N 445 By Votre Revue de Presse Du 27/ 07 /2015 press@conect.org.tn tel : +216 31 330 330 Fax: +216 71 231 059 CONECT 2015
Transport aérien Exploiter les opportunités du marché africain La Tunisie compte prendre les dispositions nécessaires, notamment au niveau du transport aérien, pour renforcer les échanges avec les pays africains et attirer plus de touristes. L Afrique subsaharienne comporte plusieurs potentialités de consommation qui ne sont pas, malheureusement, exploitées à fond par les exportateurs tunisiens faute de transport régulier sur ces marchés. Certains pays africains ont enregistré une croissance importante aux alentours de 6% et sont en mesure d acheter des produits tunisiens au prix fort. La Tunisie a, certes, commencé les échanges avec des pays africains depuis une longue date, mais les exportations demeurent faibles et il est temps de les renforcer. Le ministère du Transport compte favoriser davantage le transport vers ces pays en mobilisant, à cet effet, les moyens nécessaires. Récemment, une séance de travail a été tenue au ministère du Transport en présence des ministres concernés, et ce, pour examiner les possibilités de renforcer les lignes de transport aérien vers l Afrique. Plus de recettes en devises Toutes les parties prenantes comme l Office de l aviation civile, la compagnie aérienne Tunisair et la direction générale de l aviation civile sont concernées par la nouvelle stratégie visant une meilleure desserte des pays africains potentiellement intéressants au niveau commercial. Chaque partie est appelée à assumer sa mission dans les meilleures conditions pour aider les exportateurs à acheminer leurs marchandises et permettre à la Tunisie d avoir plus de recettes en devises. La séance de travail en question a été une occasion pour étudier la situation du transport aérien vers l Afrique qui constitue un marché prometteur de l avis même de tous les hommes d affaires qui ont pu y commercialiser leurs produits mais qui se sont toujours plaints du problème du transport dans la mesure où le nombre de navettes de et vers les pays africains est faible. Outre le côté commercial, le marché africain est considéré aussi comme un marché émetteur de touristes et d étudiants venant faire leurs études dans les universités tunisiennes privées ou publiques. Ces derniers doivent bénéficier des conditions favorables et des facilités pour les inciter à venir massivement à notre pays. Plusieurs personnes africaines choisissent aussi la Tunisie qui a acquis une bonne réputation auprès de ces pays en vue de se soigner ou d effectuer des opérations chirurgicales. Certes, les touristes africains ne sont pas en mesure, à eux seuls, de compenser le déficit enregistré au niveau des marchés traditionnels de touristes européens au cours de cette année, mais ils peuvent contribuer à améliorer les recettes en devises. Encore faut-il que le transport aérien soit bien préparé à cette nouvelle donne et aux exigences nationales qui visent à fournir les meilleures prestations pour attirer les touristes africains et multiplier les opérations d exportation. Lundi 27 Juillet 2015 1
BONNE GOUVERNANCE Vers la mise en place d un système contre l enrichissement illicite Un séminaire fournira l occasion de sensibiliser tous les acteurs, le gouvernement, le parlement, l administration publique et la société civile autour de la nécessité d instaurer un cadre juridique et institutionnel pour renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions et mettre les jalons d un système préventif permettant de maîtriser le phénomène de la corruption Dans le cadre de son programme : «Appui à l établissement d un système national d intégrité en Tunisie», le programme des Nations unies pour le développement organise, les 28 et 29 juillet, des