+ 12 % 14,7 MILLIARDS DE DIRHAMS

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Transcription:

une synergie africaine au service du developpement PRODUIT NET BANCAIRE + 12 % 14,7 MILLIARDS DE DIRHAMS RESULTAT BRUT D EXPLOITATION + 18 % 7,9 MILLIARDS DE DIRHAMS RESULTAT NET PART DU GROUPE BCP + 12,5 % 2,2 MILLIARDS DE DIRHAMS RESULTATS ANNUELS AU 31 DECEMBRE 2014

une synergie africaine au service du developpement PERFORMANCE FINANCIERE CONSOLIDEE RESULTAT NET CONSOLIDE PNB + 12 % 14,7 MILLIARDS DE DH RBE + 18 % 7,9 MILLIARDS DE DH 3,3 MILLIARDS DE DH RNPG + 12,5 % 2,2 MILLIARDS DE DH DYNAMIQUE COMMERCIALE AFFIRMEE DEPOTS DE LA CLIENTELE 229,9 MILLIARDS DE DH + 9,5 % CREANCES SUR LA CLIENTELE 206,1 MILLIARDS DE DH + 3,1 % RECRUTEMENT DE LA CLIENTELE AU MAROC : 420 000 PORTEFEUILLE DE 4,9 MILLIONS POSITION COMMERCIALE DE REFERENCE DEPOTS DE LA CLIENTELE 26,8 % +7 PB CREDITS A L ECONOMIE 24,6 % +29 PB NOMBRE D AGENCES 22,2 % +77 PB MECANISMES FINANCIERS DIVERSIFIES, GAGE D UNE MEILLEURE SOLVABILITE FONDS DE SOUTIEN 2,7 MILLIARDS DE DH PROVISIONS POUR RISQUES GENERAUX 2,3 MILLIARDS DE DH CROISSANCE CONFIRMEE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE DEPOTS DE LA CLIENTELE + 28 % CREDITS A L ECONOMIE + 20 % PRODUIT NET BANCAIRE + 24 % MEILLEUR RATING BANCAIRE MAROCAIN ET MAGHREBIN attribué par Standard and Poor s Le Conseil d Administration de la Banque Centrale Populaire et le Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc se sont réunis le 5 mars 2015, sous la présidence de Monsieur Mohamed BENCHAABOUN, en vue d examiner l évolution de l activité et d arrêter les comptes au 31 décembre 2014. Le Groupe Banque Centrale Populaire affiche, au titre de l exercice 2014, des réalisations commerciales et financières soutenues, portées par une croissance vigoureuse tant au Maroc qu en Afrique subsaharienne. RESULTATS FINANCIERS PRODUIT NET BANCAIRE : 14,7 milliards de DH +12% Le produit net bancaire s est établi à 14,7 milliards de DH, affichant ainsi une nette appréciation de +12%, fruit d une bonne tenue des activités de marché, de la contribution des filiales subsahariennes et de la consolidation de la valeur ajoutée du cœur métier. Sur une base sociale, le PNB de la BCP marque un bond de 22,6% à 5,2 milliards de DH. 14,7 2014 13,2 2013 PRODUIT NET BANCAIRE En milliards de DH + 12 % RESULTAT BRUT D EXPLOITATION : 7,9 milliards de DH +18 % Le résultat brut d exploitation s est inscrit en accroissement de 18% à 7,9 milliards de DH, à la faveur de la bonne orientation du PNB et de l amélioration du coefficient d exploitation de 268 points de base à 46,6%, traduisant l efficience du modèle du Groupe BCP en matière de création de valeur et de rationnalisation des moyens. 7,9 2014 6,7 2013 RESULTAT BRUT D EXPLOITATION En milliards de DH + 18 % RESULTAT NET PART DU GROUPE BCP : 2,2 milliards de DH +12,5 % Le résultat net part du Groupe BCP a enregistré une hausse prononcée de 12,5% à 2,2 milliards de DH, confirmant davantage sa capacité bénéficiaire. Le résultat net consolidé, pour sa part, s est consolidé à 3,3 milliards de DH, en dépit du renforcement de la politique de couverture des risques qui a porté le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions à 75% contre 71% à fin 2013. S agissant du résultat net social de la BCP, il s est situé à 1,7 milliard de DH en nette amélioration de 28% hors provision pour risques généraux. Poursuivant sa politique prudentielle de couverture des risques, le Groupe a mobilisé une provision pour risques généraux additionnelle de 205 MDH, relevant ainsi son encours à 2,3 milliards de DH. 2,2 2014 1,9 2013 RESULTAT NET PART DU GROUPE BCP En milliards de DH + 12,5 %

