AMÉNAGEMENT ET HABITAT ÉLABORATION DU RÈGLEMENT LOCAL DE PUBLICITÉ

Documents pareils
DECLARATION PREALABLE A UNE VENTE AU DEBALLAGE DECLARANT

Etude relative aux rapports des présidents sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques pour l exercice 2011

PRET DE LISEUSES EN BIBLIOTHEQUE Les principaux enseignements de l expérimentation

Maison du droit et de la médiation

Consultation

COMPTES-RENDUS DES ATELIERS THÉMATIQUES AGENDA 21 COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PAYS AUBENAS VALS JUIN PHASE DE DIAGNOSTIC

COMPTE RENDU SOMMAIRE DU CONSEIL MUNICIPAL

Le ministre de l'intérieur. La ministre des sports, de la jeunesse, de l éducation populaire et de la vie associative

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse

Ligne ferroviaire LGV Sud Europe Atlantique Surfaces supplémentaires à acquérir pour travaux déclarés d utilité publique

CONNAISSANCES DE GESTION DE BASE

La transformation du métier RH à l heure des réseaux professionnels

Etude Harris Interactive pour la Chambre Nationale des Services d Ambulances (CNSA)

La mise en œuvre de cet arrêté du 25 janvier 2013 fait de la France l un des pionniers en Europe dans ce domaine.

BAREME sur 40 points. Informatique - session 2 - Master de psychologie 2006/2007

Maréchal Ardans-Vilain. Denis. "Nos priorités : la jeunesse, la solidarité et le développement économique." Programme. Michel Petiot.

Déficiences visuelles et accessibilité du patrimoine historique : synthèse des résultats du sondage

PRÉSENTATION DU PROGRAMME 2014

Les communes de la Montagne et de Bouguenais

GUIDE D UTILISATION DU TABLEAU NUMERIQUE INTERACTIF

Créer une page Google+ Pro internet.com

LES OPERATIONS (outils pédagogiques, types d'interventions) Département du Morbihan

ENTREPRISE D ETE Lignes directrices 2015

Lancement du Budget Participatif 2015

Guide Représentante.

informations pratiques

Bonjour et bienvenue à l assemblée publique du conseil d administration du RTL, en ce jeudi 12 mars 2015.

FICHE TECHNIQUE OPTIONS DE COMMUNICATION

MODE D EMPLOI DU LOGICIEL LIGNES DE TEMPS A partir du film La Mort aux trousses d Alfred Hitchcock

Irrigation Marketing. >1 : Un nouveau concept : l irrigation marketing

REGLEMENT INTERIEUR 3 ème étage - bâtiment A Du Guesclin

Guidage des piétons aux abords des chantiers

Communiqué de presse janvier Le projet SMARTHOME La maison pour tous

- Les équipements. Route à accès réglementé. Autoroute

LES TOUT PREMIERS PAS

CÔTÉ PUBLIC. Spécialiste des espaces marchands : Marchés de Noël intérieurs et extérieurs (avec chalets en bois)

Traitement et analyse des Questionnaires «citoyens agents»

Les mesures compensatoires des atteintes à la biodiversité en France

Références : Loi n du 29 décembre 1979 modifiée par la loi n du 2 février 1996 (article 53).


Vous assurez l accueil des visiteurs et/ou la permanence téléphonique du Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale.

Septembre Enquête CLCV LES CONSOMMATEURS ET LEURS ASSURANCES

COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL. Séance du 29 décembre 2008

Création du projet : 1 sur 13

Didacticiel de création de sa fiche antenne Portail Consomm action

Règlement intérieur de la Cité

Sondage 2012 auprès des leaders d opinion pour le compte de CBC/Radio-Canada

CHARTE BUDGET PARTICIPATIF

BILAN ROUTIER UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉE! 7 principales causes de collisions à Montréal. Portrait de la sécurité routière et de la circulation

Créer sa première base de données Access Partie 3/4 - Création d un formulaire

ACTUARIAT 1, ACT 2121, AUTOMNE 2013 #4-5

DOSSIER PREALABLE AU LANCEMENT D UNE CAMPAGNE

Etude sur Le service de restauration scolaire

RISQUE SPORTIF ET ASSURANCE

Guide d utilisation du logiciel e-enfance

B2i. Brevets Nouvelles Technologies. Brevet n 1. Brevet n 16. Ecole primaire de Boz Ec-Elementaire-Boz@ac-lyon.fr

REGLEMENT INTERIEUR 2009

Les textes et règlements

PARTIE 5 NOTICE HYGIENE ET SECURITE

Accélérer les projets de géoservices des PME. Réunion d information Paris, le 17 juillet 2014

Les communes et l Agglo ont mobilisé de mai à septembre les personnes susceptibles d apporter une contribution au débat.

