Thème 8 Campos Charlène Mazzocato Marie Henin Cléo Delpit-Flouron Laure-Anne Maxime Bonnaure Cécile de Puineuf Veilles d actualités : Edition, Médias, Communication Focus général : la transition numériques des médias La Presse Point de départ : Rapport d'information n 13 (2007-2008) de M. Louis de BROISSIA, fait au nom de la commission des affaires culturelles, déposé le 4 octobre 2007 Les recettes publicitaires de la presse écrite diminuent au profit d internet. Les annonceurs privilégient les médias qui leur permettent de toucher le public le plus large possible. Internet a aboli les principales contraintes attachées à la presse. Sur internet l information est quasiment instantanée et actualisée en continu. Absence de contraintes en termes de présentation et de stockage : offre large et diversifiée, tandis que la presse papier ne peut développer qu un nombre restreint de sujets pour chacune de ses rubriques. Les médias internet sont interactifs : ils offrent la possibilité aux internautes d échanger et débattre sur les sujets d actualité (participation et réactions des consommateurs. Phénomène des blogs : les consommateurs d information peuvent produire euxmêmes de l information en mélangeant sans complexe information et opinion, faits vérifiés et rumeurs, analyses documentées et impression fantaisistes. http://www.senat.fr/rap/r07-013/r07-0134.html 1
- CNMJ - Conférence nationale des métiers du journalisme 2013 : «État des lieux des métiers du journalisme» La mutation des médias et les bouleversements des modèles économiques qui l accompagnent, oblige les entreprises à repenser leurs organisations. Le resserrement des effectifs rédactionnels s impose partout. Le maintien de la qualité éditoriale, attendue par le public, oblige à repenser la rédaction. Celle-ci appelle l invention de profils de journalistes dont l insertion au collectif, l activité, les compétences, les relations aux autres professions se déclinent différemment. La Conférence 2013 (CNMJ) ambitionne de dresser un état des lieux de ce paysage (national et international) en recomposition. Pour cette nouvelle édition, Jean-Marie Charon (sociologue au CNRS), prend le relais de Patrick Pépin à la présidence de la CNMJ. vendredi 22 février 2013 Lien : www.cnmj.fr http://www.culturecommunication.gouv.fr/disciplines-etsecteurs/presse/actualites/cnmj-conference-nationale-des-metiers-dujournalisme - Remise du rapport sur les aides à la presse Le groupe d'experts chargés en janvier par Aurélie Filippetti d une réflexion sur les aides à la presse a remis le 2 mai son rapport à la Ministre. Il propose notamment d'aligner le taux de TVA de la presse en ligne (19,6%) sur celui de la presse papier (2,1%). Une crise avant tout structurelle. Le rapport souligne que la crise dont souffre la presse écrite est davantage structurelle que conjoncturelle. La presse dans son ensemble doit faire face à d importantes difficultés économiques. Elle doit en même temps se réinventer à l ère numérique. Sur la base de ce rapport et conformément à l engagement pris par le Président de la République en janvier dernier, le Gouvernement présentera ses propositions de réforme au début du mois de juin. Les différents acteurs de la presse écrite pourront, d ici cette date, faire état de leurs réactions auprès de la direction générale des médias et industries culturelles. jeudi 2 mai 2013- www.culturecommunication.gouv.fr http://www.culturecommunication.gouv.fr/actualites/a- la- une/remise- du- rapport- sur- les- aides- a- la- presse 2
- "Et si la presse papier revivait grâce à la mode du rétro?" Alors que le secteur de la presse écrite connaît un fort recul des ventes, notre contributeur Benjamin Bousquet pousse un coup de gueule et appelle les lecteurs à défendre le papier à l'heure du tout numérique. Durant près de quatre cents ans, la presse fut le principal moyen d'information et de connaissance en France. Un précieux outil de culture, d'ouverture et de découvertes qui, très tôt, s'est ouvert aux différentes classes sociales. Si elle peine aujourd'hui à trouver un nouveau souffle et un réel modèle économique face à la montée en puissance d'internet, des réseaux sociaux et de toutes les nouvelles technologies de manière générale, elle n'en reste pas moins très "noble" et attirante pour certains. ( ) Par CriticizeMe (Express Yourself), publié le 21/02/2013 http://www.lexpress.fr/actualite/medias/et- si- la- presse- papier- revivait- grace- a- la- mode- du- retro_1222360.html - Le Web ne sauvera pas la presse de la chute des ventes papier Pour 12 dollars de revenus publicitaires perdus sur leur version papier, la presse d'information américaine n'en gagne qu'un de plus sur le Web. Le passage au Web s'annonce rude. Depuis 2003, les revenus publicitaires de la presse d'information papier ont chuté de 45 à 19 milliards de dollars, alors que dans le même temps, leurs revenus tirés de la publicité online sont passés de 1,2 à 3,3 milliards de dollars, selon le cabinet de recherche Pew Internet. Une équation économique qui met en péril le secteur aux Etats-Unis. Parmi les principaux responsables de la chute des revenus publicitaires papier, Pew identifie les secteurs des petites annonces (immobilier, locations, voitures et autres services), dont plus des trois-quarts ont basculé vers le digital, mais vers d'autres sites et à des tarifs bien moins élevés. Autres secteurs pointés du doigt par l'étude, la distribution. 20/03/13 Nicolas Jaimes http://www.journaldunet.com/media/publishers/medias-publicite-papier-digital- 0313.shtml 3
Le Livre - Le juste prix de vente public pour un livre numérique? 3,99 $. La société Smashwords, qui diffuse des oeuvres d'auteurs et d'éditeurs indépendants vient de diffuser une longue étude, présentant différents types de résultats sur l'exploitation des livres numériques. Une importante somme de données à relever avec précision, pour qui s'intéresse de près au marché du livre numérique. Source : http://www.actualitte.com/economie/le-juste-prix-de-vente-public-pourun-livre-numerique-3-99-42273.htm Publié le 10 mai 2013. - Le modèle de lecture numérique par souscription Le droit de propriété s'est généralement imposé dans le domaine du livre imprimé. Mais à l'ère du numérique en revanche, les usages pourraient bien basculer vers un modèle commercialisant l'accès à l'ebook plutôt que la réelle possession du bien culturel. La musique a donné le tempo, avec des programmes comme Netflix ou Spotify, et leurs fichiers accessibles contre abonnement payant ou non. Il reste à vérifier si le marché du livre suivra la même voie, celle empruntée par Safari Books, Cyberlibris ou encore Youboox. Des avantages pour le lecteur Parmi les avantages de commodité qu'offre ce principe de consommation, on pourrait considérer l'absence de la contrainte liée aux DRM, avec un environnement de stockage a priori protégé ainsi qu'un renforcement de l'interopérabilité des contenus avec les divers appareils de lecture. Et pour le secteur de l'édition Les éditeurs, quant à eux, sont rémunérés en fonction du nombre d'affichages de pages, ce qui peut leur rapporter de véritables revenus, dans la mesure où un usager abonné n'a aucune raison de limiter ses consultations pour faire des économies. 4
Des spécificités à l'international Le modèle se développe principalement depuis les États-Unis, mais les déclinaisons à l'international pourraient cependant souffrir de spécificités locales. Si les avantages semblent désignés pour l'industrie du livre comme le consommateur, le principe devrait avoir de beaux jours devant lui Source : http://www.actualitte.com/usages/le-modele-de-lecture-numerique-parsouscription-42176.htm Publié le 6 mai 2013. - Ebooks enrichis : simples bonus ou véritable évolution? L'ebook enrichi avait fait ses débuts prometteurs dès le lancement de l'ipad, avant de presque disparaître des radars, en grande partie pour des questions de coûts. Mais il prépare son retour en force... Source :http://www.cnetfrance.fr/news/ebooks-enrichis-simples-bonus-ouveritable-evolution-39790114.htm Publié le 6 mai 2013. - La liseuse de demain devra savoir tout lire Lorsqu on parle de liseuses, on parle en général d ebooks. Pourtant, les liseuses de demain devront être capables de lire beaucoup plus de choses pour pouvoir résister aux tablettes. Après le mot E-reader, lecteur d ebooks, le mot liseuse s est imposé en quelques années dans le paysage comme le mot définissant un appareil de lecture à encre électronique. Régulièrement annoncé comme en fin de vie, la liseuse arrive pourtant à résister face à la tablette, et continue de se vendre, grâce à des évolutions à chaque nouvelle génération. On est ainsi passé au navigateur web, avec des vitesses de rafraîchissement plus rapides, à l écran tactile, puis à l écran éclairé, des technologies qui rapprochent la liseuse un peu plus de la tablette. Mais l évolution à venir est plus importante encore : la couleur va réellement pouvoir transformer les usages. Source : http://www.cnetfrance.fr/news/la-liseuse-de-demain-devra-savoir-toutlire-39790197.htm Publié le 10 mai 2013. 5
