succession de MadaMe x

succession de MadaMe x et À divers Lundi 25 mars 2013 HÔTEL Drouot 1

GARANTIES Conformément à la loi, les indications portées au catalogue engagent la responsabilité de la société de ventes, sous réserve des rectifications éventuelles annoncées au moment de la présentation de l objet et portées au procès-verbal de la vente. Une exposition préalable permettant aux acquéreurs de se rendre compte de l état des biens mis en vente, il ne sera admis aucune réclamation une fois l adjudication prononcée. Les restaurations et les retouches des œuvres ne sont pas signalées. Un rapport de condition de chaque œuvre est à la disposition des clients. L état des cadres n est pas garanti. Les dimensions ne sont données qu à titre indicatif. Attribué à : signifie que l œuvre ou l objet a été exécuté pendant la période de production de l artiste mentionné et que des présomptions sérieuses désignent celui-ci comme l auteur vraisemblable. Entourage de : le dessin est l œuvre d un artiste contemporain de l artiste mentionné qui s est montré très influencé par l œuvre de ce maître. Atelier de : sortie de l atelier de l artiste mais réalisée par des élèves sous sa direction. Suiveur de : l œuvre a été exécutée jusqu à cinquante années après la mort de l artiste mentionné qui a influencé l auteur. dans le goût de : l œuvre n est plus d époque. Henri-Pierre TEISSÈDRE Delphine de COURTRY James FATTORI Commissaires-priseurs PIASA ESTIMATIONS GRATUITES ET CONFIDENTIELLES 5 rue Drouot 75009 Paris Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10 Fax : +33 (0)1 53 34 10 11 contact@piasa.fr www.piasa.fr Piasa SA Ventes volontaires aux enchères publiques - agrément n 2001-020

SUCCESSION DE MADAME X et À divers Lundi 25 mars 2013 à 14h30 Hôtel Drouot, salle 6 9 rue Drouot 75009 Paris Tél. : + 33 (0)1 48 00 20 06 Exposition publique à l occasion des Journées Marteau Hôtel Drouot, salle 6 Samedi 23 mars 2013 de 11h à 18h Dimanche 24 mars 2013 de 11h à 18h Lundi 25 mars 2013 de 11h à 12h Experts Tableaux anciens René Millet 4 rue de Miromesnil 75008 Paris Tél. : +33 (0)1 44 51 05 90 expert@rmillet.net ORFÈVRERIE Cabinet Serret-Portier 17 rue Drouot 75009 Paris Tél. : +33 (0)1 47 70 89 82 Fax : +33 (0)1 45 23 23 42 experts@serret-portier.com RESPONSABLES de vente Alix de Saint-Hilaire (Tableaux anciens) Tél. : +33 (0)1 53 34 10 15 a.desainthilaire@piasa.fr Mobilier et objets d art Pierre-François Dayot Membre du Syndicat Français des Experts Professionnels 23 rue du Faubourg-Saint-Honoré 75008 Paris Tél. : +33 (0)1 42 97 59 07 pf.dayot@gmail.com ESTAMPES Hélène Bonafous-Murat Membre de la Compagnie Nationale des Experts 8 rue Saint-Marc 75002 Paris Tél. : +33 (0)1 44 76 04 32 hbmurat@orange.fr Pascale Humbert (Mobilier et objets d art) Tél. : +33 (0)1 53 34 10 19 p.humbert@piasa.fr Contact presse Piasa Isabelle de Puysegur Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10 i.puysegur@wanadoo.fr Les lots ne dépendant pas de la succession de Madame X sont précédés de la mention * Les lots sans expert sont précédés de la mention ** Enchères en direct sur internet : www.piasa.fr Retrouvez-nous sur Facebook pour suivre notre actualité

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3 estampes TableAux anciens

Lots 1 à 15 Toutes les estampes sont encadrées. Les dimensions sont données en millimètres, la largeur précédant la hauteur. Ouvrage de référence : Baron Roger Portalis et Henri Beraldi, Les Graveurs du XVIII e s, 3 vol. 1 1 Michel AUBERT (1700-1757) Louis Quinze Roy de France et de navarre Gravé d après Le Sueur. 310 x 435. Portalis et Beraldi, t. I, p. 39. Belle épreuve légèrement oxydée. Petites traces de plis dans la tablette. 150 / 180 2 Jean AUDRAN (1667-1756) Louis Quinze Roy de France et de Navarre Gravé d après Gobert. 340 x 497. Portalis et Beraldi 14. Bonne épreuve rognée aux filets d encadrement. Légère épidermure à gauche dans la tablette, cette dernière anciennement rempliée. 150 / 180 3 Richard BROOKSHAW (1736-1800) Louis XI Roi de France et de Navarre ; Marie Antoinette d Autriche, Sœur de l Empereur, Reine de France 1774. Pendants. Eau-forte et manière noire. À vue : 315 x 400. Bonnes épreuves, les marges et la tablette sommairement passées à la gouache blanche. 300 / 400 3 3 2 4

4 Pierre DREVET (1664-1738) Louis le Grand Gravé d après Hyacinthe Rigaud. 515 x 685. Portalis et Beraldi 32. Belle épreuve légèrement oxydée. Marges. Cadre époque Louis XV, légèrement cintré, aux armes royales. «Cette planche, qui est ce que Drevet le père a fait de plus considérable, a été gravée par ordre de sa Majesté trèschrétienne pour être mise dans son Cabinet». (Mariette, cité par Portalis et Beraldi) 1 000 / 1 200 5 Louis Quinze 1723. Gravé d après Hyacinthe Rigaud. 500 x 680. Portalis et Beraldi 55. Belle épreuve. Trace claire d oxydation. Marges. Cadre en bois doré d époque Louis XV aux armes royales. 2 000 / 2 500 4 5 5

6 6 Pierre DREVET (1664-1738) Louis duc de Bourgogne fils du grand dauphin et père de Louis XV 1707. Gravé d après Rigaud. 390 x 470. Portalis et Beraldi 8. Belle épreuve légèrement oxydée. Petites rousseurs et épidermure en surface. 150 / 180 7 Louis Henri de Bourbon prince de Condé Gravé d après Gober. 378 x 460. Portalis et Beraldi 13. Bonne épreuve rognée au sujet. Quelques petites rousseurs. 150 / 180 8 Nicolas de LARMESSIN (1684-1755) Louis Dauphin de France Gravé d après Tocqué et La Tour. À vue : 348 x 490. Portalis et Beraldi 27. Belle épreuve légèrement oxydée. Courte déchirure et petite trace de pli au bord gauche. 150 / 180 9 Louis Quinze Roy de France et de Navarre Gravé d après Parrocel. 395 x 515. Portalis et Beraldi 24. Bonne épreuve oxydée. Quelques plis cassés, rousseurs et courtes déchirures aux bords du feuillet. Marges. 150 / 180 10 Louis Quinze Roy de France et de Navarre Gravé d après Van Loo. À vue : 330 x 450. Portalis et Beraldi 26. Belle épreuve oxydée. Éraflure oblique dans l angle inférieur droit du sujet. Petite épidermure dans la tablette. 150 / 180 7 8 10 6

