TABLEAU DE BORD SYstème de COllecte des DÉSordres Sycodés régional BRETAGNE

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LSE UITINE UVERGNE BOURGOGNE BRETGNE ENTRE HMPGNE-RDENNE FRNHE-OMTÉ ILE-DE-FRNE LNGUEDO-ROUSSILLON LIMOUSIN LORRINE MIDI-PYRÉNÉES NORD-PS-DE-LIS BSSE-NORMNDIE HUTE-NORMNDIE PYS DE L LOIRE PIRDIE POITOU-HRENTES PROVENE-LPES-ÔTE-D ZUR RHÔNE-LPES NTILLES ILE DE L RÉUNION TBLEU DE BORD SYstème de Ollecte des DÉSordres Sycodés 2 0 1 3 régional BRETGNE ôtes-d rmor Finistère Ille-et-Vilaine Morbihan OBSERVTOIRE DE L ULITÉ DE L ONSTRUTION vec la participation du MEDDE

Résultat régional Bretagne LES 2 VITESSES DE SYODÉS Mesurer les améliorations & analyser la pathologie Tous les ans, dans le cadre des travaux de l Observatoire de la qualité de la construction, l gence qualité construction () présente les indicateurs d évaluation de la sinistralité dans le Tableau de bord Sycodés. es indicateurs ont pour rôle de mesurer l impact des efforts des professions du bâtiment pour maîtriser les désordres dans la construction en France. L enjeu est de taille : les non-qualités représentent un coût annuel de l ordre de 10 % du chiffre d affaires du secteur, qu elles soient ou non prises en charge par l assurance construction sans compter les nuisances de tous ordres qu elles occasionnent. Parallèlement, avec le soutien de la Direction de l habitat, de l urbanisme et des paysages (DHUP), l propose dans chaque région un travail complémentaire. Il s agit de l étude de la répartition des désordres et de l analyse des situations sinistrantes, à partir de Sycodés. ette déclinaison régionale de l Observatoire est préalable à la mise en œuvre d une politique de prévention de la sinistralité, conduite par les Directions régionales de l environnement, de l aménagement et du logement (DREL), intéressées par le sujet. vec le temps, les indicateurs de la sinistralité des Tableaux de bord Sycodés devront refléter le fruit des actions d amélioration et de prévention, soutenues dans le pays et dans notre région. Il permettra aussi de voir l effort qui reste à accomplir pour atteindre l engagement pris par toutes les professions du bâtiment réunies au sein de l : réduire le coût de la sinistralité. M e s u r e r l e s a m é l i o r a t i o n s U TBLEU DE BORD SYODÉS LeTableau de bord Sycodés propose des statistiques uniques sur la sinistralité en regard du marché de la construction, par référence aux coûts de construction (oût relatif des désordres), corrigés par les effectifs annuels des mises en chantier (Sit@del2). En outre, il offre une vision des évolutions par année de construction, qui révèle les impacts des améliorations du secteur, qu elles soient issues de progrès techniques, de modifications réglementaires ou de toute autre variation. u-delà des indicateurs eux-mêmes, ce sont les progressions qu ils dessinent qui vont être suivies avec intérêt. ar le but est de livrer des évolutions, incitant chacun à améliorer ses pratiques et orientant l action préventive de tous. n a l y s e r l a p a t h o l o g i e U RÉSULTT RÉGIONL Sycodés régional exploite l échantillon de désordres qui le concerne dans Sycodés, par référence à l échantillon national total. insi, les chiffres dessinent un profil régional de la pathologie de la construction. Ici, les désordres sont présentés par année d apparition des désordres (et non plus par année de construction des bâtiments sinistrés). La pathologie est caractérisée globalement, puis est précisée pour les trois principales destinations de construction : la maison individuelle, le logement collectif et les locaux d activité. Elle est décrite et analysée à dire d expert. Reste à poursuivre les actions d amélioration conçues depuis les premiers résultats régionaux de 2007, avec le concours de tous les professionnels engagés. 3 Sycodés régional B R E T G N E

Résultat régional REMERIEMENTS et Observatoire existe grâce aux données signalées à l par les experts construction, et avec le soutien de la FE, de la FFS, du GEM et du SNEI. Remerciements particuliers à Jacques BLY, Gilles BIGOT, Thomas LEMERRE, Jean-Yves PSSINI et Philippe REHEL. La conception et le développement des indicateurs Sycodés ont été effectués par Michel MOUILLRT, professeur d économie à l université de Paris X Nanterre et Michel FNTON, enseignant chercheur en informatique contributeur aux exploitations statistiques régionales de Sycodés. ôtes-d rmor F Ille-et-Vilain 4 Sycodés régional B R E T G N E

BRETGNE SOMMIRE SYODÉS BRETGNE DÉSORDRES PR GÉNÉRTION DE ONSTRUTION DÉSORDRES PR NNÉE D PPRITION DÉSORDRES PR DESTINTION ONLUSION inistère P G E 6 7 8 11 14 22 28 34 35 NNEXES e Morbihan 5 La base de données p 6 Les échantillons p 6 Les caractères régionaux p 7 oût Relatif de Désordre RD p 8 oût moyen de réparation p 9 d pparition des Désordres FD p 12 oût moyen de réparation p 11 Manifestations p 12 Dysfonctionnements p 13 MISON INDIVIDUELLE Effectif p 16 oût de réparation p 17 oût moyen de réparation p 18 Délais d apparition p 18 LOGEMENT OLLETIF Effectif p 24 oût de réparation p 25 oût moyen de réparation p 26 Délais d apparition p 26 LOUX D TIVITÉ Effectif p 30 oût de réparation p 31 oût moyen de réparation p 32 Délais d apparition p 32 Points d alerte p 34 u-delà des causes techniques... p 34 Notes p 35 Nomenclature D de Sycodés p 36 Publication p 38 Les membres p 43 Sycodés régional B R E T G N E