une synergie africaine au service du developpement TOTAL BILAN : 309,6 milliards de DH +6,7% Le total bilan a atteint 309,6 milliards de DH, en progression de 6,7%, ce qui illistre la dimension croissante du Groupe. Les fonds propres consolidés se sont élevés à 34,7 milliards de DH. Cela confère au Groupe une assise financière solide ce qui lui permet de poursuivre sa stratégie de croissance. 309,6 2014 290,3 2013 TOTAL BILAN En milliards de DH + 6,7 % RETAIL BANKING Collecte des depots : 229,9 milliards de DH +9,5 % Tirant profit d un modèle économique performant en matière de mobilisation de l épargne et s appuyant sur un large réseau de proximité ainsi que sur la vigueur de la force de vente, les dépôts de la clientèle se sont situés à 229,9 milliards de DH, en progression de 9,5%. Sur l échiquier bancaire national, le Groupe consolide son rang de premier collecteur de dépôts, en hissant sa part de marché à 26,8%, en amélioration de 7 points de base. Cette performance est particulièrement portée par l extension du réseau des points de vente et l élargissement de la base clientèle avec le recrutement de plus de 420 000 nouvelles relations, soit un portefeuille de 4,9 millions de clients. Ce positionnement commercial amélioré est accompagné, en permanence, par la recherche d une meilleure optimisation du coût de collecte. La part des dépôts non rémunérés se maintient au meilleur niveau du système bancaire, soit 64,4% (+187 points de base) contre 52,8% en moyenne pour les autres banques. Depots des particuliers locaux : 82,5 milliards de DH +10,5 % Le Groupe poursuit son essor commercial sur le marché des particuliers locaux, avec une progression de l encours des dépôts de 10,5% à 7,8 milliards de DH, cumulant un gain de part de marché de 42 points de base à 20,7%. Ce développement continu sur le marché domestique est la conséquence de l ancrage régional du Groupe et de sa politique de proximité au service de la bancarisation depuis plusieurs années. En 2014, le réseau de distribution s est élargi avec l ouverture de 76 nouvelles agences, portant leur nombre à 1 326 et la part de marché en implantation d agences à 22,2% (+77 points de base). Ce réseau est appuyé par 641 points de distribution additionnels. Acteur de référence dans les activités monétiques, le Groupe affiche une part de marché de 35,3% en nombre de cartes, en amélioration de 140 points de base (3,9 millions de cartes à fin 2014), et de 35,7% en montants de transactions. Le nombre de guichets automatiques, pour sa part, a atteint 1 609 unités au Maroc, avec l implantation de 160 nouveaux guichets en 2014. 229,9 2014 1 326 2014 210 2013 1 250 2013 DEPOTS DE LA CLIENTELE En milliards de DH + 9,5 % NOMBRE D AGENCES + 76 Agences Depots des Marocains du Monde : 79,2 milliards de DH +3,4 % Tirant profit de la diversité des canaux de transferts et du dynamisme du réseau de proximité, aussi bien au Maroc qu à l étranger, le Groupe a renforcé sa position en captation des rapatriements des Marocains du Monde avec une part de marché de 35,8%, en amélioration de 23 points de base. Une telle performance a permis de porter les dépôts des Marocains du Monde à 79,2 milliards de DH (+3,4%), consolidant ainsi la position de référence du Groupe sur ce marché. CREDIT ACQUEREUR : 41,3 milliards de DH +10% Portée par la dynamique de la force de vente et l extension du réseau de distribution, l enveloppe allouée en 2014 par le Groupe au financement de l accès au logement a dépassé 7,4 milliards de DH, soit un encours de 41,3 milliards de DH en progression de 10%. La part de marché sur ce créneau s est ainsi améliorée de 69 points de base à 24%. 41,3 2014 37,6 2013 CREDIT ACQUEREUR En milliards de DH + 10 % FINANCEMENT DE L ECONOMIE Creances sur la clientele : 206,1 milliards de DH +3,1 % Les créances sur la clientèle ont enregistré une hausse de 3,1% à 206,1 milliards de DH, suite à une dynamique commerciale de distribution dans l ensemble des pays de présence du Groupe. Sur le marché national, les concours à l économie ont atteint 188,3 milliards de DH, en augmentation de 3,5%, contre +2,3% pour l ensemble du secteur bancaire. Cela témoigne de l engagement soutenu du Groupe pour le financement de l économie, comme le prouve par ailleurs la part de marché en crédits à l économie qui a augmenté de 29 points de base à 24,6%. 206,1 2014 199,8 2013 CREANCES SUR LA CLIENTELE En milliards de DH + 3,1 %

