P. 1 Passeport pour la science Les modes de reproduction des êtres vivants Classe CM2 Ecole Vertefeuille-Perpignan Laboratoire de biologie et d écologie tropicale et méditerranéenne (CNRS-UPVD) 11 juin 2010
Le Passeport pour la science est une action qui vise à sensibiliser les élèves à la démarche scientifique et à la pratique de la recherche. Il est soutenu par le CNRS en partenariat avec le Rectorat. P. 2
P. 3 L équipe du Passeport était composée de Rébecca Chau et David Roquis, deux étudiants réalisant leur travail d étude pédagogique sous la direction d Hélène Moné, chercheure CNRS (UMR 5244), ainsi que des 27 élèves de CM2 de Céline Munuéra. N oublions pas les cailles, pierre angulaire de ce projet!
Les modes de reproduction des êtres vivants ont été présentés aux élèves par le biais de méthodes pédagogiques d investigation et d expérimentation en se basant sur trois modèles : les cailles, les oursins et les plantes à fleur. P. 4 L élevage des cailles jouxtait la classe. Pendant 6 mois les élèves avaient rendez-vous chaque jour avec les cailles et devaient en prendre soin. Les fins de semaines, les oiseaux étaient confiés aux familles des élèves à tour de rôle.
P. 5 Rapidement, les élèves ont réalisé qu un dimorphisme au niveau du plumage attestait d une différence de sexe à laquelle sont reliés des comportements différents (parade nuptiale, ponte).
P. 6 Après avoir compris quels sont les rôles du mâle et de la femelle, les élèves ont placé les œufs en couveuse (la caille japonaise élevée en batterie ayant perdu son instinct de couver). Les œufs numérotés étaient retournés deux fois par jour pour recevoir uniformément l incidence de la lumière et de la chaleur. Dix-huit jours après, les élèves attendaient la naissance des poussins. Passée cette date, l œuf était considéré comme non fécondé. Il est possible d entendre le bruit du poussin dans l œuf à l approche de l éclosion.
P. 7 Grâce aux soins attentifs apportés aux poussins, ces derniers ont pu croître jusqu à l âge adulte. Cette femelle, fierté des élèves est devenue reproductrice et a atteint le poids de 254 grammes. Retournement des œufs dans la couveuse.
P. 8 Selon Clément, un élève, cette fin d année représente «une excellente occasion de réviser et de transmettre, à Marie Claude et Hélène en visite dans la classe, tout ce que nous avons fait, appris, compris. Un vrai plaisir car on sait répondre à toutes leurs questions».
«Marie Claude avait amené des coquelicots, une occasion pour David de nous expliquer la position supère de l ovaire. Nous avions aussi étudié le lys où la position de l ovaire était infère» Léa. P. 9
P. 10 Observation de la position infère ou supère des ovaires selon l espèce de plante et des ovules sous la loupe binoculaire.
P. 11 Sur la photo de droite, Céline Munuéra détaille l anatomie d une fleur à Bilal. «Maintenant on est vraiment au courant. Les mots savants et même poétiques d oviducte, de cloaque, de spermatozoïde, d ovule, d anthère, de pollen, de pistil, d ovipare, de vivipare n ont plus de mystère pour nous» Timothée. «Ce qui m a le plus plu, c est le modèle des cailles» Bilal.
P. 12 Photos et réalisation Marie Claude LECLERC