Résultat régional LE SYODÉS L dispose d un outil de connaissance et d observation statistique : Sycodés, le SYstème de Ollecte des DÉSordres, riche de plus de 370 000 désordres expertisés et signalés à l Observatoire de la qualité de la construction depuis 1986. Mais quels désordres? Tout naturellement, de par le lien de l à l assurance construction, ce sont ceux faisant l objet d une déclaration de sinistre à caractère décennal domaine des responsabilités définies par la loi du 4 janvier 1978 qui entrent dans Sycodés. Le fonctionnement du système est simple : il est alimenté par des fiches remplies par les experts construction dans le cadre de leur mission. haque fiche est la traduction anonyme et simplifiée des constatations relatives à un seul désordre, c est-à-dire une seule cause technique affectant une seule opération de construction et dont les coûts de réparation sont compris entre 762 et 250 000 HT. Jusqu en juin 2006, la collecte était aléatoire, basée sur le principe de la contribution volontaire des experts construction, qui partagent leur retour d expérience sur la pathologie avec tous les acteurs du secteur. Depuis juillet 2006, une convention entre l ssurance, l Expertise et l garantit le signalement exhaustif des conclusions d expertises conduites en Dommages-Ouvrage pour compte commun (DO R). Données d entrée : échantillons issus de Sycodés Un désordre, une opération de construction, une cause technique : tous ces paramètres sont renseignés dans Sycodés. à ces informations s ajoutent la destination du bâtiment sinistré, la date à laquelle il a été réalisé, sa localisation géographique, le profil de son maître d ouvrage, son coût de construction, la date à laquelle le désordre est survenu, le montant des réparations à effectuer, l ouvrage cause du désordre, le dysfonctionnement qui a induit le dommage et la manifestation de ce dommage en termes d usage. L Observatoire régional peut disposer de toutes ces informations même si, dans cette seconde édition, seules les plus utiles à l analyse sont présentées. Les résultats par génération de construction (indicateurs du Tableau de bord annuel présentés pages 9 et 10), portant sur les désordres en France, ont été calculés à partir d un échantillon de près de 234 000 désordres sur travaux neufs, signalés entre le 01/01/1995 et le 31/12/2012. Les bâtiments sinistrés ont été construits durant le même intervalle ce qui permet de pondérer les résultats en fonction des effectifs et des surfaces mises en chantier durant toute cette période. insi, les résultats sont corrigés pour atténuer les conséquences des fluctuations du marché de la construction. ette exigence nécessite d exploiter un échantillon restreint (bâtiments sinistrés construits entre 1995 et 2012). est pourquoi, parallèlement, un échantillon plus large a été observé (bâtiments sinistrés construits depuis 1986), afin de vérifier les tendances. Les résultats par année d apparition des désordres ont été calculés à partir de l échantillon de plus de 370 000 désordres, dont 12 995 apparus en Bretagne entre 1995 et 2012, dans des bâtiments neufs construits entre 1986 et 2012 et réparés pour un coût total de plus de 59 millions d euros. es désordres représentent un coût moyen de réparation de 4 5600 contre 5 140 pour le coût moyen d une réparation en France. Rappelons que Sycodés ne prend pas en compte le coût de gestion des désordres par l assurance ou encore les impacts immatériels induits, pas plus que les dépenses effectuées en dehors de l assurance par les entreprises intervenant directement en deçà des franchises, tels les SV par exemple. Les valeurs présentées ici sont donc uniquement relatives aux coûts de réparation, hors taxes. Les moyennes sont pondérées et présentées en euros courants (actualisées par l I moyen 2012). 6 Sycodés régional B R E T G N E

BRETGNE LES RTÈRES RÉGIONUX Dans chaque région de France, la sinistralité présente des caractéristiques propres. Elle est souvent influencée par les conditions géographiques, climatiques, par les matériaux locaux ou les habitudes constructives. La région Bretagne est constituée des ôtes-d rmor, du Finistère, de l Ille-et-Vilaine et du Morbihan. aractéristiques naturelles On distingue la Bretagne littorale, rmor («Pays voisin de la mer»), de la Bretagne de l intérieur, rcoat («Pays des bois»). La région est bordée, à l ouest et au sud, par l océan tlantique et, au nord, par la Manche. Elle constitue donc une vaste péninsule de forme triangulaire qui s élargit à l est, bordée par 2 800 km de côtes très découpées. Elle abrite 3 millions d habitants. La Bretagne s étend sur le Massif armoricain, usé par l érosion, et sur les plateaux qui l environnent. Le relief comprend une succession de monts (culminants aux environs de 300 m), des plateaux parfois traversés par des cours d eau et des landes. Le climat breton se classe parmi les climats océaniques tempérés de la façade atlantique européenne. L influence des courants et des vents marins modère les variations diurnes et saisonnières des températures. ependant, les changements de temps peuvent être brutaux : épisodes pluvieux et périodes de ciel clair peuvent se succéder à quelques heures d intervalle. La région subit une certaine activité sismique. aractéristiques constructives Les caractéristiques constructives sont également singulières. En 1998 et en 2008, l a publié Les Parts de marché (et l'évolution des parts de marché) des produits et des matériaux de construction dans le résidentiel neuf. Vous trouverez le détail des caractéristiques constructives régionales dans l édition 2007 des résultats de Sycodés pour la région Ile-de-France (étude réalisée à partir des descriptifs des autorisations de construire 2004, 2005 et 2006 pages 8 à 10). 7 Sycodés régional B R E T G N E

Résultat régional DÉSORDRES PR GÉNÉRTION DE ONSTRUTION oût relatif de désordre (RD) oût de réparation par rapport au coût de construction tous deux actualisés par l Indice du oût de la onstruction (I) moyen 2009. Le RD est exprimé selon les générations de construction entre 1996 et 2003, c est-à-dire que les bâtiments sinistrés ont été construit s respectivement entre 1996 et 2003. oût relatif du désordre T O U S S E T E U R S E N % 1996 à 2003 Viabilité Fondations Structure ouverture Toiture- Façade Menuiserie Partition Équipement utres Ensemble charpente terrasse revêt. int. climatique équipements Bretagne 1996 3,2 8,3 5,8 3,6 1,4 2,2 4,4 5,4 2,3 2,2 3,8 1997 3,7 8,8 5,6 5,2 0,4 2,4 5,0 4,8 3,1 1,9 4,0 1998 4,1 6,8 6,5 5,4 1,9 2,1 1,2 5,4 3,3 1,6 3,8 1999 4,6 8,5 6,0 4,6 5,3 2,3 1,8 5,0 1,9 1,6 3,9 2000 4,6 12,2 4,9 4,8 4,6 2,6 2,5 4,9 1,4 2,2 4,1 2001 3,7 10,8 5,9 3,5 1,2 2,6 5,0 5,2 2,4 2,0 3,9 2002 3,3 6,5 5,8 1,9 1,5 2,2 4,5 5,1 2,5 1,2 3,2 2003 3,3 5,7 5,1 2,6 1,8 1,9 2,1 4,5 2,7 1,9 2,9 France métropolitaine 1996 3,8 11,1 6,9 3,2 1,3 2,5 1,7 2,9 2,0 1,4 3,7 1997 3,8 10,8 7,3 3,4 1,2 2,8 1,6 3,0 2,1 1,6 3,9 1998 3,3 10,4 7,2 3,6 1,1 2,7 1,6 3,3 2,2 1,7 3,8 1999 3,3 11,4 5,9 3,4 1,1 2,5 1,5 3,3 2,4 1,6 3,7 2000 3,3 11,3 5,0 3,1 1,1 2,2 1,4 3,4 2,0 1,7 3,4 2001 3,3 10,2 5,0 2,7 1,0 2,0 1,6 3,6 1,7 1,7 3,2 2002 2,8 10,1 3,9 2,4 0,9 1,9 1,5 3,4 1,8 1,5 2,9 2003 2,9 9,7 3,3 2,3 0,8 1,9 1,3 3,0 2,2 1,5 2,8 5 4 5 4 3 2 1 0 nnée de construction 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 3,8 4,0 3,8 3,9 4,1 3,9 3,2 2,9 3,7 3,9 3,8 3,7 3,4 3,2 2,9 2,8 Bretagne France Les résultats présentés dans le tableau ci-dessus sont les oûts Relatifs de Désordre (RD). Ils représentent la part du coût de réparation des désordres, exprimée en % du coût de construction, dans des bâtiments construits entre 1996 et 2003 et sinistrés entre 1996 et 2012 c est-à-dire durant la période de garantie décennale tout entière. Les calculs sont réalisés toutes destinations de construction confondues. Globalement, les RD de la région sont très proche de ceux de l ensemble du pays : en France en 2003, en moyenne 2,8 % du coût de construction sont consacrés à la réparation de désordres à caractère décennal ; en région Bretagne, en moyenne 2,9 % du coût de construction sont consacrés à ces réparations quelle que soit la destination. 8 3 2 1 0 2003 Btetagne 2,9 % France 2,8 % RD DES BÂTIMENTS ONSTRUITS EN 2003 Sycodés régional B R E T G N E