- Livre numérique : comment tourner la page? Libraires, auteurs et éditeurs sont sur le pied de guerre. Pourtant, les lecteurs n'ont pas encore succombé en masse. Pourquoi les livres numérisés sont-ils encore si chers? Aux Etats-Unis, le livre numérique s'est lancé avec des prix cassés, en particulier parce que Amazon a vendu à perte, jusqu'à s'octroyer un monopole. Une politique impossible en France grâce à la loi sur le prix unique du livre, fixé par l'éditeur. Liseuse, tablette, smartphone : bientôt, tout le monde ou presque aura au moins un instrument lui permettant de lire en numérique. Lire ou ne pas lire sur écran? Aujourd'hui, l'offre consiste essentiellement en versions numériques de livres écrits pour du papier. Mais, demain, arriveront de nouvelles «créatures», corps de livre et têtes d'écran, enrichies en vidéo, en musique, en possibilités techniques. Source :http://www.telerama.fr/livre/livre-numerique-comment-tourner-lapage,96640.php Publié le 27 avril 2013. - Le livre numérique : la riposte des libraires Commerce en ligne, convivialité : les libraires indépendants explorent tous azimuts et font front commun pour résister aux rouleaux compresseurs Amazon et Google. Mutualiser, s'associer, se regrouper : au moment où le mot numérique est brandi partout et à tout propos, ces termes reviennent en boucle dans la bouche des libraires qui mettent en avant l'importance du «lien social Mix-produit Le livre continue à perdre des parts de marché, les lecteurs sont moins nombreux pour trop de volumes publiés, et pourtant de jeunes libraires élevés au tout numérique s'engagent dans le métier. «A la fin du XIXe siècle, on prédisait la mort du livre au moment du succès du vélo, puis ce furent la radio, la télévision qui devaient le tuer. Aujourd'hui, c'est le numérique», raconte avec une certaine distance le libraire de Folies d'encre, Jean-Marie Ozanne. 6
Source :http://www.telerama.fr/livre/le-livre-numerique-la-riposte-deslibraires,96642.php Publié le 27 avril 2013. - Troisième vague du Baromètre SOFIA/SNE/SGDL sur les usages du livre numérique Des lecteurs de livres numériques de plus en plus nombreux qui lisent plus qu avant sans pour autant renoncer à leur consommation de livres imprimés. Parmi les enseignements de ce baromètre, on peut retenir les points suivants 1. La lecture de livres numériques a triplé en un an 2. Les lecteurs de livres numériques sont de grands lecteurs de livres imprimés : 3. En un an le taux d équipement des lecteurs de livres numériques en tablette s est multiplié 4. La possession d une tablette numérique ou d une liseuse est un facteur déterminant pour l usage de livres Quelles sont les pratiques de lecture des lecteurs numériques? 1. Les Français passent en moyenne une heure par jour à lire des textes numériques. 2. Les lecteurs de livres numériques sont de plus en plus nombreux à estimer lire davantage depuis qu ils lisent des livres numériques 3. 53%, soit plus de la moitié des lecteurs de livres numériques déclarent lire, en règle générale, l intégralité des livres numériques qu ils possèdent. 4. La littérature est la catégorie la plus lue (66%) et la plus achetée (60%) par les lecteurs de livres numériques Quels sont les comportements d achat et les motivations des lecteurs de livres numériques? 1. 74% des lecteurs de livres numériques ont déjà acheté des livres numériques. En premier lieu ce sont les facilités de stockage et de transport ainsi que le prix qui motivent l achat d un livre numérique 2. Le paiement à l acte reste privilégié par les lecteurs de livres numériques (63%), devant le prêt numérique (21%), l abonnement (7%) ou la location (7%). 3. L acquisition de livres numériques se fait principalement sur les sites d opérateurs Internet et sur les sites Internet des libraires 7
