RÉSUMÉ DES OBSERVATIONS ET DES RECOMMANDATIONS



Documents pareils
Introduction. Description de l événement

Organisation de la gestion de crise à Mayotte. Préfecture de Mayotte- SIDPC Mise à jour août 2011

PLAN STRATÉGIQUE DE L AFANB

Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience

PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE COMMUNE DE PUNAAUIA PARTIE 2: OPERATIONNELLE

Sommet pleines voiles / Groupe de travail sur l autosuffisance : domaines d intérêt communs

Plan triennal du CRTC Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes. Plan triennal

Guide à l intention des services d incendie. Création et maintien d un plan de continuité des opérations (PCO)

Outils et moyens pour implanter la continuité des opérations dans votre organisation

Conseil de recherches en sciences humaines du Canada

Préparer votre famille à une situation d urgence Notes de l animateur

Préparé et présenté par Élaine Guénette Rencontre régionale de Charlevoix 17 octobre 2013 Rencontre régionale du Saguenay-Lac-St-Jean 23 octobre 2013

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Gestion de la sécurité de l information par la haute direction

Nouvelles du Bureau du médecin-hygiéniste en chef

Présentation au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Mémoire prébudgétaire juillet 2014

Le risque inondation : comment s en protéger?

ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS SOCIAUX DU NOUVEAU-BRUNSWICK. Politique sur l éducation professionnelle continue

L ASSOCIATION DES TRAVAILLEURS SOCIAUX DU NOUVEAU-BRUNSWICK

Étude sur les efforts requis pour gérer les offices d habitation de moins de 100 logements Société d habitation du Québec

La supervision des banques et des assurances par l Autorité de contrôle prudentiel : Défis et opportunités dans un environnement en mutation

La Commission. canadienne de sûreté nucléaire Présentation à la Conférence nationale sur l assurance au Canada. suretenucleaire.gc.

viser une garantie de performance énergétique dans le neuf et l existant

Désignation/mise en place des points focaux nationaux RSI

Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations gouvernementales Tél. : Téléc. : smith@electricity.

Le système de protection sociale en santé en RDC

EVALUATION FINALE MLI/016. Programme d Appui à la Santé de Base

Le FMI et son rôle en Afrique

MODULE 6 LA MODERNISATION DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE (1ÈRE PARTIE) DANS LES ANNÉES 1920 (ANNÉES FOLLES) > ÉCONOMIE CANADIENNE = PROSPÈRE :

Le niveau 3 - alerte canicule correspond à une vigilance météorologique orange pour le paramètre canicule.

Présentation du Programme de prévention et de soutien relié aux tags et aux graffitis

Bulletin de l ACFM. Politique. Aux fins de distribution aux personnes intéressées de votre société

Évolution du climat et désertification

CONSEIL DE COORDIN AT I O N DU PROGRAM M E DE L ONUSID A

DESCRIPTION DU POSTE. Coordinateur/coordinatrice des opérations. Grade 1A ou 1B, cadre de direction. Poste «National plus»

Loi d exécution du budget C-38

Compte Rendu de l Atelier. Participation du Secteur Privé dans les Infrastructures d Eau au Liban : Le Rôle des Banques. Le 9 décembre 2010

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique

DOUZIÈME CONFÉRENCE DE NAVIGATION AÉRIENNE PROJET DE RAPPORT DU COMITÉ SUR LE POINT 3 DE L ORDRE DU JOUR

Ensemble vers de saines habitudes de vie!

DU RISQUE DANS LES CADRES RÉGLEMENTAIRES*

Droits et obligations des travailleurs et des employeurs

4.12 Normes et modalités des services de garde

RÉSUMÉ DU PLAN STRATÉGIQUE DE RECHERCHE ( ) Une culture de l excellence en recherche et en développement

Les communications radio en situation d urgence Notions générales

ACTED. Bien que les guerres soient officiellement terminées, il persiste des conflits localisés à l Est du territoire.

BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE

Mise en œuvre du SGH pour les produits chimiques utilisés en milieu de travail au Canada. Le point sur la situation

Mémoire relatif au Règlement sur le dépannage et le remorquage des véhicules sur le territoire de la Communauté urbaine de Montréal

La Réserve de Remplacement

LE PROGRAMME D APPRENTISSAGE ET DE LEADERSHIP DU PERSONNEL ENSEIGNANT Résumé : Rapport de recherche

Plan Stratégique

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique

Commune de RESTAURATION SCOLAIRE REGLEMENT INTERIEUR

Le statut des coopératives au Canada

Accord-cadre CES, UNICE et CEEP sur le travail à durée déterminée

ASSURANCE DE LA RESPONSABILITÉ CIVILE PROFESSIONNELLE

Services gouvernementaux. Rapport annuel

Préparation d un Plan de mesures d urgence

À quelles lacunes en matière de données doit-il être remédié?