une synergie africaine au service du developpement BANQUE DE FINANCEMENT ET D INVESTISSEMENT Le Groupe poursuit son élan de croissance sur les activités de banque de financement et d investissement. L encours des crédits consentis à la clientèle Corporate au Maroc a atteint, au 31 décembre 2014, près de 40 milliards de DH, en progression moyenne de 12% sur les cinq dernières années. Cela traduit la contribution significative du Groupe BCP à l accompagnement des projets d infrastructure et au financement des besoins d investissement et de trésorerie des grandes entreprises. Le résultat issu des activités de marché affiche une nette progression de +45% à 2,4 milliards de DH, signe d un positionnement fort sur les différents compartiments. Acteur majeur dans les activités de Banque d Investissement, la filiale Upline Group a réalisé, au titre de l exercice 2014, de bonnes performances sur ses différentes lignes de métiers. L encours des actifs sous gestion a crû de 19,4% à plus de 31 milliards de DH, soit une part de marché de 10,3%. Sur le plan de l intermédiation boursière, cette filiale a enregistré un volume de transactions de 14,3 milliards de DH, soit un bond de 69% et un gain de part marché de 7,4 points à 14,2%. Par ailleurs, Upline Group a renforcé ses interventions sur le plan de l ingénierie financière, avec un accompagnement personnalisé de ses clients dans leurs opérations stratégiques. 31 2014 25,9 2013 GESTION D ACTIFS En milliards de DH + 19,4 % DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE Les activités du Groupe en Afrique subsaharienne poursuivent leur développement, en phase avec leur vocation de relais de croissance. Plus particulièrement en zone UEMOA, le Groupe enregistre une hausse des dépôts de 29% et des crédits de 21%, portée par une croissance organique appuyée par une synergie efficace avec les différentes entités. Le PNB affiche ainsi une amélioration remarquable de 26%. ENGAGEMENT SOCIETAL Le Groupe renforce en continu sa dimension de banque engagée socialement, qui a toujours inscrit sa relation avec son environnement dans une démarche fondamentalement citoyenne. Cet engagement est particulièrement traduit par sa contribution soutenue à la protection de l environnement, à la formation scolaire et académique autant dans le milieu urbain que rural, aux actions de préservation du patrimoine et aux événements culturels à dimension nationale et régionale. Par ailleurs, le Groupe a octroyé en 2014 une enveloppe de micro-crédits de plus de 2,1 milliards de DH, destinée à porter assistance aux couches sociales défavorisées en vue de contribuer à leur insertion économique et à leur inclusion financière. Le Groupe apporte aussi, un soutien gracieux à l initiative entrepreneuriale des jeunes porteurs d idées et de projets, contribuant ainsi à la création de près de 1 700 entreprises depuis 2007. RATING STANDARD AND POOR S Dans son rapport publié le 25 novembre 2014, l agence de notation Standard & Poor s a confirmé le rating «BB+/B» du Groupe Banque Centrale Populaire avec des perspectives stables. Cette note traduit la confiance de l organisme de rating vis-à-vis du Groupe. Une confiance confirmée compte tenu de ses performances commerciales et financières de premier plan et de la solidité de son business-model. A travers ce rating, Standard & Poor s consacre le rôle joué par le Groupe, sa position commerciale dominante au Maroc, sa