11 Nicolas de LARMESSIN (1684-1755) Marie Josephe de Saxe Dauphine de France Gravé d après Van Loo. À vue : 345 x 495. Portalis et Beraldi 27. Belle épreuve légèrement oxydée. Petite épidermure dans l adresse. 120 / 150 12 SCHINKER Louis Seize Roi de France et de Navarre ; Marie Antoinette Arc dsse d Autriche reine de France et de Navarre Pendants. Gravé d après Boze et Lebrun. A vue : 220 x 315. Bonnes épreuves. Rousseurs claires et auréoles d humidité. 120 / 150 17 Ensemble de 4 gravures représentant diverses vues et scènes de manège. 100 / 150 18 Ensemble de 8 gravures représentant des portraits divers de la noblesse. 150 / 200 19 Ensemble de 4 gravures représentant des portraits divers de la noblesse. 100 / 150 11 13 Johann Georg WILLE (1715-1808) Ludovicus Victor et Pacator Gravé d après Heilman (d après la statue de Le Moyne). 340 x 468. Belle épreuve légèrement oxydée. Marges. 180 / 200 14 Charles Louis Auguste Foucquet de Belle-Isle 1743. Gravé d après Rigaud. À vue : 325 x 450. Belle épreuve. 150 / 180 15 Abel François Poisson, Marquis de Marigny, Conseiller du Roy en ses Conseils, Commandeur de ses Ordres, Directeur et Ordonnateur Général des Bastiments, Jardins, Arts Gravé d après L. Tocqué. À vue : 332 x 430. Très belle épreuve sur vélin blanc. 120 / 150 16 16 7 16 Ensemble de six gravures représentant des portraits divers de la noblesse. On y joint un cadre en bois doré aux armes de France contenant une reproduction représentant Anne d Autriche. 100 / 150 12 12

20 20 École FRANÇAISE de la fin du XVII e siècle, atelier de Pierre GOBERT Portrait présumé de Françoise Marie de Bourbon, duchesse d Orléans Toile 100 x 81,5 cm (Usures, accidents et restaurations) Cadre en bois doré d époque Louis XIV, avec des palmettes dans les angles et fleurettes. Reprise dans un format plus réduit du portrait de Pierre Gobert conservé au musée des Beaux Arts d Orléans (toile, 110 x 116 cm. Voir le catalogue de l exposition Les Maîtres retrouvés, Orléans, musée des Beaux-Arts, 2002, n 149, reproduit en couleur). L identité du modèle demeure incertaine. Le catalogue de l exposition de 2002 présente le Portrait d une princesse cueillant des fleurs à un oranger. La fleur d oranger à la main permet de signifier le mariage du modèle. Le somptueux costume orné de pierres précieuses et le manteau doublé d hermine pourrait indiquer qu il s agit d une duchesse ou d une princesse. On pourrait y reconnaître soit Françoise-Marie de Bourbon (1677-1749), fille de Louis XIV et de la marquise de Montespan, duchesse de Chartres et duchesse d Orléans ; soit Louise-Bénédicte de Bourbon (1676-1753), fille du Prince de Condé, duchesse du Maine ; toutes deux se marient en 1692. Il existe plusieurs versions de ce tableau, de cadrage et de format différent, notamment au musée d Agen, au musée des Beaux-Arts de Clermont- Ferrand, de Sceaux et au Palais de Monaco. 4 000 / 6 000 8

21 Attribué à Pierre GOBERT (1662-1744) Portrait de Louis XV Toile 83 x 66,5 cm Cadre en bois doré d époque Louis XIV, avec des fleurs de lys dans les angles et au milieu. À rapprocher de l estampe de Jean Audran d après Pierre Gobert. 6 000 / 8 000 21 22 Robert LEVRAC TOURNIERES (Ifs 1667-Caen 1752) Portrait d homme en habit brun Toile 81 x 65 cm Cadre en bois doré Louis XIV orné dans les angles de palmettes et des fleurons dans les milieux. La pose et le vêtement de notre modèle sont très proches du Portrait de Randon de la Randonnières (toile, 79 x 64 cm) qui figurait à la vente du 18 novembre 2005 (Drouot Estimations, lot 177, reproduit). Nous remercions M. Eddie Tassel d avoir confirmé l attribution. 4 000 / 6 000 22 9

23 École FRANÇAISE du XVII e siècle, atelier de René Antoine HOUASSE Louis XIV, roi de France et de Navarre, à cheval Toile 97 x 79,5 cm Cadre Louis XIV en bois doré à profil renversé orné de palmettes dans les angles et de fleurettes. 30 000 / 40 000 Notre tableau est une réplique, avec de légères variantes, du tableau conservé au musée d Arras. Il est fort probable que Charles Le Brun ait reçu en 1674 la commande d un portrait de Louis XIV à cheval devant un champ de bataille. Le Brun a fourni un petit dessin et Houasse a réalisé le carton à grandeur, conservé au Département des Arts graphiques du musée du Louvre. Il est impossible de dire aujourd hui qu elle est la première version peinte par Houasse. On sait que cinq versions du grand tableau sont documentées dans l inventaire du Garde-Meuble. La plus célèbre est celle exposée au Salon de Mars à Versailles. D autres grands formats sont à Perpignan, à Besançon, au château de Vaux-le-Vicomte et une version est au musée des Beaux-Arts de Lisbonne, apportée au Portugal par l ambassadeur de France, Oppède. La version d Arras, pour laquelle Houasse a été le mieux payé, serait la plus proche de la première version. Les autres versions de grand format seraient des œuvres d atelier exécutées sous la direction du maître, même si celle de Versailles est très aboutie. Il existe aussi plusieurs versions d atelier de petit format. La plus connue est celle de la collection Lastic présentée à l exposition du musée de la Chasse et de la Nature (voir le catalogue de l exposition Georges Lastic (1927-1988). Le cabinet d un amateur. Collectionneur et conservateur, Paris, Musée de la Chasse et de la Nature, Senlis, Musée de la Vénerie et Clermont-Ferrand, Musée d art Roger-Quilliot, 2011-2012, n o 15, reproduit en couleur). D autres versions sont conservées à Troyes et à Dijon. Garde des tableaux du roi à l hôtel de Gramont, Houasse est très proche de Charles Le Brun. Il travaille dans son atelier et collabore avec lui aux décors des Tuileries puis du château de Versailles et du Trianon. Notre tableau est très proche du tableau de Charles Le Brun conservé au musée de la Chartreuse de Douai (toile, 329 x 257 cm) dans lequel Louis XIV est en armure. Nous retrouvons l attitude théâtrale de la figure du roi et la pose du cheval devant un champ de bataille. Dans notre tableau, qui dérive de la grande tradition Titien-Velazquez, Louis XIV n est pas en armure mais il est richement vêtu d un costume d apparat. Le coloris très froid et le dessin du vêtement brodé de fils d or sont d une grande délicatesse. Houasse innove en représentant le roi sur un cheval gris prenant la forme d une licorne grâce à la position du bâton de commandement. Cette idée nouvelle du cheval renforce le caractère divin et glorieux du roi, vainqueur de la campagne de Flandres en 1667, même si le champ de bataille, ici, n est pas identifiable. Nous remercions M. Matthieu Lett, qui prépare actuellement le catalogue raisonné de l artiste, pour tous les renseignements contenus dans cette fiche. 10

