance de l'élevage (même si elle occ gde partie pop ). Principales cultures : le sorgho, le maïs => concentrées à l'est du pays (le lg Limpopo et Francistown). Surplus : commercialisés par un marketing board parapublic : garantit prix minimum aux agriculteurs. LOIN DE L'AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE. Lesotho : paysans cultivent maïs et sorgho pour leur propre conso ds des cdt difficiles. Vallée du Caledon : entièrement occupée. Cultures en terrasses, intensité qui rappelle certains paysages rizicoles en Asie. Mais rendements très faibles. Agriculture sur de petites exploitations : élevage d'estive. Le troupeau est signe de richesse et le bétail remplit fct sociale essentielle : régler les conflits, payer les dots. Elevage comme une ressource => moutons mohair, spécialité du Lesotho. Erosion = effet dramatique : des pans entiers de reliefs emportés Aucun des 3 pays n'est en situation d'autosuffisance alimentaire. MajorT agriculteurs = ne peut vivre décemment de son travail. PARADOXE : mines emploient peu, rapportent beaucoup. Agro emploie bcp ne rapporte pas ou peu.
VI Un tourisme d'avenir? Question : le tourisme peut-il prendre la relève du secteur primaire, pour assurer le dvpt et l'emploi? Lesotho & Swaziland: tradition touristique fondée sur le jeu. (longtemps interdit en AfSud) : casinos des pays voisins attirent de nbreux visiteurs sud-africains pr séjours de courte durée. Tourisme sportif : station de ski d'oxbow (1 remonte-pente, un hôtel) au nord ANECDOTIQUE Swaziland : nombre de touristes le plus important : proximité région de Johannesburg/Tshwane et implantation blanche plus importante. Stabilité politique du régime Image idyllique du pays Voie de passage vers le Mozambique + proximité du parc Kruger Capitaux investis dans les hôtels de luxe et les casinos : sud-africains. Retombées faibles sur les pays. Avenir incertain : nouveau régime sud-africain = législation sur les jeux très libérale L'artisanat lié au tourisme = a pris importance notable au Swaziland. Fabric objets-souvenirs largement distribués en Afrique du Sud = fournit complmt de revenu à bcp de familles swazilandaises, profitant de la faiblesse de l'artisanat sud-africain. Botswana : dispose de vastes réserves naturelles (+ 17 % du territoire national). + grds parcs : 1. le Gemsbock Park, cogéré avec le Kalahari Central Reserve 2. les parcs de l'okavango (Moremi et Chobe) 3. le delta de l'okavango : merveille naturelle/animaux sauvages 50 000 visiteurs / an (surtout sud-africains et zimbabwéens) B réputé pour ses safaris haut de gamme. Tourisme très contrôlé : - implant de lodges privés = normes strictes 2 à 3 % du PIB chaque année ENJEUX DU TOURISME => Réserves gérées ac attention 30 % des emplois du sercteur formel = IMPORTANTS Okavango : richesse convoitée Projets de canalisation pour détourner une partie de cette manne aquatique de l'okavango vers les centres de production de diamants (grands consos d'eau pour lavage du minerai) et vers les villes. Projet de détournement en amont des eaux de l'okavango pour alimenter Windoek = discorde btw2 pays. Tourisme = pas la voie vers l'indépendance et la croissance économique. Capitaux sud-africains essentiels, dvpt touristique limité. Concurrence du Mozambique (destination prisée) fait souffrir tourisme du Swaziland et du Botswana. Faiblesse agricole, tourisme peu enrichissant, activités minières sans transformation = fragilité des économies des anciens protectorats. Autres facteurs => économies totalement dépendantes.