Protection des infrastructures critiques vitales contre les cyber-attaques. Vers une culture de sécurité

Politique de location de salles

A tout moment et par tous les temps,

Loi électorale du Canada : Questions fréquemment posées par les organisations de travailleurs et travailleuses

Consolider les fondements du système canadien de paiement

Certification des ressources d hébergement en toxicomanie ou en jeu pathologique

EVALUATION DE LA COMMUNICATION DES BÉNÉFICIAIRES

De meilleurs soins :

ÉNERGISER L AVENIR Étude d information sur le marché du travail 2008

La reddition de comptes dans le cadre du soutien à la mission globale

Ligne directrice du cours de perfectionnement pour les directrices et directeurs d école

L expression. de la diversité. municipale au Québec.

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

La Médiation du crédit aux entreprises DOSSIER DE PRESSE. Juin 2014

Stratégie nationale en matière de cyber sécurité

AGUR12: historique et perspectives

CRISE DES HYDROCARBURES

PROMOUVOIR «LE DIALOGUE INTERNE EN TANT QUE FACTEUR D AMÉLIORATION»

Plan d enseignement individualisé

Chapitre 7 Ministère du Développement des ressources humaines / Andersen Consulting

VIGIPIRATE DE VIGILANCE, DE PRÉVENTION ET DE PROTECTION FACE AUX MENACES D ACTIONS TERRORISTES. Partie publique du Plan gouvernemental

Discovering Hidden Value

Liste des sujets de mémoire CSA

Risk Assurance & Advisory Services Pour un management des risques performant et «résilient»

Introduction et sommaire

Calcul du versement périodique 2015 GUIDE.

SECTION VI OUTILS DE GESTION DU RENDEMENT POUR DES FAMILLES D EMPLOIS COMMUNES POUR LES COMPÉTENCES COMPORTEMENTALES

PJ 28/12. 7 février 2012 Original : anglais. Comité des projets/ Conseil international du Café 5 8 mars 2012 Londres, Royaume Uni

POLITIQUE FAMILIALE DU CANTON DE WESTBURY

Calcul du versement périodique 2014 Guide détaillé

Inclusion sociale et services à domicile. Synthèse du mémoire d Ex aequo sur l assurance autonomie

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

politique de la France en matière de cybersécurité

Stratégie de la surveillance des assurances en Suisse

Memento sur le service

SOMMAIRE DU RAPPORT ANNUEL 2013 DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL

CONTRAT DE LOCATION DE LOCAUX À COURT TERME TERMES ET CONDITIONS

Vous êtes. visé. Comment diminuer les risques et les impacts d une agression en milieu bancaire

Introduction. Le Canada est un pays qui donne son plein rendement.

Transcription:

RÉSUMÉ DES OBSERVATIONS ET DES RECOMMANDATIONS Observation n o Observations Recommandations Chef de projet Plan d action Date d achèvement prévue 1. Gouvernance 1.1 1.2 1.3 1.4 Le Comité spécial des sous- ministres en matière de sécurité et d urgence a apporté un grand appui au gouvernement dans sa prise de décisions et à la coordination des mesures administratives au sein du gouvernement et auprès du secteur privé. Il était évident que les plans d urgences de certains ministères n étaient pas à jour. On fait remarquer que les ministères doivent respecter des obligations générales et précises inscrites dans la loi (Règlement 84-7 sur la permanence du gouvernement du Nouveau- Brunswick), entre autres la gestion de plans et de procédures. De toute évidence, il faut renforcer la gouvernance et la responsabilité pour assurer l amélioration continue du programme de gestion des mesures d urgence du gouvernement. Dans le même ordre d idées, il faut accorder une attention renouvelée à la permanence du gouvernement et des services du gouvernement en situation d urgence. Il ne fait aucun doute que la fréquence et l intensité des phénomènes météorologiques violents se sont accrues ces dernières Nous recommandons de donner un cadre officiel au comité spécial des sous- ministres et de lui confier le mandat de superviser les programmes de gestion des mesures d urgence, de poursuite des activités et de sécurité du gouvernement. Nous recommandons qu un comité de travail officiel soit créé pour gérer les initiatives et les plans d action connexes; nous proposons que le comité soit formé des SMA responsables du programme d urgence de chaque ministère. Nous recommandons que le GNB adopte officiellement à titre de norme de référence la norme Z1600 de la CSA, Programmes de gestion des mesures d urgence et de continuité des activités. Nous recommandons que des renseignements pertinents soient régulièrement fournis au comité des sous- Le MSP travaillera avec des partenaires afin de donner un cadre officiel à la gouvernance liée aux programmes de sécurité publique. Le MSP travaillera avec des partenaires en matière de sécurité afin de préparer un plan de travail à l intention du comité de travail des SMA. Le GNB a déjà eu recours à la norme Z1600 de la CSA dans le cadre de l EIE visant les importants projets industriels. Le MSP envisagera l application plus vaste de cette norme de référence. point 1.1. 1

