CONCOURS DE POESIE Valenciennes, le mercredi 18 mars 2015 Première : Léa Suau «Il était une fleur» Il était une fois une fleur Qui avait très peur Tous ses pétales étaient tombés, Et ses amis sen moquaient Malgré sa gentillesse, Ils profitaient de ses faiblesses, Isolée dans la prairie, Elle n avait aucun ami. Mais un beau jour de printemps Il y eut un grand événement. Elle rencontra une petite abeille Et plus rien ne fut jamais pareil. Les deux se ressemblaient, Les mêmes épreuves elles avaient traversé. Elles sympathisèrent, Et plus jamais ne se quittèrent. Cette rencontre lui changea la vie, Elle avait une véritable amie. Elle trouva le bonheur qu elle méritait, Cette petite fleur!
Deuxième : Antoine Bevilacqua «Le ver de terre» Il était une fois un extraordinaire ver de terre Portat une nouvelle d une très grande importance Pour ses milliards de frères, Message qui leur apporterait la connaissance. Lui tout petit pouvait traverser les frontières, Se tortiller sous les guerres, Sans perdre sa direction Car il avait le sens de l orientation. Il était la descendance D une grande lignée de creuseur de terre, Lui qui pouvait passer à travers Les humaines manigances. Devant ce spectacle semblable à une aquarelle, Il comprit que son message contenait le savoir universel. Il l avala et, à cet instant précis, Son corps s allongea, grandit et s épaissit. La compréhension du monde avait fait de lui le plus grand des sages. Il pouvait désormais enseigner à ses compagnons d ouvrage Comment trouver un terrain propice Pour élever un famille de lombrics à l abri des précipices Et se délecter d une terre meuble avec délices.
Troisième : Elodie Piaskowski «L oiseau doré» Il était une fois un petit oiseau doré Qui aurait tant aimé avoir un ami fidèle, En cette si joyeuse période de Noël. Le jeune oisillon désirait tant être aimé, Mais dans cette très sombre ruelle désertée, Il y avait peu de gens pour l admirer. Il était une fois un petit oiseau doré, Qui dans sa cage d argent fut émerveillé, Lorsqu un jeune garçon apparut dans la neige claire, Comme un soupçon d espoir pour cet être solitaire. Ses ailes scintillèrent alors de couleurs enchantées, Attirant le regard du garçon qui se mit à l admirer. Il était une fois un petit oiseau doré, Dans la boutique qu un vieil homme tenait, Alors que le joli son de la colchette retentissait, Sentit son cœur se remplir de joie et d espoir, Le garçon demandant s il pouvait adopter dès ce soir, Ce magnifique petit oiseau doré aux ailes pailletées.
Quatrième : Mathilde Olivier «Une rencontre» Ils se sont rencontrés sur la toile, un jour de solitude Quelques mots qui s enchainent avec souplesse Un plaisir immédiat d échanger, de se confier, Un Echo renvoyé par la parole de l autre. Ils ont décidé de se voir, un jour de printemps Ils habitaient dans un autre lieu, derrière les montagnes Se sont retrouvés dans un parc, au milieu des fleurs Se sont racontés autour d une table, le temps était doux Avec le soleil, un tour du lac était un beau prolongement Un banc, les cygnes qui passent, la douceur du jour Ils n avaient pas vraiment envie de se quitter Mais la journée s écoulait, ils devaient rentrer Un léger flirt, juste le goût de l interdit Ils se sont séparés avec le parfum d une douce parenthèse Depuis ils se parlent par la toile, ou le téléphone Elle a sa vie, pourquoi tout gâcher? Souvent il a envie de voler jusqu à elle Il voudrait la bercer, la rassurer Lui offrir de la tendresse, juste pour lui faire oublier Que sa vie ne lui donne plus ce qu elle mérite Pourtant il a peur d aller au bord du lac. Il pourrait tomber amoureux de cette femme Et entre ses mains faire tourner ses boucles d or Ouvrir ses bras et caresser son corps. Ils se sont rencontrés sur la toile, un jour de solitude..
Cinquième : Maghan Wannepain «Il était une fois la vie» Il était une fois, On le dit aux petits, Il était une fois, Même quand on a grandi. Moi, la vie que je vis, N est pas dans un livre, Mais si je te l écris, C est vraiment pour la vivre. Je n ai besoin de lire, Que lorsque je suis ivre, Chaque fois tu me prends, Chaque fois je me pends. Je suis juste lumière, Dans tes yeux de soleil, Je suis juste clairière, Dans tes deux d abeille.