Présentation du budget 2015

Documents pareils
4. L assurance maladie

mondial assurance de base selon la LCA (pays de résidence à l étranger)

SUISSE. Les dépenses sociales sont exprimées en millions de francs suisses (CHF).

LES SOINS DE SANTÉ POUR LES MIGRANTS SANS PAPIERS EN SUISSE SERVICES

www Sécurité sociale en Suisse: > Thèmes > Aperçu > Données de base

VIVRE ET TRAVAILLER EN SUISSE

Cette règle ne s applique pas aux valeurs émises ou garanties par l Etat.

Rapport du Conseil communal au Conseil général relatif au postulat interpartis No concernant le Règlement du personnel de la Ville de Neuchâtel

Service de la promotion économique et du commerce (SPECo) aides financières. création, implantation et développement d entreprises

I. Généralités. l Assurance-hospitalisation Franchise à option 18 Choix restreint de l hôpital 19 Extension du choix de l hôpital 20

RAPPORT DE LA COMMISSION THEMATIQUE DE LA SANTE PUBLIQUE

AIDE-MEMOIRE SUR L'ASSURANCE-MALADIE ET LE CHANGEMENT DE CAISSE

Assurances selon la LAMal

pour la soumission de demandes d approbation d adaptations tarifaires en assurance-maladie complémentaire

Vous avez besoin de soins Nous vous accompagnons. Informations pour les soins à domicile et en EMS

Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux

Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux

BULLETIN QUESTIONS-RÉPONSES PROGRAMME D ÉQUITÉ SALARIALE

Conditions supplémentaires d assurance (CSA) Assurance complémentaire d hospitalisation HOSPITAL CLASSICA

REGIME APPLICABLE AVANT LE 1 ER JANVIER

REMUNERATION. Passage au nouveau système 2015

> Pourquoi s assurer?

Présentation du centre (CEP) de Vallorbe

GUIDE POUR LA MISE SUR LE MARCHÉ DE DISPOSITIFS MÉDICAUX SUR MESURE APPLIQUE AU SECTEUR DENTAIRE

Carrefour : Résultats annuels 2012 Hausse du chiffre d affaires et du résultat net part du Groupe Renforcement de la structure financière

Art. 2 : Siège et durée L Association a son siège dans la République et canton de Genève à l adresse de son secrétariat. Sa durée est illimitée.

Formation certifiante Le tourisme. Tout naturellement!

CONGRES MONDIAL 2010 PARIS. Thème proposé par le groupe français. L assurance obligatoire Mythes et réalités juridiques et économiques

Quelques aspects fiscaux du financement

ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

RECUEIL DE LEGISLATION. A N novembre S o m m a i r e RÉGIME TEMPORAIRE: GARANTIE DE L ÉTAT

Good practice: réduction individuelle des primes d assurance-maladie

Accord N 36 Le Compte Epargne Temps au GIE AtlantiCA En date du 25 septembre 2008

Économie, connaiss.de base Réponse 1. Économie, connaiss.de base Question 1 Les assurances. Économie, connaiss.de base Réponse 2

Famille et couple: questions pratiques en droit international privé. Renouveau et démocratie Conseil européen 27 septembre 2012

Digne de confiance. Règlement. Art. I. Dispositions générales Objet 1 Base 2 Formes particulières d assurance 3

Résultats annuels 2014

CONSEIL NATIONAL DE LA COMPTABILITÉ Remplacement d instruments

REPONSE SUISSE AU QUESTIONNAIRE RELATIF A LA PROTECTION SOCIALE

RAPPORT DU CONSEIL COMMUNAL AU CONSEIL GENERAL

Assurances collectives

2. LE REGIME DE SECURITE SOCIALE

Demande de crédit pour l achat et la pose d horodateurs au parking du Centre. Politique globale de parcage dans le village de Château-d Oex

VI. travail et assurances sociales

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Table des matières: Guidelines Fonds de Pensions

Assurance collective ASCO/SWICA pour les entreprises affiliées à l ASCO. Edition 2011