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24 24 École FRANÇAISE 1765, atelier d Alexandre ROSLIN Portrait du Dauphin Louis (1729-1765), fils de Louis XV et de Marie Leszczynska Sur sa toile d origine 56,5 x 47 cm Inscriptions au revers de la toile f. d après M. / 1765 (Accident) Cadre en bois redoré d époque Louis XV, orné d une coquille aux «L» croisés Né au château de Versailles en 1729, le Dauphin de France décède d une phtisie à Fontainebleau le 30 décembre 1765, laissant trois enfants, les futurs Louis XVI, Louis XVIII et Charles X. Cette même année, Roslin reçoit une commande de trois portraits du Dauphin. Le premier le figure en habit d uniforme de dragon (toile, 122 x 85 cm, conservée au château de Versailles), le second est en buste au pastel (57 x 47 cm, conservé en dépôt au musée du château de Versailles) et le troisième toujours en buste mais à l huile (voir le catalogue de l exposition Alexandre Roslin 1718-1793. Un portraitiste pour l Europe, Versailles, Château de Versailles, 2008, n o 36 et fig. 1, p. 142, reproduits en couleur). Notre tableau est une reprise du portrait en buste conservé au musée du château de Versailles. 2 000 / 3 000 12

25 École FRANÇAISE de la fin du XVIII e siècle, atelier de Hyacinthe RIGAUD Portrait de Louis de France, duc de Bourgogne Toile 61 x 49,5 cm (Usures, accidents et restaurations) Cadre Louis XIV en bois doré à décor de palmettes dans les angles et de fleurettes. Louis de France, duc de Bourgogne est né à Versailles en 1682. Il est le petitfils de Louis XIV. Selon Saint-Simon, l enfant révèle dès son plus jeune âge un caractère particulièrement dur. Ses précepteurs, le duc de Beauvillier et Fénelon, lui enseignent les réalités du métier de roi. En 1697, le duc de Bourgogne épouse Adelaïde de Savoie et prend la direction de l armée de Flandre en 1702. Il devient Dauphin, suite à la mort de Monseigneur en 1711 mais il succombe d une rougeole l année d après, le 18 février 1712 à Marly, bien avant son grand-père. Son fils aîné meurt à cinq ans et seul survit son plus jeune fils, le duc d Anjou qui régnera sous le nom de Louis XV. Notre tableau reprend le buste du portrait peint par Hyacinthe Rigaud en collaboration avec Joseph Parrocel conservé au château de Kenwood (toile, 132 x 104 cm). De ce dernier tableau, nous connaissons une copie (toile, 129 x 98 cm) réalisée par l atelier de Rigaud et conservée au musée de Versailles (voir C. Constans, Musée national du château de Versailles. Les peintures, volume II, Paris, 1995, n o 4272, reproduit). 2 000 / 3 000 26 École ANGLAISE du XVIII e siècle, entourage de Joshua REYNOLDS Portrait d un officier Toile marouflée sur panneau parqueté 32,5 x 23,5 cm (Accident) 1 500 / 2 000 26 25 13

27 École FRANÇAISE du XVIII e siècle, suiveur de Jean Marc NATTIER Portrait d Henriette de France, fille de Louis XV et Marie Leszczynska Toile ovale 78 x 62 cm Cadre en bois sculpté et doré Louis XVI à fronton légendé Provenance : Collection de Croismare, 1773 (sur le fronton du cadre). Reprise partielle et dans un format circulaire de Madame Henriette incarnant le Feu (toile, 106 x 138,5 cm), signée et datée 1751, conservée au Museum de Arte de São Paulo (voir le catalogue de l exposition Jean Marc Nattier 1685-1766, Versailles, Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, 1999-2000, n o 62, reproduit en couleur). Jumelle d Elisabeth (future duchesse de Parme), Henriette de France (1727-1752) est la deuxième des huit filles de Louis XV et de Marie Leszczynska. Elle fut la fille préférée du roi et contrairement à ses sœurs, ne fut pas envoyée à Fontevrault. Elle passa sa courte vie à Versailles où elle fut très liée à son frère le Dauphin et à sa plus jeune sœur Adélaïde, notamment contre la Pompadour. Jacques René de Croismare (1699-1773) est chevalier, grand-croix de l ordre royal et militaire de Saint Louis, lieutenant général des armées du roi et gouverneur de l École royale militaire. 4 000 / 6 000 27 28 École FRANÇAISE du XVII e siècle, atelier de Claude LEFEBVRE Portrait de Louis XIV Toile 123 x 82 cm Cadre en bois sculpté et doré d époque Régence à coins et milieux ornés de coquilles Reprise avec des variantes, principalement dans le visage de Louis XIV, du portrait de Claude Lefebvre (toile, 117 x 90 cm) situé, grâce à l estampe de Nicolas Pitau conservée à la Bibliothèque nationale de France, vers 1670 et conservé au Musée de la Nouvelle Orléans (voir le catalogue de l exposition Peintures Françaises du Museum of Art de la Nouvelle Orléans, Orléans, Musée des Beaux-Arts, 1984, n o 3, reproduit). 15 000 / 20 000 14

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29 29 École FRANÇAISE du XVIII e siècle, suiveur de Jean Baptiste van LOO Portrait du jeune Louis XV, roi de France Toile 80 x 63 cm (Restaurations) Cadre en bois doré d époque Louis XV avec des palmettes dans les milieux Notre tableau est une reprise partielle et avec des variantes du Portrait de Louis XV à cheval peint par Jean Baptiste van Loo en collaboration avec Charles Parrocel (toile, 261 x 209 cm) et conservé au musée du château de Versailles (voir C. Constans, Musée national du château de Versailles. Les peintures, volume II, Paris, 1995, n o 5063, reproduit). 4 000 / 6 000 30 École AUTRICHIENNE du début du XIX e siècle, suiveur de Joseph HICKEL Portrait de Joseph II Sur sa toile d origine 51,5 x 39 cm Inscription au revers de la toile : ce portrait appartenait à M. favi cy devt agent de toscane Reprise partielle du portrait de Joseph II par Joseph Hickel conservé à l Historisches Museum der Stadt à Vienne. Joseph II du Saint Empire (1741-1790) était le fils aîné de François de Lorraine et de Marie-Thérèse d Autriche. En 1765, après la mort de son père, il fut élu empereur du Saint Empire romain germanique, mais en fait il partagea une co-régence avec sa mère jusqu à la mort de cette dernière en 1780. Impressionné par les lumières mais partisan de l absolutisme, réformateur trop brutal, son modernisme fut mal perçu et il réussit à faire l unanimité contre lui. Sans postérité masculine, c est son frère Léopold II qui lui succéda. 1 500 / 2 000 31 École FRANÇAISE du XVIII e siècle, suiveur de Pierre MIGNARD Portrait d homme Toile ovale 78 x 62 cm (Restaurations) Cadre Louis XIII à lauriers classiques redoré 2 000 / 3 000 30 31 16