Observation n o Observations Recommandations Chef de projet Plan d action années. Parallèlement, la position et les capacités du gouvernement n ont pratiquement pas changé. ministres pour lui permettre d évaluer l état de préparation, de comprendre les risques et les conséquences potentielles de situations d urgence, de faciliter et d appuyer les décisions de la haute direction et de fournir des conseils au gouvernement. Date d achèvement prévue 2. Coordination et collaboration 2.1 2.2 2.3 On a fait remarquer qu il serait avantageux pour le MSP, le MTI et Énergie NB de collaborer plus étroitement avec les propriétaires- exploitants de réseaux sans fil commerciaux dans l objectif d améliorer la coordination et l entraide lors des pannes. À notre avis, la modernisation du système de radiocommunications est la solution la plus efficace pour améliorer l efficacité et l efficience de la gestion et de l intervention en cas d urgence. Les outils de communication modernes permettent d obtenir de meilleures connaissance et compréhension de la situation et d adopter des décisions et des interventions plus rapidement. Nous recommandons que le MSP, le MTI et Énergie NB collaborent plus étroitement avec les propriétaires- exploitants de réseaux sans fil commerciaux dans l objectif d améliorer la coordination et l entraide lors des pannes. Nous recommandons que le MTI poursuive ses efforts en vue de faire passer ses systèmes sans fil de la technologie analogique à numérique de manière à améliorer la coordination d urgence, la collaboration entre les services d urgence et la sécurité des travailleurs d urgence. Nous recommandons que la conception du réseau de radio mobile, l ingénierie des groupes d appel et la politique opérationnelle répondent aux besoins particuliers des organismes de coordination locaux et provinciaux (DMU), des centres de communication et des centres des opérations d urgence. Le programme des infrastructures essentielles du GNB répond déjà à ce besoin. Le personnel encouragera les principaux fournisseurs de service à participer activement. Le MTI s occupe déjà de ce besoin. Il a remplacé le système principal en hyperfréquences et examine actuellement des options en vue de moderniser les services radio mobiles. Le MTI et le MSP sont bien conscients de ces besoins, et on y remédiera dans le cadre de toute nouvelle solution. 2

2. Coordination et collaboration (suite) 2.4 Il existe un besoin manifeste de prendre les devants et d élargir le dialogue sur les situations d urgence et sur la façon dont les gouvernements, les services d urgence, les organismes privés et les particuliers peuvent tous contribuer à réaliser l unité des efforts. Nous recommandons que le gouvernement du Nouveau- Brunswick crée une table ronde sur la gestion des urgences et sur la résilience afin : de favoriser un dialogue sur la réduction des risques et la résilience communautaire; d encourager l amélioration continue des programmes d urgence des secteurs public et privé; de renforcer la collaboration et l unification des efforts entre tous les organismes ayant une fonction de services d urgence; de promouvoir l état de préparation du public. Le MSP dirigera les efforts en vue de créer une table ronde provinciale sur la gestion des urgences et sur la résilience. 2.5 La population a très bien réagi à Arthur. Les gens ont pris soin d eux- mêmes, se sont portés au secours de leurs voisins et ont travaillé ensemble pour répondre aux besoins immédiats et entamer le processus de nettoyage. Malgré l ampleur sans précédent des dommages causés par Arthur, la population est restée calme, a fait preuve de patience, et très peu de plaintes ont été exprimées. Nous recommandons que la tempête tropicale Arthur serve d exemple d étude de cas sur une intervention efficace de la collectivité à une situation d urgence axée sur l importance de la collaboration entre la population et les organismes. Comme le veut la pratique à la suite de tous les événements importants, les leçons tirées de la tempête tropicale Arthur seront intégrées dans les plans, les procédures et la formation. 3

