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- Fréquent : (Amérique Nord; Europe de l ouest; Japon ; Australie) - Grave : Mortalité élevée Chiffres alarmants. 1 million de Nx cas / an 500 000 Dc / an 50 % de survie à 5ans
Le cancer colo-rectal estle 3 ème cancer le plus fréquenten France dansla population hommes-femmes (40 500 nouveaux casen 2011) 2 ème cancer chez la femme (après le cancer du sein) 3 ème cancer chez l homme(après le cancer de la prostate et le cancer du poumon) 2 ème cause de mortalitépar cancer en France (après le cancer du poumon) : 17 500 décès
Cancer colo-rectal
70 à 80 % des CCR proviennent de la transformation d un polype plus le «polype» est gros, plus il a de risque de contenir un cancer : -plus de 2 cm : 29 % -de 1 à 2 cm : 9 % -moins de 1 cm : 0,3 % 8
1- Histoire Naturelle connue Adénome = Lésion précancéreuse
2- Survie liée au stade de la maladie
Détection et traitement de l adénome / Cancer au stade précoce Réduction de l incidence du Cancer colorectal Réduction de la mortalité
Sensibiliser toutes les personnes âgées entre 50 et 74 ansrésidant dans les Côtes d Armor: Population cible: 187 860 personnes Identifierles personnes à risque
Formation et information des personnels de santé Stratégie d invitation et de remise des tests Lecture des tests Envoi des résultats et suivi Évaluation du programme Dérogation obtenue en 2012 pour la participation du pharmacien au dépistage organisé dans les Côtes d Armor (comme cela est déjà fait dans le Finistère)
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National : -Ministère de la santé -Institut national du cancer (INCA) -Institut de veille sanitaire (INVS) Régional: Agence Régionale de Santé (ARS) Départemental : Structure de gestion: ADEC ARMOR 15
structure de gestion Tél. 02 96 60 83 02 www.adecarmor.fr 16
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Il se rend chez son médecin traitant muni de «l invitation» La consultation est prise en charge dans les conditions habituelles de remboursement. 19
Le référent pour ce dépistage : Il a été formé pour conduire ce dépistage. 20
informer sur l intérêt du dépistage inciter à participer et proposer une coloscopie en cas d exclusion expliquer les modalités pratiques du test Hémoccult II * assurer le suivi inciter à faire une coloscopiesi le test revient positif
Le TEST HEMOCCULT II Remis gratuitement par le médecin traitant Ou le pharmacien Lu gratuitement par le centre de lecture (à Saint Brieuc) 22
L ADEC Armor n adresse plus le test à domicile mais conseille de le demander - à son médecin traitant - ou à son pharmacien.
1. Antécédent personnel de cancer colo-rectal 2. Antécédent dans la famille proche (père, mère, enfants, frères et sœurs) de cancer colo-rectalou de polype à risque (adénome) survenu avant 65 ans 3. Antécédent personnel de maladie inflammatoire intestinale chronique (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn) 4. Antécédent personnel de polype à risque (adénome) = COLOSCOPIE d emblée
1. Coloscopie de moins de 5 ans, ou coloscopie déjà prévue 2. Hémoccultde moins de 2 ans 3. Troubles digestifs récents (rectorragie, trouble du transit, altération de l état général )
Vérifierla date de péremptiondu test Prendreunebassineouun récipientpropreet sec afin d éviter le contact avec la cuvette des WC. Éviter le contact avec les produits d entretien de W.C. ou l eau de la cuvette La taille du prélèvement ne doit pas dépasser celle d une lentille ou d un grain de riz (sinon excès d humidité = test non-analysable) 27
Ne pas dépasser 8 jours entre le 1er prélèvement et l envoi postal Si le premier prélèvement date de plus de 15 jours, le test est considéré comme ininterprétable.
Collez l étiquette code-barres du patient dans le rectangle correspondant OU nom, prénom, date de naissance du patient le 20 septembre 2013 06.07.09.45.44 Précisez la date du 1 er prélèvement Inscrivez le numéro de téléphone du patient dans le cadre 30
ENVELOPPE T (ne pas l affranchir) À utiliser pour l envoi des tests et de la FIL au Centre de Lecture des Hémoccult 31
Mettre la plaquette dans le sachet de protection Renvoyer la feuille d identification et de liaison Feuille liaison Le tout dans l enveloppe «T» 32
1. Double lecture des tests 2. Vérification de la corrélation de l identité 3. Révélation des plages de contrôle 4. Respect des temps de lecture 5. Vérification des dates de péremption des plaquettes. 6. Vérification du délai réalisation / révélation du test (< 15 jours). 7. Saisie scannérisée des résultats de test. 8. Publipostage
Ne pas oublier de refaire le test, tous les 2 ans. Consulter dans l intervalle si apparition de signes intercurrents
Présence de sang occulte dans les selles. Compléter le bilan par un examen performant : la coloscopie
Le colon doit être propre (une bonne préparation est nécessaire) une courte anesthésie est souhaitable risque d accidents : <1 pour 1000 mais les hémorragies peuvent être traités par clippageendoscopique 38
Un test positif ne doit JAMAIS être recontrôlé par un autre test Hémoccult! Ne pas effectuer le test en période hémorroïdaire ou durant les règles.
203 cancers dépistés 135 chez les hommes
Participation 32.7% 32.4% en 2e campagne 45 cancers dépistés à ce jour mais recueil incomplet des résultats de coloscopie (90 cancers dépistés en 2 e campagne) (2/3 hommes, 1/3 femmes) Localisation: surtout rectum et sigmoïde 426 adénomes décrits Type tubuleux essentiellement (71%) Siège sigmoïde fréquent 41
Il s agit d un progrès majeur Ces tests sont spécifiques de l hémoglobine humaine et leurs lecture est automatisée dont l interprétation est plus facile, sans erreurs humaine Le test est plus facile à réaliser : 1 seul prélèvements au lieu de 6 La performance est très accrue pour la détection des cancers et des polypes adénomateux
Le taux de détection des cancers est doublé On passe de 4 cancers sur 10 dépistés par l hemoccultà 8 cancers sur 10 avec le test immunologique Il s agit donc d un progrès majeur On estime que le nombre de décès évités grâce à l hemoccultest de 2 500. Il passerait à 5 400 avec le test immunologique Le taux de détection des polypes adénomateux est multiplié par 4, ce qui entraînerait une diminution de l incidence des cancers Ce test attendu depuis 2 ans est promis pour fin 2014
Le cancer du côlon est une maladie grave mais nous avons des moyens efficaces de le prévenir et de le dépister tôt, donc de pouvoir le guérir. Nous avons besoin pour ce faire de tous les acteurs de santé publique pour convaincre la population de participer au dépistage organisé.