32 École FRANÇAISE du XX e siècle, d après Jean Marc NATTIER Portrait de Marie Louise Thérèse Victoire de France, fille de Louis XV et Marie Leszczynska Sur sa toile d origine 81 x 64 cm Cadre Régence en bois doré avec des fleurons dans les angles et des palmettes aux milieux Reprise de la toile (81 x 64 cm) conservée au musée du château de Versailles (voir C. Constans, Musée national du château de Versailles. Les peintures, volume II, Paris, 1995, n o 3793, reproduit). Madame Victoire (1733-1799), fut la quatrième fille de Louis XV et Marie Leszczynska. Elle fut éduquée à l abbaye de Fontevrault avec la plupart de ses sœurs. À son retour à Versailles, on pensa un temps la marier au roi d Espagne, mais le projet ne vit pas le jour. Elle quitta la France en 1791, avec sa sœur Adélaïde et se réfugia en Italie, notamment à Naples. Elle mourut à Trieste, Adélaïde ne lui survécut que huit mois. 1 000 / 1 500 33 École FRANÇAISE du XIX e siècle, d après Jean Baptiste OUDRY Rendez-vous de chasse au carrefour du Puits du Roi, Forêt de Compiègne Sur sa toile d origine (Ottoz) 44 x 79,5 cm Reprise de l esquisse datée de 1733 conservée au musée Nissim de Camondo et réalisée pour le carton de tapisserie appartenant à la série des neuf chasses de Louis XV (voir le catalogue de l exposition J.-B. Oudry 1686-1755, Paris, Galerie nationale du Grand Palais, 1982-1983, n o 60A, reproduit). 2 000 / 3 000 34 École FRANÇAISE vers 1950 Cerf quatrième tête avec une biche Fusain et rehauts de gouache 21,5 x 34 cm 50 / 60 35 École FRANÇAISE vers 1900, d après Antoine WATTEAU Sous un habit de Mezetin Les Habits sont italiens Paire de panneaux 40,5 x 31,5 cm Reprise avec des variantes du panneau (28 x 21 cm) et de la gravure (voir P. Rosenberg et E. Camesasca, Tout l œuvre peint de Watteau, Paris, 1970, n o 181 et 204 reproduits). 800 / 1 200 la paire 35 32 33 35 17

36 Louis-Maurice BOUTET DE MONVEL (Orléans 1850-Paris 1913) Portrait d une jeune fille Toile 61,5 x 46 cm Signée et datée en bas à gauche : MB de Monvel 1880 Provenance : Mme Delpire mai 1915 (selon une étiquette au revers du cadre). Nous remercions M. Stéphane Jacques Addade, d avoir confirmé l attribution. 1 500 / 2 000 37 Paul KASPAR (Vienne 1891-1953) La Place du Freyung à Vienne Aquarelle 14,5 x 19,5 cm Signée et datée en bas à droite PaulKaspar 1926 1 000 / 2 000 36 37 18

* et à divers 39 École FLAMANDE du XVII e siècle Portrait de Louis XIII à cheval, en armure avec le bâton de commandement Toile marouflée sur panneau parqueté 61 x 49 cm (Restaurations) 3 000 / 4 000 39 38 Jacques AUTREAU (Paris 1657-1745) Portrait présumé de Saurin Toile 46 x 36,5 cm Notre tableau est une esquisse ou une étude aboutie du personnage de Saurin représenté dans le tableau peint en 1716 La Maison d Auteuil où sont réunis Fontenelle, La Motte, Saurin et Madame Tencin apportant le chocolat (toile, 65 x 82 cm) conservé au musée du château de Versailles (voir C. Constans, Musée national du château de Versailles. Les Peintures, volume I, Paris, 1995, n o 293, reproduit). Dans ce tableau, Jacques Autreau, portraitiste et auteur dramatique, présente l esprit des Lumières, le monde des lettres dans lequel il évolue à Auteuil, lieu de villégiature tranquille. 8 000 / 10 000 38 19

40 * 40 École FRANÇAISE du XVII e siècle, entourage de Pierre PUGET Sainte Catherine d Alexandrie Toile marouflée sur panneau 44 x 33,5 cm Sans cadre 1 500 / 2 000 * 41 Attribué à Louis FINSON, d après Guido RENI (1580-1617) Saint Sébastien Toile 134 x 93,5 cm (Restaurations) Reprise du tableau de Guido Reni (toile, 146 x 113 cm) conservé au Palazzo Rosso à Gênes (voir S. Pepper, Guido Reni, Oxford, 1984, n 48, reproduit fig. 75). 4 000 / 6 000 * 42 Attribué à Claude François DESPORTES (1695-1774) Renard et perdrix Toile 98 x 82 cm Porte une signature en bas à droite : Desportes Provenance : collection de la duchesse de Broglie en 1928 3 000 / 4 000 42 41 20

* 46 Attribué à Jaques Antoine VALLIN (1760-1831) Bacchante Ivoire 12,5 x 11 cm (Accidents) * 43 Adelaïde BINART LENOIR (Paris 1772-1832) Portrait d un architecte Sur sa toile d origine 61 x 49,5 cm Signé et daté en bas à droite : A.B. f. Lenoir / 1806 Provenance : Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 16 mai 1924, lot 97. Exposition : Peut-être Salon de 1808, n o 387 ou 388 (Portrait de M. Dupuis, membre de l Institut et Plusieurs portraits sous le même numéro). Adelaïde Binart est l élève du baron Regnault. Elle épouse en 1794 le peintre et archéologue Alexandre Lenoir, celui qui sauve les œuvres d art du désastre de la Révolution en créant le Musée des Monuments français au couvent des Petits Augustins où Adelaïde a installé son atelier. Adelaïde expose au Salon de 1795 à 1817. Elle et son mari sont portraiturés deux ans après leur mariage par leur amie et élève de Greuze, Marie- Geneviève Bouliard. Ces deux portraits 43 présentés au Salon de 1796, sont conservés au musée Carnavalet (voir J.-M. Bruson et C. Leribault, Peintures du musée Carnavalet. Catalogue sommaire, Paris, 1999, n o P.27 et P. 1709, reproduits p. 97 et 98). 2 000 / 2 500 * 44 École FRANÇAISE du XIX e siècle, entourage de Victor Jean NICOLLE Place Vendôme Palais de la Bourse Paire de toiles marouflées sur panneaux 5,5 x 8,5 cm Inscriptions sur les panneaux précisant les localisations Au revers des panneaux des étiquettes précisant la provenance Valant rue de Castiglione n 6 Paris. 800 / 1 200 la paire * 45 École Française du XIX e siècle, entourage de Victor Dupré Paysage avec un plan d eau Panneau parqueté 24 x 46 cm 2 000 / 3 000 600 / 800 46 45 44 44 21

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23 ObjeTs d art MobilieR

47 Paire de bougeoirs en argent posant sur une base octogonale, le fût à pans, gravé de moulures d oves, chutes de culots et filets. Province, XVIII e siècle Hauteur : 24 cm - Poids : 1,080 kg Avec deux bobèches (dont une accidentée) 1 800 / 2 800 48 Cafetière tripode en argent uni, le versoir cannelé, le couvercle orné d une moulure de palmettes, le manche latéral en bois noir. 1798-1809 Hauteur : 23 cm - Poids brut : 564 g (Pied légèrement faussé) 400 / 600 47 49 Petite verseuse tripode en argent à décor de vagues et de guirlandes de fleurs, le manche latéral en ivoire. Poinçons fantaisie. Hauteur : 16 cm - Poids brut : 168 g 100 / 150 50 Plat rond en argent, modèle à bord filets contours. Paris, 1752 Maître orfèvre : Jean-Louis MOREL Diamètre : 25,5 cm - Poids : 564 g 400 / 500 51 Plateau de saucière de forme ovale en argent, le marli mouluré de filets et monogrammé postérieurement. Paris, 1785 Maître orfèvre : probablement Louis CLERY Longueur : 25 cm - Poids : 258 g (Bosses) 200 / 400 52 Plat rond en argent, modèle à bord filets contours. Paris, XVIII e siècle Diamètre : 25,5 cm - Poids : 540 g 300 / 500 48 49 50 51 52 24