ASSEMBLÉE NATIONALE 3 novembre 2014 AMENDEMENT

Présentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013

Accessibilité / voirie et espaces publics DDE

GUIDE COMPLET APP STORE OPTIMIZATION. Comment bien référencer son application dans les stores?

RÉSULTAT DISCIPLINAIRE RÈGLE DE RÉUSSITE DISCIPLINAIRE Programme de formation de l école québécoise Secondaire - 1 er cycle

LE FRAXINETUM UNE SALLE MULTIFONCTION UN ÉQUIPEMENT DE LOISIRS, SPORTIF ET CULTUREL

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

Améliorer l expérience utilisateur en environnement TSE (Terminal Services, Services Bureau à distance, Remote App)

Atelier du Comité 21 Parties Prenantes : les entreprises aux abonnés absents? Mercredi 11 avril 2013

SÉNAT PROPOSITION DE LOI

Observatoire de l image des banques Juillet 2015

Cahier Technique Liaison Comptabilité Api / Sage ECF

Le FAQ de Syntec Conseil en Relations Publics 2014

Food & Allied GROUP. L éthique au sein du groupe Food & Allied

L évolution des techniques d information

eframe pour optimiser les reportings métiers et réglementaires

Brochure produit interactive ::

La place des seniors dans le bénévolat

Certification OHSAS Santé et sécurité au travail : exemple d'application dans une AASQA (AIRFOBEP)

IDEAL Connaissances. Au service de la performance publique

S INFORMER ENTREPRISES

CODE DE CONDUITE ET D ÉTHIQUE DES ADMINISRATEURS

Protéger une machine réelle derrière une machine virtuelle avec pfsense

Optimisation Web. Extra N

Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015

Campus Paris Saclay. Enquête sur les usages, transports, logements et services. L enquête en ligne. Les bonnes pratiques identifiées par le benchmark

Accessibilité des ERP existants

Les pourcentages. Un pourcentage est défini par un rapport dont le dénominateur est 100. Ce rapport appelé taux de pourcentage est noté t.

Raquette à neige. Normes d équipement des espaces, sites et itinéraires. Adopté en comité directeur le 24 mai Norme d équipement

Nicolas DEPORTE Observatoire du GIS Août 2013

Titre de la Table citoyenne Offre de soins, accès aux soins


Comment accéder à d Internet Explorer

Gestionnaire de champs PRO

Enquête auprès des personnes favorables au don d organes

«ENFANTS ET INTERNET» BAROMETRE 2011 de l opération nationale de sensibilisation :

Observatoire de la performance des PME-ETI 16 ème édition avril OpinionWay Banque PALATINE Pour i>tele Challenges

Règles et prescriptions à respecter pour les permis de construire

Transcription:

AMÉNAGEMENT ET HABITAT ÉLABORATION DU RÈGLEMENT LOCAL DE PUBLICITÉ Bilan de l exposition itinérante en mairies janvier décembre 2014

De janvier à décembre 2014, des stands participatifs itinérants ont été installées dans chacune des 85 communes de la Métropole. Chaque stand comprenait: Des dossiers et des panneaux d exposition expliquant le projet de règlement local de publicité (RLP) de la Métropole Une urne Des questionnaires à remplir et glisser dans l urne. Objectifs : Informer et recueillir les avis des citoyens sur ce projet. Ces avis et participations nourriront les réflexions sur les règles à instaurer par le futur règlement local de publicité. 3

153 questionnaires recueillis. Les habitants de 52 communes ont répondu au questionnaire. Le participant type est un habitant, âgé entre 40 et 60 ans, qui a appris l existence du projet par le biais des affichages en mairie. Il estime que la concertation est un moyen de participer à l élaboration du projet. «Grace à la concertation, je participe au projet!» Communes dont les habitant ont répondu au questionnaire 4

AVIS CONCERNANT L AFFICHAGE PUBLICITAIRE DANS LES COMMUNES «inesthétique» et «gênant» De manière générale, les participants perçoivent négativement l affichage publicitaire dans leur commune : 51% le trouvent inesthétique, 41% l estiment gênant «trop grand» 57% des participants trouvent les dimensions des affichages trop grandes. «trop présente» 49% pensent que la publicité est trop présente dans leur commune, et 37% suffisamment présente. 5

AVIS CONCERNANT L INTEGRATION DE L AFFICHAGE DANS LE PAYSAGE Notes données à l intégration de l affichage extérieur dans le paysage «plutôt mal intégré?» La majeure partie des participants estiment que l affichage extérieur est plutôt mal intégré au paysage. En effet, la majorité a attribué une note comprise entre 1 et 4. Ensuite, les résultats sont équilibrés entre les participants estimant l afficheur moyennement intégré au paysage, et ceux estimant qu il est bien intégré. Cela démontre qu il n existe pas de position unanime sur la question de l intégration de la publicité et des enseignes dans le cadredevie. 6

