MECANISMES de la FIBROMYALGIE Où en est-on en 2011? P. SICHERE/CEDR/SOFMMOO
CONFLIT D INTERETS
LES FAITS Syndrome rhumatismal = état douloureux, musculaire évoluant de façon chronique associé à une fatigue, un dérouillage matinale, des troubles du sommeil. AUTRES DOULEURS Céphalées, migraines, céphalées de tension 50% Troubles digestifs fonctionnels 30% Etc = comorbidité
LES CARACTERISTIQUES Début du 20 ème siècle Critères Yunus (1985) Critère ACR (1990) Critère de l APS (2005) Critères ACR (2010) Fréquence : 2,2% pop. (HAS 2010) Femmes : sup. à 90%
IDIOPATHIC PAIN DISORDERS «symptômes douloureux idiopathiques» SADAM SYNDROME FIBROMYALGIQUE SYNDROME DU COLON IRRITABLE CEPHALEES CHRONIQUES CYSTITES INTERSTITIELLES DOULEURS PELVIENNES CHRONIQUES ACOUPHENES CHRONIQUES SYNDROME POST COUP DE FOUET CERVICAL VULVODYNIE (Diatchenko I et al. Pain 2006) ou dysfunctionnal pain
INTERACTION SYSTEME NERVEUX ET IMMUNITAIRE CELLULES GLIALES = 70% des cellules du Système Nerveux Central Régulation de l activité des neurones Interviennent dans la communication neuronale et sa modulation L activité des cellules gliales amplifie la douleur (Calvino, 2009) Relation entre système immunitaire et le cerveau (Kabat-Zinn, 2004)
MEMOIRE DE LA DOULEUR «le système nerveux nociceptif peut être modifié par l expérience vécue d agressions ou de lésions nociceptives stimulant la réactivité des systèmes impliqués de façon durable et peut-être définitive» (Alibeu, Douleurs, 2009)
FIBROMYALGIE :CONCEPT DE DYSFONCTIONNEMENT DU SNC Allodynie thermo-algique (Desmeules 2003, Baglund 2002) Douleur ressentie comme plus intense, s accroît plus vite (Staub, 2003) Douleur dure plus longtemps (Staub, 2003) Activité cérébrale (des centres) plus importante (Cook, 2004) Diminution des contrôles inhibiteurs descendants (Julien, 2005- Goffaux, 2009)
AUTRES FAITS - Peau : modification des structures nerveuses (nocicepteurs : NMDA) - Anomalies musculaires (hypoxie, diminution de la microcirculation capillaire, taux élevés d IL 8) -Théorie neurochimique : activation des récepteurs NMDA, diminution de la sérotonine sérique et plaquettaire, augmentation de la substance P, oxyde citrique et ses précurseurs etc. -génétique (mutation du gène MEFV)
TROUBLES DU SOMMEIL 60 à 80% mauvais sommeil Insomnie d endormissement Trouble de maintien du sommeil Réveil précoce = «sommeil non réparateur»
ANALYSE DU SOMMEIL Augmentation de la veille intrasommeil Réduction des stades 3 et 4 Réduction des fuseaux du sommeil (Carlander, 2009) Moldofsky : induction de douleurs chroniques en perturbant le sommeil
POURQUOI LES FEMMES? Déficit du système d adaptation motrice des parties du corps endolories Faible capacité à recruter les mécanismes inhibiteurs (SFETD, 2006) Sommation temporelle de la douleur et hyperexcitabilité douloureuse Risque de chronicité plus importante Seuil de la douleur plus bas et tolérance moindre
PARCE QUE : FACTEURS NEURO-HORMONAUX Dysfonctionnent de l axe hypothalamo- hypophysaire/ Stress : cortisone Oestrogènes : activation de circuits neuronaux, favorisent la mémorisation de la douleur donc le risque de chronicité Favorisent l inflammation immunomodulateurs Rôle de l aromatase qui jouerait un rôle antinociceptif Source d oestrogènes dans les voies nociceptives centrales (+neurostéroïdes) Freinage des CIDN = oestrogènes : rôle anti et pronociceptif progestérone (SFETD, 2006), (Paul-Savoie, 2009)
SOMA OU PSYCHE? Anxiété: 48% Dépression : 30% (DSM4) 50% acdts Stratégie d adaptation # (coping) Rupture adaptative (Brocq, 2007) Fracture existentielle : 50% % (Mejjad, 2002) Algosociologie (Giniès) Ergomanie Somatisation ( 3 définitions!)
ANALYSE PSYCHOLOGIQUE CONFLIT INTRA- PSYCHIQUE ENTRE UN DESIR ET UN INTERDIT (Lenglet, SFETD, 2009) ALEXITHYMIE : difficulté à identifier ses émotions, à les décrire, tendance à se focaliser sur les événements extérieurs implique une moindre tolérance à la douleur (Huber, 2009)
«DANS LA TÊTE?» Oui, mais Au repos : REDUCTION DES FLUX SANGUINS DU THALAMUS ET NOYAU CAUDAL Activation lors de la stimulation musculo- tendineuse du cortex somato- sensoriel (Giesecke et al. Arthritis Rheumat. 2003)
CONCLUSION (1) PLURIFACTORIEL PLUSIEURS TRAITEMENTS MULTIDISCIPLINAR ITE ADAPTATION PARTENARIAT
CONCLUSION (2) Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à une lésion existante ou potentielle ou décrite comme telle. (IASP, 1986)
«PORTES-TOI TOI BIEN!»