PREAVIS DE LA MUNICIPALITE AU CONSEIL COMMUNAL

Norme comptable internationale 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l aide publique 1

Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé

7. ECONOMIE 7.3. COMMERCE GESTIONNAIRE DE TRES PETITES ENTREPRISES

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle

Secrétariat du Grand Conseil PL 9928-A

SOCIÉTÉ EN SUISSE. Présentation du pays. Une place onshore. Page 1 1 CHF = Délai de création : 18 jours. Sociétés pré-constituées : Non

Mode de calcul basé sur les dépenses déterminantes (coûts réels plafonnés) Sommaire

Rapport du Conseil d administration

Ordonnance du 27 juin 1995 sur l'assurance-maladie (OAMal)

LES PRESTATIONS D ASSURANCE TRAITEMENT (Pour une invalidité de 104 semaines et moins)

Weck, Aeby Risk Management SA. Dossier d analyse

Norme comptable relative au contrôle interne et l organisation comptable dans les établissements bancaires NC22

Assurance perte de salaire (LAMal).

Loi fédérale concernant des mesures en matière de lutte contre le travail au noir

FORMULAIRE STANDARD DE LA GARANTIE, COMPAGNIE D ASSURANCE DE L AMÉRIQUE DU NORD ENTENTE SUR LES MESURES D ATTÉNUATION

LA COMPOSITION DES PLANS D ÉPARGNE EN ACTIONS (PEA) À FIN DÉCEMBRE 1997

CAMELEON JUNIOR CAMELEON Dynamico JUNIOR

Première prise de position du Conseil d Etat sur le rapport final de la Commission d enquête parlementaire sur le Réseau Santé Valais (CEP-RSV)

SENTIMENT DE BIEN-ÊTRE INCLUS.

La Mutualité en chiffres Édition 2011

Guide d établissement des budgets des propositions soumises aux appels à projets de

Secure Advantage Revenus Garantis

Assurance de protection juridique d'entreprise Orion PRO Basic 01/2010

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE

Bilan de référencement

Conseil économique et social. Document établi par le Bureau central de statistique d Israël

RAPPORT DU CONSEIL COMMUNAL AU CONSEIL GÉNÉRAL

Service Public Fédéral FINANCES Expertise et support stratégique. Bruxelles, le 11 décembre 2012

Cahier des charges du secrétaire municipal et administrateur des finances municipales (les définitions personnelles se rapportent aux deux sexes)

Rapport Enquête de Conjoncture 1 er et 2 ème trimestres 2013

PREAVIS DE LA MUNICIPALITE AU CONSEIL COMMUNAL

Assurances pour la clientèle privée

Décret sur les traitements du personnel de l'etat

Chap. 9 : L affectation du résultat

Délais et retards de paiement : analyse et propositions de l UCM

L IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES

Guide simplifié de la déclaration des revenus fonciers

L assurance maladie et les étudiants

Loi sur l enseignement privé (version en vigueur jusqu'au 31 décembre 2014)

Votre régime d assurance à la. RETRAITE et à. 65 ans

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL CONVENTIONS COLLECTIVES

N o t e m é t h o d o l o g i q u e. Art. 60 du règlement n 1083/2006 et art. 13 du règlement n 1828/ voir annexe n 1.

COMMENT OPTIMISER SA GESTION DE DEVISES?

Préavis No au Conseil communal

copyright CNCC NI V. COLLECTION NOTES D INFORMATION

2. LE REGIME DE SECURITE SOCIALE

Direction de la sécurité sociale. Personne chargée du dossier : Huguette Hatil. La ministre des solidarités et de la cohésion sociale

BELGIQUE. 1. Principes généraux.

Table des matières Mise en contexte...3 Historique Lettre d entente no Diagnostic du plan Imbeault, le plan qui est

Règlement grand-ducal du 18 décembre 2009 relatif aux taxes à percevoir par la Commission de surveillance du secteur financier.