53 Douze cuillères à café en vermeil, modèle filets coquilles. Strasbourg, XVIII e siècle Maître orfèvre : illisible (veuve FRITZ visible que pour certaines). Poids : 372 g Dans son écrin en cuir rouge doré aux petits fers. 600 / 800 54 Cinq cuillères à café en vermeil, modèle filets coquilles. Strasbourg, XVIII e siècle Poids : 135 g 300 / 500 55 Douze cuillères à café en vermeil, modèle filets coquilles, les spatules gravées d armoiries. Strasbourg, XVIII e siècle Maître orfèvre : veuve FRITZ Poids : 404 g Dans son écrin en cuir. 600 / 1 000 56 Deux flambeaux de même modèle en argent, la base de forme ronde, décorée de moulures d oves, agrafes de coquilles, guirlandes et filets. L ombilic gravé d armoiries. Pour l un : Paris, 1731 Maître orfèvre : Charles Francois CROZÉ Hauteur : 23,5 cm - Poids 663 g Pour l autre : Paris, 1738 Maître orfèvre : Charles Francois CROZÉ Hauteur : 23,5 cm - Poids : 656 g Avec deux bobèches en argent, XVIII e siècle, d un maître orfèvre différent. 4 000 / 6 000 57 Paire de bougeoirs en argent la base polylobée décorée de moulures d oves, le fût à pans décoré de filets et agrafes de coquilles. Paris, 1770 Maitre orfèvre : illisible Hauteur : 26 cm - Poids : 1,370 kg (Fût très légèrement tordu) Avec deux bobèches en argent de même modèle portant seulement la décharge de 1768-1774 (accidents). 4 000 / 6 000 56 55 53 57 25

58 Deux plats ronds en argent dont un creux, modèle à filets contours. Diamètre : 30 cm - Poids : 1,545 kg 500 / 700 59 Théière quadripode en argent à côtes pincées, l anse en bois noir. Hauteur : 23 cm - Poids : 710 g 200 / 400 60 PUIFORCAT Paire de timbales tulipe en vermeil posant sur un piédouche godronné, le corps partiellement gravé de coquilles et fleurettes. Hauteur : 10 cm - Poids : 374 g 150 / 220 60 63 64 61 Lot en argent comprenant : une soucoupe, un petit sucrier couvert, une pelle à tarte, trois coupes ou gobelets et une patène en vermeil (1819-1838). Poids de l ensemble : 615 g 200 / 500 62 Lot de quatre timbales et coupes en argent ; certaines gravées. Poids : 350 g 120 / 180 63 CARDEILHAC Ensemble de huit petites salières rondes quadripodes en argent. Poids : 285 g 120 / 180 64 PUIFORCAT Paire de salières de forme rectangulaire à pans coupés en argent et en vermeil, partiellement gravées de guirlandes et agrafes. Poids : 310 g 180 / 220 65 Lot en argent comprenant : une salière ovale, intérieur en verre bleu (XVIII e siècle), une pelle à sel, une boîte rectangulaire gravée de filets (bosses et accidents), deux boîtes rondes. Poids des pièces pesables: 157 g On y joint une boîte ovale en métal. 100 / 180 66 Barbière en métal plaqué uni de forme ovale, le corps gravé d armoiries. XVIII e siècle Hauteur : 22 cm - Poids : 3,930 kg 200 / 300 67 PUIFORCAT Lot de trois timbales et coupes en argent, certaines gravées. Puiforcat pour deux Poids : 470 g 180 / 250 68 PORTO et PUIFORCAT Lot en argent comprenant : un petit plateau à cartes de forme ovale (Porto), tasse à vin à décor de perles et cupules et une soucoupe (Puiforcat). Poids : 346 g 120 / 180 69 Paire de petits bougeoirs en argent, le fût cannelé reposant sur une base gravée d armoiries à quatre pieds boule. 70 Légumier couvert en argent à bord filets contours, les prises et la graine feuillagées. Poids : 835 g 300 / 500 71 Petite verseuse tripode en argent à décor de vagues et de guirlandes de fleurs, le manche latéral en bois brun. Poinçons fantaisie. Hauteur : 14 cm - Poids brut : 168 g 100 / 150 72 Paire de salières en argent gravé à décor de bateaux. Travail étranger Poids : 205 g (Accidents et manques) 100 / 150 73 Plateau de service à deux anses de forme rectangulaire en métal argenté, le fond gravé de fleurs et agrafes. Travail anglais Longueur : 65 cm - Poids : 5,940 kg 180 / 220 74 Saucière et son présentoir en argent de forme ovale à bord filets contours. Poids : 550 g 200 / 400 75 Corbeille en argent de forme ovale partiellement ajourée à décor d arcatures. 64 Province Hauteur : 17 cm - Poids : 458 g 300 / 400 Travail portugais Longueur : 39 cm - Poids : 635 g 300 / 400 26

76 PORTO Coupe ronde polylobée en argent à côtes droites posant sur quatre pieds griffe, le marli mouluré de godrons tors. Diamètre : 24 cm - Poids : 660 g 300 / 400 77 Légumier couvert de forme ronde en argent, décoré de moulures de godrons tors, la graine du couvercle amovible permettant de le transformer en jatte. 79 Plat rond en argent, le marli orné d une moulure de feuilles d eau. 1809-1819 Diamètre : 30 cm - Poids : 885 g 400 / 600 80 Jatte de forme carrée en argent à bord filets et nœuds de rubans. 82 PORTO Plateau de service de forme rectangulaire à pans coupés en argent, le fond uni, la galerie ajourée. Longueur : 45 cm - Poids : 1,965 kg 600 / 800 83 PORTO Service à thé de forme balustre en argent partiellement décoré de godrons tors comprenant : théière, cafetière, sucrier couvert et pot à crème. Les anses en bois brun. Poids brut : 2,900 kg (Accidents) 800 / 1 200 Travail portugais Diamètre : 25 cm - Poids : 1,200 kg 400 / 600 Diamètre : 23,5 cm - Poids : 580 g 200 / 400 78 Jatte ronde en argent, modèle à bord filets contours. 81 Plat ovale en argent, modèle à bord filets contours et agrafes de feuillages. Diamètre : 24,5 cm - Poids : 435 g 150 / 200 Longueur : 45 cm - Poids : 1,100 kg 300 / 500 83 78 76 81 77 80 79 27