VII Des économies dépendantes Dépourvues d'industries dominées par capitaux sud-africains sans exutoires maritimes revenus issus du travai migrant en Afrique du Sud => PAYS DEPENDANTS DE L'AFRIQUE DU SUD. A. La quasi absence de développement industriel Botswana : industrie la plus développée => emploie 15 000 salariés, 7 % du PIB. Selebi-Phikwe (40 000 hab) et Gaborone (150 000 hab) = ppal centre indus grâce à une politique de reconversion de ce centre minier (cupro-nickel). Ppales prod : agro-ali textile chaussures. Swaziland : domination de l'industrie agro-alimentaire secteur secondaire squelettique & concentré à Manzini (80 000 hab). Lesotho : Maseru (100 000 hab environ) réunit le plus d'industries ; Leribe au nord ds vallée Caledon aussi Faiblesse activité industrielle : s'atténue depuis 1980s = délocalisation des usines par les entreprises sudafricaines pr contourner blocus économique + main d'oeuvre bon marché hors des frontières. Emigration des travailleurs vers l'étranger => explique petite dim des villes. 3 capitales : Gaborone, Maseru et Mbabane = aspect provincial =/= autres centres africains. Maseru Mbabane : quartier central moderne, de petite dimension / extension des qu africains sans équipements pour la plupart. 1. Gaborone : capitale récente (1965) : plus originale. Centre admin (fct politiques nationales et éco internationales = siège secrétariat SADC) = centre commercial de la ville 2. Maseru : centre commercial quasi-inexistant. Quartiers populaires sur les collines, se perdent en périphérie dans les premiers champs de maïs. Voyageur frappé par atmo ville africaine où s'opposent encore ville blanche et qu africains. B. Des périphéries de l'afrique du Sud 1 Des capitaux sud-africains Géants économiques de l'afrique australe : Anglo-American, Lohnro, Old Mutual. Détiennent les capitaux miniers, industriels, agriculture de plantation au Swaziland. Via filiales et sociétés mixtes = CTRL activité éco des 3 Etats. Tourisme dominé par chaîne sud-africaine Sun (possède hôtels et casinos) Industries dans ces 3 pays : délocalisations d'afrique du Sud. Faible coût main d'oeuvre. Botswana 50 % des entreprises aux mains d'étrangers 30% à capitaux mixtes (Bots/étranger : AfSud, Canada, Europe) De Beers = détient 50 % de la sté exploitant les diamants du Botswana (1ère richesse)! Dépendance alimentaire considérable du Lesotho et Botswana (15 % produits alimentaires produits consommés dans le pays). Afrique du Sud fournit : 82 % des importations botswanaises 94 % de celles du Swaziland 83 % de celles du Lesotho. Malgré indépendance politique, confusion : dépendance ou intégration économique? Migrat de T vers l'afsud et dépdce aux résx de trsprt sud-africains = accroisst unité de l'ensemble éco.
2 Des réservoirs de main d'oeuvre Recapitulatif : Main-d'oeuvre mouvante => Afsud Classe ouvrière / attrait syndicats sud-africains transferts d'argent (diaspora?) = ppale ressource Lesotho Dépendance éco Statuts pop imposés par les Britanniques => évolution des flux migratoires régionaux : pour payer admin, la main-d'oeuvre = contrainte de s'employer en Afrique du Sud (mines, fermes européennes) Cette émigration = le creuset d'une classe ouvrière influecée par les mvts po et syndicaux sud-africains 1992 : 55 % des travailleurs étrangers (légaux) en Afsud = du Lesotho / 27 % du Mozambique. 90 000 travaillaient dans les mines d'or (spé ancienne migrants du Lesotho) 500 000 travailleurs lésothais en AfSud (1997), nb en baisse dans l'immigration légale Les transferts d'argent des migrants vers leur pays = principale richesse du Lesotho. => m/d'oe = ppale ressource. DEPENDANCE ECONOMIQUE = le changement de la politique de CTRL des migrations peut avoir des conséquences catastrophiques sur le Lesotho. Swaziland & Botswana : moins affectés par les mouvements migratoires ressortissants nombreux en Afrique du Sud Swaziland : ppal espoir de réussite sociale = séjour dans rég du Witwatersrand Botswana : migrations en hausse fin Xxeme siècle : le secteur minier botswanais utilise peu de maind'oeuvre, l'industrie se dvpe trop lentement, tx de croissance annuel = 3 % 3 Des économies enclavées Enclavement : facteur essentiel de la dépendance vis-à-vis de l'afrique du Sud. Aucun des 3 anciens protectorats ne peut importer ou exporter sans passer par Afsud. AFSUD : PASSAGE OBLIGÉ Lesotho : dépendance la plus forte Frontière unique avec l'afrique du Sud Réseau de transport intérieur faible et en mauvais état (même si Les. Highlands Water Project) Botswana : dépendant des transports sud-africains Liaisons routières avec le Mozambique via le Zimbabwe = longues, peu pratiques. Liaison ferroviaire trans-kalahari depuis Walvis Bay (Nam.) j> Pretoria Swaziland : Corridor de Goba réhabilité, transit de sucre charbon fruits en conserve Port de Maputo à 74 km du Swaziland, plus près que Durban. => gage d'indépendance, mais de l'ordre du symbolique : les capitaux sud-africains dominent l'économie swazilandaise. Enclavement, dom économique sud-africaine, économies fragiles (qui reposent sur exploit richesses naturelles épuisables et exportation de m/d'oe) = caractères communs. Enclavement et dépendance à nuancer : Afsud membre de la SADC => intégr régionale de + en + forte. La domination éco peut devenir intégration.