journées de réflexion sur le thème «La mise en place d un système efficace de déclaration du patrimoine et d incrimination de l enrichissement illicite». Participent à cet évènement des représentants du gouvernement tunisien, des membres de l ARP, de l INLUCC, des représentants de la société civile, des médias et des bailleurs de fonds Cet atelier se tient, alors que les autorités publiques tunisiennes ont fait preuve de leur volonté de mettre en œuvre des réformes législatives et institutionnelles afin de promouvoir une culture d intégrité et de bonne gouvernance. Ces efforts s inscrivent dans la mise en œuvre de l article 15 de la nouvelle Constitution disposant que «l administration publique est au service du citoyen et de l intérêt général. Son organisation et son fonctionnement sont soumis aux principes de neutralité, d égalité et de continuité du service public, conformément aux règles de transparence, d intégrité, d efficacité et de responsabilité». Parmi les initiatives entamées, le gouvernement tunisien a mis en place en 2014 un comité représentant divers ministères et autorités concernés, chargé de rédiger, entre autres, un projet de loi sur la déclaration du patrimoine et un autre sur l enrichissement illicite. Le projet de loi sur la déclaration du patrimoine s inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l article 11 de la Constitution qui dispose qu «il incombe à toute personne investie des fonctions de président de la République, de chef de gouvernement, de membre de l Assemblée des représentants du peuple, de membre des instances constitutionnelles indépendantes ou de toute haute fonction de déclarer ses biens conformément aux dispositions de la loi». Le projet de loi sur l enrichissement illicite vient en application de l article 20 de la convention des Nations unies de lutte contre la corruption qui dispose que «sous réserve de sa constitution et des principes fondamentaux de son régime juridique, chaque Etat parti envisage d adopter les mesures législatives et autres nécessaires pour conférer le caractère d infraction pénale lorsque l acte a été commis intentionnellement, à l enrichissement illicite, c est-à-dire une augmentation substantielle du patrimoine d un agent public que celui-ci ne peut raisonnablement justifier par rapport à ses revenus légitimes». Une autre question mérite aussi d être débattue, en l occurrence celle de la cohérence de ces deux projets de loi avec l ensemble du système juridique tunisien. Lundi 27 Juillet 2015 2
BONNE GOUVERNANCE Vers la mise en place d un système contre l enrichissement illicite Ce séminaire fournira l occasion de sensibiliser tous les acteurs, le gouvernement, le parlement, l administration publique et la société civile autour de la nécessité d instaurer un cadre juridique et institutionnel pour renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions et mettre les jalons d un système préventif permettant de maîtriser le phénomène de la corruption ayant un impact néfaste sur la société et l Etat de droit. Les objectifs de ce séminaire s articulent autour des axes suivants : La vulgarisation du contenu des projets de loi sur la déclaration du patrimoine et sur l enrichissement illicite La sensibilisation sur l importance de mettre en place un système efficace de déclaration et une incrimination de l enrichissement illicite qui constitue un outil adéquat pour faire face de manière efficace à un crime complexe et caché comme la corruption L instauration et la consolidation du processus de consultation avec les parties prenantes et notamment la société civile L évaluation et le renforcement de la cohérence des projets par rapport au corpus des textes juridiques tunisiens La synthèse des recommandations qui permettront de finaliser les projets de loi. Lundi 27 Juillet 2015 3