BRETGNE DÉSORDRES PR GÉNÉRTION DE ONSTRUTION oût moyen de réparation oût moyen de réparation des bâtiments tous secteurs construits entre 1996 et 2003 et sinistrés durant dix ans. oût moyen de réparation T O U S S E T E U R S 1996 à 2003 Viabilité Fondations Structure ouverture Toiture- Façade Menuiserie Partition Équipement utres Ensemble charpente terrasse revêt. int. climatique équipements Bretagne 1996 4 440 10 750 7 540 5 350 4 290 3 240 3 400 7 530 4 210 3 000 5 210 1997 4 870 13 260 8 270 6 520 2 790 3 380 2 750 6 680 4 960 2 840 5 570 1998 5 430 11 350 8 450 4 930 4 970 3 150 2 310 7 460 7 110 2 620 5 500 1999 6 100 12 860 8 750 4 630 4 500 3 450 3 470 7 360 5 780 3 050 5 710 2000 6 950 12 630 4 960 8 760 2 830 4 770 2 870 6 380 2 990 3 590 6 300 2001 6 810 14 700 8 600 5 030 4 620 4 390 6 350 6 660 3 460 3 200 5 810 2002 5 720 9 240 8 120 4 220 4 370 3 810 6 810 7 030 3 120 2 250 5 080 2003 5 470 9 950 8 250 5 670 5 110 3 600 4 580 7 460 4 640 3 350 5 360 France métropolitaine 1996 7 300 15 460 9 420 4 730 7 310 4 420 3 650 6 540 4 370 4 210 6 590 1997 7 550 15 210 11 120 4 680 7 690 4 680 3 640 6 400 3 880 3 710 6 640 1998 6 050 14 950 11 110 4 830 4 640 4 580 3 870 6 330 3 620 3 650 6 320 1999 5 850 16 250 9 120 4 980 4 830 4 650 3 320 6 570 4 290 3 940 6 340 2000 5 910 16 210 8 500 4 940 5 310 4 610 3 970 6 690 4 600 4 230 6 310 2001 6 030 14 960 8 790 5 070 5 090 4 450 4 400 6 970 4 440 4 020 6 180 2002 6 130 14 620 7 940 4 970 4 820 4 540 3 860 7 360 4 330 3 810 6 070 2003 6 790 14 310 7 360 4 530 4 750 4 540 3 830 6 760 4 520 4 130 5 980 Les tableaux ci-dessus présentent les coûts moyens de réparation des désordres pour les bâtiments construits entre 1996 et 2003 et sinistrés entre 1996 et 2012 c est-à-dire durant la période de garantie décennale tout entière. Les coûts sont signalés par les experts construction ; ils sont mentionnés hors taxes (HT) et actualisés par l indice du coût de la construction (I moyen 2012). On distingue les coûts moyens de réparation des désordres globaux tous secteurs confondus (tableau ci-dessus) et les coûts moyens de réparation relatifs au secteur résidentiel (tableau page 10). On constate que le coût moyen de réparation est toujours inférieur dans la région au coût moyen de réparation à l échelle nationale, quelle que soit la période de construction de bâtiments sinistrés, avec une différence plus marquée en début de période. 9 Sycodés régional B R E T G N E

Résultat régional DÉSORDRES PR GÉNÉRTION DE ONSTRUTION oût moyen de réparation oût moyen de réparation des bâtiments en secteur résidentiel construits entre 1996 et 2003 et sinistrés durant dix ans. oût moyen de réparation S E T E U R R É S I D E N T I E L 1996 à 2003 Viabilité Fondations Structure ouverture Toiture- Façade Menuiserie Partition Équipement utres Ensemble charpente terrasse revêt. int. climatique équipements Bretagne 1996 4 290 10 670 6 190 5 440 4 570 3 120 3 310 6 770 3 570 3 380 5 190 1997 4 840 12 240 6 250 9 320 4 430 3 330 2 740 6 490 4 830 3 270 5 880 1998 5 790 10 980 9 460 9 330 5 340 3 150 1 840 7 280 4 850 3 690 5 860 1999 6 260 13 130 8 040 3 390 4 800 3 430 2 320 7 330 3 420 4 130 5 730 2000 6 950 3 550 6 200 5 130 2 490 3 640 2 220 5 740 1 740 2 790 4 460 2001 6 820 14 430 8 560 4 240 4 350 4 110 7 080 6 730 3 410 3 430 6 030 2002 5 900 10 090 7 030 5 940 2 630 3 590 6 700 7 280 2 980 2 340 5 160 2003 5 480 9 320 7 280 6 790 3 610 3 550 5 730 7 510 4 500 3 910 5 630 France métropolitaine 1996 7 140 15 340 9 510 4 160 5 560 4 110 3 120 6 360 3 930 3 370 6 420 1997 6 770 14 930 10 770 3 950 5 260 4 590 3 060 6 180 3 500 3 380 6 400 1998 5 440 14 820 9 870 4 380 5 520 4 720 3 550 6 350 3 100 3 440 6 390 1999 5 320 15 410 8 390 4 480 5 190 4 570 3 450 6 490 3 130 3 340 6 240 2000 5 560 16 860 8 350 4 020 4 680 4 450 3 760 6 450 4 550 4 150 6 330 2001 5 710 16 710 7 610 4 010 4 900 4 360 3 820 6 640 4 840 4 050 6 230 2002 5 720 15 630 6 670 4 270 5 360 4 650 3 700 6 780 4 130 3 590 6 060 2003 5 970 14 400 6 940 4 200 5 060 4 830 3 760 6 720 4 180 4 070 6 110 Les tableaux ci-dessus présentent les coûts moyens de réparation des désordres pour les bâtiments résidentiels construits entre 1996 et 2003 et sinistrés entre 1996 et 2012 c est-à-dire durant la période de garantie décennale tout entière. Les coûts sont signalés par les experts construction ; ils sont mentionnés hors taxes (HT) et actualisés par l indice du coût de la construction (I moyen 2012). On constate que le coût moyen de réparation est très inférieur dans la région au coût moyen de réparation à l échelle nationale, quelle que soit la période de construction de bâtiments sinistrés quelle que soit la période de construction observée. 10 Sycodés régional B R E T G N E