DIRECTION GENERALE DE LA COHESION SOCIALE

L assurance contre les dommages dus à des événements naturels

Transcription:

Auteur Erich Dürst, directeur Date 20.11.2014 Version 2.0 Présentation du budget 2015 Sommaire 1 INTRODUCTION 2 2 GÉNÉRALITÉS 3 2.1 Prévision du nombre de personnes à la charge de l EVAM 3 2.2 Principaux éléments influençant le budget 2015 de l EVAM 3 Produits 4 Hausse des charges 4 3 COMMENTAIRES PAR CENTRE DE COÛT 4 3.1 Direction 4 3.2 Secrétariat général 4 3.3 Unité Encadrement 5 3.4 Unité Hébergement 5 3.5 Unité Assistance 5 3.6 Secteurs 5

Présentation du budget 2015 1 INTRODUCTION Globalement, le budget 2015 de l Etablissement vaudois d accueil des migrants (EVAM) s inscrit dans la continuité par rapport au budget 2014. En effet, le Service de la population (SPOP) prévoit, pour les besoin de l élaboration du budget, que le nombre de personnes à prendre en charge par l établissement l année prochaine sera identique aux prévisions articulées pour 2014. Dans ce contexte, l EVAM doit faire face à une diminution - toute choses égales par ailleurs - de la subvention cantonale de CHF 500'000, ainsi qu à des augmentations de charges inéluctables et non influençables à hauteur de CHF 2'800'000, à savoir : Amortissements : + CHF 750'000 suite à un changement du calcul des amortissements, passant pour les rénovations, de 50 ans à 20 ans, conformément aux recommandations de l auditeur. Loyers et charges : + CHF 900'000 en raison de l augmentation constante des loyers moyens payés par l EVAM (qui loue environ 1250 appartements). Ce poste n a pas été ajusté depuis plusieurs années, de sorte que l écart entre le budget et la réalité s est creusé et que l ajustement devient inéluctable. Annuités : + CHF 450'000 conformément aux dispositions de la convention collective de travail. Primes LAMal : la hausse des primes pour l assurance obligatoire des soins représente une hausse des charges de l ordre de CHF 700'000. Compte tenu de ces éléments, l établissement a donc continué sa recherche systématique de pistes d économies afin d être en mesure de présenter un budget équilibré. Ce budget équilibré comporte plusieurs facteurs de risques. Premièrement, il semble aujourd hui probable que les prévisions du Service de la population seront dépassées en 2015, comme c est le cas pour l exercice en cours. Deuxièmement, certaines charges probables n ont pas été budgétées, pour atteindre l équilibre. Finalement, l arrivée en Suisse d un nombre élevé de personnes appelées à y rester, au bénéfice d un statut de réfugié ou d un permis F entrainera des efforts importants en matière d intégration, à ce stade pas entièrement financés. Conformément aux dispositions de la loi sur l aide aux requérants d asile et à certaines catégories d étrangers (LARA), la subvention à l EVAM sera adaptée en cas de besoin en cours d exercice selon les mécanismes d ajustement définis dans la convention de subventionnement. Cependant, ces mécanismes ne couvrent que les risques liés aux nombres plus importants de personnes à prendre en charge. Un exercice déficitaire ne peut dès lors pas être exclu. Dans un tel cas de figure, conformément aux dispositions de la LARA, le déficit sera couvert par le fonds d égalisation doté aujourd hui de CHF 6'023'511 (état selon le bilan de l établissement du 31 décembre 2013). 2 l 5