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L Algérie revoit à la baisse les dépenses budgétaires de l Etat Le gouvernement algérien vient d approuver un ensemble de mesures fiscales visant à réduire le déficit budgétaire du pays. Parmi elles : la baisse des dépenses annoncées en 2015, la réforme de la fiscalité et une révision du budget de l année en cours. La Loi de finances complémentaire(lfc), écrit notre confrère Jeune Afrique, revoit à la baisse les dépenses budgétaires de l État, qui passent à 7 588 milliards de dinars contre 7 692 milliards de dinars dans la loi de finances initiale 2015. La LFC 2015 prévoit aussi un net recul des exportations d hydrocarbures : 34 milliards de dollars en 2015 contre 68 milliards de dollars en 2014. Avec cette loi de finances complémentaire, Alger espère accroître les revenus de l État à travers une rationalisation de la fiscalité. Ainsi, l impôt sur le bénéfice des sociétés, fixé aujourd hui à 23 % pour toutes les activités, est rabaissé dans la LFC 2015 à 19 % pour les entreprises de production. Il reste à 23 % pour les secteurs de la construction et du tourisme mais monte à 26 % pour les autres activités notamment celles d importation et de revente en l état. La taxe sur l activité professionnelle a été abaissée de 2 % à 1 % pour les activités de production de biens et à 1,5 % pour le BTP. Elle reste à 2 % pour les autres activités et monte à 3 % pour le transport d hydrocarbures. Lundi Vendredi 27 Juillet 29 Mai 2015 2015 7
260 بليون دولار ناتج أبوظبي في 2014 تجاوزت قيمة الناتج المحلي لا بوظبي نحو 953 بليون درهم (260 بليون دولار) عام 2014 وساهم نشاط النفط والغاز في الناتج المحلي ب 54.9 في المي ة عام 2013 استنادا إلى كتاب «استكشف أبوظبي من خلال الا حصاء 2015» مقارنة ب 57.0 في المي ة عام 2012 ما يشري إلى «انخفاض اعتامد أبوظبي على النفط الخام ومنو القطاعات الا نتاجية.«الا خرى وحققت النشاطات الاقتصادية غري النفطية «منوا ملحوظا» خلال السنوات العشر حتى عام 2014 إذ «ارتفعت.«قيمتها بالا سعار الجارية من 143.5 بليون درهم عام 2004 إلى 466.9 بليون عام 2014 ولفت «مركز أبوظبي للا حصاء» في كتابه إلى أن نصيب الفرد من الناتج المحلي بالا سعار الجارية «ارتفع بنسبة 66.8 في المي ة خلال العقد الماضي من 221.4 ألف درهم عام 2004 إلى 369.3 ألف (99 ألف دولار) عام 2014 ما يجعل.«مستوى معيشة مواطني أبوظبي ضمن الا على في العامل وارتفعت قيمة الاستثامرات الا جنبية المباشرة من 43.2 بليون درهم نهاية عام 2009 إلى 71.9 بليون نهاية عام 2013. وعزا المركز هذه الزيادة إلى «النشاطات العقارية التي استقطبت استثامرات أجنبية مباشرة بقيمة 23.6 بليون درهم نهاية عام 2013 مقارنة ب 16.965 مليون نهاية عام 2009. وشك لت الصناعات التحويلية ثاين أعلى نسبة مساهمة من الاستثامر الا جنبي المباشر بنسبة 18.1 في المي ة نهاية عام 2013». وأفاد المركز با ن قيمة التجارة الخارجية غري النفطية لا بوظبي «بلغت 152.3 بليون درهم عام 2014 في مقابل 38.1 بليون عام 2004 بارتفاع.«299.7 في المي ة.«ومنت صادرات أبوظبي غري النفطية في السنوات العشر الا خرية لتسجل 16.3 بليون درهم مقارنة بها عام 2004 ولفت المركز إلى أن المساهامت الكبرية في الناتج غري النفطي عام 2014 «أتت من نشاط البناء بنسبة 9.6 في المي ة.«والنشاطات المالية والتا مني بنسبة 7.2 في المي ة وزادت القيمة المضافة للقطاع النفطي بالا سعار الجارية «ثلاثة أضعاف خلال العقد المنتهي عام 2014 من 147.7 بليون عام 2004 إلى 485.7 بليون عام 2014. كام ارتفعت إيرادات حكومة أبوظبي بنسبة 35.6 في المي ة عام 2014 مقارنة بعام 2010». وي عزى هذا الارتفاع إلى «منو الا يرادات من العاي دات البترولية والضريبية وتلك الجارية للدواي ر.«بنسبة 49.5 في المي ة و 45.7 في المي ة على التوالي ورصد «مركز أبو ظبي للا حصاء» زيادة في متوسط الا نتاج اليومي لا مارة أبوظبي من النفط الخام من 1.7 مليون برميل يوميا عام 2002 إلى 2.7 مليون عام 2013 بنمو 57.4 في المي ة. كام ازداد متوسط الا نتاج اليومي من.«الغاز الطبيعي من 5.733 مليون إلى 7.551 مليون قدم مكعبة Vendredi Lundi 27 29 Juillet Mai 2015 8