84 PORTO Sucrier couvert de forme ronde à fond plat en argent, décoré de lambrequins et de guirlandes. Poids : 290 g 100 / 150 85 Service à thé café quatre pièces de forme balustre en argent ornées de moulures de perles comprenant : théière, cafetière, sucrier couvert et pot à crème. Légère variante (une verseuse d un modèle différent). Poids : 1,915 kg 600 / 900 86 Lot en argent comprenant : - trois couverts de table ; - cinq cuillères à entremets et une louche à modèle filets coquilles ; - une cuillère à saupoudrer (1819-1838) ; - onze cuillères à café ; - une pelle à sel, modèle à filets ; - une cuillère de table uni plat (XVIII e siècle) ; - deux pelles à moutarde ; - un coquetier ; - une pince à sucre ; - un couvert à entremets. Poids : 1,820 kg On y joint : - sept couteaux lame métal et manche argent fourré ; - six couteaux lame métal manche métal argenté fourré ; - six fourchettes haut métal manche métal argenté fourré ; - un couvert à entremets ; - une cuillère de table ; - une petite cuillère ; - une pince à sucre en métal. 600 / 1 000 87 Lot en métal argenté comprenant : - une petite saucière ; - quatre timbales ; - deux petits plateaux ; - deux moulins à poivre ; - un vase ; - une salière. On y joint un moulin à poivre en argent. 220 / 300 88 Lot en métal argenté comprenant : - un seau rafraîchissoir (réparations) ; - une corbeille ronde ajourée ; - un légumier en verre ; (la monture en argent). (Accidents à la monture) 30 / 50 89 Lot en métal plaqué comprenant : - un bougeoir double à main ; (transformation) - un éteignoir. 120 / 180 90 Lot en métal argenté comprenant : - une théière ; - un pot à crème ; - une verseuse ; - un sucrier ; - une chope. (Tous de modèle divers) 100 / 120 85 91 Lot comprenant cinq petits bougeoirs en métal argenté dont deux paires. 60 / 100 28

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92 Buste en marbre blanc représentant une femme dans le goût du XVIII e siècle ; repose sur un piedouche en marbre bleu turquin. XIX e siècle Hauteur : 69 cm 600 / 800 93 Vase couvert en marbre vert antique et bronze doré, à décor de serpents et roseaux. Style du XVIII e siècle, XIX e siècle Hauteur : 30 cm 300 / 400 92 93 94 94 Console en fer forgé patiné et anciennement doré, les montants ajourés en enroulement réunis par une entretoise surmontée d une fleur de lys à décor de feuilles de refend, rinceaux, fleurs et coquilles ; dessus de marbre brèche de Médous. Style Louis XV Hauteur : 90 cm - Largeur : 129 cm Profondeur : 58 cm La tradition du mobilier de fer forgé fut particulièrement féconde et créative dans le sud de la France dans la seconde moitié du XVIII e siècle. Moins fragile et autorisant le maintien de galbes accentués malgré le poids de certains marbres, le fer présentait des qualités que le bois ne possédait pas. À cet égard, les consoles réalisées à Marseille ou Aix-en-Provence apparaissent très souvent comme les supports d essences de marbres rares et précieuses. La particularité du matériau permettait au serrurier, auteur du meuble, de suivre les indications des ornemanistes les plus audacieux. Les cambrures sont très appuyées et les montants n hésitent pas à abuser des courbes et contre-courbes chères au style rocaille. Citons notamment à ce sujet les célèbres gravures de Jacques Gabriel Huquier publiée vers 1760 montrant des modèles destinés aux serruriers (A. Renner, Mobilier de métal, de l Ancien-Régime à la Restauration, Saint-Rémy-en l Eau, 2009, p. 44). 1 000 / 1 500 30

95 Important miroir en bois sculpté et doré à décor de palmettes et rinceaux de feuillage ; le fronton cintré surmonté d une guirlande de fleurs. Époque Régence Hauteur : 183 cm - Largeur : 101 cm (Reprises à la dorure ; glace rapportée) Illustré page 29 2 000 / 3 000 97 Paire de vases couverts en porphyre de forme ovoïde, reposant sur un piédouche et surmontés d un couvercle mouluré. Style du XVII e siècle Hauteur : 43 cm - Diamètre : 17 cm (L un accidenté) Cette belle paire de vases est une intéressante survivance du goût pour les objets de porphyre initié dès l Antiquité et dont les plus fameux exemples datent du XVII e et XVIII e siècles, parfois montés en bronze doré. 800 / 1 000 97 96 Paire de cassolettes en bronze patiné, doré et marbre rouge griotte, formant brûle-parfum ; le vase orné d une frise de femmes drapées à l Antique ; reposant sur une base à décor de masques de Mercure. Attribuées à Jean-Baptiste Héricourt Époque Empire, vers 1805 Hauteur : 43,5 cm - Largeur : 12 cm Profondeur : 12 cm Ce modèle de vase, décliné en plusieurs exemplaires présentant de petites différences, est parfois accompagné (il fait alors partie d une paire) d une pendule reprenant la même structure mais de plus grande taille (pour un exemple voir vente Sotheby s Paris, le 24 mars 2005, lot 96). On doit à Jean-Dominique Augarde l attribution de ces vases et pendules au bronzier Jean-Baptiste Héricourt. L un des premiers destinataires de la garniture fut Paul 1 er de Russie qui l acquit par l intermédiaire du marchand Jean Mazeau. L horloger Philippe-François Devillaine en acheta quatre dont une est aujourd hui conservée au musée Duesberg de Mons (Belgique). 2 500 / 3 500 96 31

98 Commode en marqueterie d écaille rouge et laiton regravé, la façade mouvementée en arbalète ouvrant à quatre tiroirs sur trois rangs, les montants contournés soutenant le plateau de marqueterie à décor du char d Apollon sous un dais dans un entourage de musiciens, masques, rinceaux, oiseaux, treillages, vases et papillons ; ornementation de bronzes redorés. 98 (détail façade) Attribuée à Nicolas Sageot Époque Louis XIV, vers 1710 Hauteur : 82,5 cm - Largeur : 130 cm Profondeur : 70 cm 40 000 / 60 000 Un certain nombre d ateliers s illustraient à la fin du XVII e et au début du XVIII e siècle dans l art de la marqueterie d écaille et de métal gravé. L atelier de Nicolas Sageot apparaît comme l un des plus créatifs et prospère de la période. Une commode très similaire dans sa forme (montants mouvementés et façade en arbalète) et dans son décor (également le char d Apollon sur fond d écaille rouge), mais de plus petite dimension, a été vendue par Artcurial, le 14 décembre 2011, lot 17. Ces deux commodes peuvent être directement rapprochées d une troisième pratiquement identique estampillée de Sageot (vente Tajan, le 20 décembre 1994, lot 35). Cette commode et plus particulièrement la présence de son estampille nous permet d attribuer notre meuble à Nicolas Sageot avec un certain degré de certitude. Il est également intéressant de citer une quatrième commode également extrêmement proche, très probablement achetée par le 1 er ou le 2 e duc de Devonshire et conservée jusqu à sa vente (Sotheby s Londres, les 5-7 Octobre 2010, lot 60, vendue 100 000 ) au château de Chatsworth (Grande-Bretagne). Au moment de la cession par Nicolas Sageot au marchand Léonard Prieur d un ensemble de meubles pour une valeur de 16 000 livres, on répertorie «quatre commodes de trois pieds huit pouces [119,10 cm] de long aussi de marqueterie de cuivre et d écaille et pareillement garnies de bronzes valant mil livres, deux autres corps de commodes aussi de marqueterie de trois pieds huit pouces garnis de bronze pour le prix et somme de quatre cent livres». Le plateau lui-même, évoquant directement les compositions de Jean Bérain, a probablement été réalisé par le marqueteur Toussaint Devoy (mort en 1753) dont l activité a été mise en valeur par Pierre Grand («Le Mobilier Boulle et les ateliers de l époque» in L Estampille-L Objet d Art, n o 266, février 1993). On y retrouve stylistiquement de nombreux éléments du répertoire de Jean Bérain, le char d Apollon tiré par quatre chevaux reprend en la simplifiant une gravure de l ornemaniste. Au-delà du style général, citons également les figures d oiseaux et insectes omniprésents dans l œuvre de Bérain ainsi que les joueurs de luth que l on retrouve également dans les créations de Jean-Baptiste Monnoyer. 98 (plateau) 32