BRETGNE DÉSORDRES PR NNÉE D PPRITION oût moyen de réparation oût moyen de réparation T O U S S E T E U R S PR NNÉE D PPRITION Bretagne France métropolitaine 1995-2003 2004-2012 Ensemble 1995-2003 2004-2012 Ensemble 11 Fondations profondes 97 770 55 290 58 300 18 010 23 470 21 140 10 Fondations superficielles 8 580 20 880 17 280 17 290 23 130 21 370 5 lôture - 13 900 13 900 2 710 8 610 7 310 0 ucun ouvrage 3 000 13 550 13 540 5 540 5 970 5 880 14 Etanchéité de piscine 8 180 9 720 9 590 8 260 8 600 8 520 26 Dallage sur terre-plein 7 160 8 800 8 360 8 660 10 390 9 770 6 Mur de soutènement (hors emprise du bâtiment) 3 270 13 290 7 770 10 270 10 700 10 550 92 Installation électrique 8 270 7 670 7 680 3 540 5 850 5 310 81 Générateur de chaleur individuel 1 910 8 040 7 150 3 520 4 850 4 510 74 Revêtement de sol intérieur 5 640 7 340 7 130 5 080 7 410 6 930 30 harpente-arc-portique 4 850 7 820 7 080 4 550 5 620 5 230 56 utre (colombage bois...) 1 460 10 950 6 990 3 410 4 110 3 810 15 Etanchéité de cuve ou de réservoir 16 840 2 590 6 270 7 680 4 650 5 270 4 ssainissement autonome 6 220 6 000 6 040 4 680 5 910 5 520 89 utre équipement de génie climatique 7 210 5 740 5 930 8 780 6 410 6 880 34 ouverture spéciale 9 150 5 760 5 770 11 770 8 140 8 560 13 uvelage 7 290 5 580 5 760 4 830 7 150 6 540 88 Génie climatique 16 230 3 260 5 710 7 660 7 240 7 320 58 Système d isolation thermique par l extérieur 3 750 23 110 5 630 3 190 5 590 4 890 12 Mur enterré ou de soubassement 4 230 6 390 5 500 4 790 6 440 5 780 TOTL 3 500 4 830 4 560 4 310 5 470 5 140 Le tableau ci-dessus montre les coûts moyens de réparation des désordres selon leur année d apparition. Les coûts sont signalés par les experts construction. Ils sont mentionnés hors taxes (HT) et actualisés par l indice du coût de la construction (I moyen 2012). es coûts moyens de réparation sont répartis selon les 20 éléments d ouvrage qui ont causé les sinistres les plus coûteux à réparer dans la région. Les calculs sont réalisés toutes périodes de construction des bâtiments sinistrés et toutes destinations confondues. Deux périodes sont distinguées pour présenter l évolution des coûts. Dans la région et en France, les résultats sont comparés : dans chacun des cas, la première colonne montre les coûts moyens de réparation des désordres apparus entre1995 et 2003 ; la seconde colonne montre ces coûts pour des désordres apparus entre 2004 et 2012 ; la troisième colonne montre ces coûts pour des désordres apparus durant l ensemble des années 1995 à 2012. Le «Total» présente les coûts moyens de réparation par période et par lieu, quel que soit l élément d ouvrage mis en cause. Globalement, le coût moyen de réparation dans la région est de 4 560 soit inférieur à celui du pays (5 140 ). Parmi les principaux éléments d ouvrages cause de désordre, certains présentent un coût moyen de réparation non seulement parmi les plus lourds, mais aussi plus cher dans la région que dans le reste du pays. Il s agit principalement des fondations profondes, des fondations superficielles, des clôtures et aucun ouvrage. Notons tout de même que depuis dix-huit ans, en France comme dans la région, l évolution des coûts moyens de réparation est relativement faible. La stabilité de ces coûts moyens de réparation est fragile : un désordre exceptionnellement cher une année suffira à modifier la hiérarchie des causes et ce, d autant plus que l échantillon des désordres signalés dans la région sera maigre. Prudence donc à la lecture de ces valeurs qui reflètent parfois fortement les éventuels accidents d alimentation de Sycodés. 11 Sycodés régional B R E T G N E

Résultat régional DÉSORDRES PR NNÉE D PPRITION Répartition par manifestation Répartition par manifestation T O U S S E T E U R S PR NNÉE D PPRITION Bretagne France métropolitaine 1995-2003 2004-2012 Ensemble 1995-2003 2004-2012 Ensemble 2 Défaut d'étanchéité à l'eau 65,3 61,4 62,2 56,0 56,3 56,2 9 utre manifestation 16,3 20,6 19,8 20,5 20,5 20,5 5 Sécurité d'utilisation 5,5 7,5 7,1 7,9 10,0 9,5 1 Défaut de stabilité 8,5 5,4 6,0 10,6 8,6 9,1 3 ondensation à l'intérieur du bâtiment 1,9 1,9 1,9 1,5 1,4 1,4 8 Problème lié à la température intérieure des locaux 0,7 1,3 1,2 1,4 1,3 1,3 4 Défaut d'étanchéité à l'air 1,1 0,9 1,0 1,2 1,0 1,1 7 Défaut d'isolation acoustique 0,3 0,6 0,5 0,5 0,4 0,4 6 Sécurité incendie 0,3 0,4 0,4 0,5 0,5 0,5 TOTL 100 100 100 100 100 100 62,2 56,2 19,8 20,5 Bretagne France 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 Défaut d étanchéité à l eau utres manifestations Sécurité d utilisation Défaut de stabilité ondensation à l intérieur du bâtiment Le tableau ci-dessus présente la répartition du nombre de désordres en %, selon leur manifestation. Les calculs sont réalisés toutes périodes de construction des bâtiments sinistrés et toutes destinations confondues. Deux périodes sont distinguées pour présenter l évolution des répartitions selon les manifestations. Dans la région et en France, les résultats sont comparés : dans chacun des cas, la première colonne totalise le nombre de désordres apparus entre1995 et 2003 ; la seconde colonne rend compte des désordres apparus entre 2004 et 2012 ; la troisième colonne présente les effectifs des désordres apparus durant l ensemble des années 1995 à 2012. Par rapport à la moyenne nationale, on constate que le défaut d étanchéité à l eau est le désordre le plus fréquent dans cette région (dans 62,2 % des cas contre 56,2 % en France), en légère baisse entre les deux périodes d'observation. À l inverse, la sécurité d utilisation et le défaut de stabilité sont moins caractéristiques en région qu en France. 12 Problème lié à la température intérieure des locaux Défaut d étanchéité à l air Défaut d isolation acoustique Sécurité incendie 0 Sycodés régional B R E T G N E

