Protection et mise en valeur du marais Saint-Eugène ANNEXE I COMITÉ ZIP DU LAC SAINT-PIERRE Aménagement du marais Saint-Eugène Plateforme Parc Bassin de sédimentation Structure de contrôle de l eau Rues dans la zone du marais Chemin du Parc Antoine-Gauthier Berges de l île Saint-Eugène Zone arborescente Zone arbustive Zone de prairie humide Zone de marais peu profond Zone de marais profond Zone habitée 0 mètres 150 Adapté du plan d aménagement conçu par G. Huot-Vézina et S. Perron à partir des photographies du vol HMQ97-133. 5
Protection et mise en valeur du marais Saint-Eugène COMITÉ ZIP DU LAC SAINT-PIERRE ANNEXE II Exemple de la couverture médiatique Publié le 12 juin 2013 à 07h59 Mis à jour le 12 juin 2013 à 07h59 Le m arais Saint-Eu gène sau vé d'une m ort annoncée De gauche à droite, Catherine Leconte, directrice générale, de la Fondation Hydro-Québec pour l'environnement, Marie-Claude Lemieux, directrice des relations avec les médias pour le Québec du WWF, et Louise Corriveau, directrice générale du Comité ZIP du lac Saint-Pierre. Photo: Émilie O'Connor Brigitte Trahan Le Nouvelliste (Trois-Rivières) C'est un des plus beaux points de vue sur le fleuve Saint-Laurent de la ville de Trois-Rivières. C'est aussi une zone cruciale pour la survie de dizaines d'espèces de poissons et d'oiseaux du lac Saint-Pierre. Le marais Saint-Eugène, dans le secteur Pointe-du-Lac, a été sauvé d'une mort annoncée grâce à des investissements de plus de 300 000 $ qui ont été inaugurés hier matin. «Il était en train de s'assécher. Depuis 5 ou 6 ans, le niveau de l'eau baissait tout le temps», raconte Paul Lamy, président de l'association des propriétaires de l'île Saint-Eugène. «On l'a revitalisé», dit-il. «On», c'est une dizaines d'organismes et d'entreprises, dont la Fondation Hydro-Québec pour l'environnement et le Fonds mondial pour la nature, qui ont cru au projet et soutenu financièrement la démarche de restauration chapeautée par le Comité ZIP du lac Saint-Pierre. Il a fallu notamment mettre en place des bassins de sédimentation sur les petits cours d'eau qui se déversent dans le marais pour améliorer la qualité de l'eau. Une structure de rétention a aussi été installée dans l'exutoire du marais afin de contrôler les niveaux d'eau. Les poissons y trouveront désormais un meilleur emplacement pour frayer. La faune aviaire aussi y trouve son compte, indique la directrice du Comité ZIP du lac Saint-Pierre, Louise Corriveau. Il y a une quarantaine d'espèces de canards et d'oiseaux divers qui viennent nicher ici, dit-elle. Le marais est reconnu comme frayère pour la perchaude et une trentaine d'autres espèces de poissons. 6
Protection et mise en valeur du marais Saint-Eugène COMITÉ ZIP DU LAC SAINT-PIERRE «C'est un endroit où il y a beaucoup de faune et de flore. Nous avons des tortues, plusieurs sortes de canards, des grenouilles. Les oiseaux font notre bonheur, c'est notre musique sur l'île», raconte Paul Lamy, résident de l'île Saint-Eugène. Les propriétaires de 38 maisons qui s'y trouvent ont accepté de participer au projet et de faire des concessions pour sauvegarder l'écosystème enchanteur qui les entoure. Le Comité ZIP du lac Saint-Pierre a en effet ratifié une entente de 25 ans avec eux afin de permettre au public de passer à pied dans certains secteurs privés. Le projet consistait aussi à construire un belvédère sur le terrain municipal du parc Saint-Eugène, deux belvédères pour enfants dans le havre du lac Saint-Pierre, qui est lui aussi municipal et deux belvédères sur des terrains privés du chemin Roland-Grandmont. Les belvédères, dotés de panneaux d'interprétation, «servent à concentrer les gens, à les diriger, sinon, il y a du piétinement partout», explique Mme Corriveau. Notons que pas moins de 35 000 personnes fréquentent ce site chaque année. Un ponceau de huit pieds (2,4 m) de large sur 65 pieds (20 m) de long remplace maintenant le petit ponceau qu'il y avait autrefois sous le chemin Roland-Grandmont, facilitant ainsi la circulation de l'eau. Des bassins de sédimentation ont aussi été construits en aval des divers petits cours d'eau. Finalement, des arbres ont été plantés en bordure du chemin Grandmont afin d'améliorer le corridor forestier et de stabiliser les berges. Catherine Leconte de la Fondation Hydro-Québec pour l'environnement, signale l'importance d'associer la population à cet effort de conser-vation. «Si les gens ne développent pas un sentiment d'attachement et d'appartenance, on fait tout ça pour rien et ça ne durera pas», dit-elle, Mme Leconte fait valoir que face «à un milieu comme celui-ci, qui est essentiel au niveau de la biodiversité et qui est aussi très utilisé, il faut éduquer les gens, les encadrer et en même temps, il faut leur donner à apprécier toute la richesse de la chose pour qu'au niveau des comportements, ils fassent ce qu'il faut», résume-t-elle. La Presse, ltée. Tous droits réservés. 7