gestion et sa stratégie relativement conservatrices, ainsi que son profil de financement et de liquidité adéquat. Aussi, le Groupe BCP bénéficie d une forte flexibilité financière, grâce au Fonds de Soutien alimenté par la BCP et les Banques Populaires Régionales en vue de garantir leur solvabilité, note le rapport de l organisme de rating, qualifiant d adéquate la position du Groupe en matière de risque. PERFORMANCE DE L ACTION BCP & DIVIDENDE Le cours de l action BCP a atteint 237 DH au 04/03/2015, en appréciation de 22,5% par rapport à fin 2013, surperformant ainsi l ensemble du marché (MASI : +15%) et les titres bancaires (Indice des banques : +19%), signe d une confiance sans cesse réitérée par les investisseurs. La Banque Centrale Populaire poursuivra sa politique de distribution conciliant rémunération de l actionnariat et renforcement de l assise financière. C est ainsi que le Conseil d Administration de la BCP proposera à l Assemblée Générale, le versement d un dividende de 5,25 DH par action, en augmentation de 10,5%. Le Comité Directeur a félicité les 13 450 collaborateurs du Groupe suite aux performances remarquables réalisées et a remercié l ensemble des acteurs, sociétaires et partenaires pour leur apport et leur contribution au rayonnement du Groupe, à l échelle nationale, régionale et internationale.

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS au 31 decembre 2014 1. CADRE GeNeRAL 1.1. BANQUE CENTRALE POPULAIRE La Banque Centrale Populaire (BCP) est un établissement de crédit, sous forme de société anonyme à Conseil d Administration. Elle est cotée en bourse depuis le 8 juillet 2004. La BCP assure un rôle central au sein du Groupe. Elle est investie de deux missions principales : Etablissement de crédit habilité à réaliser toutes les opérations bancaires ; Organisme central bancaire des Banques Populaires Régionales. La BCP coordonne la politique financière du Groupe, assure le refinancement des Banques Populaires Régionales et la gestion de leurs excédents de trésorerie ainsi que les services d intérêt commun pour le compte de ses organismes. 1.2. BANQUES POPULAIRES REGIONALES Les Banques Populaires Régionales (BPR), au nombre de 10, sont des établissements de crédit habilités à effectuer toutes les opérations de banque dans leurs circonscriptions territoriales respectives. Elles sont organisées sous la forme coopérative à capital variable, à Directoire et Conseil de Surveillance. 1.3. CREDIT POPULAIRE DU MAROC Le Crédit populaire du Maroc (CPM) est un groupement de banques constitué par la Banque Centrale Populaire et les Banques Populaires Régionales. Il est placé sous la tutelle d un comité dénommé Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc. 1.4. COMITE DIRECTEUR Le Comité Directeur est l instance suprême exerçant exclusivement la tutelle sur les différents organismes du CPM. Ses principales attributions sont: Définir les orientations stratégiques du Groupe Exercer un contrôle administratif, technique et financier sur l organisation et la gestion des organismes du CPM Définir et contrôler les règles de fonctionnement communes au Groupe Prendre toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement des organismes du CPM et à la sauvegarde de leur équilibre financier. 1.5. MECANISME DE GARANTIE Le Crédit Populaire du Maroc dispose d un fonds de soutien destiné à préserver la solvabilité de ses organismes. Ce fonds de soutien est alimenté par la BCP et les BPR par le versement d une contribution fixée par le Comité Directeur. 