3. Alerte publique 3.1 3.2 Le CRTC a récemment ordonné à tous les radiodiffuseurs en direct d être en mesure de diffuser des messages d alerte d urgence au plus tard le 31 mars 2015. Lors de l intervention pendant Arthur, les représentants n ont pas été en mesure d avoir recours aux stations de radio locales pour diffuser des messages au public. Les gens se sont tournés vers la radio pour obtenir des nouvelles et des conseils, mais soit que les stations locales n étaient pas en ondes, soit qu elles ne diffusaient pas de contenu local. Nous recommandons que l OMU NB collabore avec les radiodiffuseurs afin que les alertes publiques soient diffusées en direct lorsqu il n y a aucun employé en poste aux stations ou lorsque des vies sont en péril immédiat. Nous recommandons que l OMU NB et le BCE renouent des liens avec les grands diffuseurs afin de garantir qu ils peuvent être mobilisés pour aider les responsables à informer et à conseiller la population lors des situations d urgence. L OMU NB collabore de près avec les diffuseurs pour les intégrer au Système national d alertes au public. 4. Information publique 4.1 4.2 4.3 De récents changements apportés à la gestion des ressources de communication donnent la possibilité de réexaminer la meilleure façon de mobiliser et d organiser les ressources de communication en situation de crise et d urgence. Nous recommandons que le BCE et l OMU NB révisent et mettent à jour le Plan provincial d information publique en cas d urgence pour que celui- ci tienne compte des rôles, de l organisation et des capacités de la nouvelle structure de communication du gouvernement. Nous recommandons que le BCE élabore une politique opérationnelle à l appui pour voir à l adoption d une démarche uniforme pour répondre aux besoins de communication en situation de crise et d urgence. Nous recommandons que le BCE et l OMU NB se servent du prochain exercice d urgence nucléaire hors site comme essai fonctionnel du Plan provincial d information publique en cas d urgence révisé. Le BCE et l OMU NB mettront à jour les plans et les procédures et les valideront lors du prochain exercice d urgence nucléaire hors site à l automne 2015. 4

5. Services essentiels 5.1 5.2 5.3 5.4 Pendant Arthur, de nombreuses collectivités locales ont aménagé des centres d urgence communautaires pour répondre aux besoins de la population et servir de points de distribution d eau et de glace. Une quantité limitée d aliments se trouve sur les tablettes et dans les entrepôts, peut- être une réserve de cinq jours. Nous importons 90 % de notre nourriture, dont une bonne partie passe par de longues chaînes d approvisionnement qui reposent sur des infrastructures de transport, le carburant et des installations locales. Durant Arthur, on a remarqué que l état de préparation et la pratique variaient beaucoup entre les organismes d intervention des secteurs public et privé. Cela donne à penser que la norme à laquelle sont assujettis les programmes d urgence est insuffisante. Étant donné l exploitation des ressources continues et prévues, l expansion de notre secteur énergétique et un risque accru de phénomènes météorologiques extrêmes, il serait avisé d envisager des options en vue de fournir une plus grande assurance concernant les infrastructures et les services essentiels. Nous recommandons que tous les plans d urgence municipaux et régionaux désignent des installations convenables qui serviront de centres d urgence communautaires. Les plans devraient aussi exposer en détail les dispositions relatives à une source d alimentation de secours et à des moyens de communication auxiliaires. Une aide financière du gouvernement à cette fin serait utile. Nous recommandons que le programme des infrastructures essentielles s assure de la participation du secteur de l alimentation et de la distribution alimentaire dans le dossier de la résilience de la chaîne d approvisionnement avec l intention de resserrer la collaboration dans les situations d urgence. Nous recommandons que le MSP révise les exigences liées au plan de continuité des activités au sein du gouvernement et avec les propriétaires- exploitants d infrastructures et de services essentiels. Appliquer le Règlement 84-7, la norme Z1600 de la CSA et la norme Z246 de la CSA. Nous recommandons que l on envisage la possibilité d obliger les propriétaires- exploitants d infrastructures essentielles vitales et de services essentiels de base à collaborer avec le gouvernement concernant leurs programmes d urgence. Le plan d orientation à l intention des municipalités sera modifié en conséquence. Le programme des infrastructures essentielles du GNB répond déjà à ce besoin. Le personnel sollicitera une plus grande participation des fournisseurs de services du secteur de l alimentation et de la distribution alimentaire. Le MSP examinera les plans et fera rapport sur leur état actuel. Il collaborera aussi avec les ministères et les partenaires du secteur privé pour s assurer que leurs plans d urgence répondent aux exigences définies dans les normes applicables. Le MSP travaillera avec le gouvernement et les partenaires en matière d infrastructure essentielle à définir des attentes plus claires et à officialiser les ententes pour garantir la continuité des infrastructures essentielles vitales et les services essentiels de base en situation d urgence. 5