2 GÉNÉRALITÉS 2.1 Prévision du nombre de personnes à la charge de l EVAM L évolution du nombre de bénéficiaires de l EVAM au cours des douze derniers mois était contrastée. A partir de fin octobre 2013, le nombre a d abord augmenté jusqu en janvier, notamment en raison d arrivées de requérants d asile syriens. Il a ensuite baissé jusqu en mai 2014, puis a fortement augmenté jusqu en août, pour se stabiliser à un niveau élevé. Cette évolution est imputable à la situation de crise au Moyen-Orient et à la déstabilisation de la Libye qui facilité les passages à travers la Méditerranée. Le nombre moyen de demandes d asile déposées en Suisse était de 1789/mois en 2013. Il est remonté à 2054/mois pour les dix premiers mois de 2014. Sur plusieurs années, l évolution des effectifs à la charge de l EVAM se présente de la manière suivante : 31 décembre 2010 : 4347 31 décembre 2011 : 4669 31 décembre 2012 : 5241 31 décembre 2013 : 5102 30 octobre 2014 : 5250 Les prévisions du SPOP pour 2015 sur lesquelles est basé le présent budget sont de : 31 décembre 2014 : 5104 31 décembre 2015 : 4519, avec une baisse de 585 personnes, contre 369 au budget 2014, soit une baisse beaucoup plus accentuée. Pour le cas où les volumes réels dépassent les volumes budgétés, les mécanismes d ajustement de la subvention, tels que prévus par LARA et détaillés dans la convention de subventionnement, interviendront pour permettre à l EVAM de continuer à remplir sa mission. Les mêmes mécanismes agiront, par une diminution de la subvention, en cas de volumes inférieurs aux prévisions. Relevons finalement que la nature de la population à la charge de l EVAM est en train de se modifier. Le pourcentage de personnes étant appelées à rester durablement en Suisse est en augmentation. Pour la première fois depuis de nombreuses années, et notamment depuis l introduction des accords de Dublin, le taux de protection (pourcentage des décisions de l Office fédéral des migrations aboutissant soit à l octroi du statut de réfugié, soit à une admission provisoire [permis F]) dépasse 50 % (52.5 % pour les premiers dix mois de l année 2014, contre 25.6% en 2013). Ceci indique une modification des motifs de migration, liée à la situation géopolitique évoquée cidessus, et montre que la politique d asile suisse - qui vise à apporter protection aux personnes persécutées - fonctionne. Il s en suit une évolution des défis de l avenir : les enjeux liés à l intégration, aussi bien sur les plans économique que social, vont gagner en importance. L EVAM doit être capable de les relever. 2.2 Principaux éléments influençant le budget 2015 de l EVAM En dehors des effets liés directement au nombre d arrivées et des effectifs à prendre en charge, et de la diminution de la subvention cantonale décrite au point 1, le budget 2015 de l EVAM est 3 l 5

influencé principalement par les éléments suivants (pour simplifier la lisibilité, montants cités ciaprès sont arrondis) : Produits La subvention budgétée du canton passe de CHF 109'490'500 à CHF 110'227'000. Cette augmentation est due à une modification du traitement des frais d interprétariat médical qui seront désormais comptabilisés par l EVAM. De ce fait, l EVAM inscrit dans son budget une charge et un produit équivalents, à hauteur de CHF 1'200'000. D autre part, la subvention de l Etat à l EVAM a été diminuée de CHF 500'000, conformément à la décision du Conseil d Etat du 10 septembre 2014. Les autres produits de l EVAM augmentent de CHF 1'250'000. Ceci est notamment la conséquence du fait que l EVAM héberge de plus en plus de personnes qui ont été mises au bénéfice d un permis de séjour (permis B), mais qui n ont pas encore quitté les structures d hébergement de l établissement. Les prestations d hébergement - dont les charges figurent au budget - leur sont en conséquence facturées et représentent la moitié de la hausse. La seconde moitié est due à la facturation de prestations délivrées soit aux bénéficiaires (repas, transports, récupération sur assistance indue), soit aux tiers institutionnels tels le CSIR, pour la mise en place de classes de français pour les réfugiés, dont le nombre est en augmentation ou les municipalité pour certains programmes d utilité publique. Hausse des charges Loyers : le loyer moyen payé par l EVAM pour la location d un appartement (toutes tailles confondues) se situe actuellement à CHF 816/mois. Les budgets précédents étaient basés sur un prix moyen de CHF 755/mois, qui correspondait à la valeur de 2012. L ajustement de cette valeur, par rapport aux 1250 appartements loués, représente une charge supplémentaire de CHF 900'000. Suite à une recommandation de son auditeur, et avec l accord du SPOP et du SAGEFI, l EVAM a modifié les règles d amortissement des travaux de rénovation de ses bâtiments. La durée d amortissement de ces investissements passe ainsi de 50 ans à 20 ans pour être proche de la réalité économique (essentiellement second œuvre et aménagements intérieurs). Il en résulte une charge supplémentaire de CHF 750'000. La masse salariale est influencée par des annuités conformes à la Convention collective de travail, à hauteur de CHF 450'000. Frais de traduction dans le domaine médical : transfert d une charge de CHF 1'200'000 et du produit équivalent du SPOP. 3 COMMENTAIRES PAR CENTRE DE COÛT 3.1 Direction Pas de remarques. 3.2 Secrétariat général Internalisation d un ETP dans le domaine informatique, charge entièrement compensée. Une analyse a montré que l internalisation était économiquement neutre (diminution du poste «consultance et développement informatique» en contrepartie de l augmentation de la masse salariale) mais permettait de diminuer la dépendance de fournisseurs et consultants externes. 4 l 5