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99 Cartel en marqueterie d écaille rouge, cuivre gravé et bronze redoré, la caisse cintrée à volutes dans le haut reposant sur une console d applique ; à décor de masque de femme, guirlandes de fleurs et feuillages, rinceaux, vases, palmettes et insectes ; surmonté d une figure de Renommée. Le cadran (restauré) signé de Louis Lalemant à Blois et le mouvement de J. Bizot à Chatillon (associé). Époque Louis X Hauteur : 97 cm - Largeur : 45 cm Profondeur : 18 cm (Restaurations) 3 500 / 4 500 Probablement Jean ou Benjamin Bizot, installés à Chatillon sur Loire au début du XVIII e siècle et Louis Lallemant, horloger reçu maître à Blois en 1667. 100 Cartel en marqueterie en contre-partie d écaille, corne et composition teintées, nacre gravée et bronze redoré, à décor de rinceaux de feuillages ; surmonté d une figure d enfant (manque). Le cadran signé de Gilles Martinot à Paris et le mouvement de Jean Dugard à Bordeaux (associé). Époque Régence Hauteur : 100 cm - Largeur : 37 cm Profondeur : 20 cm (Restaurations) 2 500 / 3 500 Gilles Martinot, horloger installé «au cadran» quai des orfèvres en 1696. 99 100 34

101 Paire de grands flambeaux en bronze doré, le fût en balustre à décor de feuilles d acanthe, reposant sur une base circulaire feuillagée. Style Louis XVI Hauteur : 30 cm - Diamètre : 15 cm 200 / 300 105 Beau cartel en marqueterie d écaille brune et de laiton gravé, de forme violonée à décor de rinceaux, chinois, musicien et cartouches feuillagés. Le cadran et le mouvement signés de Hénard à Paris. Époque Louis XV Hauteur : 97 cm - Largeur : 36 cm Profondeur : 19 cm (Un bronze rapporté à la console au centre) 3 000 / 4 000 Jean-François Hénard, horloger reçu maître en 1736 et installé rue Froidemanteau entre 1748 et 1772. 102 Paire de flambeaux en bronze doré à décor de canaux, feuillages et rosaces, reposant sur une large base circulaire. Style Régence Hauteur : 21 cm On y joint deux bougeoirs à main en bronze doré style Louis XV (reprises à la dorure). 400 / 500 101 102 103 Paire de flambeaux en bronze doré, le fût en balustre, à décor de feuillages. Style Louis XV Hauteur : 27 cm 100 / 120 104 Paire de flambeaux en bronze doré, le fût et la base moulurés. Style Louis XV Hauteur : 26 cm 150 / 200 104 103 105 35

106 Paire de flambeaux en bronze redoré de forme balustre à décor de côtes et incisés de fleurs et feuillages. Époque Louis XV Hauteur : 25 cm 400 / 600 107 106 107 Paire de flambeaux en bronze doré, la bobèche octogonale reposant sur un fût en balustre et une base polylobée à frise de postes. Style Régence Hauteur : 27 cm 500 / 700 108 108 Pendule en écaille et bronze doré de forme cintrée dans le haut, à décor de feuillages et vases stylisés, le cadran à cartouches de chiffres romains émaillés noir, surmontant un trophée symbolisant la fuite du temps composé de deux faux et d un sablier ailé, sur un fond guilloché. Le mouvement signé de Japy Frères à Paris (remplacé) Époque Louis XIV Hauteur : 40 cm - Largeur : 21,5 cm Profondeur : 12 cm (restaurations) 1 000 / 1 500 Fritz, Louis et Pierre Japy étaient associés au sein de la maison d horlogerie paternelle dans la première moitié du XIX e siècle. 109 Importante médaille en bronze redoré représentant le pape Clément XI, inscrite : CLEMENS XI / PONT. MAX. AN. VII. Signée G.DVBVT. I Diamètre : 13 cm 150 / 200 110 Lot de huit médailles en bronze doré et bronze argenté, représentant Richelieu, Louis XIV, Louis XVI, Louis XV (en bronze doré et en bronze argenté), Louis XIII et Anne d Autriche. XIX e -XX e siècles Diamètres : entre 5 cm et 7,5 cm 150 / 200 36

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111 Paire de petits flambeaux en bronze doré, à cannelures rudentées, perles et feuilles d eau ; reposant sur une base carrée à échancrures. Style Louis XVI Hauteur : 12 cm 80 / 100 113 Paire de petits flambeaux en cuivre tourné. Style du XVI e siècle Hauteur : 14 cm 30 / 40 114 bis Paire de petits flambeaux en bronze doré, le fût à cannelures dentées, base circulaire à entrelacs. Style Louis XVI Hauteur : 8,5 cm Diamètre : 6,5 cm 100 / 150 112 Paire de flambeaux aux armes, le fût cannelé et la base circulaire à frise de perles. Style Louis XVI Hauteur : 12 cm (Enfoncement) 100 / 200 114 Paire de grands flambeaux en bronze doré, le fût en balustre à décor de feuilles d acanthe, reposant sur une base circulaire feuillagée. Style Louis XVI Hauteur : 30 cm - Diamètre : 15 cm 200 / 300 115 Paire de flambeaux en bronze doré, la bobèche circulaire reposant sur un fût en balustre et une base polylobée à frise de postes. Style Régence Hauteur : 27 cm 500 / 700 116 Pendule en vernis parisien de forme mouvementée, à décor peint à l imitation de la laque orientale sur fond noir. Le cadran signé de Gide à Paris et le mouvement signé de Planchon Paris. 114 Style Louis XV Hauteur : 36 cm - Largeur : 19 cm Profondeur : 10,5 cm 400 / 600 Mathieu Planchon, horloger installé à Paris à la fin du XIX e siècle. 113 117 Bergère d enfant en hêtre naturel simplement mouluré à dossier en cabriolet ; reposant sur des pieds cambrés, recouverte de velours rouge 114 bis 112 116 Style Louis XV Hauteur : 64 cm - Largeur : 54 cm Profondeur : 41 cm 300 / 400 115 117 38

118 Secrétaire de pente en bois de violette ouvrant à un abattant découvrant quatre petits tiroirs et cinq compartiments dont un secret ; la partie inférieure ouvre à deux vantaux et un tiroir. Estampille de Pierre Migeon Époque Louis XV Ornementation de bronzes dorés Hauteur : 93 cm - Largeur : 88 cm Profondeur : 44 cm (Restaurations, notamment aux pieds arrière) 4 500 / 5 500 Pierre Migeon, reçu maître vers 1725. Le livre-journal de Pierre Migeon indique de façon très intéressante : «depuis le 2 mars 1726 jusqu au 2 septembre 1731, livré pour 30 833 L de secrétaires à plusieurs particuliers». Cette mention est le signe d une activité relativement importante si l on considère autour de 200 L la valeur moyenne d un secrétaire à l époque (Voir A. Pradère, Les Ébénistes de Louis XIV à la Révolution, Paris, 1989, p. 163). 118 39