1.6 FAITS MARQUANTS Cession par l Etat aux Banques Populaires Régionales du reliquat des parts détenues dans le capital de la BCP, portant leur participation globale à 51%. Le coût de cette opération s élève à 2,3 milliards de dirhams. Acquisition par la BCP de 15% du capital d ABI. Suite à cette opération, la participation de la BCP dans ABI passe de 50% à 65%. Développement de l activité microfinance en Afrique subsaharienne à travers la création d une filiale dédiée : Atlantic Microfinance For Africa (AMIFA) Création de la société mutuelle d assurances Attaamine Chaabi Diversification des sources de financement Groupe à travers des levées de fonds auprès de banques internationales à des conditions avantageuses, mettant à contribution la qualité de la signature BCP. 2. ReSUMe DES PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUeS PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE 2.1. CONTEXTE Les normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards - IFRS) ont été appliquées aux comptes consolidés du Groupe Banque Centrale Populaire à compter du 1er janvier 2008 avec bilan d ouverture et au 1 janvier 2007, conformément aux prescriptions énoncées par la norme IFRS 1 «Première application des normes d information financière internationales», et par les autres normes du référentiel IFRS, en tenant compte de la version et des interprétations des normes telles qu elles ont été adoptées par l International Accounting Standards Board (IASB). L objectif primordial des autorités réglementaires est de doter les établissements de crédit d un cadre de comptabilité et d information financière conforme aux standards internationaux en termes de transparence financière et de qualité de l information fournie. 2.2. NORMES COMPTABLES APPLIQUEES 2.2.1. PERIMETRE DE CONSOLIDATION Les comptes consolidés de la Banque Centrale Populaire regroupent l ensemble des entreprises sous contrôle exclusif, contrôle conjoint ou sous influence notable hormis celles dont la consolidation présente un caractère négligeable pour l établissement des comptes consolidés de la BCP. Une filiale est consolidée à partir de la date à laquelle le CPM obtient effectivement son contrôle. Les entités temporairement contrôlées sont également intégrées dans les comptes consolidés jusqu à la date de leur cession. Il est à noter que les BPR sont intégrées, à partir de 2010, dans le périmètre de consolidation de la BCP. Entreprises contrôlées : Filiales Les entreprises contrôlées par le CPM sont consolidées par intégration globale. Le CPM contrôle une filiale lorsqu elle est en mesure de diriger les politiques financières et opérationnelles d une entité afin de bénéficier de ses activités. Le contrôle est présumé exister lorsque le CPM détient, directement ou indirectement, plus de la moitié des droits de vote de la filiale. Il est attesté lorsque le CPM dispose du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de l entité en vertu d un accord, ou de nommer, de révoquer ou de réunir la majorité des membres du conseil d administration ou de l organe de direction équivalent. La détermination du pourcentage de contrôle prend en compte les droits de vote potentiels qui donnent accès à des droits de vote complémentaires, dès lors qu ils sont immédiatement exerçables ou convertibles. PERIMETRE DE CONSOLIDATION DU GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE PARTICIPATION % INTERET BCP % CONTRÔLE CAPITAL SOCIAL EN MILLIERS METHODE DE CONSOLIDATION CPM 100,00% 5 588 022 IG CHAABI BANK (EN KEURO) 100,00% 100,00% 37 478 IG BPMC (EN KCFA) 62,50% 62,50% 10 000 000 IG MAI 77,43% 77,43% 50 000 IG CCI 49,00% 51,00% 600 000 IG VIVALIS 64,03% 87,17% 177 000 IG MEDIA FINANCE 89,95% 100,00% 206 403 IG CHAABI LLD 83,76% 83,76% 31 450 IG CIB ( EN KUSD) 70,00% 100,00% 2 200 IG BPMG (EN KGNF) 77,25% 77,25% 100 708 243 IG BANK AL AMAL 24,05% 35,86% 600 000 IG ATTAWFIQ MICRO CREDIT 100,00% 100,00% 381 032 IG UPLINE GROUP 74,87% 100,00% 46 783 IG UPLINE SECURITIES 74,87% 100,00% 30 000 IG UPLINE CAPITAL MANAGEMENT 74,87% 100,00% 10 000 IG UPLINE CORPORATE FINANCE 74,87% 100,00% 1 000 IG UPLINE REAL ESTATE 74,87% 100,00% 2 