BRETGNE DÉSORDRES PR NNÉE D PPRITION Répartition par dysfonctionnement à l origine des désordres Répartition par dysfonctionnement T O U S S E T E U R S PR NNÉE D PPRITION Bretagne France métropolitaine 1995-2003 2004-2012 Ensemble 1995-2003 2004-2012 Ensemble 2 Défaut d'exécution 78,6 82,0 81,4 77,7 80,1 79,5 1 Défaut de conception 14,1 7,3 8,6 13,3 8,6 9,8 4 Vice de matériau ou de procédure 4,2 3,1 3,3 3,9 3,2 3,4 5 Défaut d'entretien ou d'utilisation 0,3 3,2 2,7 1,2 2,3 2,0 6 ucun dysfonctionnement imputable 1,1 1,8 1,6 0,8 1,6 1,4 9 utres dysfonctionnements 0,8 1,6 1,4 2,3 3,5 3,2 3 Incident de chantier 0,9 1,0 1,0 0,7 0,7 0,7 Tous dysfonctionnements 100 100 100 100 100 100 81,4 79,5 Bretagne France 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 Défaut d exécution Défaut de conception Vice de matériau ou de procédure Défaut d entretien ou d utilisation Le tableau ci-dessus présente la répartition du nombre de désordres en %, selon le dysfonctionnement à l origine du sinistre. Les calculs sont réalisés toutes périodes de construction des bâtiments sinistrés et toutes destinations confondues. Deux périodes sont distinguées pour présenter l évolution des répartitions selon les dysfonctionnements. Dans la région et en France, les résultats sont comparés : dans chacun des cas, la première colonne totalise les désordres apparus entre 1995 et 2003 ; la seconde colonne rend compte des désordres apparus entre 2004 et 2012 ; la troisième colonne présente les désordres apparus durant l ensemble des années 1995 à 2012. Par rapport à la moyenne nationale, on constate que les répartitions entre les divers types de dysfonctionnement de la région reflètent ceux de l ensemble du pays : environ 80 % des désordres ont pour origine un défaut d exécution ; 9 % un défaut de conception et un peu plus de 3 % un vice de matériau ou de procédure. 13 ucun utres dysfonctionnement dysfonctionnements imputable aux constructeurs Incident de chantier 0 Sycodés régional B R E T G N E

Résultat régional BRETGNE L MISON L échantillon est de 4 810 désordres ; le coût moyen 14

Pathologie de la MISON INDIVIDUELLE DÉSORDRES PR DESTINTION DE ONSTRUTION INDIVIDUELLE de réparation est de 4 640 contre 5 440 en France pour les maisons individuelles OUVRGES USE DES DÉSORDRES En pourcentage de l effectif En pourcentage du coût de réparation global En coût moyen de réparation nalyse à dire d expert Les résultats par année d apparition des désordres sont présentés par destination de construction. ela permet de restituer plus précisément la pathologie car, schématiquement, chaque destination regroupe une typologie homogène de cadres de réalisation et de systèmes constructifs, que ce soit dans la région ou dans le reste du pays. 15 Sycodés régional B R E T G N E

Pathologie de la MISON INDIVIDUELLE OUVRGES USE DES DÉSORDRES en pourcentage de l effectif Pourcentage de l effectif PR NNÉE D PPRITION Bretagne France métropolitaine 1995-2003 2004-2012 Ensemble 1995-2003 2004-2012 Ensemble 51 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton 29,3 24,1 25,1 11,2 11,7 11,5 74 Revêtement de sol intérieur 7,3 12,8 11,7 6,1 10,0 8,9 90 Réseaux d eau intérieurs au bâtiment 4,9 6,9 6,5 5,9 8,4 7,7 31 ouverture en petits éléments 4,0 5,0 4,8 12,5 12,4 12,4 12 Mur enterré ou de soubassement 8,5 2,9 4,1 8,1 4,3 5,4 2 Réseaux extérieurs au bâtiment 4,8 3,7 3,9 4,4 4,7 4,6 4 ssainissement autonome 2,8 3,8 3,6 2,0 1,8 1,8 60 Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture) 4,2 3,4 3,6 3,8 3,1 3,3 91 Équipement sanitaire 1,7 3,8 3,4 1,6 2,9 2,5 26 Dallage sur terre-plein 4,6 2,7 3,1 3,0 2,2 2,4 10 Fondations superficielles 2,8 2,0 2,1 5,2 5,1 5,1 33 ouverture en grands éléments 1,3 2,3 2,1 1,0 1,2 1,2 utres inférieurs à 2 % TOTL 100 100 100 100 100 100 10 25,1 11,5 11,7 12,4 Bretagne France 10 9 9 8 8 7 7 6 6 5 5 4 4 3 3 2 2 1 1 0 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton Revêtement de sol intérieur Réseaux d eau intérieurs au bâtiment ouverture en petits éléments Mur enterré ou de soubassement Réseaux extérieurs au bâtiment Le tableau ci-dessus présente la répartition en % du nombre des 12 éléments d ouvrage cause des désordres, qui sont les plus fréquents parmi les désordres signalés dans la région pour les maisons individuelles. Les désordres sont présentés par année d apparition, quelle que soit l année de la construction du bâtiment sinistré entre 1986 et 2012. Les résultats régionaux sont comparés à ceux de l ensemble du pays. Les désordres les plus nombreux concernent les façades à base de maçonnerie en blocs de béton. Ils représentent plus de 25 % de l effectif total des désordres de la région sur les dix-huit ans soit une proportion supérieure à celle observée à l échelle nationale (11,5 %). On constate leur diminution entre les deux périodes d observation, passant de 29,3 % en 1995/2003 à 24,1 % en 2004/2012. es désordres se manifestent par des fissurations, parfois infiltrantes, impactant souvent l enduit. est le défaut d exécution qui est principalement à l origine de ce type de désordre. Viennent ensuite les revêtements de sol intérieurs fissuration de sols carrelés : 11,7 % contre 8,9 % en France. Toutefois, l'effectif régional augmente de plus de 70 % en dix-huit ans. 16 ssainissement autonome Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture) Équipement sanitaire Dallage sur terre-plein Fondations superficielles ouverture en grands éléments 0 Sycodés régional B R E T G N E

Pathologie de la MISON INDIVIDUELLE OUVRGES USE DES DÉSORDRES en pourcentage du coût de réparation global Pourcentage du coût de réparation PR NNÉE D PPRITION Bretagne France métropolitaine 1995-2003 2004-2012 Ensemble 1995-2003 2004-2012 Ensemble 74 Revêtement de sol intérieur 12,5 20,7 19,4 6,6 13,7 12,0 51 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton 19,2 15,7 16,3 7,0 8,1 7,8 10 Fondations superficielles 7,6 8,6 8,4 22,7 22,5 22,6 26 Dallage sur terre-plein 9,5 5,5 6,1 6,1 4,5 4,9 12 Mur enterré ou de soubassement 13,0 4,8 6,0 9,2 5,3 6,3 4 ssainissement autonome 6,2 5,6 5,7 2,5 2,2 2,3 31 ouverture en petits éléments 3,9 4,0 4,0 8,1 8,4 8,3 60 Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture) 3,9 3,1 3,2 2,0 1,7 1,8 90 Réseaux d eau intérieurs au bâtiment 1,6 3,4 3,1 2,8 4,7 4,2 2 Réseaux extérieurs au bâtiment 3,1 2,3 2,4 2,8 2,6 2,6 50 Façade à base de maçonnerie en éléments de terre cuite 0,6 2,1 1,9 2,4 2,5 2,5 91 Équipement sanitaire 1,1 1,6 1,5 0,8 1,4 1,3 utres inférieurs à 2 % TOTL 100 100 100 100 100 100 10 19,4 12,0 16,3 22,6 Bretagne France 10 9 9 8 8 7 7 6 6 5 5 4 4 3 3 2 2 1 1 0 Revêtement de sol intérieur Façade à base de maçonnerie en blocs de béton Fondations superficielles Dallage sur terre-plein Mur enterré ssainissement ou de autonome soubassement Le tableau ci-dessus présente la répartition en % du coût de réparation des 12 éléments d ouvrage cause des désordres, dont les montants de réparation sont les plus importants parmi les coûts signalés dans la région pour les maisons individuelles. Les désordres sont présentés par année d apparition, quelle que soit l année de la construction du bâtiment sinistré entre 1986 et 2012. Les résultats régionaux sont comparés à ceux de l ensemble du pays. En dix-huit ans, 19,4 % du coût total des réparations de la région ont été affectés aux désordres de revêtements de sol intérieur alors qu en France, cette pathologie utilise 12,0 % des montants de réparation affectés aux maisons individuelles. Les causes de désordre portent majoritairement sur les fissurations. En seconde position viennent les réparations de façade à base de maçonnerie en blocs de béton fissuration (16,3 % en dix-huit ans contre 7,8 % en France), avec une baisse entre les deux périodes d'observation. Les fondations superficielles viennent en troisième position, avec 8,4 % des montants affectés aux réparations des maisons individuelles dans la région ; toutefois la part du coût des montants de réparation est moindre en région qu'à l'échelle nationale (22,6 %). 17 ouverture en petits éléments Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture) Réseaux d eau intérieurs au bâtiment Réseaux extérieurs au bâtiment Façade à base de maçonnerie en éléments de terre cuite Équipement sanitaire 0 Sycodés régional B R E T G N E