119 119 Trumeau de boiserie en chêne sculpté à encadrement cintré dans le haut finement sculpté de feuillages, feuille d acanthe, avec une coquille feuillagée au centre ; peint à l origine. Époque Louis XIV Hauteur : 184 cm - Largeur : 131 cm (Glace remplacée) 2 500 / 3 500 120 Commode en bois de violette, la façade mouvementée ouvrant à trois tiroirs sur deux rangs ; riche ornementation de bronzes redorés. Époque Louis XV Hauteur : 80,5 cm - Largeur : 92 cm Profondeur : 49 cm (Restaurations) 3 000 / 4 000 121 Table en bois de violette à panneaux de verre opalin dépoli à décor polychrome de fleurs. Style Louis XV (composée d éléments anciens) Hauteur : 70 cm - Largeur : 51,5 cm Profondeur : 36 cm 400 / 500 120 121 40

123 Trumeau en bois repeint et doré, l encadrement de forme contournée richement sculpté de volutes de rinceaux feuillagées, palmettes et fleurs. Époque Louis XIV Hauteur : 187 cm - Largeur : 120 cm (Reprises à la dorure, glace remplacée) 3 500 / 4 500 122 Console en chêne ajouré et sculpté de coquille et feuillages ; les montants contournés à volutes réunis par une entretoise ; dessus de marbre brèche. Style Régence (composée d éléments anciens) Hauteur : 85 cm - Largeur : 79 cm Profondeur : 46 cm 500 / 700 122 123 41

124 Commode en marqueterie géométrique de forme trapézoïdale, en palissandre et amarante, ouvrant à deux tiroirs ; dessus de marbre rouge des Flandres ; ornementation de bronzes redorés : chutes à têtes de femme, entrées de serrures, boutons de tirage et griffes de lions. Estampille d Etienne Doirat Époque Louis XV, vers 1725 Hauteur : 83 cm - Largeur : 103 cm Profondeur : 53 cm (Restaurations) 8 000 / 12 000 Etienne Doirat, ébéniste mort en 1732. Cette commode correspond à un modèle parfaitement identifié d Etienne Doirat, on y retrouve le même répertoire de bronzes dorés que sur la commode du musée Getty (A. Pradère, Les Ébénistes français de Louis XIV à la Révolution, Paris, 1989, p. 122) : les chutes à têtes de femme dans un entourage de perles et des boutons feuillagés ; les sabots de notre commode présentant un raffinement supplémentaire avec ses griffes de lion. On sait que Doirat conservait la propriété exclusive de ses modèles, son inventaire après décès fait notamment état aussi bien de modèles en plomb que de bronzes stockés et plus ou moins prêts à être utilisés sur des meubles. La marqueterie géométrique à motif de treillage se retrouve à plusieurs reprises dans l œuvre de Doirat, citons notamment une commode aujourd hui conservée au musée du Petit Palais à Paris, laquelle présente également les même chutes à têtes de femme (D. Alcouffe, Les Artisans décorateurs du bois au faubourg Saint-Antoine sous le règne de Louis XIV, Dijon, 2008, p. 21) 42

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125 Commode en bois de violette et encadrements de bois teinté ouvrant à deux tiroirs ; reposant sur des pieds cambrés ; dessus de marbre gris Sainte-Anne. 126 Paire de grandes bergères basses en bois sculpté de feuillages et coquille ; recouverte de lampas rouge. Style Louis XV Hauteur : 85 cm - Largeur : 76 cm Profondeur : 64 cm 800 / 1 200 125 (marque) 125 Estampille de Jean Holthausen et JME Époque Louis XV Ornementation de bronzes dorés. Hauteur : 84,5 cm - Largeur : 74,5 cm Profondeur : 53 cm 2 000 / 3 000 Jean Holthausen, ébéniste reçu maître en 1764. 127 Tabouret en bois sculpté de forme rectangulaire, sculpté de feuillages et grenade, reposant sur de petits pieds cambrés ; recouvert de lampas rouge. Style Louis XV Hauteur : 15 cm - Largeur : 40 cm Profondeur : 36 cm 100 / 150 128 Bergère en bois richement mouluré à dossier arrondi en cabriolet, de forme contournée et reposant sur des pieds cambrés à volutes ; peinte à l origine ; marque au feu du château de Chanteloup. Attribuée à Etienne Michard Époque Louis XV, vers 1765-1770 Recouverte de lampas rouge Hauteur : 92 cm - Largeur : 77 cm Profondeur : 60 cm Provenance : - duc de Choiseul au château de Chanteloup - duc de Penthièvre au château de Chanteloup 3 000 / 5 000 Référence bibliographique : Chanteloup, un moment de grâce autour du duc de Choiseul, catalogue d exposition, Tours, 2007, p. 258-261. Cette bergère fait partie du mobilier commandé par le duc de Choiseul- Amboise dans les années 1760 pour son château de Chanteloup, sur les bords de la Loire, près de Tours. Une bergère identique, également marquée de Chanteloup, estampillée d Etienne Michard est aujourd hui conservée dans une collection privée. Une paire de bergères du même modèle, non estampillées, a été vendue par Sotheby s à Paris, le 23 juin 2004, lot 63 (24 000 ). Probablement l auteur d un ensemble plus vaste, Michard était avec Jean-Baptiste Boulard, l un des principaux menuisiers responsables de l ameublement du château de Chanteloup à l époque du duc de Choiseul. Sa présence est attestée à Chanteloup en 1767, logé dans la chambre n o 47 située dans le corps de logis de la basse-cour. 126 128 127 44

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129 Cartel d alcôve à tirage en bronze doré à décor de guirlandes, feuilles d acanthe et vase à l Antique. Époque Louis XVI Hauteur : 45 cm - Largeur : 22 cm (Restaurations) 800 / 1 200 130 Paire de bras de lumière en bronze doré à deux branches, à décor de guirlandes, médaillons, entrelacs et vases. D après un modèle de Prieur Style Louis XVI, vers 1840 Hauteur : 44 cm - Largeur : 29 cm 400 / 600 129 131 Paire de bras de lumière aux enfants soufflant dans des trompettes en bronze doré, à deux branches en enroulements et feuillages. Style Louis XVI Hauteur : 43 cm - Largeur : 26 cm Une paire d appliques identique, mais de plus grande dimension, réalisée vers 1785, est aujourd hui conservée au Victoria and Albert Museum à Londres (975-1882). 1 500 / 2 000 130 130 132 Petit cartel en bronze doré de forme mouvementée à décor de fleurs, feuillages, rocailles et cartouche. Le cadran signé de Thuret à Paris. Époque Louis XV Hauteur : 31 cm - Largeur : 15 cm 600 / 800 Jacques Thuret, horloger installé aux galeries du Louvre, collabora avec André-Charles Boulle pour un certain nombre de ses pendules. Il mourut en 1738. 131 132 46