000 IG MAGHREB MANAGEMENT LTD 19,28% 27,04% 90 MEE MAGHREB TITRISATION 17,97% 24,00% 5 000 MEE UPLINE ALTERNATIVE INVESTMENTS 74,87% 100,00% 300 IG UPLINE VENTURES 24,96% 50,00% 97 087 MEE AL ISTITMAR CHAABI 74,87% 100,00% 44 635 IG ICF AL WASSIT 74,87% 100,00% 29 355 IG UPLINE COURTAGE 74,87% 100,00% 1 500 IG UPLINE INVESTEMENT FUND 26,95% 35,99% 100 000 MEE UPLINE GESTION 74,87% 100,00% 1 000 IG UPLINE INVESTEMENT 74,87% 100,00% 1 000 IG UPLINE MULTI INVESTEMENTS 74,87% 100,00% 300 IG UPLINE REAL ESTATE INVESTEMENTS 74,87% 100,00% 300 IG UPLINE INTEREST 67,31% 90,00% 300 IG ZAHRA GARDEN 37,44% 50,00% 50 IP CHAABI MOUSSAHAMA 74,87% 100,00% 5 000 IG ALHIF MANAGEMENT 29,95% 40,00% 5 000 MEE EMERGENCE GESTION 24,95% 33,33% 300 MEE MAROC LEASING 53,11% 53,11% 277 677 IG BP SHORE 51,00% 100,00% 158 000 IG FPCT SAKANE 49,00% 100,00% IG ATLANTIC BANQUE INTERNATIONAL (En KCFA) 65,00% 100,00% 113 964 700 IG ATLANTIQUE FINANCE (En KCFA) 64,94% 100,00% 360 000 IG BANQUE ATLANTIQUE DU BURKINA FASSO (En KCFA) 36,41% 100,00% 6 000 000 IG BANQUE ATLANTIQUE DU BENIN (En KCFA) 34,79% 100,00% 6 500 000 IG BANQUE ATLANTIQUE DE LA COTE D'IVOIRE (En KCFA) 64,28% 100,00% 14 963 330 IG BANQUE ATLANTIQUE DU MALI (En KCFA) 35,70% 100,00% 5 000 000 IG BANQUE ATLANTIQUE DU NIGER (En KCFA) 50,45% 100,00% 7 500 000 IG BANQUE ATLANTIQUE DU SENEGAL (En KCFA) 43,30% 100,00% 13 570 053 IG BANQUE ATLANTIQUE DU TOGO (En KCFA) 51,35% 100,00% 6 736 720 IG

COMPTES CONSOLIDES AUX NORMES IFRS au 31 decembre 2014 2.2.1.1. Entreprises sous controle conjoint : Co-entreprises Les entreprises sous contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle ou par mise en équivalence. Le CPM possède un contrôle conjoint lorsque, en vertu d un accord contractuel, les décisions financières et opérationnelles nécessitent l accord unanime des parties qui se partagent le contrôle. 2.2.1.2. Entreprises sous influence notable : Associées Les entreprises sous influence notable sont mises en équivalence. L influence notable est le pouvoir de participer aux décisions de politique financière et opérationnelle d une entité, sans en détenir le contrôle. Elle est présumée si le CPM détient, directement ou indirectement, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Les participations inférieures à ce seuil sont exclues du périmètre de consolidation, sauf si elles représentent un investissement stratégique, et si le CPM y exerce une influence notable effective. Les variations de capitaux propres des sociétés mises en équivalence sont comptabilisées à l actif du bilan sous la rubrique «Participations dans les entreprises mises en équivalence» et au passif du bilan sous la rubrique de capitaux propres appropriée. L écart d acquisition sur une société consolidée par mise en équivalence figure également sous la rubrique «Participations dans les entreprises mises en équivalence». Si la quote-part du CPM dans les pertes d une entreprise mise en équivalence est égale ou supérieure à ses intérêts dans cette entreprise, le CPM cesse de prendre en compte sa quotepart dans les pertes à venir. La participation est alors présentée pour une valeur nulle. Les pertes supplémentaires de l entreprise associée sont provisionnées uniquement lorsque le CPM a une obligation légale ou implicite de le faire ou lorsqu elle a effectué des paiements pour le compte de l entreprise. 2.2.1.3. Intérêts minoritaires Les intérêts minoritaires sont présentés séparément dans le résultat consolidé, ainsi que dans le bilan consolidé au sein des capitaux propres. 2.2.2. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE 2.2.2.1. Définition du périmètre Afin de définir les sociétés à intégrer dans le périmètre de consolidation, les critères suivants doivent être respectés : Le CPM doit détenir, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels. L une des limites suivantes est atteinte : Le total du bilan de la filiale est supérieur à 0,5% du total bilan consolidé. La situation nette de la filiale est supérieure à 0,5% de la situation nette consolidée. Le chiffre d affaires ou produits bancaires de la filiale sont supérieurs à 0,5% des produits bancaires consolidés. Les titres de participation sur lesquelles la BCP n a aucun contrôle ne sont pas intégrés au niveau du périmètre même si leur contribution remplit les critères présentés ci-avant. Il est à noter que le CPM a choisi la consolidation selon l optique de la maison mère. 2.2.2.2. Exception Une entité ayant une contribution non significative doit intégrer le périmètre de consolidation si elle détient des actions ou parts dans des filiales qui vérifient un des critères ci-dessus décrits. 2.2.2.3. La consolidation des entités ad hoc La consolidation des entités ad hoc et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif a été précisée par le SIC 12. En application de ce texte, la Fondation Banque Populaire pour le micro crédit a été intégrée dans le périmètre de consolidation. La présidence du conseil d administration de la fondation est assurée par le Président Directeur Général de la Banque Centrale Populaire suite à la modification de ses statuts. Les exclusions du périmètre de consolidation : Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d une cession ultérieure à brève échéance. Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés, et évalués à la juste valeur par résultat. Les participations (hors participations majoritaires) détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. 2.2.2.4. Les méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respec tivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercé par le Groupe Banque Populaire sur les entités consolidables, quelle qu en soit l activité et qu elles aient ou non la personnalité morale. Les acquisitions d intérêts minoritaires sont comptabilisées en utilisant la «parent equity extension method», par la quelle la différence entre le prix payé et la valeur comptable de la quote-part des actifs nets acquis est comptabilisée en goodwill. 2.3. IMMOBILISATIONS Les immobilisations inscrites au bilan du Groupe comprennent les immobilisations corporelles et incorporelles d exploitation, hors exploitation ainsi que les immeubles de placement. Les immobilisations d exploitation sont utilisées à des fins de production de services, ou administratives. Elles incluent les biens autres qu immobiliers, donnés en location simple. Les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus pour en retirer des loyers et valoriser le capital investi. 2.3.1. COMPTABILISATION INITIALE Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d acquisition augmenté des frais directement attribuables, et des coûts d emprunt encourus lorsque la mise en service des immobilisations est précédée d une longue période de construction ou d adaptation. Les logiciels développés en interne, lorsqu ils remplissent les critères d immobilisation, sont immobilisés pour leur coût direct de développement qui inclut les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. 2.3.2. EVALUATION ET COMPTABILISATION ULTERIEURES Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes éventuelles de valeur.il est également possible d opter pour la réévaluation postérieurement à la comptabilisation initiale. 2.3.3. AMORTISSEMENT Le montant amortissable d une immobilisation est déterminé après déduction de sa valeur résiduelle. Seuls les biens donnés en location simple sont réputés avoir une valeur résiduelle, la durée d utilité des immobilisations d exploitation étant généralement égale à la durée de vie économique attendue du bien. Les immobilisations sont amorties selon le mode linéaire sur la durée d utilité attendue du bien pour l entreprise. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées sous la rubrique «Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles» du compte de résultat. Lorsqu une immobilisation est composée de plusieurs éléments pouvant faire l objet de remplacement à intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages économiques selon un rythme différent, chaque élément est comptabilisé séparément et chacun des composants est amorti selon un plan d amortissement qui lui est propre. 2.3.4. DEPRECIATION Les immobilisations amortissables font l objet d un test de dépréciation lorsqu à la date de clôture, d éventuels indices de perte de valeur sont identifiés. Les immobilisations non amortissables ainsi que les écarts d acquisition font l objet d un test de dépréciation au moins une fois par an. S il existe un tel indice de dépréciation, la valeur recouvrable de l actif est comparée à la valeur nette comptable de l immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en compte de résultat. La dépréciation est reprise en cas d amélioration de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de dépréciation. Les dépréciations sont comptabilisées dans le poste «Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles» du compte de résultat. 2.3.5. PLUS OU MOINS-VALUES DE CESSION Les plus ou moins values de cession des immobilisations d exploitation sont enregistrées au compte de résultat dans le poste «Gains nets sur autres actifs». Les plus ou moins values de cession des immeubles de placement sont enregistrées au compte de résultat dans le poste «Produits des autres activités» ou «Charges des autres activités» 2.3.6. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE Approche par composants Dans les comptes sociaux, les constructions sont amorties linéairement sur 25 ans, alors qu elles Dans les comptes sociaux, les constructions sont amorties linéairement sur 25 ans, alors qu elles sont constituées de plusieurs composants qui n ont pas, en principe, les mêmes durées d utilité. La définition des composants standards des différentes catégories de constructions a été effectuée suite à une expéritise métier et à une étude réalisée auprès de certaines BPR. La répartition par composants s applique de manière différente selon la nature des constructions. Ainsi, quatre familles de constructions ont été définies, et pour chacune d elle une répartition moyenne par composants a été établie. Chaque composant a fait l objet d un amortissement sur la durée d utilité documentée en interne. Evaluation Le Groupe a opté pour le modèle du coût, l option de réévaluation prévue par IAS 16 n a pas été retenue. Après sa comptabilisation en tant qu actif, une immobilisation corporelle doit être comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur. Toutefois, selon IFRS 1, une entité peut décider d évaluer une immobilisation corporelle à la date de transition aux IFRS à sa juste valeur et utiliser cette juste valeur en tant que coût présumé à cette date. Cette option a été retenue pour les terrains qui ont fait l objet de réévaluation par des experts externes. 2.4. CONTRATS DE LOCATION Les différentes sociétés du Groupe peuvent être le preneur ou le bailleur de contrats de location. 2.4.1. LE GROUPE EST LE BAILLEUR Les locations consenties par une société du Groupe sont analysées comme des contrats de location-financement (crédit-bail, location avec option d achat et autres) ou en contrats de location simple. 2.4.1.1. Contrats de location financement Dans un contrat de location-financement, le bailleur transfère au preneur la quasi-totalité des risques et avantages de l actif. Il s analyse comme un financement accordé au preneur pour l achat d un bien. La valeur actuelle des paiements dus au titre du contrat, augmentée le cas échéant de la valeur résiduelle, est enregistrée comme une créance.