4. Ce troisième baromètre indique que 55% des lecteurs de livres numériques ont acquis la plupart de leurs livres en payant, contre 44% gratuitement, l écart se réduisant légèrement entre ces deux modes d acquisition. 5. Le recours à une offre illégale de livres numériques reste faible par rapport aux autres industries culturelles, quoique Quelles sont les tendances? 1. La proportion de personnes interrogées qui n envisagent pas de lire un livre numérique a nettement diminué 2. 44% des lecteurs de livres numériques estiment que, dans les années à venir, leur usage des livres numériques va augmenter 3. Concernant les attentes spontanées quant à l évolution du livre numérique, 27% des lecteurs de livres numériques indiquent souhaiter que les prix soient plus accessibles Ces résultats traduisent un fort attachement des lecteurs au livre imprimé. Source : http://www.sne.fr/actualites/troisieme-vague-du-barometre-sofia-snesgdl-sur-les-usages-du-livre-numerique.html La Télévision - France Télévision monte une cellule de crise numérique Le groupe audiovisuel public est en train de définir un processus de gestion de crise, orientée réseau social. L idée? Déceler le buzz négatif qui naît sur Twitter, Facebook ou les blogs. Puis, chercher à le contenir par une série de procédures établies à l avance selon la gravité des messages et leur propagation. Les actions iront de la prise de parole immédiate sur les réseaux sociaux à la réunion des principaux cadres de France Télévision. Coté veille, cette cellule de crise s appuiera en grande partie sur la plateforme d e-réputation de Linkfluence. Un outil que France Télévision a retenu en février dernier pour faire fructifier la communauté de ses téléspectateurs et analyser leurs réactions devant le petit écran. le 07/05/13 sur : http://pro.01net.com/editorial/594615/france-television-monteune-cellule-de-crise-numerique/ 8
- La TV connectée, c est du "divertissement" La TV connectée, sous-entendu à Internet, se démocratise doucement. Le modèle économique du payant reste compliqué sur le petit écran. Seule exception marchande notable : la VOD (video on demand). "Les gens sont prêts à acheter du divertissement, mais pas du service". En France, plus de trois millions de téléviseurs sont connectables à Internet. "Le million de postes effectivement connectés doit être atteint, avec un parc très hétéroclite" estime Laurent Moquet. Le 03 mai 2013 sur http://www.lechotouristique.com/article/la-tv-connectee-cest-du-divertissement,55625 - Amazon travaillerait sur un boitier TV Amazon travaillerait à la mise au point d'un boitier TV permettant de connecter son téléviseur à internet et de bénéficier de contenus exclusifs, films et séries, selon une indiscrétion de Bloomberg. Ce type de boitier viendrait donc concurrencer l'apple TV, mais aussi la Xbox qui permet de visionner différents contenus sur son téléviseur. Après les liseuses, les tablettes, la musique en ligne et la VoD, Amazon pourrait donc se lancer sur un nouveau marché, en attendant, peut-être, de présenter un jour son propre téléphone. Le 25/04/13 sur http://fr.canoe.ca/techno/materiel/archives/2013/04/20130425-142706.html - Social TV : la convergence Second Screen, TV Connectée et réseaux sociaux Même si le thème de la TV Connectée s est essoufflé, ces trois sujets convergent vers un même objectif économique : créer les nouveaux leviers de croissance pour les acteurs du secteur média. Un des objectifs fonctionnels de la TV Connectée est de pouvoir intégrer des informations contextualisées et personnalisées dans un flux vidéo. La 9
contextualisation va induire, dans la majorité des cas, un affichage d informations spécifiques en overlay du flux vidéo. Ces informations seront différentes d un téléspectateur à un autre, elles ne peuvent donc pas être intégrées directement à la source, c est-à-dire au niveau des encodeurs des chaînes de télévision. Ainsi la télévision ne devient qu un «simple» moteur de rendu piloté par votre application Second Screen, le moteur de l interaction. Le 22/04/13 sur http://www.journaldunet.com/media/expert/54002/social-tv--- la-convergence-second-screen--tv-connectee-et-reseaux-sociaux.shtml La Radio : Suite à la récente parution des résultats du 126 000 de Médiamétrie sur le premier trimestre 2013, si aucun grand groupe national de radio n'a manqué de communiquer sur ses excellents résultats, tranche horaire par tranche horaire, force est de constater que personne n'a souligné la principale information résultant de cette étude : -250 000 auditeurs par rapport à la même période en 2012. Où sont passés les 250 000 auditeurs manquants? http://www.adionomy-regie.com/pdf/adionomyregie_mediakit.pdf http://www.webradioactu.com/ http://www.radioactu.com/actualites-radio/138037/rencontres-radio-2-0- innovation-et-monetisation-de-la-radio-en-ligne/#.uyvjb6lqao4 10