Pathologie de la MISON INDIVIDUELLE OUVRGES USE DES DÉSORDRES en coût moyen de réparation oût moyen de réparation PR NNÉE D PPRITION Bretagne France métropolitaine 1995-2003 2004-2012 Ensemble 1995-2003 2004-2012 Ensemble 51 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton 2 110 3 280 2 980 2 710 3 680 3 410 74 Revêtement de sol intérieur 5 750 7 390 7 190 4 990 7 570 7 070 90 Réseaux d eau intérieurs au bâtiment 1 630 2 800 2 640 2 240 3 450 3 170 31 ouverture en petits éléments 3 070 4 320 4 080 2 690 3 990 3 580 12 Mur enterré ou de soubassement 4 260 7 060 5 800 4 990 7 420 6 320 2 Réseaux extérieurs au bâtiment 2 270 3 620 3 240 2 910 3 850 3 550 4 ssainissement autonome 6 200 6 000 6 030 4 620 5 850 5 460 60 Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture) 2 870 4 340 3 960 2 520 3 570 3 210 91 Équipement sanitaire 2 320 2 170 2 190 2 070 2 540 2 450 26 Dallage sur terre-plein 7 160 8 880 8 400 8 120 10 640 9 710 10 Fondations superficielles 8 350 21 090 17 410 17 470 23 530 21 680 33 ouverture en grands éléments 3 020 3 960 3 880 4 700 4 600 4 630 MOYENNE 3 330 5 000 4 640 4 410 5 890 5 440 Le tableau ci-dessus présente les coûts moyens de réparation des 12 éléments d ouvrage cause des désordres, qui sont les plus importants en maison individuelle dans la région. Les désordres sont présentés par année d apparition, quelle que soit l année de la construction du bâtiment sinistré entre 1986 et 2012. Les résultats régionaux sont comparés à ceux de l ensemble du pays. Sans surprise, on retrouve parmi les désordres les plus coûteux les fondations superficielles, dont le coût moyen de réparation régional est de 17 410 (contre 21 680 en France). OUVRGES USE DES DÉSORDRES Délais d apparition Délais d apparition POURENTGE DES EFFETIFS nnée d apparition du désordre 1 re 2 e 3 e 4 e 5 e 6 e 7 e 8 e 9 e 10 e >10 e Tous délais 8,7 13,7 11,6 11,7 10,5 9,1 8,4 8,4 8,6 9,0 0,2 100 10,6 16,6 12,0 10,6 10,0 9,0 8,4 7,7 7,2 7,5 0,3 100 POURENTGE DU OÛT DE RÉPRTION GLOBL nnée d apparition du désordre 1 re 2 e 3 e 4 e 5 e 6 e 7 e 8 e 9 e 10 e >10 e Tous délais 9,0 10,6 7,9 10,5 9,5 11,4 8,4 10,2 9,8 12,3 0,3 100 12,3 14,3 10,1 9,5 9,5 9,4 9,0 7,7 8,3 9,3 0,6 100 Bretagne France Les deux tableaux ci-dessus présentent la répartition des désordres selon leur année d apparition en maison individuelle, quel que soit l élément d ouvrage mis en cause et quelle que soit l année de la construction du bâtiment sinistré entre 1986 et 2012. Les résultats régionaux sont comparés à ceux de l ensemble du pays. Dans le premier tableau, on trouve les parts des effectifs en % des désordres apparus chronologiquement durant les dix années de garantie. Dans le second tableau, on trouve la part des montants de réparation dépensés chaque année, par rapport au montant total des réparations engagées sur dix ans, en %. Le graphique présente les effectifs cumulés croissants des désordres durant les dix années de la garantie. Les délais d apparition, comme les coûts de réparation, apparaissent plus lentement en région que dans l ensemble du pays. 18 Sycodés régional B R E T G N E

Pathologie de la MISON INDIVIDUELLE OUVRGES USE DES DÉSORDRES analyse à dire d expert VOIRIE ET RÉSEUX ssainissement individuel Fuites sur les réseaux d assainissement individuel à noter aussi sur les évacuations des eaux pluviales. FONDTION Fondation superficielle On constate des désordres dus aux tassements différentiels des sols d assise de fondation, en particulier dans le cas de bâtiment réalisés sans étude préalable de sol, sur des terrains de nature argileuse. OUVERT ouverture en ardoises Les infiltrations de couvertures de bâtiments en petits éléments sont caractéristiques dans la région. Elles se produisent au niveau des points singuliers : liaisons entre versants (faîtages, noues, arêtiers), liaisons entre versants et murs (solins) et bordures de versants (rives latérales, égout). Les désordres constatés trouvent leur origine principale dans des défauts d exécution ; dans une moindre mesure dans des défauts de conception (non-respect des pentes imposées par le DTU). Ils sont particulièrement répandus dans les zones côtières, plus exposées. FÇDE Façade en maçonnerie de blocs de béton Faïençage ou fissuration, parfois infiltrante, de façade en maçonnerie de blocs de béton, en particulier au droit des rives de plancher ou des allèges. L enduit monocouche, généralement apposé en surface, ne résiste pas aux déformations. Les amplitudes thermiques et l humidité sont des contraintes aggravantes du phénomène de fissuration et par voie de conséquence, d infiltration. PRTITION ET REVÊTEMENT Revêtement de sol carrelé Le raccourcissement des délais de construction, les contraintes esthétiques et une mise en œuvre déficiente sont à l origine de la plupart des fissurations et décollements des carrelages de sol. La mince membrane que constitue le carrelage traduit rapidement les carences de son support et de sa mise en œuvre. Les dommages les plus fréquemment rencontrés sur les surfaces carrelées sont : la fissuration, le décollement et le soulèvement. La fissuration se développe linéairement dans diverses directions, notamment aux emplacements les plus sensibles. Elle traduit une déformation des couches constituant le support du carrelage. Le décollement des carreaux a pour causes principales : une mauvaise préparation du mortier de pose, un surdosage ou une mise en œuvre qui n optimise pas l adhérence, avec une colle ne respectant parfois pas les prescriptions du fabricant. Le soulèvement peut survenir de façon brutale après un réchauffement rapide du carrelage, alors que le support est encore à une température inférieure à celui-ci, ou après retrait du gros œuvre dans les premières années. La cause principale est une mise en compression du revêtement. Si à ces différents facteurs s ajoutent un collage ou un scellement défaillant, le revêtement carrelé se soulève par flambement. Enfin restent encore des fissures qui ont pour origine l incorporation de canalisations dans le mortier de pose, une pratique pourtant interdite de longue date. 19 Sycodés régional B R E T G N E