AVIS CONCERNANT LES AFFICHAGES LUMINEUX ET NUMERIQUES «adaptés», «gênants», «inutiles» 40% des participants trouvent que l affichage éclairé ou lumineux est gênant. Cependant, cette opinion est à nuancer car 34% des participants estiment cet affichage adapté et 33% inutile. «gênants», «inutiles» L affichage numérique, de type «écran télé», est une catégorie d affichage lumineux. Les participants y sont globalement défavorables: 46% le trouvent gênant et 37% inutile. 7

AVIS CONCERNANT L AFFICHAGE DANS LES ENTRÉES ET SORTIES DE VILLE «dévalorisant» 60% des participants trouvent que l affichage dévalorise les entrées et sorties de ville. 8

AVIS CONCERNANT LA QUALITE DES ENSEIGNES ET DES PUBLICITES Selon vous, une publicité ou une enseigne de qualité serait? «inexistante, ou du moins discrète» 1 format de 4m² 1 format de 4m² Certains participants estiment que la publicité devrait totalement disparaitre de nos paysages, notamment car il existe aujourd hui d autres supports de communication (télévision, internet ). Quelques participants souhaiteraient que la publicité soit inexistante aux abords des écoles. Si l affichage demeure, les participants voudraient qu il soit discret, bien intégré à son environnement, «moins polluant visuellement». Pour cela, il faudrait que l affichage soit de taille réduite, en nombre raisonnable, aux couleurs harmonieuses, judicieusement placé. 9

AVIS CONCERNANT LA QUALITE DES ENSEIGNES ET DES PUBLICITES Selon vous, une publicité ou une enseigne de qualité serait? «non gênante pour la circulation piétonne et routière» Certains participants ont souligné que les trottoirs étaient parfois encombrés de publicité, ce qui pouvait représenter une gêne pour les piétons. D autres ont constaté que la publicité pouvait cacher la signalisation routière et donc créer un danger pour les automobilistes et cyclistes. Le RLP tend à protéger les paysages et le cadre de vie. Il n a pas pour objet de garantir la sécurité routière, c est le rôle du code de la voirie routière. Pour autant, en agissant sur les dimensions et les emplacements de l affichage, le RLP aura un impact indirect sur la sécurité routière. De même, concernant l affichage lumineux (source d inattention pour le conducteur, cycliste ou piéton), le RLP pourra fixer des horaires d extinction ou des contraintes de réduction de la luminosité, contribuant aussi, indirectement, à une sécurisation de la circulation routière. 10

AVIS CONCERNANT LA QUALITE DES ENSEIGNES ET DES PUBLICITES Selon vous, une publicité ou une enseigne de qualité serait? «délivrerait un message "utile"» Des participants souhaiteraient que la publicité ou les enseignes informent de l ouverture d un commerce dans la commune, de l organisation de manifestations culturelles, de la présence de travaux, ou soient relatifs à une cause nationale telle que la lutte contre le cancer, la protection animale Ils agiraitdegommerladimension«commerciale»dumessage délivré par l affichage. Or, le RLP ne peut agir sur le contenu du message publicitaire, qui relève de la liberté du commerce et de l industrie. Le RLP poursuit une finalité environnementale. Il réglemente les conditions d implantation et le format des dispositifs de publicité et d enseigne. 11

LE RLP DE LA MÉTROPOLE Un projet concerté avec les citoyens Pourquoi une concertation préalable? Qu est ce que la concertation préalable? La concertation préalable est une démarche qui a pour objet d instituer un échange avec les citoyens, en amont de la phase de conception d un projet, de manière à les associer à son élaboration. Elle permet de présenter les enjeux et les objectifs de ce projet et de recueillir l avis de la population pour la définition précise de ce projet. L'articleL300 2duCodedel Urbanismeprévoitquel élaborationduplu,et donc aussi du RLP, fait l objet «d'une concertation associant, pendant toute la durée de l'élaboration du projet, les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées.» Cette concertation préalable, qui permettra d élaborer le projet avec la population, fera l objet d un bilan qui sera tiré par la Métropole. 12

LE RLP DE LA MÉTROPOLE Un projet concerté avec les citoyens 1. POUR VOUS INFORMER : Des articles sont publiés régulièrement dans les supports de communication et sur le site internet de la Métropole. Consultez www.lillemetropole.fr Rubrique dialogue citoyen je participe 13

LE RLP DE LA MÉTROPOLE Un projet concerté avec les citoyens 2. POUR VOUS EXPRIMER ET ÉCHANGER SUR LE PROJET : Un registre est mis à votre disposition à la MEL et sur son site internet, pendant toute la durée d élaboration du RLP. Vous pouvez y écrire vos remarques et observations. Des réunions publiques sont organisées dans huit communes et à la Métropole, au cours desquelles la démarche d élaboration du RLP est expliquée. Vous pouvez y échanger sur le sujet. Un questionnaire est distribué au cours des réunions publiques. Vous pouvez y exprimer vos idées. 14