3.3 Unité Encadrement Les charges de l unité Encadrement diminuent de CHF 350'000 en comparaison au budget 2014. D une part, compte tenu de la forte tendance baissière qui caractérise la commande 2015 par rapport à 2014, l ajustement de l activité sur les valeurs annoncées par le SPOP conduit à sortir du budget 2015 certaines charges (notamment de personnel) pour env. - CHF 450'000. Il est entendu qu en cas de besoin (volume d activité plus important que prévu), ces mêmes dépenses seront financées par les mécanismes d ajustement prévus par la loi. D autre part, les frais de surveillance ont pu être diminués par diverses mesures de réorganisation interne (- CHF 300'000). Le budget de l unité contient également des charges liées à une prestation additionnelle (cours de français) fournie au Service d aide et de prévoyance sociales (SPAS [Centre social d intégration des réfugiés, CSIR]). Cette charge est compensée par un produit équivalent (CHF 200'000). Finalement, le budget inclut la création d une cantine destinée aux bénéficiaires de l établissement qui fréquentent le centre de formation (charge partiellement compensée) et aux collaborateurs (charge entièrement compensée) (CHF 200'000, compensés à hauteur de CHF 100'000). 3.4 Unité Hébergement Les charges de l unité Hébergement augmentent de CHF 1'150'000. Y sont inclus CHF 750'000 d augmentation des amortissements et CHF 900'000 d augmentation de loyers (voir ci-dessus, point 2.2). Par ailleurs, les charges de l unité diminuent sur plusieurs postes (achat de mobilier, frais de débarras et de stockage, frais de réfection, frais de chauffage, loyers), pour un total de CHF 500'000 environ. 3.5 Unité Assistance Les charges de l unité Assistance augmentent de CHF 1'200'000, essentiellement en raison du transfert de la gestion des traductions médicales du SPOP (voir point 2.2 ci-dessus). D autre part, des modifications interviennent en ce qui concerne les frais médicaux. L évolution des postes y relatifs est très contrastée, certains évoluant à la hausse (primes, franchises, quotesparts), d autres à la baisse (frais dentaires, frais non pris en charge par l assurance obligatoire des soins). Globalement, on enregistre une diminution du montant de CHF 200'000. Les prévisions dans ce domaine sont très aléatoires. Il est à souligner que l EVAM n a pas de maîtrise des coûts liés à la santé, la responsabilité de l organisation de la prise en charge des frais médicaux et de l affiliation des bénéficiaires à l assurance maladie obligatoire incombant au DSAS. Finalement, la dotation de l unité est augmentée de 1.25 ETP. La fonction d enquêteur, introduite en 2014 (3 ETP) est portée au budget pour l ensemble de l exercice 2015 (+ CHF 200'000). 3.6 Secteurs Pas de remarques. 5 l 5