Pathologie de la MISON INDIVIDUELLE OUVRGES USE DES DÉSORDRES analyse à dire d expert ÉUIPEMENTS analisations encastrées en cuivre Les canalisations sanitaires ou de chauffage, noyées dans une dalle béton, font l objet de sinistres de fuites d eau dus au percement du métal qui les constitue (cuivre). es percements sont la conséquence d une corrosion (phénomène chimique), d une abrasion (phénomène mécanique) et parfois des deux. La corrosion apparaît sous forme de piqûres ou pitting. La corrosion externe est relativement fréquente. Elle provient du passage de l eau par les arases de gaines au niveau du sol ou par les raccords de gaine de protection non étanches. L eau provient des lavages de sol et contient donc des produits de nettoyage (présence de chlorures et de sulfates). La concentration de ces sels agressifs dans les points bas entraîne une attaque rapide et caractéristique. La corrosion interne peut être due à plusieurs facteurs qui rendent complexe le phénomène (cf. «Fiches pathologie» n EO3). INFESTTION DES BOIS : L MÉRULE Le champignon se développe dans les espaces mal aérés. Il s attaque aux boiseries, mais peut aussi traverser les maçonneries. 20 Sycodés régional B R E T G N E

Pathologie de la MISON INDIVIDUELLE NOTES 21 Sycodés régional B R E T G N E

Résultat régional BRETGNE LE LOGEME L échantillon est de 5 618 désordres ; le coût moyen 22

Pathologie du LOGEMENT OLLETIF DÉSORDRES PR DESTINTION DE ONSTRUTION T OLLETIF de réparation est de 3 550 contre 4 370 en France pour les logements collectifs OUVRGES USE DES DÉSORDRES En pourcentage de l effectif En pourcentage du coût de réparation global En coût moyen de réparation nalyse à dire d expert Les résultats par année d apparition des désordres sont présentés par destination de construction. ela permet de restituer plus précisément la pathologie car, schématiquement, chaque destination regroupe une typologie homogène de cadres de réalisation et de systèmes constructifs, que ce soit dans la région ou dans le reste du pays. 23 Sycodés régional B R E T G N E

Pathologie du LOGEMENT OLLETIF OUVRGES USE DES DÉSORDRES en pourcentage de l effectif Pourcentage de l effectif PR NNÉE D PPRITION Bretagne France métropolitaine 1995-2003 2004-2012 Ensemble 1995-2003 2004-2012 Ensemble 51 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton 16,2 14,6 14,9 4,4 5,0 4,9 90 Réseaux d eau intérieurs au bâtiment 8,2 9,6 9,4 11,9 12,3 12,2 54 Façade à base de béton banché 9,1 7,8 8,0 6,7 6,3 6,4 60 Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture) 5,3 5,5 5,5 4,1 3,9 3,9 33 ouverture en grands éléments 4,6 4,7 4,7 2,4 2,7 2,7 74 Revêtement de sol intérieur 5,3 4,4 4,5 6,8 8,4 8,0 45 Toiture-terrasse accessible 4,6 3,9 4,0 4,2 4,5 4,4 12 Mur enterré ou de soubassement 3,7 3,8 3,8 3,9 3,6 3,6 59 utres éléments particuliers de façade (non étanchés) 2,6 3,8 3,7 5,5 4,9 5,1 91 Équipement sanitaire 2,2 4,0 3,7 2,6 3,2 3,1 41 Toiture-terrasse avec isolant et étanchéité autoprotégée 1,9 2,9 2,8 1,2 2,1 1,9 31 ouverture en petits éléments 2,4 2,7 2,6 5,8 5,2 5,4 utres inférieurs à 2 % TOTL 100 100 100 100 100 100 10 14,9 12,2 Bretagne France 10 9 9 8 8 7 7 6 6 5 5 4 4 3 3 2 2 1 1 0 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton Réseaux d eau intérieurs au bâtiment Façade à base de béton banché Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture ouverture en grands éléments Revêtement de sol intérieur Le tableau ci-dessus présente la répartition en % du nombre des 12 éléments d ouvrage cause des désordres, qui sont les plus fréquents parmi les désordres signalés dans la région pour les logements collectifs. Les désordres sont présentés par année d apparition, quelle que soit l année de la construction du bâtiment sinistré entre 1986 et 2012. Les résultats régionaux sont comparés à ceux de l ensemble du pays. Les désordres les plus nombreux concernent les façades à base de maçonnerie en blocs de béton. Ils représentent 14,9 % du total des désordres régionaux en logement collectif sur les dix-huit ans soit une proportion massivement supérieure à celle observée à l échelle nationale (4,9 %). Les causes de désordre portent majoritairement sur les fissurations, parfois infiltrantes, principalement dues au défaut d exécution. Viennent ensuite les réseaux d eau intérieurs au bâtiment (principalement des fuites de canalisations encastrées en cuivre : 9,4 %) avec un taux de croissance entre les deux périodes d observation et les façades en béton banché (fissuration d aspect, plus ou moins infiltrante : 8,0 %) élément d ouvrage qen baisse entre les deux périodes d observation. 24 Toitureterrasse accessible Mur enterré utres ou de éléments soubassement particuliers de façade (non étanchés) Équipement sanitaire Toitureterrasse avec isolant et étanchéité autoprotégée ouverture en petits éléments 0 Sycodés régional B R E T G N E

Pathologie du LOGEMENT OLLETIF OUVRGES USES DES DÉSORDRES en pourcentage du coût de réparation global Pourcentage du coût de réparation PR NNÉE D PPRITION Bretagne France métropolitaine 1995-2003 2004-2012 Ensemble 1995-2003 2004-2012 Ensemble 51 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton 8,6 12,9 12,3 1,7 3,2 2,8 54 Façade à base de béton banché 6,9 8,5 8,3 4,9 5,2 5,1 90 Réseaux d eau intérieurs au bâtiment 5,2 7,6 7,3 11,0 12,3 12,0 74 Revêtement de sol intérieur 4,0 7,5 7,1 9,4 11,6 11,1 60 Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture) 11,9 4,3 5,3 2,4 2,6 2,5 2 Réseaux extérieurs au bâtiment 3,9 4,5 4,4 2,2 3,0 2,8 59 utres éléments particuliers de façade (non étanchés) 3,0 4,3 4,2 6,2 5,7 5,8 45 Toiture-terrasse accessible 4,0 4,1 4,1 3,8 5,1 4,8 12 Mur enterré ou de soubassement 3,6 3,3 3,3 4,0 4,1 4,1 31 ouverture en petits éléments 1,9 3,3 3,1 4,5 4,1 4,2 83 Distribution et émission de chaleur 5,5 2,4 2,8 3,0 2,1 2,3 33 ouverture en grands éléments 1,8 2,7 2,6 2,1 2,5 2,4 utres inférieurs à 2 % TOTL 100 100 100 100 100 100 10 12,3 12,0 11,1 Bretagne France 10 9 9 8 8 7 7 6 6 5 5 4 4 3 3 2 2 1 1 0 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton Façade à base de béton banché Réseaux d eau intérieurs au bâtiment Revêtement de sol intérieur Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture) Réseaux extérieurs au bâtiment utres éléments particuliers de façade (non étanchés) Le tableau ci-dessus présente la répartition en % du coût de réparation des 12 éléments d ouvrage cause des désordres, dont les montants de réparation sont les plus importants parmi les coûts signalés dans la région pour les logements collectifs. Les désordres sont présentés par année d apparition, quelle que soit l année de la construction du bâtiment sinistré entre 1986 et 2012. Les résultats régionaux sont comparés à ceux de l ensemble du pays. En dix-huit ans, 12,3 % du coût total des réparations de la région ont été affectés aux désordres de façade à base de maçonnerie en blocs de béton fissuration parfois infiltrante alors qu en France, cette pathologie n utilise que 2,8 % des montants de réparation affectés aux logements collectifs. En seconde position viennent les façades à base de béton banché fissuration, parfois infiltrante avec une moyenne supérieure en région que celle de l'ensemble du pays (8,3 % contre 5,1 %). ui plus est, l'effectif régional est en progression entre les deux périodes d'observation, alors que le taux national demeure stable. À l'inverse, si les réseaux d'eau intérieurs au bâtiment figurent en troisième position des coûts de réparation régionaux, leur effectif est nettement inférieur à celui du pays : 7,3 % contre 12,0 %. 25 Toitureterrasse accessible Mur enterré ou de soubassement ouverture en petits éléments Distribution et émission de chaleur ouverture en grands éléments 0 Sycodés régional B R E T G N E

Pathologie du LOGEMENT OLLETIF OUVRGES USE DES DÉSORDRES en coût moyen de réparation oût moyen de réparation PR NNÉE D PPRITION Bretagne France métropolitaine 1995-2003 2004-2012 Ensemble 1995-2003 2004-2012 Ensemble 51 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton 2 270 3 080 2 980 2 670 4 100 3 830 90 Réseaux d eau intérieurs au bâtiment 2 170 2 960 2 860 3 160 4 170 3 920 54 Façade à base de béton banché 2 600 4 080 3 840 2 880 3 510 3 360 60 Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture) 8 200 2 750 3 400 2 690 3 570 3 340 33 ouverture en grands éléments 1 900 2 490 2 420 3 760 4 030 3 970 74 Revêtement de sol intérieur 2 970 5 960 5 550 4 860 6 760 6 300 45 Toiture-terrasse accessible 2 920 3 580 3 480 3 540 4 670 4 430 12 Mur enterré ou de soubassement 3 390 2 870 2 930 3 730 4 660 4 410 91 Équipement sanitaire 2 210 2 200 2 200 2 250 2 780 2 650 59 utres éléments particuliers de façade (non étanchés) 3 860 3 640 3 660 4 280 5 090 4 870 41 Toiture-terrasse avec isolant et étanchéité autoprotégée 1 820 3 380 3 340 3 800 3 760 3 770 31 ouverture en petits éléments 2 080 4 070 3 780 3 250 3 880 3 710 MOYENNE 3 700 3 520 3 550 3 810 4 550 4 370 Le tableau ci-dessus présente les coûts moyens de réparation des 12 éléments d ouvrage cause des désordres, qui sont les plus importants en logement collectif dans la région. Les désordres sont présentés par année d apparition, quelle que soit l année de la construction du bâtiment sinistré entre 1986 et 2012. Les résultats régionaux sont comparés à ceux de l ensemble du pays. On retrouve parmi les désordres les plus coûteux les revêtements de sol intérieur, avec un coût moyen inférieur en région à celui de la France (5 550 contre 6 300 ), et surtout en forte progression au cours de la période. Viennent ensuite les réparations de façades à base de béton banché, les couvertures en petits éléments et les autres éléments particuliers de façade (non étanchés). OUVRGES USE DES DÉSORDRES Délais d apparition Délais d apparition POURENTGE DES EFFETIFS nnée d apparition du désordre 1 re 2 e 3 e 4 e 5 e 6 e 7 e 8 e 9 e 10 e >10 e Tous délais 3,7 19,5 15,3 12,7 10,3 9,4 7,6 7,7 6,6 6,9 0,4 100 4,9 21,5 14,4 11,7 10,2 8,8 7,9 7,1 6,6 6,6 0,2 100 POURENTGE DU OÛT DE RÉPRTION GLOBL nnée d apparition du désordre 1 re 2 e 3 e 4 e 5 e 6 e 7 e 8 e 9 e 10 e >10 e Tous délais 9,1 20,5 13,3 12,6 8,9 8,5 5,6 8,4 6,0 6,4 0,7 100 8,2 23,2 12,8 10,5 8,8 8,3 7,6 6,7 6,9 6,6 0,3 100 Bretagne France Les deux tableaux ci-dessus présentent la répartition des désordres selon leur année d apparition en logement collectif, quel que soit l élément d ouvrage mis en cause et quelle que soit l année de la construction du bâtiment sinistré entre 1986 et 2012. Les résultats régionaux sont comparés à ceux de l ensemble du pays. Dans le premier tableau, on trouve les parts des effectifs en % des désordres apparus chronologiquement durant les dix années de garantie. Dans le second tableau, on trouve la part des montants de réparation dépensés chaque année, par rapport au montant total des réparations engagées sur dix ans, en %. Le graphique présente les effectifs cumulés croissants des désordres durant les dix années de la garantie. En effectif, les délais d apparition régionaux sont plus lents qu à l échelle nationale ; toutefois les frais y sont engagés bien plus fortement dès la première année. 26 Sycodés régional B R E T G N E

Pathologie du LOGEMENT OLLETIF OUVRGES USE DES DÉSORDRES analyse à dire d expert OUVERT Toiture-terrasse La plupart des sinistres concernant l étanchéité des toitures-terrasses ont pour origine les points singuliers et notamment les relevés. Les décollements et glissements peuvent avoir plusieurs origines : un support humide ; un défaut d imprégnation ; un aspect glacé du support ; un défaut de soudure du revêtement ; l action de contraintes mécaniques ; l absence ou le défaut de protection en tête de relevés. Les déchirures proviennent généralement d une fissuration du support due à des effets thermiques; elles peuvent aussi survenir sous l action de cisaillements dans les gorges des relevés dus à des poussées de la protection en dur de la partie courante ou cisaillement dû à des effets thermiques entre les parties isolées et celles non isolées (acrotère et/ou équerres métalliques) (cf. «Fiche pathologie» n O3). FÇDE Béton banché Fissuration de retrait, plus ou moins infiltrante, entraînant l enduit. PRTITION ET REVÊTEMENT arrelage f. pathologie en maison individuelle spécificités des pathologies en logement collectif, à cause des tassements de sous-couche d isolation phonique. ÉUIPEMENT analisations encastrées en cuivre f. pathologie en maison individuelle. 27 Sycodés régional B R E T G N E